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Concours ENSAM - ESTP - EUCLIDE - ARCHIMEDE Epreuve de Mathématiques A MP

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Texte intégral

(1)

SESSION 2010 E3A

Concours ENSAM - ESTP - EUCLIDE - ARCHIMEDE Epreuve de Mathématiques A MP

Questions de cours

1. SoientEun espace vectoriel etNetNdeux normes surE.NetNsont équivalentes si et seulement si il existeα > 0 etβ > 0tels queαN6N6βN.

2. SoitX= (xk)16k6n ∈Rn. Il existek0∈J1, nKtel que |xk0|=N(X). Par suite,

Np(X) = Xp

k=1

|xk|p

!1p

>(|xk0|p)1p =|xk0|=N(X).

D’autre part,

Np(X) = Xp

k=1

|xk|p

!1p 6

Xp

k=1

(N(X))p

!1p

= n(N(X))pp1

=n1pN(X).

∀p>1,∀X∈Rn, N(X)6Np(X)6n1pN(X).

On a explicitement vérifié queNpetN sont deux normes équivalentes surRn.

3. Puisque Rn est un R-espace vectoriel de dimension finie, on sait que toutes les normes sur Rn sont deux à deux équivalentes.

4. On note(e1, . . . , en)la base canonique deRn. Pour X= (xk)16k6n ∈Rn, N(u(X)) =N

Xn

k=1

xku(ek)

! 6

Xn

k=1

|xk|N(u(ek))6 Xn

k=1

N(u(ek))

!

N(X).

Par suite, il existeK∈Rtel que∀X∈Rn,N(u(X))6KN(X). Par exemple, le réelK= Xn

k=1

N(u(ek))convient.

5. Soit(E, N)unK-espace vectoriel normé etuun endomorphisme de E. uest continu sur l’espace normé(E, N)si et seulement si il existeK∈Rtel que ∀x∈E, N(u(x))6KN(x).

6. PuisqueRn est unR-espace de dimension finie, on sait que pour toute normeNsurRn, tout endomorphismeudeE est continu sur l’espace normé(E, N). Démontrons le.

Soit(ek)16k6n une base donnée deEetNune norme surE. Pourx= Xn

k=1

xkek∈E, on poseN(x) = max

16k6n|xk|. Puisque Rn est de dimension finie sur R, les normes N et N sont équivalentes. par suite, il existe α > 0 et β > 0 tels que αN 6N6βN. Pourx∈E, on a alors

N(u(x))6βN(u(x))6βKN(x)6Kβ α N(x).

Par suite, il existeK∈Rtel que∀x∈E, N(u(x))6KN(x)et doncuest continu sur l’espace normé(E, N).

Partie 1

1. Notons C1, C2 et C3 les colonnes de A. kC1k = 1 3

√12+22+22 = 1 = kC2k et hC1, C2i = 1

9(4−2−2) = 0.

Enfin,C1∧C2= 1 9

 2

−2 1

∧

 2 1

−2

= 1 9

 3 6 6

= 1 3

 1 2 2

=C3. En résumé,kC1k=kC2k =1, hC1, C2i=0 et C1∧C2=C3 et on sait que

A∈O+3(R).

http ://www.maths-france.fr 1 c Jean-Louis Rouget, 2010. Tous droits réservés.

(2)

2. PuisqueB est orthonormée, on sait alors queu∈O+(E)et donc uest une rotation vectorielle.

3. En développant suivant la première colonne, on obtient

χA=

2

3 −λ 2 3

1 3

−2 3

1

3 −λ 2 1 3

3 −2 3

2 3 −λ

= 2

3−λ λ2−λ+ 2 3

+2

3

−2 3λ+2

3

+1 3

1 3λ+1

3

= −λ3+5 3λ2−5

3λ+1= −(λ−1)

λ2−2 3λ+1

= −(λ−1) λ−1+2i√ 2 3

!

λ−1−2i√ 2 3

! .

Par suite,Aadmet trois valeurs propres simples dansCet donc

Aest diagonalisable dansM3(C).

4. 4.1.Puisque R3est un R-espace de dimension finie surE, l’endomorphisme uest continu surE. De plus,u∈O(E) et donc pour toutXdeEtel que kXk=1, on aku(X)k=kXk=1. On en déduit que sup

kXk=1ku(X)k=1 ou encore

|||u|||=1.

4.2.SoitS={X∈E/kXk=1}.

