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ANALYSE COMPARATIVE DES SYSTEMES DE PRODUCTION DU SOJA (GLYCINE MAX L.) DANS LA COMMUNE DE N’DALI

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Academic year: 2022

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(1)

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC) CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE

OPTION : Production Végétale

Présenté par : KORA YOROU Doué

Superviseur :

Dr. Daniel C.CHOUGOUROU (Maître de Conférences des Universités du

CAMES)

Enseignant chercheur à l’EPAC

Co-Superviseur :

Ir MADOUBOU Baba Mamoudou Responsable du Développement Rural

ANALYSE COMPARATIVE des systèmes de PRODUCTION Du SOJA (Glycine max L.) DANS LA

COMMUNE DE N’DALI

Année académique: 2015-2016

(2)

Mémoire de la Licence Professionnelle. Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué

CERTIFICATION

Je certifie que ce travail a été réalisé sous ma supervision par KORA YOROU Doué, Etudiante au Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), en vue de l’obtention du Diplôme de la Licence Professionnelle en Production Végétale.

LE SUPERVISEUR

Dr. Daniel C. CHOUGOUROU

Maître de Conférences des Universités de CAMES,

Enseignant chercheur à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC)

(3)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué i

DEDICACE

A

Mes très chers parents, pour votre bravoure, votre dévouement, vos peines et souffrances consenties pour moi, et surtout vos conseils qui m’ont tant édifiée.

Que ce travail vous comble de bonheur !

Puisse l’Eternel vous accordez longue vie afin de pouvoir jouir pleinement des fruits de vos efforts.

(4)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué ii

Remerciements

En guise de témoignage et de reconnaissance, nous adressons nos sincères remerciements à tous ceux qui ont d’une manière ou d’une autre apporté leur pierre à la construction de cet édifice. Particulièrement, nous disons merci :

 A notre superviseur, Monsieur Dr. Daniel C. CHOUGOUROU pour sa présence, sa disponibilité, ses conseils, son écoute et ses réponses pertinentes à nos diverses préoccupations ;

 A notre co-superviseur, Ir. Mamoudou Baba MABOUDOU pour sa disponibilité, ses conseils, ses multiples efforts pour l’amélioration de la qualité scientifique du présent travail ;

 A tous les enseignants chercheurs de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), précisément ceux de la production végétale;

Au Prof. Dr. Ir. Mohamed SOUMANOU, Directeur de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), pour le sens d’organisation et de management avec lequel il s’occupe de la formation dans cette institution;

Au Dr. Christophe AWANTO, Chef du centre autonome de perfectionnement, pour le sens d’organisation et de management avec lequel il s’occupe de la formation dans cette institution. Merci infiniment à vous ;

 A tous les producteurs enquêtés durant la phase de l’étude pour leur accueil, leur disponibilité à répondre à nos exigences et les secrétaires des différentes OP, en l’occurrence ;

 Au président du jury et honorables membres du jury, recevez ici le mérite de vos contributions à la recherche scientifique pour avoir accepté présidé ce jury et examiné ce travail;

 A maman MERE Gniré, toi qui n’a ménagé aucun effort pour assurer l’avenir de tes enfants. Trouvé dans ce travail l’expression de ma profonde reconnaissance et mon amour filial ;

 A mon époux pour son accompagnement tant technique que financier, retrouve ici le mérite de ta contribution pour la réalisation de ce document scientifique;

 A tous mes camarades de l’EPAC-UAC pour leur amitié et leurs belles couleurs qu’ils m’apportent à travers l’arc-en-ciel qu’ils sont dans ma vie ;

 A Monsieur OLLABODE Nouroudine pour ton assistance et tes soutiens;

 A tous ceux qui nous donnent le sourire, qui apportent la lumière dans notre vie et nous donnent espoir que demain sera meilleur.

