• Aucun résultat trouvé

Concours ENSAM - ESTP - EUCLIDE - ARCHIMEDE

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Concours ENSAM - ESTP - EUCLIDE - ARCHIMEDE"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

SESSION 2010 E3A

Concours ENSAM - ESTP - EUCLIDE - ARCHIMEDE

Epreuve de Mathématiques A PSI

Applications directes du cours

1. Soit f ∈ E. Si f est paire, alors pour tout réel x, f(x) = f(−x). En dérivant cette égalité, on obtient ∀x ∈ R, f(x) = −f(−x)et doncf est impaire.

2. Soit f ∈ E. Si f est impaire, alors pour tout réel x, f(x) = −f(−x). En dérivant cette égalité, on obtient ∀x ∈ R, f(x) =f(−x)et doncf est paire.

3. 3.1Soitu∈E. Pour toutx∈R,

H2(u)(x) =u(−(−x)) =u(x),

et donc∀u∈E,H2(u) =uou encoreH2=IdE. Par suite,Hest une symétrie deE.

3.2On sait alors queE=Ker(H−IdE)⊕Ker(H+IdE). Maintenant, pouru∈E, u∈Ker(H−IdE)⇔∀x∈R, u(−x) =u(x)⇔uest paire.

De même,u∈Ker(u+IdE)⇔uimpaire. Ainsi, l’ensemblePdes fonctions paires et l’ensembleI des fonctions impaires sont deux sous-espaces vectoriels de E, supplémentaires dans E. Ceci montre que tout élément de E s’écrit de manière unique comme somme d’une fonction paire et d’une fonction impaire.

4. Supposonsf impaire. Pour x∈R, posonsg(x) =f(x) −f(−x). gest dérivable surR et pour tout xde R,g(x) = f(x) +f(−x) =0. Doncgest constante surR. Par suite,∀x∈R,g(x) =g(0) =0et donc∀x∈R,f(−x) =f(x). On a montré que

∀f∈E,f impaire⇒fpaire.

Maintenant, l’autre implication est fausse. Par exemple, si pour toutx∈R, f(x) =x+1 alorsf(x) =1. Dans ce cas,f est paire maisf n’est pas impaire. Doncf paire6⇒f impaire.

5. Soitf∈E. Notons pet iles parties paire et impaire de f. Alors, pour tout réelx

f′′(x) +f(−x) =p′′(x) +i′′(x) +p(−x) +i(−x) = (p′′+p)(x) + (i′′−i)(x).

De plus,p′′−pest paire eti′′−i est impaire. Par unicité de la décomposition d’une fonction en somme d’une fonction paire et d’une fonction impaire, on peut écrire

∀x∈R, f′′(x) +f(−x) =1+sin(2x)⇔∀x∈R, (p′′+p)(x) + (i′′−i)(x) =1+sin(2x)

⇔∀x∈R, p′′(x) +p(x) =1eti′′(x) −i(x) =sin(2x).

Les solutions de l’équationy′′+y=1 sont les fonctions de la forme x7→λcosx+µsinx+1,(λ, µ)∈R2. Les solutions paires de cette équation sont donc les fonctions de la formex7→1+acosx, a∈R.

Les solutions de l’équationy′′−y=sin(2x)sont les fonctions de la formex7→λchx+µshx−1

5sin(2x),(λ, µ)∈R2. Les solutions impaires de cette équation sont donc les fonctions de la formex7→−1

5sin(2x) +bshx,b∈R. Les solutions du problème posé sont donc les fonctions de la formef : x7→1− 1

5sin(2x) +acosx+bshx,(a, b)∈R2. S =

x7→1− 1

5sin(2x) +acosx+bshx, (a, b)∈R2

.

(2)

Préliminaires

1. Soity∈E. Alorsy′′∈Epuisϕ(y) =y′′+λy∈E. Doncϕest bien une application deEdansE.

Soit(y1, y2)∈E2 et(α1, α2)∈R2.

ϕ(α1y12y2) = (α1y12y2)′′+λ(α1y12y2) =α1(y1′′+λy1) +α2(y2′′+λy2) =α1ϕ(y1) +α2ϕ(y2).

Doncϕest linéaire et finalement

ϕ∈L(E).

