HAL Id: jpa-00237502
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Submitted on 1 Jan 1879
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Recherches sur la différence de phase qui existe entre les vibrations de deux téléphones associés
R. Koenig
To cite this version:
R. Koenig. Recherches sur la différence de phase qui existe entre les vibrations de deux téléphones
associés. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.175-179. �10.1051/jphystap:018790080017501�. �jpa-
00237502�
I75 On calcule le module et
l’argument
de la valeur de B2, en posantd’où l’on tire la valeur de tang p. L’auteur montre
qu’elle
est très-petite ;
il endéduit,
en laregardant
commenégligeable,
celle de m2,valeur
approchée qui
estindépendante
de n.En résumé, on le
voit,
la conservation du rapport des intensités des sonspendulaires qui
composent un soncomplexe dépend, d’après
cettethéorie,
des valeurs de p et de cqui, d’après
M. Helm-holtz,
sonttrès-petites
et mêmenégligeables.
Mais p et cr sont des différences dephase ;
ce sont desquantités
faciles à déterminer par les méthodesemployées
enAcoustique.
M.Koenig
a effectué cettedétermination. Nous donnons ses
expériences
dans la Note sui-vante. On verra que, dans les cas où les résultats sont nets, la différence de
phase
ne s’est pas trouvéenégligeable.
Elle a tou-jours
étéégale
à cellequ’avait
donnée M. duBois-Reymond.
CH. D’ALMEIDA.
RECHERCHES SUR LA DIFFÉRENCE DE PHASE QUI EXISTE ENTRE LES VIBRA- TIONS DE DEUX TÉLÉPHONES
ASSOCIÉS;
PAR M. R. KOENIG.
Les
expériences
queje
vais faire connaître ont été instituées dans le but de rechercher la différence dephase qui
existe entreles membranes vibrantes de deux
téléphones
réunis selon le mode usité pour la transmission desdépêches.
Cette différence a faitl’objet de
diverses recherchesqui
sontanalysées
dans ceJournal (1).
Il
importait
de donner une méthodeexpérimentale qui permît
d’envérifier l’exactitude : c’est ce
que j’ai entrepris.
I. Deux
diapasons
A’et B’ accordésparfaitement
à l’unisson sont(1) Voir Journal de Phrsique, t. VIII, p. 168 à I75.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080017501
placés
vis-à-vis des électro-aimants destéléphones
A et B, dont ilsremplacent
lesplaques
vibrantes.Chaque diapason
repose sur un coussin isolant et la distancequi
lessépare
est suffisammentgrande
pour que l’un nepuisse
pas influencer l’autre. Les télé-phones
A et B étant réunis à la manièreordinaire,
on attaque avecun archet le
diapason A’,
parexemple :
l’oreilleplacée
dans levoisinage
de B’ entend immédiatement vibrer cediapason,
dont lesamplitudes
sont assezgrandes.
Les vibrations desdiapasons
A’etB’durent assez
longtemps
pour que l’onpuisse
les étudier avec le comparateuroptique
de M.Lissajous ( 1).
Lediapason
de ce com-parateur avait été accordé à l’octave grave des
diapasons
A’ et B’.Les
figures optiques
observéesprouvaient
une différence dephase de +
de vibration.Ce mode
d’expérimentation exige
unegrande habileué,
car on estobligé
d’observer lesfigures optiques
sur les deuxdiapasons
avecle comparateur sans attaquer le
diapason
entre les deuxexpé-
riences. Il est nécessaire
d’opérer
dans un temps relativement court,et
cependant
il faut chercher sur le deuxièmediapason
unpoint
lumineux que l’on ne trouve
généralement
pas tout de suite. Aussiai-je
donné à cetteexpérience
une formeplus pratique
etqui
n’offre
plus
de difficultés d’observation. Sous cette forme les deux’
diapasons téléph-oniques
portent des miroirs et sontplacés
dans laposition qui
permet d’obtenir lesfigures
deLissajous.
On fait alorsvibrer l’un
d’eux;
l’autre se met à vibrer commedans l’expérience précédente
et lafigure
résultante est invariablement uneellipse
dont les deux axes sont
parallèles
aux vibrations desdiapasons.