(5)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué iii

Table des matières

DEDICACE ... i

Remerciements ... ii

Listes des sigles et abréviations ... vi

Liste des tableaux ... viii

Liste des figures ... ix

Résumé ... x

INTRODUCTION ... 1

1.1. Problématique et justification ... 2

1.2. Objectifs de l’étude ... 3

1.2.1. Objectif général ... 3

1.2.2. Objectifs spécifiques ... 3

1.3. Hypothèses de recherches ... 3

II- REVUE DE LA LITTERATURE ... 4

2.1. Caractéristisation du soja... 4

2.2. Types de variétés, formes, couleurs et appellations courantes du soja ... 4

2.2.1. Soja jaune (Jupiter) ... 4

2.3. Classification du soja (Glycine max L.) ... 5

2.4. Production et culture du soja ... 6

2.4.1. Production ... 6

2.4.2. Utilisations du soja ... 7

2.4.3. Culture ... 7

2.4.3.1. Le choix variétal et la conservation des semences ... 8

2.4.3.2. La préparation du sol et le semis ... 8

2.4.4. Les techniques culturales ... 9

2.4.4.1. Le désherbage ... 9

2.4.4.2. L’irrigation ... 9

2.4.4.3. La fertilisation ... 9

2.4.4.4. La défense des cultures... 10

2.4.5. La récolte et les opérations post-récolte ... 10

III- Cadre méthodologique ... 11

3.1. Présentation de la Commune de N’Dali ... 11

3.1.1. Situation géographique ... 11

(6)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué iv

3.1.2. Climat et ressources naturelles ... 12

3.1.3. Cadre humain ... 13

3.1.3.1. Caractéristiques sociodémographiques ... 13

3.1.4. Economie locale ... 14

3.1.5. Infrastructures socioéconomiques ... 14

3.2. Justification du choix des villages d’études ... 15

3.3. Phases de l’étude ... 16

3.3.1. Phase exploratoire ... 16

3.3.2. Echantillonnage ... 16

3.3.3. Phase d’analyse des données ... 17

IV- RESULTATS ET DISCUSSIONS ... 18

4.1 Résultats ... 18

4.1.1.Caractéristiques socio-économiques et démographiques des enquêtés ... 18

4.1.1.1. Ethnie, origine et situation matrimoniale ... 18

4.1.1.2. Sexe et religion ... 18

4.1.1.3. Niveau d’instruction et d’éducation ... 19

4.1.1.4. Age, expérience en agriculture, taille de ménage et actif agricole ... 21

4.1.1.5. Activité principale et secondaire ... 22

4.1.1.6. Appartenance à une organisation et source de financement pour la production soja……….. ... 23

4.1.1.7. Contact avec les vulgarisateurs et la participation à une formation sur le soja .. 24

4.1.2 Système de production du soja dans la commune de N’Dali ... 24

4.1.2.1. Pratiques culturales du soja ... 25

4.1.2.2.Systèmes de production du soja………30

4.1.2.3. Raisons de la culture du soja ... 31

4.1.2.4. Rendement obtenu à l’hectare ... 32

4.1.3.1. Rentabilité économique de la production du soja selon le type d’agriculture adoptée……. ... 33

4.1.3.2. Performance technique de durabilité de la production du soja ... 35

4.1.3.3. Dégradation des composantes de l’environnement ... 36

(7)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué v 4.1.3.4. Conséquence de l’adoption de l’agriculture conventionnelle sur l’environnement

et les difficultés des deux types d’agriculture ... 37

4.2. Discussion ... 38

CONCLUSION ... 42

Suggestions... 43

Références bibliographiques ... 44

(8)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué vi

Listes des sigles et abréviations

ASF : Association des Services Financiers AFE : Atelier de Formation d’Echange

BO : Burst Oxydatif

CEF : Conseil à l’Exploitation agricole Familiale

CETIOM : Centre d’études techniques interprofessionnel des oléagineux CLCAM : Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel

CPV : Conseiller en Production Végétale CS : Circonscription Scolaire

CV : Coopérative Villageoise

DEDRAS : Organisation pour le Développement Durable, le Renforcement et l'Autopromotion des Structures

FAO : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FSA : Faculté des Sciences Agronomies