2. Soith∈E. En particulier,hest continue surRet on sait que les solutions de l’équation y′′+λy=hconstituent un R-espace affine de dimension2. En particulier, cette équation a au moins une solution. Cette solution est par définition deux fois dérivable surRet vérifiey′′+λy=h. Il reste à vérifier queyest de classeC surR.

•yest deux fois dérivable surR.

•Soitn>2. Supposons queysoitnfois dérivable surR. Alorsy′′= −λy+hestnfois dérivable surRou encoreyest n+2fois dérivable surRet en particuliern+1fois dérivable surR.

On a montré par récurrence que pour toutn∈N,yestnfois dérivable surRet doncy∈E.

3. Ainsi,∀h∈E,∃y∈E/ ϕ(y) =het donc

ϕest surjective.

4. Le noyau deϕest constitué des solutions surRde l’équationy′′+λy=0. On sait que ces solutions sont toutes dans Eet constituent unR-espace vectoriel de dimension2.

Kerϕest de dimension2.

5. • Siλ > 0, Kerϕ={x7→acos(√

λx) +bsin(√

λx), (a, b)∈R2}.

•Si λ=0, Kerϕ={x7→ax+b, (a, b)∈R2}.

•Si λ < 0, Kerϕ={x7→ach(√

−λx) +bsh(√

−λx), (a, b)∈R2}.

6. Une solution particulière de l’équationy′′+λy= 1

2 est la fonctionx7→ 1

2λ siλ6=0et x7→ x2

4 siλ=0. Donc Si λ > 0,ϕ−1

1 2

=

x7→ 1

2λ+acos(√

λx) +bsin(√

λx), (a, b)∈R2

. Si λ=0,ϕ−1

1 2

=

x7→ x2

4 +ax+b, (a, b)∈R2

Si λ < 0,ϕ−1 1

2

=

x7→ 1

2λ+ach(√

−λx) +bsh(√

−λx), (a, b)∈R2

.

7. 7.1 •Si λ > 0, Kerϕ=

x7→acos(√

λx) +bsin(√

λx), (a, b)∈R2

. Dans ce cas, tout élément de Kerϕest borné surRet donc

siλ > 0, Kerϕ∩ B(R,R) =Kerϕ=

x7→acos(√

λx) +bsin(√

λx), (a, b)∈R2 .

•Si λ=0, Kerϕest constitué des fonctions affines. Une fonction affine est bornée surRsi et seulement si cette fonction est constante surR. Donc, dans ce cas, Kerϕ∩B(R,R)est de dimension1et est égal à l’ensemble des fonctions constantes.

siλ=0, Kerϕ∩ B(R,R) ={x7→a, a∈R}.

• Si λ < 0, Kerϕ =

x7→ach(√

−λx) +bsh(√

−λx), (a, b)∈R2 . Soit (a, b) ∈ R2\ {(0, 0)}. On ne peut pas avoir simultanémenta−b= 0 et a+b= 0. Si a−b 6=0, ach(√

−λx) +bsh(√

−λx) ∼

x→−∞

a−b

2 e−λx et si a+b 6= 0, ach(√

−λx) +bsh(√

−λx) ∼

x→+∞

a+b

2 e−λx. Dans les deux cas, la fonction x7→ ach(√

−λx) +bsh(√

−λx) n’est pas bornée surRcar admet une limite infinie en+∞ou en−∞.

siλ < 0, Kerϕ∩ B(R,R) ={0}.

(3)

7.2D’après ce qui précède

Kerϕ∩ B(R,R) ={0}⇔λ < 0.

7.3Soitλ < 0. Soientf∈Kerϕetg∈R(R,R). Il existe(a, b)∈R2tel que∀x∈R,f(x) =ach(√

−λx) +bsh(√

−λx).

Si(a, b) = (0, 0), f+g=get donc la fonctionf+gest bornée surR. Comme la fonctionx7→xn’est pas bornée surR, on ne peut avoir∀x∈R,f(x) +g(x) =x.

