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Concours ENSAM - ESTP - EUCLIDE - ARCHIMEDE

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Academic year: 2021

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(1)

SESSION 2007 E3A

Concours ENSAM - ESTP - EUCLIDE - ARCHIMEDE

Epreuve de Mathématiques B MP

Exercice 1.

1. Soit J un intervalle de R ne contenant pas 0. Soit f une fonction dérivable sur J. On note Eh l’équation différen- tielle :xy+αy=0.

fest solution deEhsurJ⇔∀x∈J, xf(x) +αf(x) =0

⇔∀x∈J, f(x) + α

xf(x) =0⇔∀x∈J, eαln|x|f(x) + α

xeαln|x|f(x) =0

⇔∀x∈J, (eαln|x|f)(x) =0⇔∀x∈J, (|x|αf)(x) =0

⇔∃C∈R/∀x∈J, |x|αf(x) =C⇔∃C∈R/∀x∈J, f(x) =C|x|−α. Les solutions deEh surJsont les fonctions de la formex7→C|x|−α,C∈R.

2. 2a)D’après la question 1,

les solutions de(Eh)surIsont les fonctions de la formex7→

C1x−αsix > 0

C2(−x)−αsix < 0 (C1, C2)∈R2.

2b)Puisque α > 0, |x|−α tend vers+∞quandxtend vers0. Donc siC16=0 ouC26=0, une solution deEhsurIn’a pas une limite finie en0 ou encore une solution non nulle de(Eh)surIn’a pas une limite finie en0. D’autre part, la fonction nulle surIest une solution deEhadmettant une limite finie en0. Finalement

(Eh)admet une et une seule solution ayant une limite finie en0, la fonction nulle surI.

3. Soientaet bdeux réels.

•Sur l’intervalle] −∞, 0[, l’équationE s’écrity

xy= F(x)

x . Or les deux fonctionsx7→ α

x etx7→ F(x)

x sontcontinues sur l’intervalle ] −∞, 0[. D’après le théorème de Cauchy, pour tout couple (x0, y0)∈] −∞, 0[×R, il existe une et une seule solution deE sur] −∞, 0[ prenant la valeury0enx0. En particulier, il existe une et une seule solutionf1deE sur ] −∞, 0[telle quef1(−1) =a.

•De même, il existe une et une seule solutionf2deE sur]0,+∞[telle quef2(1) =b.

• Finalement, il existe une et une seule solution f de E sur I telle que f(−1) = a et f(1) = b à savoir la fonction f : x7→

f1(x)six < 0 f2(x)six > 0 .

∀(a, b)∈R2,E admet une et une seule solution surItelle que f(−1) =aetf(1) =b.

4. Soientgethdeux solutions de l’équation différentielleE surIayant une limite finie en0. Alorsg−hest une solution de l’équation différentielleEh surIayant une limite finie en0. D’après la question 2a),g−hest la fonction nulle surIet doncg=h. Ceci montre l’unicité d’une solution deE ayant une limite finie en0.

http ://www.maths-france.fr 1 c Jean-Louis Rouget, 2007. Tous droits réservés.

(2)

5. 5a)On sait quefest dérivable sur] −R, R[et que sa dérivée s’obtient par dérivation terme à terme. Pourx∈] −R, R[, on a

xf(x) +αf(x) =x X+∞

i=1

iaixi−1

+∞X

i=0

αixi=

+∞X

i=0

iaixi+ X+∞

i=0

αaixi

=

+∞X

i=0

(i+α)aixi.

Par unicité des coefficients d’une série entière,

fest solution deEsur] −R, R[⇔∀x∈] −R, R[,

+∞X

i=0

(i+α)aixi=

+∞X

i=0

βixi

⇔∀i∈N, (i+α)aii⇔∀i∈N, ai= βi

i+α. Maintenantai= 1

i+αβi

i+

βi

i et on sait alors que le rayon de convergence de la série entière associée à la suite(βi

i ) est le même que le rayon de convergence de la série entière associée à la suite(βi)(série entière primitive) à savoir+∞. On en déduit que

R= +∞.

5b)D’après la question précédente, sous l’hypothèseR > 0,fest solution deE sur] −R, R[si et seulement si∀x∈] −R, R[, f(x) =

+∞X

i=0

βi

i+αxi. Ceci montre déjà l’unicité d’une solution de E développable en série entière sur R. Mais comme R= +∞, la fonctionx7→

+

X

i=0

βi

i+αxi est effectivement solution deE surRce qui démontre l’existence d’une solution de E développable en série entière surR.

