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Exposition nationale suisse

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ome Année N° 236

5 CENÎTIMES

Vendredi 5 Octobre 1883

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DOLORES

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ERNEST DAUDET

Ces poétiques promenades, les leçons qu’elle recevait deson père adoptif,les pieux enseignements de la marquise, les longues récréations en compagnie de Philippe, remplissaient la vie de Dolorès. Les jours succédaient aux jours sans amener aucun événement, car on ne peut considérer com­ me tel la capture de quelque renard marau­ deur, la rencontre dans le bois d’une cou­ leuvre. inoffensive, les inondations

périodi-3

ues du Gardon, tous ces mille incidents e la calme existence des deux enfants, qui défrayaient leurs entretiens durant des semaines. Ils s’intéressaient peu aux nou­ velles venues de Paris. Si parfois ils voyaient un nuage sur le front du marquis, des pleurs dans les yeux de la marquise, ils n’en connaissaient point la cause, peu disposés d’ailleurs à comprendre qu’on pût s’alarmer de la gravité des événements politiques ou des craintes que certains amis du roi commençaient à concevoir et dont les lettres qu’on recevait au château portaient fréquemment les traces.

Du jour où Dolorès devint la fille du marquis de Chamondrin jusqu’à celui qui devait voir sa première douleur, treize an­ nées s’écoulèrent ainsi, calmes et sereines. Dolorès grandissait; son intelligence se

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Genève, 5 octobre 1883. Neutralité

IV

Ge que pensait le général Sébastiani de notre neutralité s’est changé en axiome dans le monde militaire français; il n’y a pas à en douter.

Pour celle de la Savoie, la même ma­ nière devoir est exprimée encore plus ca­ tégoriquement, Le général Bourcet a dit, dans un travail fait longtemps avant l’an-veloppait et mûrissait. Elle promettait de faire honneur à ses parents adoptifs et de justifier la résolution qu’ils avaient prise,

en la gardant auprès d’eux.

Cependant, le marquis ne perdait pas de vue les projets qu’il avait autrefois formés, touchant l’avenir qu’il réservait à Philippe. Ainsi que nous l’avons dit, il caressait, de­ puis la naissance de son fils, le rêve d’en faire un grand seigneur, de relever en lui et par lui l’éclat de la maison de Chamon­ drin, trop oubliée depuis près d’un quart de siècle. L’heure approchait où il allait pouvoir réaliser ses plans. Philippe attei­ gnait sa dix-huitième année. C’était alors un fier cavalier, homme déjà par la taille et la physionomie, sinon par l’àge, ayant la plupart des défauts et des qualités de sa race, mais moins de défauts que de quali­ tés, et par-dessus tout une incontestable vaillance, un respect profond pour le nom qu’il portait. Le marquis jugeait que le mo­ ment était venu de l’envoyer à Paris. De­ puis longtemps il se préparait à cet événe­ ment. Grâce à son économie, secondé par la marquise, il avait pu se créer sur ses revenus des excédants annuels précieuse­ ment amassés, qui formaient une bourse d’un poids assez respectable. Elle devait pourvoir, au moins durant cinq ans, à tous les besoius de Philippe, c’est-à-dire jus­ qu’au moment où il serait en état d’obtenir du roi quelque privilège ou d’occuper un emploi dans l’armée.

En outre, le marquis s’était occupé d’as­ surer des protections à Philippe. 11 avait fait appel aux anciens amis de sa famille. Par l’entremise du chevalier de Elorian, à diverses reprises commensal du château de Chamondrin, il avait obtenu la promesse

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nexjon :‘«,'La.”Fïïfncp ‘ pëùt' toujours consi­ dérer la Savoie cjomme étant à sa disposi­ tion en temps de guerre. » C’est ’ le com­ plément du principe énoncé p ar le géné­ ral Sébastiani.