Or on sait que c’est
précisément
lafigure qui correspond
au rap- port de l’unisson avec différence dephase
de1 4.
Les deux
diapasons employés étaient,
dans lapremière expé- rience,
ut3=5I2vibration’s;
dans laseconde , sol,
=I92 vibra- tions. Lesamplitudes
relatives dudiapason
influencé par l’aimant dutéléphone
étaient moindres dans le second cas que dans lepremier,
cequi
résulte évidemment de ce que le nombred’impul-
sions dans le
premier
cas estbeaucoup plus grand
que le dernier.II. Il
s’agissait
maintenant de savoir si lesharmoniques
contenus1’ ) Journal de Physique, t. 111, p. 265.
I77
dans un son musical
présentent,
comme les sonsfondamentaux,
une dilférence
de 1 4
dephase lorsqu’on
compare les vibrations dedeux téléphones,
émises par l’un et transmises à l’autre. Il eût été évidemment fort difficile d’obtenir un mouvement sonorecomposé,
par
exemple,
de huitharmoniques
avec des différences dephase
données. Mais il était
permis
de supposer que le huitième harmo-nique produirait
exactement le mêmeeffet,
soitqu’il
existât seul dans le timbre du sonfondamental,
soitqu’il
y fût associé auxharmoniques
2, 3, ... , 7. Il suffisait dès lors deproduire
un mou-vement sonore
composé
seulement de deux sons connus, pouvantagir
sur untéléphone,
etensuite,
àvolon t é,
de faire naître dansun second
téléphone
l’un ou l’autre de ces deux sons.A cet
effet, j’ai
fixé deuxdiapasons
ut4 aux extrémités des branches d’un fortdiapason qui,
ainsichargé,
donnait exactementl’ut,,
de sorteque je pouvais,
àvolonté, produire
les sons i et8,
à la fois ou
séparément.
Cediapason composé
étaitplacé
devant untéléphone
de manièrequ’il présentait
à l’aimant l’extrémité de l’un despetits diapasons
ut4, et devant l’aimant d’un secondtéléphone
était
placé
undiapason
ut4 ordinaire.En observant à l’aide du comparateur
optique
ut, , il eût été difficile de reconnaître laphase
du son 8 parl’inspection
de lafigure compliquée
que donne lacomposition rectangulaire
du son 2avec les sons i et 8; mais
j’ai
pu me convaincre que les vibrations du son 8 nechangent
pas dephase lorsque,
dans le mouvementsonore
composé
des sons i et8,
onsupprime brusquement
le son ien
appliquant
ledoigt
sur l’une des branches dugrand diapason.
Pour m’en
assurer, j’ai
d’abord examiné laphase
dupetit diapason
ut4 vibrant
seul, quand
l’intervallequ’il
formait avec le comparateur était assez pur pour que lafigure optique
restâtparfaitement
fixeet sans trace de
rotation; puis j’ai
ébranlé à son tour legrand
dia-pason, pour l’arrêter ensuite au bout de
quelques secondes,
desorte
qu’il n’y
avaitplus
en mouvement que lediapason
ut4,et j’ai toujours
constaté que lafigure optique
n’avait subi aucunchange-
ment.
Comme,
pour obtenir le mouvementcomposé
des sons i et 8, il faut d’abord ébranler lediapason
ut,,puis
lediapason
ut4, les vibrations dupremier
auraient pu provoquer celles dudiapason
correspondant, placé
devant le secondtéléphone,
avant que lemouvement
composé
eût eu le temps des’établir;
pour éviter cetinconvénient, j’ai toujours
eu soin de ne fermer le circuitqu’après
que le
grand diapason
avait commencé à vibrer à son tour.Voici comment se faisait ensuite l’observation. Le comparateur
optique
était d’aborddisposé
en face dudiapason
ut4,qu’il s’agis-
sait
d’influencer; puis j’ébranlais
les deuxparties
dudiapason composé, je
fermais lecircuit,
etje
donnais un coup d’archet surle
diapason
du comparateur. Dèsque j’avais
suffisamment examiné lafigure optique
dudiapason influencé, je
mettaisrapidement
le comparateur en face du
diapason
ut4qui
vibrait avec legrand diapason,
etj’en
examinaiségalement
lafigure optique, après
avoir arrêté le mouvement du
diapason
ut4. J’ai pu constater decette manière
qu’entre
les vibrations des deuxdiapasons
ut4 il y avait encore une différencede 2- 4
dephase.
