• Aucun résultat trouvé

Stabilisation d'une poutre. Étude du taux optimal de décroissance de l'énergie élastique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Stabilisation d'une poutre. Étude du taux optimal de décroissance de l'énergie élastique"

Copied!
29
0
0

Texte intégral

(1)

URL:http://www.emath.fr/cocv/ DOI : 10.1051/cocv:2002067

STABILISATION D’UNE POUTRE. ´ETUDE DU TAUX OPTIMAL DE D´ECROISSANCE DE L’´ENERGIE ´ELASTIQUE

Francis Conrad

1

et Fatima-Zahra Saouri

1

Abstract. We study the stability of a flexible beam clamped at one end. A mass is attached at the other end, where a control moment is applied. The boundary control is proportional to the angular velocity at the end. By spectral analysis, we prove that the optimal decay rate of the energy is given by the spectrum of the generator of the semigroup associated to the system.

R´esum´e. On se propose d’´etudier la stabilit´e d’une poutre flexible homog`ene, encastr´ee `a une extr´e- mit´e. `A l’autre extr´emit´e est attach´ee une masse ponctuelle o`u on applique un moment proportionnel

`

a la vitesse de d´eplacement angulaire. On montre par une analyse spectrale que le taux optimal de d´e- croissance de l’´energie est d´etermin´e par l’abscisse spectrale du g´en´erateur infinit´esimal du semi-groupe associ´e au probl`eme.

Classification Math´ematique. 35L35, 35P20, 93D15.

Re¸cu le 17 d´ecembre 1999. R´evis´e le 25 avril 2002.

1. Introduction

On consid`ere une poutre de type Euler–Bernoulli encastr´ee `a une extr´emit´e. `A l’autre extr´emit´e est attach´ee une antenne de massemet de moment d’inertieJ dans le cas g´en´eral. On obtient ce que l’on appelle un mod`ele SCOLE, qui a d´ej`a fait l’objet de nombreuses ´etudes, en particulier dans [12].

L’´evolution des d´eformations de la poutre dynamique est gouvern´ee par un syst`eme hybride compos´e d’une

´equation aux d´eriv´ees partielles et de deux ´equations diff´erentielles ordinaires :







utt+uxxxx= 0 0< x <1 t≥0, mutt(1, t)−uxxx(1, t) =L1(u, ut) t≥0, J uxtt(1, t) +uxx(1, t) =L2(u, ut) t≥0, u(0, t) =ux(0, t) = 0 t≥0, o`uL1est le contrˆole force, etL2 est le contrˆole moment.

Mots-cl´es et phrases :Equation des poutres, contrˆ´ ole fronti`ere, stabilisation uniforme, analyse spectrale.

1Institut Elie Cartan, Universit´e de Nancy 1, BP. 239, 54506 Vandœuvre-l`es-Nancy, France; e-mail : fsaouri@dim.uchile.cl, Francis.Conrad@iecn.u-nancy.fr

c EDP Sciences, SMAI 2002

(2)

Dans la figure ci-dessous, on donne une repr´esentation graphique du mod`ele ´etudi´e.

On choisit des contrˆoles en boucle ferm´ee et les plus naturels consistent `a prendre des combinaisons lin´eaires de la vitesse et de la vitesse de rotation, de telle sorte que le syst`eme soit dissipatif [12] et [13].

Consid´erons le choix le plus simple o`u

L1(u, ut) =−k1ut(1, t)

L2(u, ut) =−k2uxt(1, t), aveck10, etk20.

Si metJ sont nuls on a stabilit´e uniforme. Pourk1>0 etk20 ce r´esultat a ´et´e prouv´e par une m´ethode de multiplicateurs [2]. Pourk1= 0 etk2>0 la stabilit´e uniforme a ´et´e prouv´ee dans [3], en utilisant un r´esultat de Huang [8], qui n´ecessite des estimations de la r´esolvante sur l’axe imaginaire.

Lorsque m et J sont positifs, on n’a pas de stabilit´e uniforme, car les contrˆoles sont des perturbations compactes du cas non contrˆol´e [13]. Donc si on veut une stabilit´e uniforme, une strat´egie consiste `a prendre des contrˆoles plus irr´eguliers [13]. Un cas particulier o`u l’on a un contrˆole force assez irr´egulier (m >0, J = 0) a ´et´e ´etudi´e dans [5].

Une autre strat´egie, lorsqu’on a seulement une masse (respectivement un moment d’inertie), consiste `a appliquer un contrˆole moment (respectivement un contrˆole force) naturel, du type ci-dessus. Pr´ecisons un peu selon les situations.

Dans le cas o`u la masse est nulle, il faut un contrˆole force pour stabiliser uniform´ement le syst`eme et cela suffit qualitativement. L’adjonction d’un contrˆole moment au contrˆole force conservera la stabilit´e uniforme.

Le probl`eme a ´et´e trait´e assez compl`etement dans [4].

Ce papier est une contribution `a l’´etude du syst`eme lorsque le moment d’inertie est nul (cas d’une masse ponctuelle).