GV : Groupement villageois

Ha : Hectare

IITA : Institut Inter-régional Tropical Agricole IMF : Institution de Micro Finance

INRAB : Institut Nationale des Recherches Agronomiques du Bénin

Kg : Kilogramme

Km : Kilomètre

LARES : Laboratoire d’Analyse Régionale et d’Expertise Sociale LEM :Laboratoire d’Ecologie Microbienne

MAEP : Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche NPK : Azote N, phosphore P, potassium K

OGM : Organismes Génétiquement Modifiés

OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement

(9)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué vii ONG : Organisation Non Gouvernementale

OP : Organisation Paysanne

PADFA : Programme d'Appui pour le Développement des Filières Agricoles PADME : Programme d’Appui au Développement des Moyennes Entreprises PAPME : Programme d’Appui aux Petites et Moyennes Entreprises

PROAGRI : Programme de Promotion de l’Agriculture

PROCOTON : Programme de Renforcement des Organisations de Producteurs de Coton

SCDA : Secteur Communal pour le Développement Agricole SPSS : Statistical Package for Social Science

STKI : inhibiteurs de sérines protéase UAC : Université d’Abomey-Calavi

UNPS : Union Nationale des Producteurs du soja du Bénin

(10)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué viii

Liste des tableaux

Tableau 1 : Structure de l’échantillon ... 17

Tableau 2 : Statistique de niveau d’instruction et d’alphabétisation des producteurs enquêtés ... 21

Tableau 3: Récapitulatif des caractéristiques des enquêtés selon leur statut... 22

Tableau 4:Statistiques d’appartenance à une organisation et sources de financement. ... 23

Tableau 5: Différents types de labours dans la zone d’étude. ... 26

Tableau 6: Répartition des moyennes de quantité semées (Kg/ha) dans la zone d’étude. .. 27

Tableau 7: Ecartement moyen entre les labours (cm) ... 28

Tableau 8: Ecartements moyens entre les poquets de la même ligne dans la zone d’étude 28 Tableau 9: Nombre de grain par poquet de la même ligne dans la zone d’étude ... 29

Tableau 10: Récapitulatif de la durée de sarclage après semis ... 30

Tableau 11 : Synthèse de système de culture de la zone d’étude ... 31

Tableau 12 : Rendements (Kg/ha) obtenus selon les catégories de producteurs ... 32

Tableau 13 : récapitulatif de la rentabilité économique du soja conventionnel et biologique dans la commune de N’Dali. ... 35

Tableau 14 : motifs d’extension des superficies agricoles ... 37

(11)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué ix

Liste des figures

Figure 1 : variété jaune (Jupiter) ... 5

Figure 2: Evolution de la production du Soja de 2011-2017……… 7

Figure 3 : Carte de la situation géographique de n’Dali ... 12

Figure 4 : Carte administrative de la commune de N’Dali ... 15

Figure 5 : Ethnie et situation matrimoniale des producteurs enquêtés ... 18

Figure 6 : Sexe des producteurs de la zone d’étude ... 19

Figure 7 : Religion des producteurs de la zone d’étude ... 19

Figure 8: Activités principales et secondaires des producteurs ... 22

Figure 9 : Contact avec les vulgarisateurs et la participation à la formation sur le soja ... 24

Figure10 : Catégories de producteurs du soja dans la commune de N’Dali ... 25

Figure 11 : Qualité de sol sur lequel les producteurs cultivent le soja ... 26

Figure 12 : La répartition de la période semis du soja dans la zone d’étude ... 27

