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Submitted on 1 Jan 1950
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Sur le rayonnement réfléchi par un objet dans le
brouillard
Franz Blaha, Friedrich Blaha
To cite this version:
608
zéro et des
amplitudes
maximaprogressivement
croissantes. Lapente
de lapartie
ascendante des courbes successives commence par croître. Lacharge
maximaqui
aprécédé
la courbe àpente
maxima coïncide avec la limite defatigue
de l’acier.Nous avons
exposé
ici le résultat des travauxque nous avons
poursuivi
systématiquement depuis
I944,
constituant unepremière étape,
elle demande à êtreprécisée
etapprofondie.
Mais nous n’avons pasanalysé,
pour ne pasaugmenter
exagérément
le volume de cet article les travaux effectués pard’autres auteurs,
depuis
cetteépoque.
Avant depouvoir
passer de cespropositions
expérimentales
auxapplications pratiques qui
devraient endécouler,
il reste àentreprendre
un gros travail de mise aupoint
et àparachever
la théorie de l’influence de lacommutation sur le
comportement
desferromagné-tiques
soumis à des contraintes.Ce travail a été commencé en mai
I944
au Labo-ratoire de M. Lucas auPCB,
qui
avait offertl’hospi-talité à l’un de nous à un moment difficile et continué au Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics
après
la libération.En terminant nous tenons donc à remercier M.
Lucas,
M. Lhermite et lesIngénieurs
du Labora-toire du Bâtiment pour leur accueilbienveillant,
ainsi que M. le Ministre Ch. Tillon
qui
a bien voulu nous donner les moyens matériels nécessaires pour mener à bien cette étude.Manuscrit reçu le 13 mars I95o.
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SUR LE RAYONNEMENT
RÉFLÉCHI
PAR UN OBJET DANS LE BROUILLARDPar FRANZ BLAHA et FRIEDRICH BLAHA.
Institut de
Physique
de l’Université de Vienne.Sommaire. 2014 Une
source lumineuse éclaire à travers un brouillard un objet éloigné. La lumière réfléchie est enregistrée par un récepteur sensible situé au voisinage immédiat de la source. On calcule
l’intensité lumineuse reçue dans ces conditions lors d’un rapprochement de l’objet et du système
source-récepteur (radiateur actif).
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME
il,
NOVEMBRE1950,
PAGE 608.Soit une source de lumière L d’intensité
Io
etd’angle
solide d’ouverture M dans un brouillard de coefficientd’absorption
«(fig.
I).
Dans le voisi-nage immédiat de L on aplacé
une cellulephoto-électrique
P(sur
lafigure
I pourplus
de clarté ona
exagéré
la distance fixe PL dontl’angle
d’ou-verture est tel que tout le cône lumineux soit
capté
jusqu’à
unéloignement moyen r
de la sourcelumi-neuse).
Le flux lumineux tombant sur une couche mince
de brouillard
d’épaisseur
i1x située à la distance x de la source L est10(,) e -J:." (si l’angle
d’ouverture újn’est pas
trop
grand).
Désignons
par 7 la diffusion en retour, c’est-à-dire lepourcentage
de lumière diffusée par une couche de brouillardd’épaisseur
unité dans unangle
solide unité en directionopposée
à la lumière incidente. L’éclairement en P est alors
Si le brouillard s’étend
jusqu’à
une distance D609
on obtient l’éclairement total E en P par
intégration
Si l’on utilise la relation
où
Ei(x) désigne l’intégrale
exponentielle
[1]
On obtient pour E
Si l’on
désigne
laquantité
entre crochets parf (u)
(la figure 2 représente
la variation de cettefonction)
on obtient
Si l’on
peut
supposer, cequi
enpratique
est le cas leplus
fréquent,
que le brouillard s’étendjusqu’à
l’infini(D
=oc),
on obtientE1 =
2 Io wcr2 f(2
(2a)
Plaçons
maintenant dans le cône lumineux de la sourceL,
unobjet
à réflexion diffuseayant
unesurface de section F et
placé
à la distance d(fig. 3).
