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Théorème relative au déplacement d'une figure plane dans son plan

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Academic year: 2022

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B ULLETIN DE LA S. M. F.

H. L ÉAUTÉ

Théorème relative au déplacement d’une figure plane dans son plan

Bulletin de la S. M. F., tome 6 (1878), p. 170-172

<http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1878__6__170_1>

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(2)

170

Note sur un théorème relatif au déplacement d'une figure plane dans son plan; par M. H. LÉAUTÉ.

(Séance du 10 avril 1878.)

Le théorème que nous voulons démontrer ici est le suivant :

Lorsqu une figure plane se déplace dans son plan suivant une loi quelconque, si l'on considère à un instant donné tous les points situés sur une droite quelconque issue du centre instantané de ro- tation, les diamètres des trajectoires que décrivent ces points à l'instant considéré enveloppent une conique inscrite dans letriangle rectangle formé par le diamètre de la circonférence des inflexions issu du centre instantané de rotation, par la droite considérée et par la perpendiculaire à cette droite menée par son point d'in»

ter section avec la circonférence des inflexions.

Soient C le centre instantané de rotation, 0 le centre de la cir- conférence des inflexions, A le point de cette circonférence diamé- tralement opposé à C, CM la droite considérée, M un point quel- conque de cette droite, MP le diamètre de la trajectoire de M, 7 l'angle que forme ce diamètre avec CM, m le point de rencontre de CM avec la circonférence des inflexions, P le point de rencontre du diamètre MP avec la perpendiculaire mK à CM, x la lon- gueur Mm, r la longueur wP, a le diamètre de la circonférence des inflexions, p le rayon de courbure en M de la trajectoire de M, s l'arc de cette trajectoire, r la longueur CM.

On a

^ = langy, et comme, d'après une propriété connue,

^ = 3 l a n g y ,

(3)

on en déduit

— 171 -

I. — î. ^P

.c'"' 3 û^'

Mais on sait que le rayon de courbure en un point M est donné par

^~~ r—acosQ^

on a donc

dp == — — — — — [ f r — a cos 6) dr 4- r cos 0 rfa — m sin 0 dff\.

' (f'—acosQY^ ' J

II faut calculer les quantités rfr, da et dO.

Or, à l'instant qui suit l'instant considéré, le point 0 est venu en 0', le point C en C', la droite O'C' coupe la droite ÇA en un point B, et, si l'on représente par a l'angle de OCY avec CC, par de la longueur CC» par b la longueur CB, on a

d/'==— dcs\n6,

da ^ ^ , . , a -4- a b

— == 00 sin a == de ——7— langa,

2 20

(CBC'+CMC'^-rfc^.+î^).

En portant ces valeurs dans l'expression de dp^ on trouve dp: rdc

(r— acosô)2

X (3asin0cos04-ra--—sin0-+•r^—r2- c o s ô t a n g a ) ,

\ ^ b 1

Remarquons maintenant que l'angle dont tourne la figure pour passer de la position correspondant à C à la position correspondant a C' est —» et que, par suite,de

ds == r — ;, de a on a alors

dp _ a___

ds (r— «cus^j2

/„ . „ ,< d — b . -, r t 4 - 2 & - \

X ( 3 a s i n 0 c o s y -h r—.— sin& -+- r—.— cosylangaj,

(4)

- 172 - ou encore

^.i^").

en posant

. n •— h . . D? -h ">. 6 ,,

A == —.— sinô 4- —,—cosStanga, _ a-\-ib cos6sin(0 -4" a)

<> cosa

Les quantités A et B sont des constantes à l'instant considéré, car a, & et a sont les mêmes à cet instant pour tous les points de la figure, et 0 a la même valeur pour tous les points de la droite CM.

En portant cette valeur de --L dans — > on a XT A x -i- B

^^~3~'

Les points M et P décrivent, par conséquent, deux divisions homo- graphiques, et, dès lors, le diamètre MP enveloppe une conique tangente aux deux droites CM et mP.

Si maintenant nous cherchons Je diamètre de la trajectoire du point C considéré comme un point marqué de la figure mobile, c^est-à-dire si nous cherchons la valeur de tangy pour x égal a

— acosô,

nous avons, puisque r est nul,

langy =

\ odb^

3asme cosô = lang0;

le diamètre du point C est donc ÇA, et par suite la conique trouvée est tangente à cette droite ÇA, ce qui complète le théorème énoncé.

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