Figure 13 : Raisons de la production du soja ... 32

Figure 14 : Performance technique de production du soja ... 36

(12)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué x

Résumé

Pour l’atteinte de la sécurité alimentaire au Bénin, de la réduction de la pauvreté et de la protection de l’environnement qui garantissent une agriculture durable, une étude sur l’analyse comparative de la production du soja (glycine max l.) biologique et conventionnelle a été réalisée par enquêtes auprès de 110 producteurs du soja dont 40 producteurs biologiques et 70 producteurs conventionnels dans la commune de N’Dali. Les résultats des analyses ont révélé que le soja est cultivé en rotation avec les autres cultures sur les terres relativement pauvres avec une quantité de semence 28,32 Kg/ha moyennement. Le meilleur rendement s’observe au niveau des producteurs conventionnels (1336,53 Kg/ha), contre 1165,89 Kg/ha pour les producteurs biologiques. Les indicateurs économiques sont utilisés pour déterminer la rentabilité économique du soja au niveau de chaque type de système de production, à partir des données collectées auprès des producteurs du soja. Les résultats des marges brutes et nettes obtenues montrent que la production du soja conventionnel est plus rentable que celle biologique dans la zone d’investigation. Dans les deux types de systèmes, il est constaté, un faible taux d’éducation et une faible implication des femmes dans les activités agricoles ; moins des producteurs ont accès aux crédits agricoles et participent très peu à la formation sur le soja dans la zone étudiée.

Mots clés : production biologique, production conventionnelle, Bénin, glycine max, rentabilité.

(13)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué xi

ABSTRACT

In order to ensure food security in Benin, poverty reduction and environmental protection for sustainable agriculture, a study on the comparative analysis of biologicaland conventional soybean (glycine max. L) was carried out by surveys of 110 soybean producers, including 40 organic sobean producers and 70 conventional producers in the N'Dali municipality. The results of the analyzes revealed that soybeans are grown in rotation with other crops on relatively poor land with an average seed quantity of 28.32 kg per ha. The best yield is observed at the level of conventional producers (1336.53 Kg per ha) and organic producers have low yield (1165.89 Kg per ha). Economic indicators are used to determine the economic profitability of soybeans at the level of each type of production system, based on data collected from soybean producers. The results of the gross and net margins obtained show that conventional soybean production is more profitable than biological in the area of investigation. Thus, there is a very low rate of education and low involvement of women in agricultural activities; fewer producers have access to agricultural credits and have very little involvement in soybean training in the study area.

Key words:

Analysis, production biological, production conventional Benin, glycine max, profitability.

(14)

Mémoire de la Licence Professionnelle. Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 1

INTRODUCTION

Dans le monde entier, l’agriculture joue un rôle de premier ordre, celui de pourvoir aux populations leurs alimentations et aux industries leurs matières premières. Il a été démontré qu’au cours ces dernières décennies, l’accroissement de la production agricole mondiale a largement excédé celui de la population mondiale, avec pour conséquence une augmentation de la production agricole par habitant (Yabi et al. ,2013). Cependant, la production alimentaire/tête à considérablement augmenté en Asie et en Amérique mais a baissé en Afrique où plusieurs poches de famines ont été constatées (Somalie, Soudan, Libéria, et autres) (Yabi et al., 2010). Pour pallier ces difficultés dans les pays en développement, des objectifs de politique agricole ont été définis à savoir : (1) améliorer la productivité agricole ; (2) assurer l’autosuffisance alimentaire ; (3) avoir le maximum de revenu à partir des taxes et tarifs ; (4) assurer et maintenir une balance commerciale positive en diversifiant l’agriculture ; (5) développer de petites industries agroalimentaires par des transformations primaires ; et (6) contrôler l’inflation (dans les 2 sens, à savoir baisse et flambée).

Au Bénin, l'agriculture contribue à environ 35% du Produit Intérieur Brut du Pays et emploie près de 75 % de la population active. La diversification des cultures est devenue une nécessité nationale et plus particulièrement les exploitants agricoles pour l’amélioration et la consolidation de leurs résultats d’exploitation (Adégbola, 2010).