Ce n’est certainement pas dans un but purement.-défensif que cette manière de •voir est enseignée et propagée, en Erance; car, quelle est la puissance qui risquerait l’entreprise de violer la neutralité suisse pour, aller ensuite se heurter contre la frontière du Jura, hérissée de places fortes de premier ordre, ayant Belfort, Montbé- liard, Besançon, Dole, Langres sur son flanc droit et Grenoble et Lyon devant son .front. Ce serait une folie qu’aucun officier

n’oserait soutenir sérieusement,

, ;NojisT’^,vons déjà dit, la Savoie, du nord est une porte ouverte sur la, Suisse et éven­ tuellement sur l’Italie par le Simplon. Voilà la raison de l’opposition faite au nom de l’intérêt national aux bonnes dispositions de l’empereur Napoléon pour notre pays, en 1859 et 1860, Nous ne saurions donc at­ tacher trpp d’importance à la neutralité savoisienne; car, indépendamment de l’inté­ rêt militaire avoué, une autre, question se trouve ici enjeu, celle de la lutte pour les

Alpes, qui se poursuit depuis des siècles et

dont, la, question, qui nous occupe n’est qu’un épisode; nous prêterions-nous com­ plaisamment par notre indifférence à en devenir, les victimes ?

Pouvons-nous espérer après cela un ar­ rangement direct quelconque, comme sem­ blent le désirer des gens qui comptent sin­ cèrement (nous l’espèrous pour eux) sur une certaine bienveillance qui existerait dans les rapports entre la Suisse et la France?

Non-seulement nous ne pensons pas qu’il soit sage d’y compter, mais nous croyons au contraire que nous devons re­ pousser énergiquement toute idée de ce genre, car dans cette affaire il s’agit du principe même de notre neutralité, et p a r

çonsèqymt de notre raison d'.être comme nation. Du reste, à quoi serviront des ar­

rangements quelconques en temps de guer­ r e 1? Croit-on que la France, qui a essayé à plusieurs reprises, depuis quelques an­ nées, d’obtenir de nous d’une manière dé­ tournée la reconnaissance du fait accom­ pli, soit disposée à nous donner aucune garantie sérieuse ? Et peut-elle en don­ ner ?

Ce que nous devons faire, c’est de ne pas nous lasser, à chaque incident qui surgira, de maintenir la protestation contre le trai­ té de mars 1860, et ne traiter la question

que d'accord avec l'Europe, q u i est en .

droit de compter que nous sommes décidés à faire respecter la mission qui nous est confiée par les traités de 1815.

Ce n’est pas à dire que nous n’ayons rien à faire ; nous voudrions bien pouvoir le dire, mais nous préférons laisser ce rôle à d’autres qui, par goût ou par intérêt, font métier d’endormir leurs concitoyens.

Un monarque qui fut Suisse dans sa jeu­ nesse., écrit dans ses mémoires : « Tout Suisse doit désirer l’indépendance de sa patrie ; mais elle n’est qu’une chimère si elle n’est soutenue par un système militaire fortement organisé. »

Faisons-nous tout ce qu’il faut dans ce but? On le croirait en lisant certains jour­ naux ou en écoutant certains discours ; mais comment le croire quand on voit re­ jeter par nos Chambres les crédits militai­ res les plus indispensables? Nous n’avons pas besoin de préciser; chacun sait à quoi s’en tenir là-dessus. A entendre ces ora­ teurs et ces journaux, le peuple suisse est pressuré pour suffire à des dépenses mili­ taires exagérées, on a même dit plus éle­ vées que dans aucun pays de l’Europe. Cela est absolument faux, mais*ça passe dans la masse, tout le monde finit par le croire, et alors cela devient un moyen électoral comme un autre.

Pour édifier ceux que cela peut intéres­ ser, nous avons relevé d.’un autre travail la quotité des dépenses militaires, par tête de population dans les deux pays qui tiennent le haut et le bas de l’échelle : la France et la Suisse.