Dans [10] la stabilit´e uniforme a ´et´e prouv´ee pour ce cas. En compl´ement, nous montrons que le syst`eme reste uniform´ement stable quand on ajoute un contrˆole force, mais qu’un contrˆole force ne suffit pas. La question principale qui restait ouverte pourJ = 0 et un contrˆole moment seulement ´etait d’estimer le taux optimal de d´ecroissance exponentielle de l’´energie.

Nous apportons une r´eponse `a cette question en utilisant des r´esultats de Shkalikov [17] sur les bases de Riesz. Ce type de m´ethode a aussi ´et´e appliqu´e dans [7] `a des ´equations de type ondes ou poutres avec masse et contrˆole moment. La th´eorie de Shkalikov est bien adapt´ee `a des probl`emes o`u les valeurs propres apparaissent

(3)

dans les conditions au bord. Elle permet d’obtenir un syst`eme de vecteurs propres g´en´eralis´es qui forme une base de Riesz pour des probl`emes de type Sturm–Liouville.

Le point technique d´elicat dans l’application de la m´ethode est de v´erifier que l’op´erateur obtenu par la th´eorie permet de reconstruire l’op´erateur associ´e au syst`eme donn´e.

Le plan de l’article est le suivant. Apr`es des rappels sur le probl`eme au paragraphe 2, le r´esultat principal et l’essentiel de la preuve sont donn´es dans le paragraphe 3. Le cas particulier o`u la masse est nulle est trait´e au paragraphe 4. Les deux points un peu techniques n´ecessaires pour compl´eter la preuve dans les paragraphes 3 et 4 sont donn´es au paragraphe 5. Au paragraphe 6 on donne un r´esultat de stabilit´e uniforme et non uniforme comme indiqu´e ci-dessus. Enfin, dans un dernier paragraphe, on montre quelques simulations num´eriques concernant le calcul du spectre pour illustrer la variation du taux de d´ecroissance optimal en fonction du param`etre de la commande.

2. Formulation du probl` eme

On suppose quem= 1. Le syst`eme devient :







utt+uxxxx= 0 0< x <1 t≥0, utt(1, t)−uxxx(1, t) = 0 t≥0, uxx(1, t) +kutx(1, t) = 0 t≥0, u(0, t) =ux(0, t) = 0 t≥0.

(2.1)

L’´energie du syst`eme est :

E(t) =1 2

Z 1 0

u2tdx+ Z 1

0

u2xxdx+u2t(1, t)

. L’espace d’´energieH est d´efini par :

H ={(u, v, η)>∈H2(0,1)×L2(0,1)×R, u(0) =ux(0) = 0

On munit l’espace d’´energieH du produit scalaire : h(u, v, η),(˜u,v,˜ η)˜iH =

Z 1 0

(uxxu˜xx+v˜v) dx+ηη,˜ o`uU = (u, v, η)> et ˜U = (˜u,˜v,η)˜>∈H.

On d´efinit l’op´erateur lin´eaireA par :

D(A) ={(u, v, η)>∈H4(0,1)×H2(0,1)×R, uxx(1) +kvx(1) = 0, η=v(1), u(0) =ux(0) = 0, v(0) =vx(0) = 0},

AU = (v,−uxxxx, uxxx(1))>,avec U = (u, v, η)>∈D(A). (2.2) Le syst`eme (2.1) peut s’´ecrire sous la forme suivante :

.

U=AU et U(0) =U0∈H, avecU = (u, ut, η)>.

L’op´erateurA engendre un semi-groupe de contractionsS(t) (voir [10] et [11]) . Il est prouv´e que sim > 1

3 (icim= 1), le syst`eme (2.1) est uniform´ement stable : ∃M≥1 etω >0 tels que E(t)≤MeωtE(0) ∀t≥0 ∀U0∈H.

Pour la d´emonstration de ce th´eor`eme, voir [10].

(4)

3. R´ esultat principal

Dans la suite on va appliquer les r´esultats de Shkalikov [17] pour montrer que le taux optimal de d´ecroissance de l’´energie est ´egal `a l’abscisse spectrale de l’op´erateurA. On prend toujoursm= 1, mais les r´esultats sont valables pourm >0 quelconque, ind´ependamment de la stabilit´e uniforme.

Th´eor`eme 3.1. Le taux optimal de d´ecroissance de l’´energie est ´egal `a l’abscisse spectrale de l’op´erateur A. Le reste de ce paragraphe sera consacr´e `a la d´emonstration du th´eor`eme.

On commence par donner l’´equation caract´eristique du syst`eme. Soit λ une valeur propre de A et soit U = (u, v, η)>∈D(A) un vecteur propre qui lui est associ´e. On a doncAU =λU,ou encore







uxxxx+λ2u= 0, uxxx(1)−λ2u(1) = 0, uxx(1) +kλux(1) = 0, u(0) =ux(0) = 0.

On poseλ=τ2, le syst`eme s’´ecrit de la mani`ere suivante











uxxxx+τ4u= 0, uxxx(1)−τ4u(1) = 0, uxx(1) +2ux(1) = 0, ux(0) = 0,

u(0) = 0.

(3.1)

Dans la suite, on utilisera les d´efinitions et les notations de [17]. Les ordres respectifs des conditions au bord dans (3.1) sont :

k1= 4, k2= 3, k3= 1 et k4= 0.