Le soja est une nouvelle filière porteuse. Ce soja connaît un accroissement de la production depuis une dizaine d’années au Bénin. Cela est dû d’une part à l’importance alimentaire notoire du soja, à la chute de la production cotonnière et aux problèmes d’organisation dont elle a été sujette, à la demande de plus en plus en plus croissante du soja grain par les industriels à travers les marchés du Nigéria, de l’Inde, du Brésil… Au nord-Bénin, le soja est cultivé sous deux types de systèmes (biologique et conventionnel). Le nord-Bénin est la zone la plus vulnérable aux aléas climatiques et la production agricole y est concentrée. Il est important de savoir quel type de système de production faut-il adopter dans cette zone afin de maintenir de façon durable et productive l’environnement agricole. C’est dans cette perspective que cette étude intitulée « Analyse comparative des systèmes (biologique et conventionnel) de la production de glycine max dans la commune de N’Dali » dont le but d’identifier le système le plus productif et rentable pour les producteurs de N’Dali.

(15)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 2 I- CADRE THEORIQUE

1.1. Problématique et justification

L’agriculture est le socle du développement des pays en développement dont le Bénin (Biaou, 2010).Ce secteur joue un rôle essentiel dans le processus de développement économique et social du pays (LARES, 2012).Les déficits de graines de coton intervenu suite aux contre-performances notées dans la filière coton au cours des dernières décennies(MAEP, 2008, Labiyi et al.,2012), ont entrainé une diminution du taux de participation de l’agriculture au Produit Intérieur Brut. Ces difficultés ont contraint la majorité des producteurs du Bénin notamment ceux du septentrion à opter pour la culture du soja comme culture de rente et comme une alternative au coton (Badou et al, 2013).Par ailleurs, le soja est une filière émergente, une culture oléo-protéagineux très riche en protéines (40%) et en huile (20%) avec la demande des huileries qui augmente chaque jour. Les avantages de cette culture sont multiples (Culture peu exigeante en engrais et qui est assez rustique, enrichissement du sol en azote, réduction de la pression du striga sur les céréales dans les rotations culturales intégrant le soja, enfouissement possibles des fanes dans le sol ou utilisation pour le petit bétail) (Saïdou et al.,2012).Le soja est aussi utilisé en médecine pour la production d'hormone et de produits pharmaceutiques, en agriculture comme engrais vert et en industrie dans le tannage, la production d'insecticide et de colle pour contreplaqué (Agnoro, 2008).

L’introduction de la culture du soja dans les systèmes culturaux à rotation dominante favorise la rupture du cycle de certains ravageurs ou maladies ce qui se traduit par des grains de rendement sur la culture suivante. Le soja est cultivé sous deux formes (soja biologique et soja conventionnel).

La culture biologique du soja a pour objectif l’utilisation optimale et durable des ressources naturelles locales pour produire sans recourir à des intrants externes tels les pesticides de synthèse, les engrais chimiques, les herbicides, les défoliants et les graines traitées chimiquement ou génétiquement modifiées (Diasso et Mainguy, 2014).Le mode de culture dit conventionnel du soja tel qu’il est pratiqué à travers le monde présente d’importants risques sanitaires et environnementaux. Les doses de pesticides utilisées (15% du total mondial en 2012) lui valent d’être régulièrement cité parmi les cultures les plus polluantes (Diasso et Mainguy, 2014).A travers la revue, plusieurs études ont montré que l’agriculture biologique donne souvent des rendements faibles et la conventionnelle un

(16)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 3 rendement meilleur parfois le double du biologique. Pour confirmer ou infirmer ces résultats, une telle étude s’avère nécessaire. Cette étude vise à répondre aux questions suivantes :

Quelles sont les caractéristiques des systèmes de culture du soja dans la commune de N’Dali?

Quel est le système de culture du soja ayant un avantage économique amorçant le développement d’une agriculture durable ?

Quel est le système que peut-on suggérer ou recommander aux producteurs pour un environnement sain et durable ?

1.2. Objectifs de l’étude 1.2.1. Objectif général

L’objectif de la présente étude est d’améliorer le système de production du soja le plus profitable pour une agriculture durable dans la Commune de N’Dali.

1.2.2. Objectifs spécifiques Plus spécifiquement, il s’agit de :

 Comparer les systèmes de productions du soja ;

 Identifier le système de culture ayant le plus un avantage économique ;

 Dégager le système susceptible de recommandation aux producteurs pour un environnement durable.