La population française paye pour dé­ penses militaires ordinaires, marine com­ prise et temps perdu à raison de 2' francs par jour, fr. 31.54. La population suisse, que Philippe trouverait un appui vigilant auprès du duc de Penthièvre. Avant donc que Philippe fût parti, son avenir s’annon- çait sous des auspices favorables. E t cepen­ dant le marquis nourrissait de vives inquié­ tudes, car, dès cette année, — on ôtait en 1783, — les hostilités suscitées autour du roi s’accentuaient d’une façon inquiétante. Il se demandait si le moment ôtait propice pour envoyer un si jeune homme, presque un enfant,dans une cour divisée, tiraillée, au milieu d’un peuple irrité par les vexa­ tions, les scandales, les débauches des grands, et insensible aux honnêtes efforts du roi pour faire oublier les uns et les autres.

La naissance du Dauphin, survenue en cette année, dissipa les incertitudes du marquis. Il fut rassuré par l’enthousiasme de la nation qui, même du sein de scs maux, eut des cris d’allégresse en l’hon­ neur du nouveau-né. Le voyage de Philip­ pe fut décidé.

Déjà depuis longtemps les deux enfants connaissaient les intentions du marquis. Ils savaient qu’ils étaient destinés à une prochaine séparation. Cette pensée leur arrachait des larmes toutes les fois qu’elle se présentait dans leurs entretiens. Mais, avec l’insouciance de leur âge, ils s’y ar­ rêtaient peu, se disant que l’époque de cette épreuve était encore éloignée, et, entière­ ment aux joies présentes, ne songeaient guère à s’alarmer des menaces de l’avenir.

Mais le temps vole; ce qui nous effrayait peu, parce que c’était l’avenir, c’est-à-dire l’éventualité,devient à son tour le présent, c’est-à-dire la réalité. Un jour le marquis, non sans quelque émotion, fit connaître à sa femme d’abord, puis à son fils ses

réso-dépfînsës .militaires'ét temps përdu compté comme ci-d(>ssno fr Fi 90. nnr têtei !

qui ont une

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compté que le peuple suisse poun-ait leur demander un jour, si dans l’époque tour­ mentée où nous vivons, notre pays se trou­ vait dans le cas d’avoir à prouver que son indépendance n’est pas une chimère.

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us livrons ces réflexions sans pousser loin, persuadé qne nous sommes y a beaucoup d’insouciance ou de lé­ gèreté dans la manière de voir du public au sujet de nos moyens de défense, mais nous voudrions pouvoir espérer que l’on n’attendra pas qu’il soit trop tard pour prendre les mesures que commande la plusi vulgaire prudence.

Passant à ce qui nous touche de plus près* travaillons-nous à ce que notre na­ tionalité genevoise ne soit pas une chimè­ re ? Avons-nous tenu ce qui semblait être le mot d’ordre de tout citoyen genevois en 186®

Voici ce que disait un des plus dignes enfants de notre Genève, le regretté Amé- dée Roget, le lendemain de l’annexion : « Mais le danger contre lequel nous avons surtout, nous citoyens genevois, à nous prémunir, est d’une tout autre nature, il a un caractère essentiellement moral, il n’éclatera pas à une heure donnée, mais est de tons les inÿants et résulte de notre si- tuatidnimôme ; nous devons • redouter une annexion analogue à celle que la Savoie a subie, due à une pression permanente à la fois morale et matérielle ; à l’infiltration sourde et graduelle d’idées et. de senti­ ment^ français, facilitée par, la résidence de nombïeùx ressortissants français ; voilà •le dissolvant qui peut miner notre natio­

nalité.; 1

Or, à cet égard, nous ne saurions de­ meurer passifs; ici ce n’est ni à la Suisse ni à l’Europe à nous défendre, c’est à nous-mêmes, et il dépend de notre attitude ou d'êloigner le danger ou de précipiter notre perte.

Heureusement nous avons entre les mains des instruments de résistance qui ont faitî défaut à nos voisins de la Savoie ! c’est l’amour et l’expérience de la liberté et le culte séculaire de la Patrie. »

Ce sage et patriotique conseil n’a pas besoin de commentaires, nous le citons sans y ajouter aucune réflexion, mais pour finir nous poserons une question à la cons­ cience des citoyens de Genève : Est-ce que

chacun a fa it son devoir ?