• Sest borné.

• On sait que l’applicationX7→kXkest continue sur l’espace normé(E,k k)et doncS est un fermé deEen tant qu’image réciproque de{1}qui est un fermé deRpar l’application continueX7→kXk.

Ainsi,S est une fermé borné de Eet donc, puisqueEest de dimension finie, Sest un compact de Ed’après le théorème deBorel-Lebesgue. Maintenant, l’applicationX7→kw(X)k est continue sur E (en tant que composée de l’application X7→w(X), continue surEà valeurs dans E, etY 7→kYk continue surE) à valeurs dansR. On sait que cette application admet un maximum sur le compactS ou encore il existeX0∈Etel quekX0k=1et |||w|||=kw(X0)k.

5. Puisque u∈O(E), pour tout k∈N, uk ∈O(E). Mais alors, pour toutk∈ N,|||uk|||= 1. Ceci montre que la suite (uk)k∈Nest une suite bornée de l’espace normé(Lc(E),||| |||).

6. 6.1.Ker(v)est l’axe de la rotationu: c’est une droite vectorielle. On note alors queA(1, 0, 1) = (1, 0, 1)et donc Ker(v) =Vect(e1+e3).

6.2. 1ère solution.D’après le théorème du rang, Im(v)est un plan vectoriel. Im(v)est l’espace engendré par les colonnes de la matriceA−I3à savoir 1

3(−1,−2, 1), 1

3(2,−2,−2)et 1

3(1, 2,−1). Les deux vecteurse1 = (1, 2,−1)ete2 = (1,−1,−1) sont donc deux vecteurs indépendants de Im(v)et par suite,(e1, e2)est une base de Im(v)

Maintenant,he1+e3, e1i=he1+e3, e2i=0et donc Im(v)⊂(Ker(v)) puis Im(v) = (Ker(v))car ces deux sous-espaces ont mêmes dimensions finies.

2ème solution.Soitx∈Ker(v). Alorsu(x) =xpuisu−1(x) =x. D’autre part, puisqueu∈O(E),u=u−1. Par suite, pour touty∈E,

hx, v(y)i=hx, yi−hx, u(y)i=hx, yi−hu−1(x), yi=hx, yi−hx, yi=0.

On retrouve de nouveau Im(v)⊂(Ker(v)) puis

Im(v) = (Ker(v)).

6.3.En particulier,

E= (Ker(v))⊕Im(v).

6.4.SoitX∈E. Il existe un unique couple(X1, X2)∈Ker(v)×Im(v)tel queX=X1+X2. D’autre part, il existeZ∈E tel queX2=v(Z) =Z−u(Z). En résumé,

(3)

∀X∈E, ∃!X1∈Ker(v),∃Z∈E/X=X1+Z−u(Z).

6.5.Soitm∈N. SoientXdansEpuisX1∈Ker(v)et Z∈Etel queX=X1+Z−u(Z).

PuisqueX1∈Ker(v), on au(X1) =X1puis∀k∈N,uk(X1) =X1. On en déduit que

pm(X) = 1 m

m−1X

k=0

uk(X1+Z−u(Z)) = 1 m

m−1X

k=0

(X1+ukZ−uk+1(Z)) =X1+ 1 m

m−1X

k=0

(ukZ−uk+1(Z))

=X1+ 1

m(Z−um(Z)) (somme télescopique).

SoitZ∈E. Pour toutm∈N,

1

m(Z−um(Z))

6 1

m(kZk+kum(Z)k) = 2kZk

m . On en déduit que

∀Z∈E, lim

m+

1

m(Z−um(Z)) =0.

Par suite,∀X∈E, lim

m+pm(X) =X1=p(X)oùpest la projection sur Ker(v)parallèlement à Im(v).

Partie 2

1. • Pour chaque A∈ Mn(R), l’applicationX 7→ AX est un endomorphisme continu de Rn. Donc, pour chaque A∈

Mn(R), |||A|||existe dansR.||| |||est une application deMn(R)dansR.

• ∀A∈ Mn(R),|||A|||>0.

•SoitA∈ Mn(R).

|||A|||=0⇒∀X∈Rn, (kXk=1⇒AX=0)⇒∀X∈Rn\ {0}, A X

kXk =0⇒∀X∈Rn, AX=0⇒A=0.

•SoientA∈ Mn(R)etλ∈R.|||λA|||= sup

kXk=1kλAXk=|λ| sup

kXk=1kAXk=|λ| |||A|||.