1.3. Hypothèses de recherches Les hypothèses suivantes ont été émises :

 Tous les systèmes de production de la culture du soja permettent d’avoir une rentabilité financière satisfaisante.

 La culture conventionnelle du soja est le plus économiquement rentable.

 La culture biologique du soja est le système de production du soja la plus favorable à l’environnement agricole durable et le maintien de la fertilité des sols productifs.

(17)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 4

II- REVUE DE LA LITTERATURE

Caractérisation du soja

Le soja est une plante herbacée annuelle existante à l'état cultivé, issue du soja sauvage. Il en existe de nombreuses variétés, se différenciant notamment par le port, des plantes grimpantes ou rampantes, plus proches des types originaux, aux formes naines plus couramment cultivées. Les autres différences concernent la couleur des graines et la période de floraison. La plante est entièrement (feuilles, tiges, gousses) revêtue de fins poils gris ou bruns. Les tiges du soja sont dressées et ont une longueur de 30 à 130 cm. Ses feuilles sont trifoliolées (portant rarement cinq folioles) et rappellent la forme générale des feuilles de haricot. Comme chez le haricot, les deux premières feuilles sont entières et opposées. Les feuilles tombent avant que les gousses ne soient arrivées à maturité. Quant aux folioles, elles mesurent 6 à 15 cm de long et 2 à 7 cm de large. Les fleurs, blanches ou pourpres, de petite taille, presque inaperçues, apparaissent à l'aisselle des feuilles, groupées en grappes de 3 à 5. Elles sont hermaphrodites et autogames, mais la pollinisation croisée est parfaitement possible. Les fruits sont des gousses velues, longues de 3 à 8 cm, de forme droite ou arquée, et contiennent en général 2 à 4 graines (rarement plus).Les graines, de forme sphérique ou elliptique, ont un diamètre de 5 à 11 mm sont comestibles. Leur couleur varie du jaune (variété la plus cultivée au monde) au noir en passant par le vert.

Types de variétés, formes, couleurs et appellations courantes du soja

Il en existe de nombreuses variétés. En Afrique de l’ouest précisément au Bénin, on a trois variétés qui sont cultivables et favorables à notre climat. Il s’agit des variétés : Jupiter (Soja jaune). Au Bénin, en raison de non organisation de la filière, le choix est opéré en fonction de la variété disponible sur le marché. Il porte le plus souvent sur le Jupiter jaune.

Aujourd’hui, 70% de la variété Jupiter jaune produire au Bénin sont du type OGM.

2..1. Soja jaune (Jupiter)

L'appellation « soja jaune » fait toujours référence à Glycine max L. Les variétés et formes à graines jaunes sont les plus courantes. Elles sont les plus cultivées dans le monde et la plus commercialisée. Au Bénin, cette variété (variété locale) est la seule qui est cultivée, consommée et transformée en divers aliments consommables par les animaux et les humains. C’est une variété qui ne présente pas des conditions favorables aux attaques

(18)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 5 parasitaires et maladies car la majorité des producteurs béninois ne la traitent pas avant sa mise en sacs de jutes pour sa conservation.

Figure a : Gousse du soja Figure b : Grains du soja Figure 1 : variété jaune (Jupiter)

Cliché : Kora Yorou, 2016

Classification du soja (Glycine max L.)

Le genre Glycine est divisé en deux sous-genres : Glycine et Soja. Le sous-genre Soja comprend le soja cultivé, Glycine max et le soja sauvage, Glycine soja. Les deux espèces sont annuelles. La classification du soja se présente comme suit :

Règne : Plantae

Sous-règne : Tracheobiologiquenta Division : Magnoliophyta Classe : Magnoliopsida Sous-classe : Rosidae Ordre : Fabales Famille : Fabaceae Sous-famille : Faboideae Tribu : Phaseoleae

(19)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 6

Production et culture du soja 2..1. Production

Les Etats-Unis sont le 1erproducteur et exportateur mondial du soja mais les 2 géants agricoles sud-américains, le Brésil et l'Argentine, les ont rejoints en tête du marché du soja.