^E x p o sitio n n a t i o n a l e sttlss o

Con'espondance particul. de la Tribune

Zurich, 4 octobre 1883. Je me demandais, avant d’aborder le groupe 37, Art contemporain, si je ne de­ vais pas faire une petite profession de foi et déclarer à quelle école en iste j ’appar­ tenais, réaliste, idéaliste, naturaliste ou impressionniste. Non, n’est-ce pas? Je se­ rais d’ailleurs fort embarrassé, je l’avoue. Tout comprendre, c’est tout pardonner, ^ dit une femme célèbre, et, sans pousser cette théorie à l’extrême, il me semble qu’elle a cela de bon, qu’elle ouvre les por­ tes toutes grandes à la plus large tolérance et qu’elle tue d’emblée le fanatisme étroit de la dritique dogmatique. Le criticisme de Kant, après avoir révolutionné toutes nos idées, philosophiques et scientifiques, dé­ truira sans doute aussi ce vieux temple du goût où de fausses idoles ont si longtemps trôné! L’esthétique moderne s’appliquera simplement à considérer, dans toute œuvre d’art, les conditions de son existence, la manière dont elle a ôté formée, son plus ou moins de rapport avec une réalité, que celle-ci soit une idée cérébrale ou un objet existant, et se gardera sans doute bien de la jeter sur son lit de Procuste et de décla­ rer qu’elle n’a pas la taille de son Beau préconçu. Le mot profond de Pascal sur la, vérité et l’erreur peut s’appliquer égale­ ment à la beauté et à la laideur. Et, du reste, dans cette substance éternelle en mouvement dont sont faits les mondes, sur cette terre au tremblement perpétuel, où les cités de .marbre disparaissent, où les flores d’idées religieuses, politiques et so­

ciales se succèdent en tirant leur vie de la

w ii m ■—nanann— — ■e—m mp— — m—

lutions. Le départ do Philippe était fixé à la fin d’octobre, à deux mois de là. Course- gol devait l’accompagner à Paris. Cette nouvelle porta la désolation dans le cœur tte Dolorès, car elle aimait tendrement Philippe. N’était-il pas son frère, son pro­ tecteur, le compagnon de ses jeux depuis quiellc était en âge de parler et de com­ prendre ? Etait-il possible qu’elle fût sur le W n t de le perdre ?

Quelques efforts qu’on fit pour se cacher la vérité, le deuil était général. Le départ de Philippe frappait également tous ceux qui l’aimaient, sa mère autant que Dolo­ rès. Dix fois le jour, la marquise, en dépit de son propre chagrin, s’évertuait à démon­ trer à Dolorès la nécessité de ce voyage. La pauvre petite ne comprenait qu’une chose, c’cst qu’on lui enlevait son frère, que, durant plusieurs années, elle ne le verrait plus. Elle dut se résigner cepen­ dant. Pendant les dernières journées du séjour de Philippe au château, elle ne le quitta pas. Que de projets formés alors, en vue du retour ! Que d’espérances conso­ latrices mêlées aux larmes amères de ces heures cruelles ! Philippe, sérieux, grave, ainsi que l’exigeait son nouveau rôle, dé­ clarait qu’il n’oublierait jamais Dolorès, qu’il l’aimerait éternellement. Les instants s'écoulèrent avec rapidité, au milieu de ces émotions diverses, et le jour marqué pour la séparation se leva trop vite, liôlas! au gré de ceux qui l’attendaient en le redou­ tant.

Le matin de ce jour où Philippe devait partir, son père le fit appeler. Le jeune homme se rendit à son appel. En traver­ sant la cour, il vit Coursegol qui surveil­ lait les préparatifs du départ. Des valets.

mort de celles qui lés : ont précédées, est-il possible d’établir dés principes absolus, surtoutipour ce qui est aussi fugitif qu’un vol dbiseau, pour une sensation? Comme le dit le poète :

Chaque sens fait un rêve: harm onie et parfum , Saveur, couleur, beauté, toute forme en est un ; L’ homme à ces spectres vains prête un corps [qu’il invente Emu, je ne sais rien de la cause émouvante . . .