• Soit (A, B) ∈ (Mn(R))2. Pour tout X ∈ Rn tel que kXk = 1, k(A+B)Xk 6 kAXk+kBXk 6 |||A|||+|||B||| et donc

|||A+B|||6|||A|||+|||B|||.

On a montré que

||| |||est une norme surMn(R).

2. 2.1. tB = t(tAA) = tAA = B et donc B ∈ Sn(R). On sait alors que toutes les valeurs propres de B sont réelles.

Soientλ∈Rune valeur propre deBpuisXun vecteur propre associé.

λkXk2tXX=tX(λX) =tX(tAAX) =t(AX)AX=kAXk2, et donc, puisqueX6=0, λ= kAXk2

kXk2 >0.

B∈Sn(R)et Sp(B)⊂R+.

Si de plusA∈GLn(R), il en est de même deBcar det(B) = (det(A))26=0et donc 0n’est pas valeur propre deB. Dans ce cas, Sp(B)⊂]0,+∞[.

2.2.Si Uest semblable à B, on sait queUet Bont les mêmes valeurs propres et en particulierρ(U) =ρ(B).

2.3.Soientλ1, . . . ,λn les valeurs propres deBoù la numérotation a été faite de telle sorte que06λ126. . .6λn

(de sorte queρ(B) =λn).

D’après le théorème spectral,∃P∈On(R)telle queB=PDtPoùD=diag(λk)16k6n. PourX= (xk)16k6n∈N

kAXk2=t(AX)(AX) =tXtAAX=tXBX=tXPDPX=t(tPX)D(tPX)

= Xn

k=1

λix2i (où on a posétPX= (xk)16k6n)

6 Xn

k=1

x2i

!

λn=ρ(B)ktPXk=ρ(B)kXk(carP∈On(R)).

(4)

Ainsi, pour tout vecteurXtel quekXk=1, on akAXk6p

ρ(B)et on en déduit que |||A|||6p

ρ(B)ou encore que

∀A∈ Mn(R), |||A|||26ρ(B).

2.4.Si de plus on choisit un vecteur propre unitaireX0deBassocié à la valeur propreλn, on obtientkAX0k2=tX0BX0= λntX0X0nkX0k2=ρ(B)et donc|||A|||2>ρ(B)et finalement

∀A∈ Mn(R), |||A|||2=ρ(B).

3. 3.1.|||A|||=|γ||||In|||=|γ|.

3.2. Plus généralement, pour k ∈ N, La suite (Ak)k∈N, |||Ak|||= |γ|k|||Ikn||| = |γ|k. En particulier, la suite (Ak)k∈N est bornée si et seulement siγ∈[−1, 1]\ {0}.

3.3.Soitm∈N. Puisqueγ6=1,

Pm= 1 m

m−1X

k=0

Ak= 1 m

m−1X

k=0

γk

! In= 1

m 1−γm

1−γ In. Maintenant, puisque|γ|< 1, pour toutXdeE, lim

m+Pm(X) = lim

m+

1 m

1−γm 1−γ X=0.

∀X∈E, lim

m+Pm(X) =0.

4. 4.1.Supposons queusoit diagonalisable en base orthonormée, ou encore queAsoit symétrique réelle. Soit(ei)16i6n

une base orthonormée de vecteurs propres associée à la famille de valeurs propres(λi)16i6n. SoitX= Xn

i=1

xiei un vecteur unitaire.

kAXk2

A Xn

i=1

xiei

!

2

=

Xn

i=1

λixiei

!2

= Xn

i=1

λ2ix2i (car la base(ei)16i6nest orthonormée)

6ρ(A)2 Xn

i=1

x2i =ρ(A)2.

Par suite, pour toutXunitaire,kAXk6ρ(A) avec égalité effectivement obtenue quandXest un vecteur propre unitaire associé à une valeur propreλtelle que|λ|=ρ(A). On en déduit que

∀A∈ Sn(R),|||A|||=ρ(A).

Si maintenantAest une matrice diagonalisable quelconque, il existe une matriceP∈GLn(R)telle queA=PDP−1et on

a|||A|||6|||P|||×|||P−1|||×|||D|||=|||P|||×|||P−1|||×ρ(D) =|||P|||×|||P−1|||×ρ(A)et on n’a rien de mieux (erreur probable

d’énoncé).

