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Étude des systèmes de Dirac au sens large

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(1)

HAL Id: jpa-00233553

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Étude des systèmes de Dirac au sens large

Ruy Luis Gomez

To cite this version:

(2)

ÉTUDE

DES

SYSTÈMES

DE DIRAC AU SENS LARGE

(1)

Par RUY Luis GOMEZ.

Sommaire. - Etant donné un système général de Dirac As... Am (m = 2 p) de l’ordre commun n~2p,

il est toujours possible de déterminer une matrice non dégénérée S telle que S-1 Ai S = Hl, Hi

représen-tant des matrices d’Hermite ne dépendant que de m, n. La démonstration se fait simplement à partir des propriétés des valeurs et vecteurs propres des Ai.

Comme corollaires on déduit l’équivalence de deux systèmes D (avec les mêmes m, n) et quelques propriétés d’une matrice permutable avec un système D et de deux systèmes permutables D.

On fait l’application de ces résultats aux équations fondamentales de la théorie du photon de M. Louis de Broglie.

1. - Soient

Ai,

£12,

...

A~~,

un nombre

pair

~p

de matrices de n° ordre vérifiant

les relations fondamentales :

c’est-à-dire,

un

système

de Dirac au sens

large

ou sysm

tème D.

Cette définition

donnée,

on doit attendre

qu’il

en

résulte

quelques

propriétés remarquables

pour les

~9i.

Or,

c’est ce que l’on va montrer dans ces

premières

pages.

En

prenant

une matrice

quelconque

de

l’ensem-ble, A;,

et en

remarquant,

en

particulier,

que :

on conclut que les seules valeurs propres

possibles

des

Ai

... sont :

Mais si l’on admet par

exemple,

que ), _

-~-1 est,

eu

effet,

une valeur propre de

c’est-à-dire,

qu’il

existe

un vecteur non nul

X,

tel que :

Aix -

-A-,

on en déduit successivement :

vu les relations fondamentales

(1).

Levecteur,4 Vétant

différent de zéro en même

temps

que .’Y.

(vu

qur Aj

est non

dégénérée),

on voit donc que

la matrice

A;

admet aussi la valeur propre

On a donc un

premier

résultat : les matrices

Ai

d’un

système

D ont toutes les deux valeurs propres :

En

outre,

si l’on

représente

par

~’1 ...

vecteurs

propres

indépendants

de

Ai

pour A=

+ 1,

le seront aussi pour ),

_ -1,

dès

que j

T

i.

En

effet, Aj

est non

dégénérée. Donc,

deuxième

résultat,

les deux valeurs propres

+

1,

-1 déterminent

deux espaces du même nombre de dimensions Mais

l’équation

minimum des

Ai

étant :

on

peut

ajouter,

troisième

résultat,

que :

d’où

En résumé : les

A;

d’un

systène

D sont toutes réduc-tibles à la forme

diagonale (séparément)

et leur ordre

commun est

pair.

.

2. - En

prenant

maintenant une des matrices

Ai,

.A1

par ex., et les référant toutes à une nouvelle base

(ei)

où e1, ... en, sont les vecteurs propres de

-~-1

et

ei+nl===A2ei pour i== 1

... iii ,

on arrive à un nouveau

systèmeD qui,

en

super-matrices,

s’éerit : -.

-

-En

effet,

la

signification

géométrique (1)

des éléments de

chaque

colonne d’une

matrice-opérateur

ensemble

avec les

propriétés

fondamentales des

Al,

nous

per-mettent d’écrire :

(t) Voir p3.r exemple GASTOri JULfA, Introduction îiîathémalirlue

aux théories quantiques, p. ~1.

(3)

45

¿1¡(t)

représente

donc la matrice :

En faisant la

multiplication

des

supermatrices Aj

(et

leurs

carrés)

on vérifie sans

beaucoup

de

peine

que :

ce sont encore des matrices D

(de

l’ordre commun

C’est même à cet effet

qu’on

a introduit le facteur i

(unité imaginaire).

En résumé : tout

système

D

est réductible au tableau

(a)

A(t) 4

1 ...

-2’ 1(1) 9- p

représentent

un nouveau

système

D

composé

de 2

(j)-1)

matrices de l’ordre commun :

La base

correspondante

est

(ei).