Je me contenterai donc de faire le tour de l’exposition des beaux-arts et de vous signaler les œuvres qui m’ont le plus vive­ ment frappé. Je commence par la salle A et par le côté droit de cette salle. Les caté- goi ies sous lesquelles on range d’ordinaire les artistes ne seront.pas même observées;, elles ne le sont pas non plus dans la na­ ture.

Mlle Louise Breslau est un peintre de portraits avant tout, et son chef-d’œuvre dans ce genre me parait être le portrait du compositeur Braga. Fille d’un professeur de médecine à Zurich, la jeune artiste — elle n’a pas trente ans — n’a eu une révé­ lation de son talent qu’un peu tard, mai$ elle a bien rattrapé le temps perdu. Seule­ ment elle ne semble voir que la couleur dans les objets ; de là ces empâtements de gris, de blanc et de rose qui ne peuvent produire leur effet qu’à distance et qui sont de vrais trompe-l’œil. Jamais la nature ne se contente d’une plaque de couleur, il y al dans chaque fleur, dans chaque feuille, dans chaque visage un dessin, des nervures ou des veines, un fin tissu coloré qui n’a. rien de commun avec ces plâtrages, si ar­

tistiques soient-ils. Un visage humain peut, être regardé de tout prés et les portraits de Mlle Bresleau ne peuvent être admirés' •qu’à distance. C’est là leur principal défaut. :8a grande qualité, à mon avis, c’est d’avoir peint là une vraie tête de chair, lourde et non pas de carton, comme le font quelques peintres. On a l’impression que ceUe tête 'pèserait ce que pèse une tête naturelle.

A côté de Mlle Breslau se trouvent deux tableaux d’un peintre célèbre, M. Anker.; Ses paysans bernois sont une symphonie des bruns. Tout est brun ou brunâtre dans ce. tableau, bien composé, où les expressions des têtes sont étudiées avec soin, où le des­ sin est comme doit l'être celui d’un ancien élève de Gleyre. E t cependant, la toile pa­ rait un peu sèche. Il y manque de la poé­ sie, une échappée par une fenêtre sur un paysage neigeux, une blonde tête de jeune fille, un aïeul cassé par l’âge, que sais-je? L’ennui naquit de l’uniformité et ce tableau est trop uniforme dans sa perfection de lignes e t de couleurs.. L a soupe..au lait çle

Cappel du même artiste est son chef-d’œu­

vre jusqu’à présent. Il s’agit d’un épisode de nos guerres de religion. La veille de la première bataille de Cappel, les soldats de l’armée protestante et ceux de l’armée ca­ tholique, se souvenant de leur ancienne amitié, se réunirent à l’ombre d’un arbre et mangèrent ensemble une soupe au lait. Cinq guerriers de chaque côté, aux vête­ ments de couleurs claires, sont symétri­ quement groupés autour d’un vaste bol qu’ils vident à l’envi. Trois autres person­ nages aux poses variées rompent la mono­ tonie d’un groupement, tandis que l’air et la perspective proviennent du lac de Zoug et de montagnes qu’on aperçoit dans le lointain. En simple profane que je suis, j ’aurais voulu un peu plus de développe­ ment au paysage, qui est évidemment la partie secondaire du tableau, mais qui au­ rait fait un cadre plus large à cette scène admirablement traitée.

Une surtaxe deM. Hébert est un tableau­

tin frais, gracieux et spirituel. Le facteur qui réclame de la jeune fille un baiser com­ me surtaxe sur le seuil d’une porte, me paraît un peu trop dandy et ses vêtements ont trop l’air de venir de chez le bon fai­ seur. Après tout, c’est peut-être un facteur de contrebande, un jeune amoureux élégant qui essaie d’un déguisement pour parler à celle qu’il aime.