L’ordre total est donck= 8.

L’´equation caract´eristique de la premi`ere ´equation de (3.1) est ω4+ 1 = (ω2−√

2ω+ 1)(ω2+

2ω+ 1) = 0, dont les racines sont

ω1=1 +i

2 , ω2=1 +i

2 , ω3= 1−i

2 et ω4= 1−i

2 ·

Le plus petit polygone convexe contenant toutes les sommes possibles desωiest donc le polygoneM de sommets (±√

2; 0) et (0;±√ 2).

Les solutions de (3.1) seront de la forme

u(x) =c1eτ ω1x+c2eτ ω2x+c3eτ ω3x+c4eτ ω4x. On pose

f(τ, ω) =τ3eτ ω3−τ), g(τ, ω) =τ2ωeτ ω(ω+kτ).

En substituantudans les conditions aux bords du syst`eme (3.1), on obtient



f(τ, ω1) f(τ, ω2) f(τ, ω3) f(τ, ω4) g(τ, ω1) g(τ, ω2) g(τ, ω3) g(τ, ω4)

τ ω1 τ ω2 τ ω3 τ ω4

1 1 1 1





c1

c2

c3

c4



=



 0 0 0 0



. (3.2)

(5)

On notera par ∆(τ) le d´eterminant caract´eristique du syst`eme lin´eaire et homog`ene (3.2). Ce dernier a une solution non nulle si et seulement siτ est racine du d´eterminant caract´eristique ∆(τ) qui est ´egal `a

f(τ, ω1)

g(τ, ω2) g(τ, ω3) g(τ, ω4) τ ω2 τ ω3 τ ω4

1 1 1

−f(τ, ω2)

g(τ, ω1) g(τ, ω3) g(τ, ω4) τ ω1 τ ω3 τ ω4

1 1 1

+f(τ, ω3)

g(τ, ω1) g(τ, ω2) g(τ, ω4) τ ω1 τ ω2 τ ω4

1 1 1

−f(τ, ω4)

g(τ, ω1) g(τ, ω2) g(τ, ω3) τ ω1 τ ω2 τ ω3

1 1 1

. Un calcul direct donne :

∆(τ) =τ8 n

e

2h

2k+i2√

2(k1)τ12 i

+ eτ

2h

2k2

2(k+ 1)τ12 i

+ eτ

2h

2k+ 2

2(k+ 1)τ12 i

+ e2h

2k+i2√

2(1−k)τ12i

+ 8k8kτ2o

· (3.3)

Remarque. Pour|τ| assez grand, le terme dominant des expressions entre crochets de (3.3) est 2k qui est diff´erent de 0 (k non nul), donc les conditions aux bords de (3.1) sont r´eguli`eres au sens de Shkalikov. On montre qu’elles sont fortement r´eguli`eres, c’est-`a-dire que les racines de ∆ sont asymptotiquement simples et s´epar´ees.

3.1. Comportement asymptotique des valeurs propres Rappelons que :

∆(τ) =τ8 n

e

2

[2k+i2√

2(k1)τ12] + eτ

2

[2k2

2(k+ 1)τ1

2] + eτ2[2k+ 2

2(k+ 1)τ12] + e2[2k +i2√

2(1−k)τ12] + 8k8kτ2 o·

On pose

P(τ) = e2[−kτ2+i√

2(k1)τ1] + eτ2[−kτ2−√

2(k+ 1)τ1]

+ eτ2[−kτ2+

2(k+ 1)τ1] + e2[−kτ2+i√

2(1−k)τ−1]

+ 4kτ24k, P(τ) = ee τ2[−kτ2−√

2(k+ 1)τ1] + e2[−kτ2+i√

2(1−k)τ−1].

Dans ce qui suit, on montre que les racines de P sont asymptotiquement celles de Pe, dans un secteur `a d´eterminer. On se r´ef`ere aux travaux de Langer [9], qui ont d´eja ´et´e utilis´es dans la th`ese de Chentouf [4].

On consid`ere le polygoneM de centre O et qui a pour sommets : 2,i√

2,−√

2, et −i√

2 not´es ¯c1, ¯c2, ¯c3, et ¯c4 (voir figure ci-apr`es).

(6)

On note parli le cˆot´e [¯ci ¯ci+1], parwi l’angle d’inclinaison entre la normale au cˆot´eli et l’axe horizontal, et parDila droite

Di={z∈C/Argz=θ; wi1+≤θ < wi+, pouri= 1, ...,4}, avec >0.

SoitSi le secteur : {z∈C/ wi1+≤argz < wi+}. On a :

[4 i=1

Si=C.

Remarquons que : 

P(τ) =P(−τ), P(τ) =P(τ).

Donc l’ensemble des racines de P a une sym´etrie par rapport `a l’origine, et une sym´etrie par rapport `a l’axe des r´eels.

Par cons´equent, il suffit de consid´ererP dans deux secteurs cons´ecutifs, par exemple, dans le secteurS1et le secteurS2. Et comme l’´etude est similaire dans ces deux secteurs, on d´eveloppera les calculs seulement dans le secteurS1, et on donnera le d´eveloppement asymptotique des racines de P dansS2 `a la fin de ce paragraphe.