5c)La fonctiongadmet une limite finie en0 et donc l’équationE admet exactement une solution surIqui a une limite finie en0.

6. 6a) Soit x ∈]0,+∞[. La fonction t 7→ tα−1et est continue sur ]0, x], positive et équivalente en 0 à tα−1 qui est intégrable au voisinage de0puisqueα−1 >−1. On en déduit que la fonctiont7→tα−1etest intégrable sur]0, x]et donc que

∀x∈]0,+∞[, l’intégrale Zx

0

tα−1etdtest convergencte.

6b) La fonction t 7→ tα−1et est continue sur ]0,+∞[. On en déduit que la fonction x 7→

Zx

1

tα−1et dt est définie et dérivable sur]0,+∞[de dérivée la fonctionx7→xα−1ex. Puisque

Zx

0

tα−1etdt= Z1

0

tα−1etdt+ Zx

1

tα−1etdt, il en est de

même de la fonctionx7→

Zx

0

tα−1etdt. Mais alorshest dérivable sur]0,+∞(et pourx > 0,

xh(x) +αh(x) =x −α xα+1

Zx

0

tα−1etdt+x 1

xαxα−1ex+α 1 xα

Zx

0

tα−1etdt=ex=F(x).

La fonctionhest solution de l’équationE sur]0,+∞[.

6c)Soitx > 0. En posantt=ux, on obtient h(x) =

Zx

0

t x

α−1

et dt x =

Z1

0

uα−1eux du.

(3)

Par suite, pourx > 0,

Z1

0

uα−1e0du≤h(x)≤ Z1

0

uα−1exdu,

ou encore

1

α ≤h(x)≤ex α. Les deux membres extrêmes de cet encadrement tendent vers 1

α quand x tend vers 0 et donc, d’après le théorème des gendarmes,ha une limite réelle quandxtend vers0 par valeurs supérieures et

xlim0 x>0

h(x) = 1 α.

6d)Ici, on a pour tout réel x F(x) =

+

X

i=0

xi

i!. On a vu dans les questions précédentes que E admet une unique solution sur]0,+∞[ admettant une limite finie en0à savoir la fonctionx7→

+

X

i=0

xi

(i+α)i!. Commeha une limite finie en0, on a montré que

∀x > 0, h(x) =

+∞X

i=0

xi (i+α)i!.

Exercice 2.

1. 1a)La fonctionf est une fonction polynomiale et donc la fonctionfest de classeC surR2. 1b)Soit(x0, y0)∈R2. ∂f

∂x((x0, y0)) =3x20−3(1+y20) =3(x20−y20−1)et ∂f

∂y((x0, y0)) = −3x0(2y0) = −6x0y0.

∀(x0, y0)∈R2, ∂f

∂x((x0, y0)) =3(x20−y20−1)et ∂f

∂y((x0, y0)) = −6x0y0. 1c)Soit(x0, y0)∈R2.





∂f

∂x((x0, y0)) =0

∂f

∂y((x0, y0)) =0 ⇔

x20−y20−1=0 x0y0=0 ⇔

x0=0

−y20−1=0 ou

y0=0 x20−1=0

y0=0 x20=1 ⇔

y0=0 x0=1 ou

y0=0 x0= −1 .

fadmet exactement deux points critiques, les points (1, 0)et(−1, 0).

1d)Pour(h, k)∈R2posonsu((h, k)) =f((1+h, k)). Ainsi, pour(h, k)∈R2

u((h, k)) = (1+h)3−3(1+h)(1+k2) =1+3h+3h2+h3−3−3h−3k2−3k2h

= −2+3h2−3k2+h3−3k2h.

Montrons alors que l’expressionh3−3k2hest négligeable devantk(h, k)k2 quand(h, k)tend vers(0, 0). Pour(h, k)∈R2, on a

|h3−3k2h|=|h||h2−3k2|≤|h|(h2+3k2)≤ k(h, k)k(k(h, k)k2 +3k(h, k)k2) =4k(h, k)k3,

(4)

et donc|h3−3k2h| =

(h,k)→(0,0)k(h, k)k2ε((h, k))où lim

(h,k)→(0,0)ε((h, k)) =0. Finalement

u((h, k)) =

(h,k)→(0,0)−2+3h2−3k2+k(h, k)k2ε((h, k))où lim

(h,k)→(0,0)ε((h, k)) =0.

