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Concours ENSAM - ESTP - EUCLIDE - ARCHIMEDE

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Academic year: 2021

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(1)

SESSION 2006

Concours ENSAM - ESTP - EUCLIDE - ARCHIMEDE

Epreuve de Mathématiques A MP

Partie I

1 -Puisquefest continue sur l’intervalleIetIcontient0, le théorème deCauchypermet d’affirmer l’existence et l’unicité deϕ(f). On a alors

∀x∈I, (ϕ(f))(x) +cϕ(f)(x) =f(x)⇒∀x∈I, ecx(ϕ(f))(x) +cecxϕ(f)(x) =f(x)ecx

⇒∀x∈I, (ecxϕ(f))(x) =f(x)ecx

⇒∀x∈I, ecxϕ(f)(x) =e0ϕ(f)(0) + Zx

0

f(t)ectdt

⇒∀x∈I, ecxϕ(f)(x) = Zx

0

f(t)ectdt⇒∀x∈I, ϕ(f)(x) =e−cx Zx

0

f(t)ectdt.

∀x∈I, ϕ(f)(x) =e−cx Zx

0

f(t)ectdt.

2 -Par définitionϕ(f) est dérivable surIet (ϕ(f)) = −cϕ(f) +f. On en déduit que(ϕ(f)) est continue surI et donc que

ϕ(f)est de classeC1 surI.

Soient(λ, µ)∈R2et(f, g)∈(C0(I))2. Pourx∈I, ϕ(λf+µg)(x) =ecx

Zx 0

(λf(t) +µg(t))ectdt=λecx Zx

0

f(t)ectdt+µecx Zx

0

g(t)ectdt= (λϕ(f) +µϕ(g))(x),

et doncϕ(λf+µg) =λϕ(f) +µϕ(g). On a montré que

ϕ∈L(C0(I)).

Partie II

1 -Soitf∈C0(I). Puisquef est continue sur le segment[a, b], d’une partfest bornée sur ce segment et d’autre part f etf2 sont intégrables sur ce segment. On en déduit quekfk et kfk1etkfk2existent dansR. De plus, d’après l’inégalité deCauchy-Schwarz,

kfk1= Z

[a,b]

1×|f|≤ sZ

[a,b]

12 sZ

[a,b]

f2=√

b−akfk2, puis

√b−akfk2=√ b−a

sZ

[a,b]

f2≤√ b−a

sZ

[a,b]kfk2 = (b−a)kfk.

∀f∈C0(I), kfk1≤√

b−akfk2≤(b−a)kfk.

http ://www.maths-france.fr 1 c Jean-Louis Rouget, 2007. Tous droits réservés.

(2)

2 -Soientf∈C0(I)puisx∈[a, b]. NotonsJl’intervalle[x, 0]six≤0et [0, x]six≥0.

|ϕ(f)(x)|=e−cx

Zx 0

f(t)ectdt ≤e−cx

Z

J

|f(t)|ectdt≤e−cx

Z

Jkfkectdt

=e−cx1

c|1−ecx|× kfk = 1

c|1−e−cx|× kfk ≤1+e−cx

c kfk ≤1+e−ca c kfk. Ainsi, puisque la borne supérieure de|ϕ(f)|sur[a, b]est le plus petit des majorants de|ϕ(f)|sur[a, b],

∀x∈[a, b], |ϕ(f)(x)|≤1+ec|a|

c kfk et donckϕ(f)k ≤ 1+ec|a|

c kfk. On a montré que

∃M0∈R+/∀f∈C0(I), kϕ(f)k ≤M0kfk.

3 -Soientf∈C0(I)puisx∈[a, b]. Notons de nouveauJl’intervalle[x, 0]six≤0et [0, x]six≥0.

|ϕ(f)(x)|=e−cx

Zx 0

f(t)ectdt ≤e−cx

Z

J

|f(t)|ectdt≤e−ca

Z

J

|f(t)|×ecbdt

≤ec(b−a) Zb

a

|f(t)|dt=ec(b−a)kfk1.