Que dire de la Fêle du divin amour de M. Aerni ? C’est un gâchis de couleurs plein de vie et d’entrain où plus de 100 person­ nages minuscules célèbrent une fête, cha­ cun à leur manière, qui en faisant un co­ pieux repas, qui en se joignant à une pro­ cession, qui faisant la cour aux brunes ita­ liennes qui coquettent. L’ensemble est obéissant à ses ordres, cliargeaientses mal­ les sur un char à bancs, qui devait empor­ ter les voyageurs et leurs bagages jusqu’à Avignon, où leurs places étaient retenues dans le coche qui faisait à cette époque le trajet de Marseille à Paris.

Près de Coursegol se tenait Dolorès. Elle regardait tristement ces apprêts qui déchiraient son cœur. Ses yeux rougis, encore humides, ses traits défaits, tout in­ diquait que sa douleur avait, durant la dernière nuit, éloigné d’elle le sommeil. Mais, même ainsi défigurée, elle était si charmante, que Philippe fut frappé de sa précoce beauté plus qu’il ne l’avait été jus- que-là. Il courût à elle, l’embrassa en lui prodiguant des consolations.

—• Ah ! Philippe, pourquoi nous quittes- tu ? s’écria-t-ellé en donnant un libre cours à ses pleurs.

— Ne le faut-il pas, répondit celui-ci, pour mon avenir, pour le tien même ! Ne sais-tu pas quels sont les projets de notre père ? 11 ordonne, ne dois-je pas obéir?

— C’est ce que je disais à mademoiselle, dit Coursegol en se rapprochant. Je lui prouvais que M. le marquis agit sagement, en bon père, en vous envoyant à la cour. Vous y ferez une rapide fortune, et nous reviendrons chargés de lauriers et d’écus. Ne serez-vous pas heureuse alors, made­ moiselle?

En parlant ainsi, Coursegol avait quel­ que peine à cacher sa propre émotion, car, s’il était heureux d’accompagner Philippe, ce n’est pas sans un douloureux serrement de cœur qu’il allait se séparer de Dolorès. Cette jolio fillette n’était-elle pas un peu sienne ? Venue au monde presque dans ses bras, sauvée par lui, élevée sous ses yeux,

assez hien dessiné, quant, aux. détails, il,ne faut pas en-demâ'nder ; un coup de. pinpeau a fait'une figure, un autre' un châle,ou uno robe, et le tout a le criard,qu’affectionnent les. peintres italiens actuels, O Tintoret, Titien, quels, successeurs.avez.-vous là?

M. E. DuvaL a: dfjs.aqiftirateuij?. enthou- sias'tes, mais, surtout, p'ôùi ses.’pavsagès orientaux. Son Intérieur de forefîpyés

d'Àriccid laisse plus froid, et.le vert som­

bre des arbres semble moifls convenir à son pinceau que lè$ happes diair.lütçijieux, ensoleillé, enveloppant un sol- calciné par la chaleur des siècles. QuaM;on regârdp le grand tableau de M. Hodlér, La prière

dans le canton de Berne, on e st d abord

frappe désagréablement. Mais il y a tant de vie, tant de force, tant: de maestria dans ces figilres qu’elles v,o.us> restent, dans, llœil ët. dans le' cerveàu. Quelle véritéiSjy^put dans cette figure de pasteur],Combien en ai-je vu de sèmblables.. dans les. egl|se,s d.e petits villages du canton de Berné ou de Neuchàtel. — Quel ascétisme mystique, quel élan dans cette face émaciée qui, im­ plore et semble attendre, de Dieu une réponse immédiate. M- Hodler n!a, à mon avis, qu’un défaut. Qui ne sait se. borner, ne sut jamais! écrire, a dit le poète, et il doit en être de même en peinture. Supposez la toile de M; Hodler réduite de plus de moitié, les défectuosités qu’on lui reproche n’apparaîtront presque plus et l’on n ’aura qu’un beau ta,bleàu de genre sérieux à la place d’une immense toile que peu de per­ sonnes voudraient posséder.