Si(a, b)6= (0, 0), alors ou biena−b6=0et dans ce casf(x) =ach(√

−λx) +bsh(√

−λx) ∼

x

a−b

2 e−λx puisf(x) + g(x) ∼

x→ f(x) ∼

x→

a−b

2 e−λx 6∼

x→

x, ou biena+b6=0et dans ce casf(x) =ach(√

−λx) +bsh(√

−λx) ∼

x→+

a+b

2 e−λxpuisf(x) +g(x) ∼

x→+∞ f(x) ∼

x→+∞

a+b

2 e−λx 6∼

x→+∞

x.

Ainsi, dans aucun cas on ne peut avoir∀x∈R,x=f(x) +g(x).

7.4Siλ>0, la somme Kerϕ+B(R,R)n’est pas directe et donc Kerϕ etB(R,R)ne sont pas supplémentaires.

Si λ < 0, la somme Kerϕ+B(R,R) est directe. Maintenant, la fonction x 7→x est un élément de E qui ne s’écrit pas comme somme d’un élément de Kerϕet d’un élément deB(R,R). Donc Kerϕ+B(R,R)6=Eet dans ce cas aussi Kerϕet B(R,R)ne sont pas supplémentaires.

∀λ∈R, Kerϕ etB(R,R)ne sont pas supplémentaires.

Partie 1

1. 1.1 Représentation graphique

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

−1

−2

−3

−4

−5

−6

1 2

−1

π 2π

−2π −π 3π 4π 5π

1.2 La fonction f est définie et continue par morceaux sur R, 2π-périodique. On peut donc calculer ses coefficients de Fourier. La fonctionfest paire et donc∀n∈N, bn(f) =0 puis pourn∈N, an(f) = 2

π Zπ

0

1

12(3t2−π2)cos(nt)dt.

Donca0(f) = 1 6π

t3π

0−π3

=0 puis pourn>1,

an(f) = 1 6π

Zπ 0

(3t2−π2)cos(nt)dt= 1 6π

(3t2−π2)sin(nt) n

π

0

− 6 n

Zπ 0

tsin(nt)dt

= − 1 nπ

Zπ 0

tsin(nt)dt= − 1 nπ

−tcos(nt) n

π

0

+ 1 n

Zπ 0

cos(nt)dt

= (−1)n n2 .

a0(f) =0, ∀n∈N,an(f) = (−1)n

n2 et∀n∈N,bn(f) =0.

1.3 La fonction f est continue sur R, de classeC1 par morceaux sur Ret 2π-périodique. Donc, d’après le théorème de Dirichlet, la série deFourierconverge simplement versfsurR. De plus, cette convergence est normale surR. 1.4D’après les questions précédentes,∀x∈R,f(x) =

+∞X

n=1

(−1)n

n2 cos(nx). En particulier, pour x=0 on obtient

+∞X

n=1

(−1)n

n2 = −π2 12.

(4)

1.5La suite 1

n2

n∈N

tend vers0en décroissant et donc la série de terme général (−1)n

n2 ,n∈N, est une série alternée.

Soitn∈N. D’après une majoration classique du reste à l’ordre nd’une série alternée,

Xn

k=1

(−1)k k2

−π2 12

=

+

X

k=n+1

(−1)k k2

6

(−1)n+1 (n+1)2

= 1

(n+1)2. Soit alorsε > 0. Pourn∈N,

Xn

k=1

(−1)k k2

−π2 12

< ε⇐ 1

(n+1)2 < ε⇐n >

r1

ε −1⇐n>E r1

ε

!

+1∈N. Donc on peut prendre

q=E r1

ε

! +1.

1.6PosonsS=

+∞X

n=1

1

n2 etS=

+∞X

n=1

(−1)n n2 .

S+S=2

+

X

p=1

1 (2p)2 = 1

2

+

X

p=1

1 p2 = S

2,

et doncS= −2S = π2 6 .

+∞X

n=1

1 n2 = π2

6 .

1.7fn’est pas dérivable enπet donc n’est même pas de classeC1surR. 2. Soita∈R.

2.1Pour n∈N et x∈R, posonshn(x) = (−1)ncos(nx)

n2+a2. Pour tout entier naturel non nul net tout réel x,|hn(x)| 6 1

n2+a2, terme général d’une série numérique convergente. Donc la série de fonctions de terme général hn, n ∈ N, converge normalement et donc simplement surR vers la fonction h. Donc h est définie sur R. Puisque de plus, chaque fonctionhn est continue surR, on en déduit que la fonctionhest définie et continue surR.