On a montré que

∃A∈R+/∀f∈C0(I), ∀x∈[a, b], |ϕ(f)(x)|≤Akfk1. On en déduit encore que pourf∈C0(I),

kϕ(f)k1= Zb

a

|ϕ(f)(x)|dx≤

Zb a

Akfk1dx= (b−a)Akfk1.

∃A ∈R+/∀f∈C0(I), kϕ(f)k1≤Akfk1. 4 -Soientf∈C0(I)puisx∈[a, b]. D’après les questions 1. et 3.,

|ϕ(f)(x)|≤Akfk1≤AM1kfk2,

et donc

∃B∈R+/∀f∈C0(I), ∀x∈[a, b], |ϕ(f)(x)|≤Bkfk2. Soitf∈C0(I).

kϕ(f)k2= sZ

[a,b]

f2≤ sZ

[a,b]

B2kfk22=B√

b−akfk2. Donc

∃K∈R+/∀f∈C0(I), kϕ(f)k2≤Kkfk2.

5 - a), b) et c)D’après la question 2.,∃M0∈R+/∀f∈C0(I), kϕ(f)k ≤M0kfk et puisqueϕ est linéaire, ϕ est un endomorphisme continu de l’espace vectoriel normé(C0(I),k k).

(3)

De même, les questions 3. et 4. permettent d’affirmer que

ϕ est un endomorphisme continu de l’espace vectoriel normé(C0(I),k k1) et de l’espace vectoriel normé(C0(I),k k2).

Partie III

1 -Soitλ > 0. Pourx∈[0,+∞[,

ϕ(fλ(x)) =e−cx Zx

0

e−λtectdt=e−cx Zx

0

e(c−λ)tdt.

•Si λ6=c, pourx∈[0,+∞[, on a ϕ(fλ)(x) = 1

c−λe−cx

e(c−λ)tx

0= 1

c−λe−cx(e(c−λ)x−1) = e−λx−e−cx c−λ .

•Si λ=c, pourx∈[0,+∞[, on a

ϕ(fλ)(x) =e−cx Zx

0

dt=xe−cx.

• Siλ6=c,∀x∈[0,+∞[, ϕ(fλ)(x) = e−λx−e−cx c−λ ,

•Si λ=c, ∀x∈[0,+∞[, ϕ(fλ)(x) =xe−cx.

2 -Dans tous les cas,fλ et ϕ(fλ)sont continues sur[0,+∞[et négligeables en+∞devant 1

x2. Par suite,

∀λ∈]0,+∞[, fλ∈L1(I)et ∀λ∈]0,+∞[, ϕ(fλ)∈L1(I).

Soitλ∈]0,+∞[.

kfλk1= Z+∞

0

e−λxdx=

−e−λx λ

+

0

= 1 λ.

∀λ∈]0,+∞[, kfλk1= 1 λ. Soitλ∈]0,+∞[.

•Si λ=c,

kϕ(fλ)k1=kϕ(fc)k1= Z+∞

0

xe−cxdx=

−x c − 1

c2

e−cx +

0

= 1 c2.

•Si λ6=c, en discutant suivant le fait queλ > couλ < c, on a kϕ(fλ)k1= 1

|c−λ|

Z+∞

0

|e−λx−e−cx|dx= 1

|c−λ|

−e−λx

λ −e−cx c

+

0

= 1

|c−λ|

1 λ −1

c

= 1 cλ. ce qui reste vrai quandλ=c.

∀λ∈]0,+∞[, kϕ(fλ)k1= 1 cλ.

(4)

3 -Dans tous les casf2λ etϕ(fλ)2sont continues sur[0,+∞[et négligeables en+∞devant 1

x2. Par suite,

∀λ∈]0,+∞[, fλ∈L2(I)et ∀λ∈]0,+∞[, ϕ(fλ)∈L2(I).

Soitλ∈]0,+∞[.

kfλk2= sZ+

0

e−2λxdx= s

−e−2λx

+∞

0

= 1

√2λ.

∀λ∈]0,+∞[, kfλk2= 1

√2λ.

Soitλ∈]0,+∞[.