Soit p son
pouvoir
réflecteur dans la direction deP,
c’est-à-dire que p est laquantité
de lumièresubis-sant une réflexion diffuse en arrière dans
l’angle
solide unité.L’angle
solide souslequel
on voit la surface F àpartir
de
L estégal
à F d-2. Laquantité
de lumière tombant sur F est doncCette
expression
doit encore êtremultipliée
par p pour obtenir laquantité
de lumière réfléchie dansl’angle
solide unité. L’éclairement en P s’élève alors àpour le calcul de l’éclairement total en P il faut de
plus
considérer la diffusion par le brouillard endirection de L. Ceci se fait au mieux en tenant
610
L’éclairement total en P est alors E =
E1 +
E2---E3’
El
estindépendant
del’objet
et de sadistance,
donc constant lors d’un
rapprochement
relatifde F et de L et P. Les deux autres
expressions
donnent,
si l’on introduit les abrévations :et pour influence de
l’objet
on aOn a
représenté
(fig.
4)
la fonctiong(u, C)
pourquelques
valeurs duparamètre
C. La discussionde la relation
(4)
donne cequi
suit :Si
l’objet
serapproche
dusystème
source-récepteur
suivant sa droite de
jonction,
l’éclairement ad’abord,
pour de très
grandes
distances,
une valeurdéter-minée
El
indépendante
del’objet.
Ensuite il fautdistinguer
entre les deux casSi C 1 le
rapprochement
relatifproduit
d’abordune diminution de
E(E2- E3
o pour degrands
d)
et ceci
jusqu’à
une certaine distance oùE2
==E 3*
Au
point
de vuephysique
cela veut dire que dansce domaine
l’objet
agit
comme un écran pour unepartie
du brouillardqui
produit
la réflexion. Les conditionschangent quand,
dans lerapprochement
relatif,
ondépasse
lepoint
E2
=E3
(on
aE2-
E3
> opour de faibles valeurs de
d).
La réflexion est alorsprépondérante
sauf pour C = o.La valeur de la distance pour
laquelle E2
=E3
dépend
de diverses circonstances et enparticulier
de
l’expression
C = 2p2
[2].
Pour C i(c’est-à-dire
lorsque
a-’::=
L. 2 p)
on trouve une fonctionqui
croit continuellementlorsque
la distance ddiminue,
la réflexion est
toujours
iciprépondérante.
Ces résultats ne sont naturellement
valables,
àcause des
approximations
faites,
quelorsque l’objet
n’est pastrop
près
de la source lumineuse. Il faut deplus
s’assurer que le cône lumineux couvre entièrementl’objet (par exemple
pourl’autoguidage).
Si,
pendant l’approche,
la chute de la distance au dessous d’une certaine valeur doit êtremarquée
par le déclanchement d’unrelai,
onpeut
enprin-cipe
utiliser deuxprocédés.
Lepremier
utilise le fait que, auxgrandes
distancesd,
l’éclairement résultantEl
esttoujours dépassé
une foispendant
lerapprochement.
La formule(4)
donne lerensei-gnement
quantitatif.
Le seuil de déclanchement utilise cedépassement
d’une valeur donnée E >El
pour déclancher un relai. Le second
procédé
utilise lechangement
de Eplus
facile à mettre en évidence paramplification
(amplification
duquotient
diffé-rentielqui
subitpendant
lerapprochement
deschan-gements
caractéristiques analogues).
En ce
qui
concerne le choix de lalongueur
d’onde lumineuse nous renvoyons à un articleprécédent
[3]
qui
traite de lapénétration
de la lumière à traversle brouillard et à la
bibliographie qu’il
contient.Manuscrit reçu le 2J mars 1950.
BIBLIOGRAPHIE.
[1] JAHNKE-EMDE. 2014 Funktionentafeln, Leipzig, 1933.
[2] REEGER et SIEDENTOPF, Optik, 1946, 1, 2. 2014 On y trouve une estimation expérimentale