4.2.Si ρ(A)61, alors∀k∈N,|||Ak|||=|||PDkP−1|||6|||P|||×|||P−1|||×|||Dk|||=|||P|||×|||P−1|||×ρ(A)k6|||P|||×|||P−1|||.

Dans ce cas, la suite(Ak)k∈Nest bornée.

Sirho(A)> 1, il existe une valeur propreλ0telle que |λ0|> 1. SoitX0 un vecteur propre unitaire associé. Pourk∈N,

|||Ak|||>kAkX0|||=|λ0|kkX0k=|λ0|k. Maintenant, puisque |λ0| > 1, on a lim

k+

0|k = +∞puis lim

k+

|||Ak|||= +∞. Dans ce cas, la suite (Ak)k∈N n’est pas bornée.

La suite(Ak)k∈N est bornée si et seulement siρ(A)61.

(5)

4.3.SoitP∈GLn(R)telle queA=PDP−1 avecD=diag(λi)16i6n.

Pm = 1 m

m−1X

k=0

(PDP−1)k=P 1 m

m−1X

k=0

Dk

!

P−1= 1 m Pdiag

m−1X

k=0

λki

!

16i6n

P−1

= 1 m Pdiag

1−λmi 1−λi

16i6n

P−1(car∀i∈J1, nK, λi6=1).

Maintenant, puisque chaque λi, 1 6 i 6 n, est dans ] − 1, 1[, lim

m+diag

1−λmi 1−λi

16i6n

= diag 1

1−λi

16i6n

. Ensuite, l’applicationM 7→PMP−1 est un endomorphisme de l’espace de dimension finieMn(R) et donc l’application M7→PMP−1est continue surMn(R). On en déduit que lim

m+Pdiag

1−λmi 1−λi

16i6n

P−1=Pdiag 1

1−λi

16i6n

P−1 puis que lim

m+Pm = lim

m+

1 mPdiag

1−λmi 1−λi

16i6n

P−1=0.

Si Sp(A)⊂] −1, 1[, lim

m+Pm=0.

Partie 3

1. Soitm∈N. SoitX∈Ker(v). Alorsu(X) =Xpuis∀k∈J0, m−1K,uk(X) =Xet donc pm(X) = 1

m

m−1X

k=0

X= 1

mmX=X.

∀m∈N,∀X∈Ker(v),pm(X) =X.

2. Soitm∈N. pm etvsont deux polynômes enuet doncpm etv commutent. De plus pm◦v= 1

m(idE−u)◦

m−1X

k=0

uk

!

= 1

m(idE−um).

3. 3.1.SoitX∈Im(v). Il existeY∈Etel queX=v(Y). Mais alors, pourm∈N, kpm(X)k=kpm(v(Y))k=

1

m(Y−um(Y))

6 1

m(kYk+kum(Y)k)6 kYk

m (1+|||um|||),

oùY est un antécédent deXparv(on sait que pour tout endomorphismefet tout vecteurY,kf(Y)k6|||f|||× kYk).

3.2.Par hypothèse la suite(|||um|||)est bornée et donckpm(X)k =

m+ O 1

m

. On en déduit que lim

m+pm(X) =0.

∀X∈Im(v), lim

m+pm(X) =0.

4. Soit X∈Ker(v)∩Im(v). Puisque X ∈Ker(v), la suite (pm(X)m∈N converge versX et puisqueX ∈Im(v), la suite (pm(X)m∈N converge vers 0. Par unicité de la limite, on en déduit que X=0. On a montré que Ker(v)∩Im(v) ={0}et donc la somme Ker(v) +Im(v)est directe.

5. D’après le théorème du rang, dim(H) =dim(Ker(v)) +dim(Im(v))) =net doncH=E.

E=Ker(v)⊕Im(v).

6. PuisqueE=Ker(v)⊕Im(v), on peut définirple projecteur sur Ker(v)parallèlement à Im(v).

Si X ∈ Ker(v) lim

m+pm(X) = X = p(X) et si X ∈ Im(v) lim

m+pm(X) = X = p(X). Donc par linéarité, puisque E=Ker(v)⊕Im(v), pour toutXdeE, lim

m+pm(X) =p(X)et donc

la suite(pm)m∈N converge simplement versple projecteur sur Ker(v)parallèlement à Im(v).

(6)

Partie 4

1. On sait que ||| |||est une norme sous-multiplicative. On en déduit que∀m∈N, |||um|||6|||u|||m 61. Donc la suite (um)m∈N est bornée.