3. - Si l’on a

p =

~,

c’est-à-dire un

système

D de deux matrices

~1~,

il est

déjà

prouve

qu’il

existe une

matrice non

dégénérée S

telle que :

C’est la matricé S

qui préside

au

changement

de la

base

primitive

pour la base

Donc,

un

système

D de deux matrices est réductible

à un autre bien déterminé

(ne

dépendant

que de l’ordre n des

Ai

A2).

Si,

au

contraire,

on n’obtiendra

(par

le

changement

de la base

primitive

pour la base e~ ... enl’l

A2

e1’ .. At

en,)

un

système

ainsi

déterminé,

on aura encore les

Mais étant donné

qu’il a’agit

des

composantes

d’un

nouveau

système Don

pourra,

parlc changement de base

correspondant,

le réduire à la forme

supermatricielle

semblable :

... -"

Les

A~~~

au nombre de 2

(p

-

2)

seront un nou-veau

système

D de l’ordre commun

Et si l’on fait sur le

système

(a)

la transformation

S1

étant la matrice de transformation

qui a

conduit

aux

(~),

les

Ai

et

..:12

continueront avec la même

forme,

mais les autres se

simplifieront :

En

particulier,

si l’on a seulement

quatre

matrices

les

a;

(2) sont nulles et on arrive au

système numérique

avec

Donc,

un

système

de

quatre

matrices D est encore .

réductible à un autre bien déterminé

(numériquement)

0

et l’ordre minimum de leur

Ai

est n’ =

22,

vu

que 2

ordre de

(4)

46

C’est le cas de Dirac :

quatre

matrices ai 12 %3 oc

de

quatrième

ordre.

En continuant notre

procédé

de

réduction,

nous

arri-verons au bout

de p - 1 changement

de base à un nou-veau

système

~D avec

de l’ordre d’où

Et ces deux matrices étant réductibles à une forme

numérique

déterminée sans

changement del’ordrenp-l,

on

peut

énoncer le théorème A.

Tout

système

D avec m -

~~

matrices

A,

Az

...

Am

d’un ordre commun n,

qui

doit être au moins

égal

à 2P est

toujours

réductible à une forme déterminée ne

dépendant

que des nombres

caractéristiques

m, n.

C’est-à-dire,

il existe

toujours

une matrice non

dégé-nérée

SA

telle que

Et les éléments finals du

procédé

de réduction sont des matrices d’Hermite.

1 cr Corollaire

(1).

- Etant donné deux

systèmes

D

avec les mêmes nombres

caractérisques

il existe

toujours

une matrice non

dégénérée S

telle que

En

effet,

le théorème fondamental nous

permet

d’écrire :

d’où,

par

comparaison,

ou encore

en faisant

2e Corollaire. - Toute matrice B commutable avec

les éléments

A;

d’un

système

D

qui

en a Jxi ==

2p

de

l’ordre n,

est ramenée par

SA

à la forme

(1) Résultant du procédé de réduction et de la forme spéciale des ... H2p.

B(p) étant une matrice d’ordre

En

effet,

la

première

transformée de Il commutant

avec les

premières

transformées de

Ai,

c’est-à-dire,

avec

- une

diagonale

d’éléments différents

+

1 et - 1 et

une autre d’éléments non

diagonales

différents dezéro-il s’ensuit

qu’elle

sera de la forme

étant de

l’ordre n

2

«

En raisonnant de même avec les transformées de

Bi

et de

~3~,

A*(l)

et ainsi de suite on arrive finalement

au corollaire énoncé.

3e Corollaire. - Les seules matrices 13 commutables

avec les éléments

~91

d’un

système

D

qui

en a m =

~~

de l’ordre minimum n

= ~ ~,

ce sont les scalaires. Dans ce cas, en

effet,

on a

c’est-à-dire

un nombre

bp.

Donc

C’est ce

qui

se

vérifie,

en

particulier,

pour les

sys-tèmes de Dirac

(1) :

a1 CX2 a3 01524- avec

4,

n = 22 - 1. 4~ e

Corollaire. - Soient

deux

systèmes

commutables D

c’est-à-dire,

tels que

Leur ordre minimum est >1" - 22P.

En

effet,

le deuxième

corollaire,

nous

permeLd’ëcrîre :

étant

pour i

=== i...

~p

un

système

D de l’ordre

(5)

47

Mais l’ordre minimum d’un

système

D

qui

en a

m== 2p

matrices est

9~.

Donc

d’où

II 1. - Nous allons maintenant

appliquer

ces résultats

à la théorie du

photon

de M. Louis de

Broglie.