En particulieru((h, 0)) +2=3h2+h2ε((h, 0)) =h2(3+ε((h, 0))). Cette expression est du signe de3h2 quandhest au voisinage de0et donc pourhpetit et non nul,u((h, 0)) +2 > 0. De même,u((0, k)) +2= −3k2+k2ε((0, k))et donc pour k petit et non nul,u((0, k)) +2 < 0. Finalement, dans tout voisinage de (0, 0) la fonction(h, k)7→u((h, k)) −u((0, 0)) n’est pas de signe constant et donc

le point(1, 0)n’est pas un extremum local def.

1e)Pour(x, y)∈R2,f((−x, y)) = −f((x, y)). On en déduit que

le point(−1, 0)n’est pas un extremum local def.

1f ) La fonction f est de classe C1 sur R2 qui est un ouvert de R2. On sait que si f présente un extremum local en un point deR2, ce point est nécessairement un point critique def. Mais alors, les questions 1c), 1d) et 1e) montrent que

f n’admet pas d’extremum local.

2. 2a)La fonctiongest continue surD qui est un compact de R2(D est fermé en tant qu’image réciproque du fermé [0, 1]deRpar l’application continue(x, y)7→x2+y2et borné et donc compact puisqueR2est de dimension finie surR).

On en déduit que la fonctiongadmet surD un minimumaet un maximumA.

2b)Si An’est pas atteint sur le cercleC,Aest atteint dans l’intérieur deD qui est un ouvert deR2, en un point qui est un extremum local deget donc def. Puisquef n’admet pas d’extremum local

Aest atteint sur le cercleC.

2c)Soitt∈R.

g((cost,sint)) =cos3t−3cost(1+sin2t) =cost(cos2t−3−3sin2t) =cost(cos2t−3−3+3cos2t) =2cost(2cos2t−3).

Pourt∈R, posonsh(t) =2cost(2cos2t−3).hest dérivable surRet pourt∈R,

h(t) =2[(−sint)(2cos2t−3) +cost(−4sintcost)] = −2sint(2cos2t−3+4cos2t) = −6sint(2cos2t−1).

Ainsi, h est 2π-périodique, paire, décroissante sur [0,π

4], croissante sur [π 4,3π

4 ] et croissante sur [3π

4 , π]. On en déduit queA=h(3π

4 ) =2√

2. De plus Aest atteint au point (cos3π 4 ,sin3π

4 ) = (− 1

√2, 1

√2)et au point (cos−3π

4 ,sin−3π 4 ) = (− 1

√2,− 1

√2).

Aest atteint aux points(− 1

√2, 1

√2)et (− 1

√2,− 1

√2)A=2√ 2.

2d)Pour(x, y)∈D,(−x, y)∈D etg((−x, y)) = −g(x, y). Donc aest atteint au point( 1

√2, 1

√2)et ( 1

√2,− 1

√2)eta= −2√ 2.

Exercice 3.

1. Soiti∈J1, nK. Lai-ème composante deJnvest égale Xn

j=1

1

n ou encore1. Donc Jnv=v.

(5)

2. Les colonnes de la matrice Jn sont égales et non nulles. DoncJn est une matrice de rang1 ou encore l’image de Jn

est une droite vectorielle. Puisquev=Jnv,vest dans l’image de Jn et puisquevn’est pas nul, la famille(v)est une base de l’image deJn. Finalement

Im(Jn) =Vect(v).

D’après le théorème du rang, dim(Ker(Jn)) =n−dim(Im(Jn)) =n−1.

dim(Ker(Jn)) =n−1.

3. Soit(i, j)∈J1, nK2. Le coefficient lignei, colonejde la matriceJ2n est Xn

k=1

1 n× 1

n =n× 1 n2 = 1

n,

et donc

J2n=Jn.

4. La matriceJn est symétrique réelle et est donc diagonalisable. En particulier, l’ordre de multiplicité de chaque valeur propre deJn est égale à la dimension du sous-espace propre correspondant.

D’après la question 3., le polynômeX2−Xest annulateur deJn et on sait que les valeurs propres deJn sont à choisir parmi les racines de ce polynôme c’est-à-dire0et1. La question 2 montre que0est valeur propre deJnet que le sous-espace propre associé, à savoir Ker(Jn), est de dimension n−1. On en déduit que 0 est valeur propre de Jn d’ordre n−1. Il manque une valeur propre qui ne peut être que1, nécessairement valeur propre simple.

Les valeurs propres deJn sont0d’ordren−1et 1d’ordre1.

5. (a)SupposonsM=0. Pourx∈R,

det(M+xJn) =det(xJn) =xndet(Jn) =

0sin≥2 xsin=1 . Donc

siM=0,SE =Rsin≥2et SE ={0}sin=1.