La fonctionhest définie et continue surR. 2.2Soitx∈R.

h(x) =

+∞X

n=1

(−1)n 1

n2+a2− 1 n2 + 1

n2

cos(nx) =

+∞X

n=1

(−1)n

n2 cos(nx) +

+∞X

n=1

(−1)n−1 a2

n2(n2+a2)cos(nx)

=f(x) + X+∞

n=1

(−1)n−1 a2

n2(n2+a2)cos(nx).

∀n∈N,vn(x) = (−1)n−1 a2

n2(n2+a2)cos(nx).

2.3La série de fonctions de terme généralvn,n∈N, converge simplement vers la fonctionf−h surR. Chaque fonctionvn, n∈N, est de classeC2 surRet pourn∈N etx∈R,

vn(x) = (−1)n a2

n(n2+a2)sin(nx)puisvn′′(x) = (−1)n a2

n2+a2cos(nx).

(5)

De plus, pour tout entier naturel non nul et tout réel x, |vn(x)| 6 1

n(n2+a2) et |vn′′(x)| 6 1

n2+a2, termes généraux de séries numériques convergentes. On en déduit que les séries de fonctions de termes généraux respectifsvn et vn′′ sont normalement convergentes surR.

D’après une généralisation du théorème de dérivation terme à terme, la fonctionf−h=

+

X

n=1

vn est de classeC2surRet ses deux premières dérivées s’obtiennent par dérivation terme à terme.

2.4Puisquefest de classeC2sur] −π, π[,hest de classeC2sur] −π, π[en tant que somme de deux fonctions de classe C2 sur] −π, π[.

3. Pour x∈] −π, π[,

h′′(x) =f′′(x) +

+

X

n=1

vn′′(x) = 1 2+

+

X

n=1

(−1)na2cos(nx) n2+a2 = 1

2 +a2h(x).

La fonctionhest solution de l’équationy′′−a2y= 1

2 sur] −π, π[.

4. h(0) =f(0) +

+∞X

n=1

vn(0) =0+0=0et hg(π) =fg(π) +

+∞X

n=1

vn(π) = π

2 +0= π 2. h(0) =0ethg(π) = π

2.

5. Puisque h est solution sur ] −π, π[ de l’équation différentielle y′′ −a2y = 1

2, il existe des réels α et β tels que

∀x∈] −π, π[,h(x) =αch(ax) +βsh(ax) − 1

2a2 (puisque la fonction constantex7→− 1

2a2 est une solution particulière de cette équation).

Puisquehest paire,β=0. Ensuite, l’égalitéhg(π) = π

2 fournitαash(aπ) = π

2 et doncα= π

2ash(aπ). Finalement,

∀x∈] −π, π[,h(x) = πch(ax) 2ash(aπ)− 1

2a2.

6. L’égalité précédente reste valable sur[−π, π]par continuité de la fonctionh sur[−π, π].

∀x∈[−π, π],h(x) = πch(ax) 2ash(aπ)− 1

2a2.

7. Pour xπ, on obtient

+

X

n=1

1

n2+a2 =h(π) = πch(aπ) 2ash(aπ)− 1

2a2.

∀a∈R,

+

X

n=1

1

n2+a2 = πch(aπ) 2ash(aπ)− 1

2a2.

8. Pourn∈Neta∈R, posonsun(a) = 1

n2+a2. Pour toutn∈Net touta∈R,06un(a)6 1

n2 et donc la série de fonctions de terme généralun,n∈N, converge normalement surR. Puisque chaque fonction un est définie et continue surR, on en déduit que la fonction

+

X

n=1

un est définie et continue surRet en particulier en0. Par suite, X+∞

n=1

1

n2 = lim

a→0 +∞X

n=1

1

n2+a2 = lim

a→0

πch(aπ) 2ash(aπ)− 1

2a2

.

(6)

Maintenant

πch(aπ) 2ash(aπ)− 1

2a2 = aπch(aπ) −sh(aπ) 2a2sh(aπ) =

a→0

1+a2π2

2 +o(a2)

aπ+a3π3

6 +o(a3)

2a3π+o(a3)

=

a→0

a3π3

3 +o(a3) 2a3π+o(a3) = π2

6 +o(1) et on retrouve

+∞X

n=1

1 n2 = π2

6 .