Soit le secteur

S1=

z∈C: −π

4 +Argz < π 4+

·

(7)

Pourzappartenant `aD1, on a

|zαjecjz|= e|z|

xjcosθ+yjsinθ+αj

log|z|

|z|

, o`ucj =xj−iyj.

Remarquons que l’amplitude du terme|zαjecjz|est d´etermin´ee par celle de{xjcosθ+yjsinθ}, qui n’est autre que la projection orthogonale du vecteur ¯cj sur la droiteD1.

Ces projections sont les suivantes :

ρ1=

2 cosθ, ρ2= 2 sinθ, ρ3=−√

2 cosθ, ρ4=−√ 2 sinθ.

Notons que pour tout ¯cj∈/l1(dans ce casj 6= 1,2),

xjcosθ+yjsinθ < x1cosθ+y1sinθ.

Donc pour toutz∈S1 etj6= 1,2 : zαjecjz=zα1ec1z(z).

Th´eor`eme 3.2 (voir [9]). Soit Q une fonction d´efinie surCpar : Q(z) =Pn

j=0zνj{aj+j(z)}ecjz; o`uaj C, avec a0an 6= 0, νj R, et les j sont des fonctions analytiques dans tout le secteur Si (i fix´e) et qui tendent uniform´ement vers z´ero quand|z|tend vers +∞.

Alors dans ce secteurSi, les z´eros de Q sont asymptotiques `a ceux de : P

jKiajzνjecjz, o`u Ki est la partie de {1, . . . , n}qui contient les j tels quecj∈li.

D’apr`es ce th´eor`eme les racines deP sont asymptotiques `a celles de : eτ2+ e2= 0.

Les racines deP sont donc de la forme : τn =ωπ

n+1

2

+x n+ y

n2 +O 1

n3

, o`uω=i+ 1

2 · On calcule maintenantxety.

eτn2= e

2ωπ

n+1 2

e

2x n+

2y n2 +O

1 n3

= e

(π+iπ)

n+1 2

1 +

2x n+

2y n2 +x2

n2 +O 1

n3

·

On pose : 



 X=

2x, Y =

2y, eπ(n+12)=K.

Donc

eτn2=iK(−1)n

1 + X n + Y

n2 + X2 2n2 +O

1 n3

·

(8)

De mˆeme

en2=iK(−1)n

1 +iX n +iY

n2 + X2 2n2 +O

1 n3

·

Dans P les termes dominants sont les termes en e2 et eτ2. Pour avoir les expressions de X et de Y, il suffit d’injecter le d´eveloppement de en2et de eτn2 dansP(τe n) qui devient :

iK(−1)n (

1 + X n + Y

n2 + X2 2n2 +O

1 n3

"

−ikπ2n2+ −ikπ2(i+ 1)(k+ 1)π n

+

−ikπ2

4 2kωπX

2(i+ 1)(k+ 1)π 21

+

−kωπ X

2+ 2 Y

2

(k+ 1)X 1

n

#

+

1 +iX n +iY

n2 + X2 2n2 +O

1

n3 −ikπ2n2+ −ikπ2+ (i1)(1−k)π n +

−ikπ2

4 2kωπX

2+ (i1)(1−k)π 2 1

+

−kωπ X

2+2Y

2

+i(1−k)X 1

n

+O 1

n2

· Un calcul direct donne

P(τe n) =iK(1)n

2(i+ 1)πX−ikπ2X2+2(1−i)Y (k+i)π +kπ2(1−i)X+πn[2(i+k) +kπX(1−i)] +A

n +O 1

n2

, o`uA est une constante.

On choisit X tel que le coefficient en nsoit nul, et on choisit Y tel que le terme constant soit nul. Ce qui nous donne

2(i+k) +kπX(1−i) = 0,

2(i+ 1)πX−ikπ2X2+2(1−i)Y (k+i)π+2(1−i)X = 0.

D’o`u :





X =(i+k)(1 +i)

,

Y =(1 +k2)(1 +i)

k2π2 (i+k)(1 +i)

2kπ ·

Or on a fait le changement de variable: X =x√

2, etY =y√ 2.

Finalement







x=ω(i+k) , y=−ω

(1 +k2)

k2π2 +(i+k) 2kπ

· D’o`uτn =ωπ(n+12) +ω(i+k)

kπn −ω

(1 +k2)

k2π2n2 +(i+k) 2kπn2

.

(9)

Sachant que λn =τn2, on a donc λn=2

k +O 1

n

+i 2 +π2

n+1 2

2

+O 1

n

!

·

Le calcul de<e τn s’en d´eduit :

<e τn= π

2

n+1 2

+(k1)

2kπn (k2+ 1)

2k2π2n2 + (1−k) 2

2kπn2·

Il est clair que lorsquentend vers l’infini,|<e τn+1− <e τn|> ε, avecεun r´eel strictement positif.