2. Soitm∈N. |||pm|||6 1 m

m−1X

k=0

|||uk|||6 1 m

m−1X

k=0

1=1.

3. 3.1.Soientm∈N,X∈Im(v)etT ∈Im(v).

kpm(X)k=kpm(X−T) +pm(T)k6kpm(X−T)k+kpm(T)k6|||pm|||× kX−Tk+kpm(T)k6kX−Tk+kpm(T)k.

∀X∈Im(v),∀T ∈Im(v),kpm(X)k6kX−Tk+kpm(T)k.

3.2.Dans la question 3.1 de la partie 3, l’hypothèse de dimension finie n’a pas été utilisée.

Donc on a encore :∀T ∈Im(v), lim

m+pm(T) =0.

Soit X ∈ Im(v). Soit ε > 0. On choisit T ∈ Im(v) tel que kX−Tk < ε

2. D’après la question précédente, ∀m ∈ N, kpm(X)k 6 ε

2 +kpm(T)k. Maintenant, puisque lim

m+pm(T) =0, il existe m0 ∈N tel que ∀m >m0, kpm(T)k < ε 2. Pourm>m0, on akpm(X)k< ε.

On a montré que :∀ε > 0,∃m0∈N/∀m>m0, kpm(X)k< εet donc lim

m+pm(X) =0.

∀X∈Im(v), lim

m+pm(X) =0.

4. Tout d’abord siFest un sous-espace deE, alorsFest un sous-espace deE. En effet,0∈Fet si(x, y)∈F2et(λ, µ)∈R2, il existe deux suitesd’éléments de F (xn)n∈N et (yn)n∈N telles que lim

n+xn = xet lim

n+yn = y. Mais alors, la suite (λxn+µyn)n∈N est une suite d’éléments de F car F est un sous-espace vectoriel, et cette suite converge vers λx+µy.

Ainsi,λx+µyest limite d’une suite d’éléments deF et doncλx+µy∈F.

En particulier, Im(v) est un sous-espace de E. Maintenant, comme à la question 4 de la partie 3, siX∈Ker(v)∩Im(v), alorsX= lim

m+pm(X) =0. Donc

la sommeH=Ker(v) +Im(v)est directe.

5. 5.1.Pour chaquem∈N,pm commute avecvet on sait alors que Im(v)est stable parpm. 5.2.Soientm∈NetX∈Im(v). Il existe une suite(Xn)d’éléments de Im(v)telle que lim

m+Xn =X. Maintenant,uest continu sur l’espace vectoriel normé(E,k k)et doncpm = 1

m

m−1X

k=0

uk est continu sur (E,k k). On en déduit que la suite (pm(Xn))n∈Nconverge verspm(X). Mais Im(v)est stable par pm et donc chaquepm(Xn),n∈N, est dans Im(v). Ainsi, pm(X)est limite d’une suite d’éléments de Im(v)et doncpm(X)∈Im(v). On a montré que

∀m∈N, Im(v)est stable par pm.

5.3.D’autre part, Ker(v)est stable parpm car∀X∈Ker(v),pm(X) =X. Par linéarité,H=Ker(v) +Im(v)est stable par pm.

∀m∈N,H=Ker(v)⊕Im(v)est stable parpm.

6. 6.1. ∀Y ∈Ker(v), ∀m∈ N, pm(Y) = Y et donc lim

m+pm(Y) =Y. D’autre part, ∀Z∈ Im(v), lim

m+pm(Z) = 0.

Donc,∀(Y, Z)∈Ker(v)×Im(v), lim

m+pm(Y+Z) = lim

m+pm(Y) +pm(Z) =Y =π(Y+Z)ou encore

∀X∈H, lim

m+pm(X) =π(x).

(7)

6.2. Soit X ∈ H. Pour tout m ∈ N, pm(X) = pm(π(x)) +pm(X−π(X)) = π(x) +pm(X−π(X)) et donc π(X) = pm(X) −pm(X−π(X)). Par suite, pourm∈N,

kπ(X)k6kpm(X)k+kpm(X−π(X))k6|||pm|||kXk+kpm(X−π(X))k6kXk+kpm(X−π(X))k. Ainsi,∀m∈N, kπ(X)k6kXk+kpm(X−π(X))k. Maintenant,X−π(X)∈Im(v)et donc lim

m+pm(X−π(X)) =0 ou encore lim

m+kpm(X−π(X))k=0. Quandmtend vers+∞, on obtientkπ(X)k6kXk.