Partie 2

1. Soita > 0. La fonctionx7→ sin(ax)

ex−1 est continue sur]0,+∞[, prolongeable par continuité en 0car sin(ax) ex−1 ∼

x0aet négligeable devant 1

x2 en+∞d’après un théorème de croissances comparées. Donc la fonctionx7→ sin(ax)

ex−1 est intégrable sur]0,+∞[et on déduit que l’intégrale

Z+∞

0

sin(ax)

ex−1 dxexiste.

2. 2.1Soitk∈N. La fonctionx7→e−kxsin(ax)est continue sur[0,+∞[ et négligeable devant 1

x2 en+∞d’après un théorème de croissances comparées (cark > 0). Donc la fonctionx7→e−kxsin(ax)est intégrable sur[0,+∞[et on déduit que l’intégraleJk existe.

2.2Soitk∈N.

Jk=Im Z+∞

0

e(−k+ia)xdx

=Im

e(−k+ia)x

−k+ia +∞

0

!

=Im 1

k−ia

1− lim

x+e(−k+ia)x

=Im 1

k−ia

(car|e(−k+ia)x|=e−kx

x→+ 0)

=Im

k+ia k2+a2

= a

k2+a2.

∀a > 0,Jk= a k2+a2.

3. Soitn∈N.

Rn= Z+

0

sin(ax) ex−1 dx−

Xn

k=0

Jk+1= Z+

0

1 ex−1 −

Xn

k=0

e−(k+1)x

!

sin(ax)dx

= Z+

0

1

ex−1−e−x1− (e−x)n+1 1−e−x

sin(ax)dx= Z+

0

1

ex−1 −1− (e−x)n+1 ex−1

sin(ax)dx

= Z+

0

e−(n+1)x

ex−1 sin(ax)dx 4. La fonctionx7→ sin(ax)

ex−1 est continue sur]0,+∞[, est prolongeable par continuité en0 et tend vers0 quand xtend vers+∞. On en déduit que cette fonction est bornée sur ]0,+∞[. Soit M > 0 un majorant de la valeur absolue de cette fonction sur]0,+∞[.

|Rn|6 Z+

0

e−(n+1)x

sin(ax) ex−1

dx6M Z+

0

e−(n+1)xdx= M

n+1 n→+∞ 0.

nlim+Rn =0.

(7)

5. Mais alors poura > 0, d’après la question 7 de la partie 1, 1

a Z+∞

0

sin(ax) ex−1 dx=

+∞X

n=0

1

a2+ (n+1)2 = X+∞

n=1

1

a2+n2 = πch(aπ) 2ash(aπ)− 1

2a2.

∀a > 0, 1 a

Z+∞

0

sin(ax)

ex−1 dx= πch(aπ) 2ash(aπ)− 1

2a2.

Références

Documents relatifs

Le minimum et le maximum de r sont donc respectivement la plus petite et la plus grande valeur propre de A.. Tous

Il devient vrai si on suppose de plus que u n et v n sont des suites réelles positives ne s’annulant pas à partir d’un certain

Puisque E est de dimension finie, d’après le théorème de Bolzano - Weierstrass , on peut extraire de cette suite et donc de la suite (y n ) n∈ N une sous-suite convergente... On

http ://www.maths-france.fr 1 c Jean-Louis Rouget, 2007. Tous droits réservés... 5a) On sait que f est dérivable sur ] − R, R[ et que sa dérivée s’obtient par dérivation terme

Soit (f n ) n∈N une suite de fonctions définies et continues par morceaux sur I, intégrables sur I telle que la série de fonctions de terme général f n converge simplement sur I

Puisque f est continue sur le segment [a, b], d’une part f est bornée sur ce segment et d’autre part f et f 2 sont intégrables sur ce segment.. Tous

Le déterminant d’une matrice est le produit de ses valeurs propres (chaque valeur propre étant comptées un nombre de fois égal à son ordre de multiplicité). A est un polynôme en F

f admet trois valeurs propres réelles