(b)SupposonsM=In. det(M+0.Jn) =det(In)6=0 et pourx∈R, det(M+xJn) =0⇔xndet(Jn+ 1

xIn) =0⇔−1

x ∈Sp(Jn)⇔−1

x =0ou −1

x =1⇔x= −1.

Donc

siM=In, SE ={−1}.

(c) (i)SupposonsMinversible. On a vu que1 est valeur propre de la matriceJn et que le sous-espace propre associé est une droite vectorielle. Puisque d’autre part,Jnv=v et quev6=0, le sous-espace propre deJn associé à la valeur propre1 est la droite vectorielle Vect(v).

Soient x∈ Rpuis w∈Ker(M+xJn). Par suite,Mw= −xJnw= Jn(−xw)∈ Im(Jn). Puisque Im(Jn) est la droite vectorielle engendrée par le vecteurv,Mwest colinéaire àv. Par suite, il existe un réelk tel queMw=kvou encore il existe un réelktel quew=kM−1v et finalementwest colinéaire àM−1v.

(6)

(ii)Soitx∈R.(M+xJn)w=Mw+xJnw=v+xJnM−1v=

1+xσ n 1+xσ

.. n . 1+xσ

n

. Par suite

∀x∈R,(M+xJn)w=0⇔1+xσ n =0.

Le début de la question (i) montre que Ker(M+xJn)⊂Vect(M−1v)et en particulier que dim(Ker(M+xJn))≤1. Par suite, en notant que le vecteurM−1v n’est pas nul puisqueMest inversible etv6=0, pourx∈Ron a

det(M+xJn) =0⇔Ker(M+xJn)6={0}⇔Ker(M+xJn) =Vect(M−1v)⇔M−1v∈Ker(M+xJn)

⇔1+xσ n =0.

Maintenant, siσ=0, l’équation1+xσ

n=0n’admet pas de solution et siσ6=0, l’équation1+xσ

n =0admet une unique solution, le réel−n

σ.

Si σ=0,SE =∅et siσ6=0,SE =

−n σ

.

(d) (i)SE n’est pas vide car0 est solution de l’équationE. (ii)Soitxun réel.

x∈ SF ⇔det(M+bJn+xJn) =0⇔det(M+ (b+x)Jn) =0⇔b+x∈ SE. On en déduit que l’applicationx7→b+xréalise une bijection deSF surSE ou encore

SE =b+SF.

(iii)Si pour tout réelb, la matriceM+bJn n’est pas inversible alorsSE =R. Sinon, il existe un réelbtel que la matrice M+bJn soit inversible. Dans ce cas, l’équationSF admet au plus une solution d’après la question 5. et il en est de même de l’équation SE d’éaprès la question (ii). La question (i) montre que SE contient toujours le nombre 0 et finalement SE ={0}.

Si Mn’est pas inversible,SE =RouSE ={0}.

6. a)En notantC1,C2,. . . ,Cn les colonnes de la matriceM, on a det(M+xJn) =det(C1+ x

nv, . . . , Cn+ x nv).

Parn-linéarité, ce déterminant est somme de2n déterminants. Certains de ces déterminants contiennent au moins deux fois la colonne x

nvet sont donc nuls. Il ne reste alors plus quen+1 déterminants : det(M+xJn) =det(C1, . . . , Cn) +

Xn

j=1

det(C1, . . . , Cj−1, x

nv, Cj+1, Cn) =detM+ x n

Xn

j=1

det(C1, . . . , Cj−1, v, Cj+1, Cn).

On a montré que la fonctionf : x7→det(M+xJn)est une fonction affine.

(7)

Plus précisément, soiti∈J1, nK. En développant det(C1, . . . , Cj−1, v, Cj+1, Cn)suivant saj-ème colonne, on obtient det(C1, . . . , Cj−1, v, Cj+1, Cn) =

Xn

i=1

i,j, où∆i,j désigne le cofacteur du coefficient deMsitué ligneiet colonnej. Finalement

∀x∈R, f(x) =detM+ x n

X

1≤i,j≤n

i,j.

b)On retrouve ainsi les résultats de la question 5 :

• Si Mest inversible, alors α6=0 et donc l’équation f(x) =0 admet soit exactement une solution siβ6= 0, soit pas de solution siβ=0.

•SiMn’est pas inversible, alorsα=0et l’équationf(x) =0admet exactement une solution siβ6=0à savoir0et admet tout réel pour solution siβ=0.

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