L’équation

fondamentale de M. Louis de

Broglie,

équation

(III),

p.

7,

Nouvelles Recherches sur la Lumière

(Hermann, 1936),

est réductible à la forme

caractéris-tique

en

représentant

par H

l’opérateur :

avec

ce sont huit matrices de 16e ordre d’éléments

Íl2, a3, 01524 étant les

quatre

matrices de Dirac.

Ces matrices

jouissent

des

propriétés

Ce sont donc deux

systèmes

D

commutables,

et en

conséquence,

Dans ces

conditions,

si l’on admet

réciproquement,

que

l’opérateur

II soit réductible à une forme

na),

/J(b) étant des combinaisons linéaires des étant des combinaisons linéaires

des2013,2013,2013,

a

satisfaisant aux deux conditions

(2),

il faudra

exiger

pour les coefficients :

la vérification de

(1).

C’est-à-dire,

les et

Bi

doivent constituer deux sys-tèmes commutables D.

Leur ordre commun sera

donc,

en vertu du corol-laire

quatrième :

En résumé : si nous

admettons,

avec M. Louis de

Broglie,

« le fait

général

qu’à

toute

grandeur physique

observable de la théorie du

photon

doit

correspondre

un

opérateur

linéaire et

hermétique

de la forme F(a)

+

F(b),

nous arriverons pour H à

avec

les

A;

et

B;

constituant -

pour avoir le maximum de

simplification

- huit matrices de ~.6e ordre chacune.

L’équation

fondamentale de M. Louis

de Broglie

avec

les

Ai

et

B;

numériques

antérieurement

écrites,

se

trouve ainsi enrichie au

point

de vue

théorique :

c’est

une

conséquence

nouvelle d’un fait

général.

2. - Nouvelle forme des

équations

(III)

et

(IV)

(N.

R.

L.).

En

posant

(6)

48 il vient

d’où par addition et soubstraction :

En introduisant les variables

symétriques :

on a :

Et si l’on

multiplie

les deux

équations

par il vient avec , ’1: Finalement ou encore

Les

ce sont deux nouveaux

systèmes

commutables 1) et en

conséquent

d’où en

particulier

En résumé : on

peut

substituer au

système

(III)

et

(IV)

le

système (y)

où +

figure

comme état fondamental commun de deux

opérateurs symétriques

(T(A),

à),

Ll)

pour la valeur déterminée

En terminant cette

petite

note,

qu’il

me soit

permis

d’affirmer ma

profonde

reconnaissance à M. Louis de

Broglie qui

m’a

suggéré

sa

publication

dans ce Journal.

(l) Dans sa « Contribution mathématique à la théorie des matrices de I)irac », Annales de l’Institut Henri Fascicule

II, volume VI, 1936, p. 109, 11n - 11’. Pauli

s’exprime dans

ces termes au sujet des matrices D telles que

« On sait que toutes les propriétps importantes de ces matrices sont indépendantes de leur spécialisation numérique et découlent

uniquement des relations (1) et du fait qu’elles ont quatre lignes

et quatre colonnes et il ajoute : cc il existe pourtant certains théorèmes dont les seules dérnonstrations connues jusqu’à

pré-sen t font précisément appel à cette spécialisation numérique, par

exemple le théorème fondamental suivant : Si sont deux

systèmes de matrices à quatre lignes et quatre colonnes qui

satisfont toutes les deux aux mêmes relations (1) il existe une

matrice S non dégénérée satisfaisant à la relation

Et après avoir fait une référence à la démonstration de M. Van der Waerdun dans son ouvrage Die gruppen theoretische Méthode in der Quantenmechanik, Berlin, 1932 - Il en donne

une autre (p. ’i 15 et suivantes) avec quelques-unes de leurs

conséquences.

Sa démonstration est basée dans une méthode de Schur.

Or, nous basant uniquement sur les propriétés des valeurs et vecteurs fondamentaux de tout système D satisfaisant aux

relations (1) il nous fut possible d’arriver au théorème plus général (A) qui constitue le point capital de cette note et en

déve-loppant quelques-uns de leurs corollaires,en particulier le 2e, qu généralise le terme 7 de M. Pauli, nous avons pu finalement en

faire une application à la théorie du photon de 11l. Louis de

Broglie.

Ce sont précisément cette méthode et cette application que je me permets de présenter maintenant aux lecteurs de cette revue.

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