Dans le secteurS2











τn=ω0π(n+12) +ω0n(ki)

kπn

o +ω0

(1 +k2)

k2π2n2 +(i−k) 2kπn2

,

λn=2 k+O

1 n

−i

2 +π2 n+122

+O 1

n

, avecω0 =(1−i)

2 .

Les z´eros du d´eterminant caract´eristique ∆(τ) sont asymptotiquement s´epar´es. On montre au paragraphe 5 qu’ils sont aussi asymptotiquement simples (l’expression de la partie r´eelle deτn sera utile). D’o`u la r´egularit´e forte du probl`eme (3.1).

3.2. Application de la th´eorie de Shkalikov

Dans cette partie, on suit la m´ethode et les notations de [17] pour construire un op´erateur not´eHr et appel´e lin´earis´e de Shkalikov, de telle mani`ere que le probl`eme au bord (3.1) se ram`ene au probl`eme lin´eaireHrv) =τv,˜ o`u ˜v appartient `a un espaceD(Hr) qu’on d´efinira ult´erieurement.

Pour j 0 entier, W2j(0,1) est l’espace de Sobolev classique, et pour tout entier r, on note : W2r = W2n1+r(0,1)⊕W2n2+r(0,1)⊕ · · · ⊕W2r(0,1), avec icin= 4, et

W2,Ur = (

˜ v=



v0

v1

v2

v3



∈W2r:Uej(Hkv, τ˜ ) =Uej(Hkv) = 0,˜ pour 0≤k≤n+r−2,

et l’ordre de toutes les conditions aux bords≤n+r−2−k )

· On ´ecrit (3.1) sous la forme











`(u, τ) =`0(u) +τ `1(u) +τ2`2(u) +τ3`3(u) +τ4`4(u) = 0, U1(u, τ) =u000(1)−τ4u(1) = 0,

U2(u, τ) =u00(1) +2u0(1) = 0, U3(u, τ) =u0(0) = 0,

U4(u, τ) =u(0) = 0,

(3.4)

o`u `0(u) =uxxxx, `1(u) =`2(u) =`3(u) = 0, et `4(u) =u.

(10)

On d´efinit l’op´erateurH dansW2,U0 par

H



v0

v1

v2

v3



=



v1

v2

v3

−v00000



 etD(H) =W2,U1 ,

avec

W2,U0 = (

˜ v=



v0

v1

v2

v3



∈W23(0,1)⊕W22(0,1)⊕W21(0,1)⊕L2(0,1), Uej(Hk˜v, τ) =Uej(Hkv) = 0,˜ 1≤j≤4,pour 0≤k≤n−2 = 2 et l’ordre de toutes les conditions aux bords2−k

)

W2,U0 =

˜

v∈W23(0,1)⊕W22(0,1)⊕W21(0,1)⊕L2(0,1), v00(0) = 0, v0(0) = 0, v01(0) = 0, v1(0) = 0, v2(0) = 0

et

W2,U1 =n

˜

v∈W24(0,1)⊕W23(0,1)⊕W22(0,1)⊕W21(0,1), v000(1) +kv20(1) = 0, v00(0) = 0, v0(0) = 0,

v10(0) = 0, v1(0) = 0, v20(0) = 0, v2(0) = 0, v3(0) = 0o

·

Pour normaliser les conditions au bord de (3.4) le terme τ4u(1) sera remplac´e parτ v3(1), et le terme τ2u0(1) sera remplac´e par v02(1), les autres conditions aux bords ne changent pas. On les repr´esente sous la forme Uejv, τ) =Pνj(r)

i=0 τiUejiv), o`u lesUeji ne d´ependent pas deτ









Ue1v, τ) =−v0000(1) +τ v3(1) = 0, Ue2v, τ) =v000(1) +kv02(1) = 0, Ue3v, τ) =v00(0) = 0,

Ue4v, τ) =v0(0) = 0.

(3.5)

D’apr`es le syst`eme (3.5) et les notations de [17], on a ν1(0) = 1 et ν2(0) = ν3(0) = ν4(0) = 0, donc N0 = P4

j=1νj(0) = 1.

L’espace qui convient sera alorsW2,U0 CN0 =W2,U0 C, o`u on d´efinit l’op´erateurH0(icir= 0) par

H0





v0

v1

v2

v3

w





=





v1

v2

v3

−v00000 v0000(1)





,

(11)

et

D(H0) ={(v0, v1, v2, v3, w)∈W2,U1 C, w=v3(1)

D’apr`es le th´eor`eme 3.1 de Shkalikov, et vu la r´egularit´e forte du syst`eme (3.1), l’op´erateurH0, a un syst`eme fondamental de vecteurs propres g´en´eralis´es qui forme une base de Riesz de l’espaceW2,U0 C.

Rappelons qu’on avait fait le changement de variable : λ=τ2. Sachant queτ est une valeur propre deH0, alorsλ=τ2 est une valeur propre deH02, qui sera d´efini par :

H02





v0

v1

v2

v3

w





=





v2

v3

−v00000

−v10000 v0001(1)





, D(H02) =W2,U2 C⊂W2,U0 C.