•Si λ=c,kϕ(fλ)k2=kϕ(fc)k2= sZ+∞

0

x2e−2cxdx. Deux intégration par parties fournissent

Z

x2e−2cxdx= −1

2cx2e−2cx+1 c Z

xe−2cxdx= −1

2cx2e−2cx− 1

2c2xe−2cx+ 1 2c2

Z e−2cx

= −1

2cx2e−cx− 1

2c2xe−2cx− 1

4c3e−2cx+C, et donc

kϕ(fλ)k2= s

−1

2cx2e−2cx− 1

2c2xe−2cx− 1 4c3e−2cx

+

0

= r 1

4c3 = 1

√4c3.

•Si λ6=c, on a

kϕ(fλ)k2= 1

|c−λ|

sZ+

0

(e−λx−e−cx)2dx= 1

|c−λ|

s

−e−2λx

2λ +2e−(λ+c)x

λ+c − e−2cx 2c

+

0

= 1

|c−λ|

r 1

2λ −2 1 λ+c + 1

2c = 1

|c−λ|

s

c(λ+c) −4λc+λ(λ+c)

2cλ(λ+c) = 1

|c−λ|

s

c2−2λc+λ2 2cλ(λ+c)

= 1

p2cλ(λ+c). ce qui reste vrai quandλ=c.

∀λ∈]0,+∞[, kϕ(fλ)k2= 1 p2cλ(λ+c). 4 -SoitX > 0.

ZX 0

|ϕ(f)(x)|dx=

ZX 0

e−cx Zx

0

f(t)ectdt

dx≤ ZX

0

Zx 0

|f(t)|ecte−cxdt

dx.

Cette dernière intégrale est l’intégrale de la fonction continue(x, t)7→|f(t)|ecte−cx sur le domaineD={(x, t) ∈R2/ 0≤ t≤x≤X}. D’après le théorème de Fubini, on a alors

ZX 0

|ϕ(f)(x)|dx≤

ZX 0

ect|f(t)|

ZX t

e−cxdx

! dt

= 1 c

ZX 0

ect|f(t)|(e−ct−e−cX)dt= 1

c ZX

0

|f(t)|(1−e−c(X−t))dt

≤ 1 c

ZX 0

|f(t)|dt≤1

c Z+∞

0

|f(t)|dt= 1

ckfk1.

(5)

Ainsi, la fonction x7→ |ϕ(f)(x)| est continue et positive sur [0,+∞[ et la fonction X7→

ZX 0

|ϕ(f)(x)| dxest majorée sur

[0,+∞[par 1

ckfk1. On en déduit que la fonctionϕ(f)est intégrable sur[0,+∞[ et de plus quekϕ(f)k1≤ 1 ckfk1.

∀f∈L1(I), ϕ(f)∈L1(I)etkϕ(f)k1≤ 1 ckfk1.

On en déduit encore que la restriction de ϕ à L1(I) est un endomorphisme de L1(I), encore notéϕ. De plus,ϕ est un endomorphisme continu de l’espace vectoriel normé(L1(I),k k1)et |||ϕ|||1≤ 1

c (∗).

Maintenant, pourf=f1, on a d’après la question 2. kf1k1= 1

1 = 1et kϕ(f)k1= 1 c×1 = 1

c de sorte que l’inégalité(∗) est une égalité pour la fonction non nullef1. On a montré que

ϕest un endomorphisme continu de l’espace vectoriel normé(L1(I),k k1)et |||ϕ|||1= 1 c. 5 -SoitX > 0. Puisque f=g+cget queg(0) =ϕ(f)(0) =0,

ZX 0

f(t)g(t)dt= ZX

0

(g(t) +cg(t))g(t)dt= ZX

0

g(t)g(t)dt+c ZX

0

g2(t)dt= g2(X) −g2(0)

2 +c

ZX 0

g2(t)dt

= g2(X) 2 +c

ZX 0

g2(t)dt.