III.
Lorsqu’on
introduisait unepetite
bobine d’induction dans le circuitqui
reliait les deuxtéléphones,
devantlesquels
étaientmontés les deux
diapasons sol4,
munis de miroirs, les vibrations dudiapason
influencé étaient trop faibles pourqu’il
fûtpossible
d’observer la
figure optique
avecquelque
succès. A lavérité,
letrait lumineux
vertical,
fourni par lediapason qui
était excitédirectement,
semblait s’inclinerlégèrement,
et se redresser ensuitequand
les vibrations de l’autrediapason
étaient arrêtées ; mais lephénomène
n’était pas assez net pour être décisif.Les résultats ont été
plus
satisfaisants avec le comparateuroptique; cependant
les vibrations dudiapason
influencé étaienttoujours très-petites,
même sous lemicroscope,
de sorte que l’ob- servation était d’unegrande
difficulté. Pour obtenir avec ce dia- pason unefigure optique
suffisamment nette, il fallait que les vibrations dudiapason
du comparateur fussentégalement assez petites,
et,pendant qu’on disposait
ensuite ce dernier en face dudiapason
excitédirectement,
leuramplitude
avait leplus
souventdiminué à tel
point qu’il
en résultait unefigure optique
dont lesdeux dimensions étaient trop
inégales
pourqu’il
fûtpossible
dereconnaître la différence de
phase
avec certitude.Dans ces
conditions,
iln’y
a pas lieu de s’étonner queje
n’aie pastoujours
obtenu des résultatsparfaitement
concordants. Eneffet,
la différence de
phase paraissait quelquefois
ne pasdépasser 1 4,
I79
mais elle
approchait
encoreplus
souvent de2,
et semblait engénéral comprise
entre ces deux limites.Comme il suffit que la tonalité d’un des
diapasons
soit altéréed’une
quantité égale
à unetrès-petite
fraction d’une vibrationsimple,
pourimprimer
à lafigure optique
une rotationqui
rendraitimpossible
toute détermination de la différence dephase
entre deuxdiapasons qu’on
ne peut observersimultanément,
et que delégères
altérations de ce genre surviennent
facilement,
parexemple
à lasuite d’une faible variation de
température,
on nesaurait,
dans cessortes
d’expériences,
se contenter d’accorder lesdiapasons
une foispour toutes. Il est
indispensable
de les vérifier avantchaque expérience,
et decorriger
par un peu de cire la moindre alté- ration des rapports de vibrationsrigoureux.
G. GORE. 2014 Ueber die thermo-electrischen Eigenschaften der Flussigkeiten (Pro- priétés thermo-électriques des liquides); Proceed. Roy. Soc., t. XXVII, p. 5I3.
Les
expériences
ont été faites avec deuxappareils
différents.L’un consiste en un
cylindre
vertical de verre fermé par deuxplaques
deplatine,
d’or ou depalladium, rempli complétement
de
liquide purgé
de gaz parl’ébullition;
laplaque supérieure
porte un
cylindre
danslequel
on fait arriver de l’eau chaude. Le secondappareil
est un tube en U dont lesbranches, élargies
à lapartie supérieure,
sont entourées de caissesqui
permettent de chauffer ou de refroidir lesliquides ;
des lames minces deplatine
enroulées en
spirale plongent
dans ces branches et sont reliées àun
galvanomètre.
Lorsqu’il n’y
a pas d’actionchimique
entre lesplaques
et leliquide,
le métal chaud estpositif
par rapport à l’autre dans les dissolutions alcalines etnégatif
dans les dissolutionsacides;
cependant
l’acidesélénique,
l’azotated’argent,
l’alun dechrome,
les sulfates de
nickel,
demanganèse,
defer,
decuivre,
font excep- tion à cetterègle.
Lorsqu’on
chauffe laplaque pendant quelque
temps, l’intensité du courant augmente engénéral; parfois
elle diminue. La directionet l’intensité