D(H02) =n

(v0, v1, v2, v3, w)∈D(H0)/H0(v0, v1, v2, v3, w)∈D(H0)o

=n

(v0, v1, v2, v3, w)∈W25(0,1)⊕W24(0,1)⊕W23(0,1)⊕W22(0,1)C, v000(1) +kv02(1) = 0, v00(0) = 0, v0(0) = 0,

v20(0) = 0, v2(0) = 0, v00000 (0) = 0, v0000(1) =−v00000 (1), v100(1) +kv03(1) = 0, v01(0) = 0, v1(0) = 0,

v30(0) = 0, v3(0) = 0, w=v3(1)o

·

Les vecteurs propres g´en´eralis´es deH0 sont aussi vecteurs propres g´en´eralis´es deH02. En effet, soitφn un vecteur propre g´en´eralis´e deH0, associ´e `a la valeur propreτn. On a (H0−τn)αφn= 0, avec α∈N, ce qui implique

(H02−τn2I)αφn= (H0+τnI)α(H0−τnI)αφn= 0.

En fait, par le th´eor`eme de Hilbert–Dirac [1] (Th. 5.2) dans le cas d’un corps alg´ebriquement clos, le sous-espace spectral de H02 associ´e `a une valeur propre µ de H02 est la somme directe des sous espaces spectraux de H0

associ´e aux valeurs propresλtelles queλ2=µ.

Il est donc clair que l’op´erateurH02a un syst`eme fondamental de vecteurs propres g´en´eralis´es qui forme une base de Riesz deW2,U0 C.

Remarquons que l’op´erateurH02 se d´ecompose en une somme directe de deux op´erateurs : H02=H1⊕H2,

avecH1 op´erant surv1,v3 etw, etH2 op´erant surv0,v2. H1sera d´efini par :

H1

u v w

=

v

−uxxxx

uxxx(1)

(12)

D(H1) = (

u v w

∈W24(0,1)⊕W22(0,1)C/u00(1) +kv0(1) = 0, w=v(1),

u0(0) = 0, u(0) = 0, v0(0) = 0, v(0) = 0 )

· On voit bien queH1 est exactement l’op´erateurA.

On a montr´e, jusqu’`a pr´esent, qu’on a une base de Riesz pour l’op´erateur H02=H1⊕H2.

Les op´erateursH1 et H2 ont la mˆeme ´equation caract´eristique. En effet dans les domaines respectifs de H1 et H2, on a les mˆemes conditions au bord except´e (v0000(1) =−v00000(1), v00000 (0) = 0) pourH2et (w=v3(1)) pourH1. Ces relations sont ´equivalentes (v´erification facile). Les op´erateursH1 et H2 ont les mˆemes valeurs propres.

On sait queH02 engendre un semi-groupeSH2

0(t) dans W2,U0 C =L =L1⊕L2 (o`u L1 et L2 sont les espaces relatifs `aH1et H2 qu’on “extrait” deL), et admet un syst`eme de vecteurs propres g´en´eralis´es

φn

ψn

qui forme une base de Riesz deL. Donc :

∀z= x

y

∈L :z=X

n

zn

φn

ψn

avec

C1

X

n

|zn|2≤ |z|2L ≤C2

X

n

|zn|2 on a

|SH02(t)z|L ≤Mε|z|Lexp(ω+ε)t ∀ε >0 o`uω= supλisp(H2

0)<eλi.

Cette derni`ere estimation qui s’obtient en d´eveloppant SH02(t)z dans la base de Riesz et en utilisant les estimations de |z|2L est classique. Elle est bien entendu valable car il n’y a qu’un nombre fini de valeurs propres non alg´ebriquement simples (les valeurs propres sont asymptotiquement simples d’apr`es une remarque ant´erieure).

CommeH1et H2 ont le mˆeme spectre, alors : SH2

0(t) x

0

=

SH1(t)x 0

et par cons´equent : SH2

0(t) x

0

L

=|SH1(t)x|L1 ≤Mε

x 0

L

exp(ω+ε)t=Mε|x|L1exp(ω+ε)t o`uω= supλsp(H2

0)<eλ= supλsp(H1)<eλ.

Par ailleurs, on sait que le rayon spectral du semi-groupeSH1(t) engendr´e parH1 est toujours sup´erieur `a supλsp(H1)<eλ= supλsp(H2

0)<eλ.

On en d´eduit donc que le meilleur taux de d´ecroissance pour l’op´erateurH1est bien ´egal `a supλsp(H1)<eλ.

(13)

4. Cas particulier de masse nulle

Probl`eme bien pos´e

Ce cas est un peu plus simple, dans la mesure o`u en l’absence de la masse, la variableut(1) n’apparaˆıt pas dans le probl`eme abstrait. De mˆeme, il n’y a pas de composante dansClorsque l’on construit l’espace de Shkalikov.

Le syst`eme (2.1) devient :



utt+uxxxx= 0 0< x <1 t≥0, u(0, t) =ux(0, t) =uxxx(1, t) = 0 t≥0, uxx(1, t) =−kuxt(1, t) t≥0.

(4.1)

On associe au syst`eme (4.1) l’´energie :

E(t) = 1 2

Z 1 0

u2tdx+ Z 1

0

u2xxdx

. Comme

dE(t)

dt =−ku2xt(1, t)0, le syst`eme (4.1) est dissipatif.