Mais alors, d’après l’inégalité deCauchy-Schwarz,

c ZX

0

g2(t)dt= −g2(X)

2 +

ZX 0

f(t)g(t)dt≤ ZX

0

f(t)g(t)dt≤ sZX

0

g2(t)dt sZX

0

f2(t)dt≤ kfk2 sZX

0

g2(t)dt,

et, que sZX

0

g2(t)dtsoit nul ou pas, on en déduit

∀X > 0, c sZX

0

g2(t)dt≤ kfk2.

De nouveau, la fonction la fonctionx7→ϕ(f)2(x)est continue et positive sur[0,+∞[et la fonctionX7→

ZX 0

ϕ(f)2(x)dxest majorée sur[0,+∞[par 1

c2kfk22. On en déduit que la fonctionϕ(f)2est intégrable sur[0,+∞[ou encore queϕ(f)∈L2(I) et de plus quekϕ(f)k2≤ 1

ckfk2.

∀f∈L2(I), ϕ(f)∈L2(I)etkϕ(f)k2≤ 1 ckfk2.

On en déduit encore que la restriction de ϕ à L2(I) est un endomorphisme de L2(I), encore notéϕ. De plus,ϕ est un endomorphisme continu de l’espace vectoriel normé(L2(I),k k2)et |||ϕ|||2≤ 1

c. Enfin, pour tout réelλ > 0,

kϕ(fλ)k2

kfλk2 = 1/√ 2λ 1/p

2cλ(λ+c) = 1 pc(c+λ). Comme lim

λ0 λ>0

kϕ(fλ)k2 kfλk2 = lim

λ0 λ>0

1

pc(c+λ) = 1

c, on a finalement

(6)

ϕest un endomorphisme continu de l’espace vectoriel normé(L2(I),k k2)et |||ϕ|||2= 1 c.

Partie IV

1 -Soitf∈G.

La fonctionfest développable en série entière sur] −R, R[. Puisque la fonctiont7→ectest développable en série entière sur Ret donc sur]−R, R[, on en déduit que la fonctiont7→ectf(t)est développable sur]−R, R[(au moins) puis que la fonction x7→

Zx 0

ectf(t)dt est développable sur] −R, R[et finalement que la fonctionx7→e−cx Zx

0

ectf(t)dtest développable en série entière sur] −R, R[(au moins). Ainsi, sif∈G,ϕ(f)∈G.

ϕ∈L(G).

2 -Puisqueϕ(f)est développable en série entière sur] −R, R[, on sait queϕ(f)est dérivable sur] −R, R[et sur la dérivée deϕ(f)s’obtient par dérivation terme à terme. Pourx∈] −R, R[, on a alors

(ϕ(f))(x) +cϕ(f)(x) =

+

X

n=0

(n+1)bn+1xn+c

+

X

n=0

bnxn=

+

X

n=0

((n+1)bn+1+cbn)xn. Par unicité des coefficients d’un développement en série entière, on a alors

∀x∈] −R, R[, (ϕ(f))(x) +cϕ(f)(x) =f(x)⇒∀x∈] −R, R[,

+

X

n=0

((n+1)bn+1+cbn)xn=

+

X

n=0

anxn

⇒∀n∈N, (n+1)bn+1+cbn=an

⇒∀n∈N, (−1)n+1(n+1)!bn+1

cn+1 − (−1)nn!bn

cn = (−1)n+1n!an

cn+1 . Soit alorsn∈N. En tenant compte deb0=ϕ(f)(0) =0, on a

(−1)nn!bn

cn =

n−1X

k=0

(−1)k+1(k+1)!bk

ck+1 −(−1)kk!bk

ck

=

n−1X

k=0

(−1)k+1k!ak

ck+1 , et donc

bn= 1 n!

n−1X

k=0

k!(−c)n−1−kak.

b0=0et∀n∈N, bn = 1 n!

n−1X

k=0

(−1)n−kk!(−c)n−1−kak.

Partie V

1 - a)Soit(f, g)∈(H(I))2. Les fonctionsfget fg sont continues sur I. De plus, à partir des inégalités(f±g)2≥0 et (f±g)2≥0, on obtient|fg|≤ 1

2(f2+g2)et |fg|≤ 1

2(f′2+g′2). Puisquef2,g2,f′2et g′2 sont intégrables surI, les fonctionsfget fg le sont également.