M. Ch. Giron n’a plus à rechercher la cé­ lébrité et ses dernières œuvres ne se trou­ vent pas à l’exposition de Zurich.• Si'On ne le connaissait pas, on dirait, .au premier coup d’œil jëté sûr son'tablëàu Un modèle, voilà un vrai peintre ! Eièrement campée dans sa cuirasse de satin, une brune mai­ gre à l’œil dévorant, semble vouloir dra­ per pour la pose une jupe presque collante, dont lé ton e t‘ les reflets luisants brillent sur la toile. Les chairs sont des chairs, de maigre, de femme en proié à cette sorte d’hystérie contemporaine qui sèche la vie des tissus pour surexciter jusqu’à l’extrêmë tout le système nerveux. La tête est réso­ lument tournée et n’a rien de candide et de virginal. Au contraire. On n’a, du reste, jamais demandé un certificat de vertu aux modèles et la statistique nous apprend,que c’est dans cette profession que. l’on couron­ ne le moins de rosières.

Wiutertliôur. et la Xaüonalbakn

Lé 2 octobre au soir a eù lieu au Casino de W interthour, sous la présidence de M. l’architecte Yung, une réunion de quatre cents citoyens de toutes conditions pour discuter la situation de cette ville vis-à^-vis de l’emprunt de la Nationalbahn.

M. l’avocat Knusli a rappelé l’historique de cette lamentable histoire, les efforts de W interthour pour s’acquitter honorable­ ment de sa dette .et la résistance, l'apathie incroyables des communes argoviennes, so­ lidairement responsables, et du gouverne­ ment cantonal d’Argovie. M.' Enusli"propo­ se une série de résolutions qui, sont: mises

en discussion. — • * '

M. le conseiller national Forrer, M. le rédacteur Locher, M. Ziegler, substitut du préfet, et M. le doct. Hasler, avocat, pren­ nent part au débat,qui se prolonge pendant plusieurs heures, après quoi, sur la propo­ sition de M. Hasler, l’assemblée unanime vote une résolution qu’elle décide de trans­ mettre aux autorités communales à titre de renseignement, et au gouvernement:,de Zu­ rich sous forme de pétition après ; qu’elle aura été présentée à la signature des ci­

toyens. ' . . .

Voici en résumé, d’après le correspon­ dant de la Gazette de Lausanne, le sens de

la délibération: . . V. J

L ’assemblée constate que le tribunal cantonal, à la réquisition de M. le conseillér national Ryff, avocat, lequel agit an nom d’un certain nombre dé créanciers, a or­ donné le transport de W interthour à Zu­ rich des bien meubles appartenant à la ville de W interthour, pour jêtre vendus sous autorité de justice, et a prononcé que cette saisie serait opérée, le cas échéant, avec l’emploi de la force publique.;

il l’aimait comme il aurait aimé ses pro­ pres enfants, s’il eût songé un seul jour à se créer une famille autre que celle de ses maîtres.

Cependant, ses paroles mêlées aux cares­ ses de Philippe semblaient avoir . apaisé Dolorès. Les sanglots ne soulevaient plus sa poitrine délicate, et ses yeux ne ver* saient plus de larmes. Mais, tout à coup, au moment où Philippe s’éloignait pour se rendre auprès de son père, elle s’écria :

— Ne m’oublieras-tu pas, au sein des splendeurs parmi lesquelles tu vas vivre ? Ne cesseras-tu pas de m’aimer ?

— Moi t’oublier ? moi cesser de t’aimer ! répondit Philippe en tressaillant, comme si une telle crainte exprimée en un tel mo­ ment eût répondu à quelque préoccupa­ tion de même nature qui alarm ait son cœur. Je ne t’oublierai jamais. Jamais je ne cesserai de t’aimer.

Comme il venait de s’engager solennelle­ ment, il vit approcher la marquise. Il pous­ sa doucement Dolorès vers elle, les em­ brassa l’une et l’autre, et courut rejoindre son père qui l’attendait.

Celui-ci marchait dans sa chambre, sou­ cieux, préoccupé, le cœur gros, affligé du

départ de son fils. * ;

— Vous m’avez appelé, mon père? dit ce dernier.

—‘ Oui, Philippe, répondit le marquis en s’asseyant et en le faisant asseoir près de lui, j’avais à m'entretenir avec toi. Tu vas partir, mon enfant ! Dans quelques heures, tu seras ton maître.

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