Introduisons les espaces suivants :

V ={u∈H2(0,1) ;u(0) =ux(0) = 0}, H ={(u, v)>;u∈V , v∈L2(0,1)} · On munit l’espace d’´energieH du produit scalaire :

hU,U˜iH = Z 1

0

(uxxu˜xx+v˜v) dx o`uU = (u, v)> et ˜U = (˜u,˜v)> ∈H.

On d´efinit l’op´erateur lin´eaireA par :

D(A) ={(u, v)>/u∈H4(0,1)∩V, v∈V ;uxxx(1) = 0, uxx(1) =−kvx(1)},

AU = (v,−uxxxx)>,siU = (u, v)> ∈D(A). (4.2) Le syst`eme (4.1) peut s’´ecrire sous la forme suivante :

.

U=AU et U(0) =U0∈H, avecU = (u, ut)>.

Chenet al.[3] ont montr´e que l’op´erateurA engendre un semi-groupe de contractions uniform´ement stable sur H, que A est inversible et A1 est compact dans H. Ils ont utilis´e un th´eor`eme de Huang [8] pour montrer la stabilit´e uniforme.

On cherche maintenant `a obtenir le taux optimal de d´ecroissance de l’´energie E(t). Pour cela, on proc`ede comme au paragraphe 3.

Analyse spectrale

Soitλune valeur propre deA et soitU = (u, v)> ∈D(A) un vecteur propre qui lui est associ´e.

(14)

On a :

A U =λU ou encore :







λu−v= 0, λv+uxxxx= 0,

uxxx(1) =ux(0) =u(0) = 0, uxx(1) =−kvx(1).

En rempla¸cantven fonction deu, on obtient











uxxxx+λ2u= 0, uxx(1) =−kλux(1), uxxx(1) = 0, ux(0) = 0, u(0) = 0.

On poseλ=τ2, le syst`eme devient :











uxxxx+τ4u= 0, uxxx(1) = 0,

uxx(1) =−kτ2ux(1), ux(0) = 0,

u(0) = 0.

(4.3)

Dans la suite, on utilisera les d´efinitions et les notations de [17]. Les ordres respectifs des conditions au bord dans (4.3) sont :

k1= 3, k2= 3, k3= 1 et k4= 0.

L’ordre total est donck= 7.

L’´equation caract´eristique de la premi`ere ´equation de (4.3) est : ω4+ 1 = (ω2−√

2ω+ 1)(ω2+

2ω+ 1) = 0, dont les racines sont :

ω1=1 +i

2 , ω2=1 +i

2 , ω3= 1−i

2 et ω4= 1−i

2 · Les solutions de (4.3) sont de la forme :

u(x) =c1eτ ω1x+c2eτ ω2x+c3eτ ω3x+c4eτ ω4x. On pose :

f(τ, ω) =τ2ωeτ ω(ω+).

(15)

En substituant udans les conditions au bord du syst`eme (4.3), on obtient :



τ3ω13eτ ω1 τ3ω23eτ ω2 τ3ω33eτ ω3 τ3ω43eτ ω4 f(τ, ω1) f(τ, ω2) f(τ, ω3) f(τ, ω4)

τ ω1 τ ω2 τ ω3 τ ω4

1 1 1 1





c1

c2

c3

c4



=



 0 0 0 0



. (4.4)

On notera par ∆(τ) le d´eterminant caract´eristique du syst`eme lin´eaire homog`ene (4.4). Ce dernier a donc une solution non nulle si et seulement siτ est racine de :

∆(τ) =τ3ω13eτ ω1

f(τ, ω2) f(τ, ω3) f(τ, ω4) τ ω2 τ ω3 τ ω4

1 1 1

−τ3ω32eτ ω2

f(τ, ω1) f(τ, ω3) f(τ, ω4) τ ω1 τ ω3 τ ω4

1 1 1

+τ3ω33eτ ω3

f(τ, ω1) f(τ, ω2) f(τ, ω4) τ ω1 τ ω2 τ ω4

1 1 1

−τ3ω34eτ ω4

f(τ, ω1) f(τ, ω2) f(τ, ω3) τ ω1 τ ω2 τ ω3

1 1 1

. Un calcul direct donne :

∆(τ) =τ6n i√

2e2[(ω1+ω2) + 2kτ]−√

2eτ2[(ω4+ω1) + 2kτ]

+ 2eτ

2

[(ω2+ω3) + 2kτ]−i√ 2e

2

[(ω3+ω4) + 2kτ]

+ (1−i)√

2(ω3−ω1) + (1 +i)√

2(ω2−ω4)o , ou encore

∆(τ) =τ7n

e2[2i

2k1]e2[2i

2k+ 2τ1]

eτ2[2

2k+ 2τ1] + eτ2[2

2k1]1o

· (4.5)

Pour|τ| assez grand, le terme dominant des expressions entre crochets de (4.5) est diff´erent de 0 (k est non nul), donc les conditions au bord de (4.3) sont r´eguli`eres au sens de Shkalikov. On montrera dans la suite que les racines du d´eterminant caract´eristique ∆(τ) sont asymptotiquement simples et s´epar´ees et par suite que les conditions au bord sont fortement r´eguli`eres (voir Paragr. 5).