∀(f, g)∈(H(I))2, fg∈H(I)etfg∈H(I).

b)•D’après la question a), φest une application de(H(I))2dansR.

•La symétrie, la bilinéarité et la positivité deφsont claires.

•Soitf∈H(I).

φ(f, f) =0⇒ Z

I

f2+ Z

I

f′2=0⇒ Z

I

f2=0

⇒f2=0(fonction continue positive d’intégrale nulle)

⇒f=0.

(7)

En résumé,φest une forme bilinéaire, symétrique, définie, positive et donc φest un produit scalaire surH(I).

c)Pour f∈H(I),φ(f, f) =kfk2H. Ceci montre que k kHest la norme associée au produit scalaireφet en particulier que k kH est une norme surH(I).

2 - a) Soit f ∈ L2(I). Puisque par hypothèse, ϕ est endomorphisme de L2(I), ϕ(f) est encore dans L2(I). Mais alors, puisque L2(I) est un espace vectoriel, (ϕ(f)) = f−cϕ(f) ∈ L2(I). On en déduit que ϕ(f) est dans H(I) et puisque ϕ(f)(0) =0,ϕ(f)∈K.

∀f∈L2(I)(I), ϕ(f)∈K.

Soitf∈L2(I). Puisqueϕ est un endomorphisme continu de l’espace vectoriel normé(L2(I),k k2), il existe un réelα > 0 tel quekϕ(f)k2≤αkfk2. Mais alors

k(ϕ(f))k2=k−cϕ(f) +fk2≤ckϕ(f)k2+kfk2≤(1+cα)kfk2. On en déduit que

kϕ(f)kH=q

kϕ(f)k22+k(ϕ(f))k22≤q

α2kfk22+ (1+cα)2kfk22=p

α2+ (1+cα)2kfk2. On a montré que

∃A > 0/∀f∈L2(I), kϕ(f)kH≤Akfk2. b)La restriction deϕ àL2(I)est encore notéeϕ.

•D’après la question a),ϕ est une application linéaire deL2(I)dansK.

•Soitf∈L2(I).

f∈Ker(ϕ)⇒ϕ(f) =0⇒f= (ϕ(f))+cϕ(f) =0.

Donc,ϕest injectif.

•Soitg∈K. Posonsf=g+cg. Par hypothèse gest dansKet doncget g sont dansL2(I). Il en est de même def. De plus, puisqueg(0) =0 et queg+cg=f, on ag=ϕ(f). On a montré que∀g∈K, ∃f∈L2(I)/ ϕ(f) =get doncϕ est surjective.

ϕ est un isomorphisme deL2(I)surH(I).

c)D’après la question a),∃A > 0/∀f∈L2(I), kϕ(f)kH≤Akfk2et puisqueϕ est linéaire ϕ est continue de(L2(I),k k2)dans(K,k kH).

d)D’après la question b),∀g∈K,ϕ−1(g) =g+cg. Mais alors, pourg∈K,

−1(g)k2=kg+cgk2≤ kgk2+ckgk2≤ kgkH+ckgkH= (1+c)kgkH. Puisqueϕ−1est linéaire, ceci montre que

ϕ−1est continue de(K,k kH)dans(L2(I),k k2).

Partie VI

1 -Puisquefest continue surR, on sait que les solutions de l’équationy+cy=f (E)constituent unR-espace affine de dimension1. La méthode deLagrangefournit les solutions de cette équation. Ce sont les fonctions de la forme

x7→Ce−cx+e−cx Zx

0

f(t)ectdt,C∈R.

(8)

Soit y une telle solution. La fonction z : x 7→ y(x+2π) est également solution de l’équation (E) (car pour x réel, d

dx(y(x+2π)) +cy(x+2π) =y(x+2π) +cy(x+2π) =f(x+2π) =f(x)). Par suite, d’après le théorème deCauchy, yest2π-périodique ⇔∀x∈R, y(x) =z(x)⇔y(0) =z(0)⇔y(2π) =y(0)

⇔Ce−2cπ+e−2cπ Z

0

f(t)ectdt=C⇔C= e−2cπ 1−e−2cπ

Z 0

f(t)ectdt.