∀X∈H,kπ(x)k6kXk.

6.3.(erreur probable d’énoncé :πest un endomorphisme deHmaisπn’a pas été défini surEtout entier). On en déduit que sup

kXk=1kπ(X)k61 <+∞et on sait alors que

π∈ Lc(H).

Partie 5

1. SoitX∈E. Pourn∈N,|(u(X))n|=|xn+1|6kXk. Donc la suiteu(X)est bornée. Ainsi, ∀X∈E, u(X)∈Eet donc u est bien une application deEdansE. De plus,∀X∈E, ku(X)k6kXk.

Soient(X, Y)∈E2et(λ, µ)∈R2. Pour toutn∈N,

(u(λX+µY))n= (λX+µY)n+1=λXn+1+µYn+1= (λu(X) +µv(Y))n, et doncu(λX+µY) =λu(X) +µu(Y).

uest un endomorphisme deE.

2. Pour toutX∈Etel quekXk=1,ku(X)k6kXk=1 et donc|||u|||= sup

kXk=1ku(X)k61. D’autre part, siXest la suite constante(1)n∈N,X0est un élément deEtel quekX0k=1 et donc|||u|||>ku(X0)k=kX0k=1. Finalement

|||u|||=1.

3. Ker(v)est l’ensemble des suites bornéesXtelles que∀n∈N,xn+1=xn c’est-à-dire l’ensemble des suites constantes.

Ker(v)est l’ensemble des suites constantes.

4. Soit X ∈Im(v). Il existe Y ∈ E telle que X = Y−u(Y) ou encore∀n ∈ N, xn = yn−yn+1. Mais alors pour tout n∈N,

|sn|=

n−1X

k=0

(yk−yk+1)

=|y0−yn|62kYk, ce qui reste vrai quandn=0. Donc la suite(sn)n∈Nest bornée.

Réciproquement, soitXun élément deEtel que la suiteS= (sn)n∈Nsoit bornée. SoitY= −S.Y est un élément de E.

De plus,(v(Y))0= −s0+s1= x0 et pour n∈N, (v(Y))n = −sn+sn+1= −

n−1X

k=0

xk+ Xn

k=0

xk =xn. Donc,v(Y) =X et X∈Im(v).

On a montré que Im(v)est constitué des suitesXtelles que la suiteSsoit bornée.

5. SoitX∈E. Si la suite(pm(X))m∈Nconverge dans l’espace normé(E,k k), il existeY ∈Etel que lim

m+kpm(X)−Yk=0.

En particulier, puisque|(pm(X))0−y0|6kpm(X) −Yk, on a lim

m+(pm(X))0=y0ou encore

mlim+

x0+x1+. . .+xm−1

m =y0.

Ainsi, si la suite(pm(X))m∈Nconverge dans l’espace normé(E,k k), la suite(xm)m∈Nconverge au sens deCesaro.

(8)

Construisons alors une suite réelle bornéeXtelle que la suite

x0+x1+. . .+xm−1

m

m∈N

diverge.

SoitXla suite dont les termes consécutifs sont un1, puis deux 0, puis quatre 1puis huit0, puis seize1, . . . , puis22p 1, puis22p+10, . . . Pourm∈N, posonswn= x0+. . .+xn−1

n . Alors

w22p+1−1=w1+2+22+...+22p = 1×1+2×0+4×1+. . .+22p−1×0+22p×1 1×1+2×1+4×1+. . .+22p−1×1+22p×1 =

(22)p−1 22−1 22p+1−1

= 1

3× 22p−1 22p+1−1, et donc aussiw22p+2−1= 1

3× 22p−1

22p+2−1. Par suite,w22p+1−1+p

1

3× 22p 22p+1 = 1

6 et w22p+2−1+p

1

3 × 22p 22p+2 = 1

12. Puisque les deux suites extraites(w22p+1−1)p∈Net(w22p+2−1)p∈Nconvergent vers des limites distinctes, la suite(wn)n∈N

est divergente.

D’après la remarque initiale, la suite X est un élément de E tel que la suite (pm(X))m∈N diverge dans l’espace normé (E,k k). Ceci montre en particulier que E6=Ker(v)⊕Im(v).

Il existe X∈Etel que la suite(pm(X))m∈N dans l’espace normé(E,k k).

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