Cette propri´et´e est essentielle pour montrer l’existence d’une base de Riesz form´ee de vecteurs propres g´en´eralis´es de l’op´erateur de Shkalikov.

La m´ethode est identique au cas o`u la masse est non nulle. On ´ecrit (4.3) sous la forme suivante :











`(u, τ) =`0(u) +τ `1(u) +τ2`2(u) +τ3`3(u) +τ4`4(u) = 0, U1(u, τ) =u000(1) = 0,

U2(u, τ) =u00(1) +2u0(1) = 0, U3(u, τ) =u0(0) = 0,

U4(u, τ) =u(0) = 0.

(4.6)

L’op´erateurH est le mˆeme que dans le cas o`u la masse est non nulle.

On va voir qu’ici l’op´erateur H0 n’est autre que H, car aucune condition au bord (apr`es normalisation) ne d´epend de τ. On montre l’existence d’une base de Riesz, dans l’espace W2,Ur , form´ee de vecteurs propres g´en´eralis´es de l’op´erateurHr.

(16)

Le termeτ2u0(1) dans (4.6) sera remplac´e par : H2v)(1)0 (1) =v20(1), o`uHk est la puissance d’ordrekdeH, les autres conditions au bord ne changent pas. On les repr´esente sous la forme :









Ue1v, τ) = Ue1v) = v0000(1) = 0,

Ue2v, τ) = Ue2v) = v000(1) +kv20(1) = 0, Ue3v, τ) = Ue3v) = v00(0) = 0,

Ue4v, τ) = Ue4v) = v0(0) = 0.

(4.7)

Pourr= 0, l’espaceW2,U0 sera d´efini par :

W2,U0 = (

˜

v= (v0, v1, v2, v3)>∈W23(0,1)⊕W22(0,1)⊕W21(0,1)⊕L2(0,1), Uej(Hkv) = 0˜ 1≤j≤4,pour 0≤k≤n+r−2 = 2

et l’ordre de toutes les conditions au bord2−k

=n

˜

v∈W23(0,1)⊕W22(0,1)⊕W21(0,1)⊕L2(0,1), v00(0) = 0, v0(0) = 0, v01(0) = 0, v1(0) = 0, v2(0) = 0o

· L’op´erateurH0dans ce cas, est d´efini dansW2,U0 par :

H0



v0

v1

v2

v3



=H



v0

v1

v2

v3



=



v1

v2

v3

−v00000



 et D(H0) =W2,U1 ·

L’espace W2,U1 (r= 1) sera d´efini par :

W2,U1 =n

˜

v∈W24(0,1)⊕W23(0,1)⊕W22(0,1)⊕W21(0,1), v0000(1) = 0, v000(1) +kv20(1) = 0, v00(0) = 0, v0(0) = 0, v10(0) = 0, v1(0) = 0, v20(0) = 0, v2(0) = 0, v3(0) = 0o

·

Le probl`eme (4.3) est fortement r´egulier (voir Paragr. 5). De plus toutes les conditions au bord sont d’ordre

n+r−1 = 3. D’apr`es le corollaire 3.2 [17], l’op´erateur H0 a donc un syst`eme fondamental de vecteurs propres g´en´eralis´es qui forme une base de Riesz deW2,U0 .

Par le mˆeme argument que dans le cas o`u la masse est non nulle, l’op´erateurH02a un syst`eme fondamental de vecteurs propres g´en´eralis´es qui forme une base de Riesz deW2,U0 .

On veut obtenir maintenant une base de Riesz pour l’op´erateurA.

L’op´erateurH02 se d´ecompose en une somme directe de deux op´erateurs,H1 et H2 tels queH1op`ere sur v1

etv3 etH2op`ere surv0et v2.

Références

Documents relatifs

Le crit`ere BIC (Bayesian Information Criteria) pour arbre que nous avons introduit dans Rit- schard et Zighed (2003, 2004) pour comparer la qualit´e de la description des

L’objet de cet article consiste à analyser l’impact du sentiment de l’investisseur sur le rendement des actions et de montrer le rôle des variables macroéconomiques (taux

En plus de toutes ces raisons ponctuelles, il existe deux importantes exceptions à l’octroi de l’exécution forcée de l’obligation : la présence d’un droit de révocation

Les mesures montrent ainsi que, plus le passage au semis direct s’est effectué il y a longtemps, plus le rendement et la qualité (protéines) des cultures sont élevés. Les rendements

1° De combien faudrait-il relever les taux de fécondité à chaque âge pour aboutir à une population stationnaire (la mortalité restant constante) ;.. 2° De combien

- il faut calculer combien de chambres doivent être occupées pour que l'hôtel fasse un bénéfice - Après avoir trouvé le % moyen du taux d'occupation de ses chambres on pourrait

Régler votre calculatrice de façon à ce que la courbe soit

Elle a vendu un quart de sa production sur le marché national, 30 % sur le marché européen, 10 % sur le marché américain et le reste sur le marché asiatique.. Dans chaque cas,