L’équationy+cy=fadmet une solution continue surR,2π-périodique et une seule à savoir la fonctionψ(f)définie par

∀x∈R, ψ(f)(x) = e−2cπ 1−e−2cπ

Z 0

f(t)ectdt

!

e−cx+e−cx Zx

0

f(t)ectdt.

ψest bien une application deEdansF. De la même façon qu’en I.2., on démontre alors queψest linéaire et de la même façon qu’en V.2.b), queψ est bijective.

ψest un isomorphisme deEsurF.

2 -Soitf∈E. D’après la question I.2.,ϕ(f)est de classeC1sur Ret il en est de même deψ(f). On sait alors que pour k∈Z,

ck((ψ(f))) =ikck(ψ(f)).

Par linéarité des coefficients deFourier, on a alors pourk∈Z

ck(f) =ck((ψ(f))+cψ(f)) =ck((ψ(f))) +cck(ψ(f)) = (c+ik)ck(ψ(f)) = (c+ik)df(f), et donc

∀k∈Z, dk(f) = ck(f) c+ik. En particulier,|dk(f)|= kck(f)|

√c2+k2.

3 -Soitf∈E. La fonctionfest continue par morceaux et2π-périodique. D’après le théorème deParseval,X

n∈Z

|ck(f)|2<

+∞et de plus

2πX

n∈Z

|ck(f)|2= Z

0

|f(t)|2dt=kfk2E. Soitg∈F. Pourk∈Z,ck(g) =ikck(g)et donc

Z 0

g′2(t)dt+ Z

0

g′2(t)dt=2π X

k∈Z

|ck(g)|2+X

k∈Z

k2|ck(g)|2

!

=2πX

k∈Z

(1+k2)|ck(g)|2. Par suite,

∀g∈F, kgkF= s

2πX

k∈Z

(1+k2)|ck(g)|2.

Mais alors, pourf∈E, d’après la question 2., on a kψ(f)kF=

s 2πX

k∈Z

(1+k2)|ck(ψ(f))|2= s

2πX

k∈Z

1+k2

c2+k2|ck(f)|2.

Pourx∈R, posons alorsu(x) = 1+x2

.uest dérivable surRet pourx∈R,

(9)

u(x) = 2x(c2+x2) −2x(1+x2)

(c2+x2)2 = 2x(c2−1) (c2+x2)2.

•Si 0≤c≤1,uest décroissante surR+ et donc pour toutk∈Z, 1+k2

c2+k2 =u(|k|)≤u(0) = 1 c2.

•Si c > 1,uest croissante surR+et donc pour toutk∈Z, 1+k2

c2+k2 =u(|k|)≤ lim

x+∞u(x) =1.

Dans tous les cas, on a Min

1, 1 c2

≤ 1+k2

c2+k2 ≤Max

1, 1 c2

et donc

kψ(f)kF= s

2πX

k∈Z

1+k2

c2+k2|ck(f)|2≤ s

Max

1, 1 c2

s 2πX

k∈Z

|ck(f)|2=Max

1,1

c

kfkE.

et de mêmekψ(f)kF≥Min

1,1 c

kfkE.

∀f∈E, Min

1,1 c

kfkE≤ kψ(f)kF≤Max

1,1 c

kfkE.

4 -L’inégalité de droite montre alors queψest continue surEet l’inégalité de gauche réecrite sous la forme

∀g∈F, kψ−1(g)kE≤ 1 Min

1,1

c kgkF,

montre queψ−1est continue sur F.

ψest continue surEet ψ−1 est continue surF.

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Le déterminant d’une matrice est le produit de ses valeurs propres (chaque valeur propre étant comptées un nombre de fois égal à son ordre de multiplicité). A est un polynôme en F

f admet trois valeurs propres réelles

D’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’image de l’intervalle [nπ, (n + 1)π] par la fonction continue 2f est un intervalle... Elles convergent donc et ont