Les résultats de la récolte 2016, l’Argentine (55 MnT) et le Brésil (97 MnT). Au total, la récolte mondiale du soja n’est, en 2015/2016, que de 314 MnT (-2,4%).Pour 2016/2017, les surfaces semées en soja aux USA sont en très légère hausse et les conditions climatiques et sanitaires permettent, pour l’instant, d’espérer une récolte stable à 106 MnT.En Chine, les surfaces en soja remontent après la baisse de l’an dernier et la production pourrait être un peu en deçà de 12 MnT (contre 10,5 l’an passé). Sur la base d’emblavements qui progresseraient eux aussi légèrement en Amérique du Sud et de conditions climatiques « normales » la production mondiale du soja en 2016/2017 pourrait croitre de 4% à 325 MnT. En Afrique précisément au Bénin, le soja est cultivé à petite échelle dans quelques villages depuis le début des années 1980, en raison de l’inexistence d’un paquet technologique approprié à la filière soja. Mais, avec la mise en place de la filière par la société Fludor en 2009 et des ateliers de formation d'échanges (AFE) avec les acteurs de la filière organisés à Bohicon et à Parakou par le Laboratoire d'Ecologie Microbienne (LEM) de la FSA sous l'appui du Programme d'Appui pour le Développement des Filières Agricoles (PADFA), ces ateliers ont permis de diagnostiquer les maux qui minent la production du soja au Bénin et de dégager de manière concertée des solutions alternatives. Ce qui a permis au soja de devenir une production relativement importante dans le pays. Avec l’intervention de plusieurs programmes, projets, ONG, etc. (ProAgri, UNPS, etc.).

Sous-tribu : Glycininae Genre : Glycine Espèce : Max

(20)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 7 Figure 2 : Evolution de la production mondiale du soja de 2011-2017

Source : USDA, CIC, FAO, 2017

2..2. Utilisations du soja

Le soja est une plante stratégique pour l’alimentation humaine directe (notamment dans les pays en développement producteurs) et pour l’agro-industrie : près de 20 %de la production mondiale d’huile et de matières grasses alimentaires en sont issus, plus que d’aucune autre source animale ou végétale. Après extraction artisanale ou industrielle de l’huile (20 à 25 %), le tourteau résiduel contient de 45 à 50 % de protéines de haute qualité, dont la composition en acides aminés est proche de l’optimum défini par les nutritionnistes. Il intervient sous des formes multiples dans l’industrie alimentaire : margarine, biscuit, boulangerie, aliments de régime et divers. Il est également utilisé comme fourrage. Les utilisations non-alimentaires de l’huile sont nombreuses : vernis, peintures, lubrifiants, glycérines, laques, huiles siccatives, textiles artificiels, celluloïd, etc.

2..3. Culture

Le soja se cultive sous des climats chauds. Ces conditions de croissance optimales nécessitent des températures moyennes de 20 à 30 °C ; des températures inférieures à 20

°C et supérieures à 40 °C retardent sa croissance de manière significative. Le soja n'a pas de besoins élevés en eau, il n'apprécie guère l'excès d'humidité. Il peut pousser dans une large gamme de sols, avec une croissance optimale dans des sols humides alluviaux avec une bonne teneur en matière organique. Le soja fixe l'azote du sol par l'établissement d'une

264,18 268,8 284

320 315 336

0 50 100 150 200 250 300 350 400

2010-2011 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017

Production en Mt

Campagne agricole

Production mondiale du soja en Mt

(21)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 8 symbiose avec une bactérie (Bradyrhizobiumjaponicum). Pour de meilleurs résultats, cependant, un inoculum de la souche de bactéries correcte doit être mélangé aux semences du soja (ou tout autre légumineuse) avant la plantation. Les cultivars modernes atteignent généralement une hauteur d'environ 1 m et nécessitent 80 à 120 jours du semis (début juin ou juillet au Bénin) à la récolte.

2..3.1. Le choix variétal et la conservation des semences

Le choix variétal est commandé par la latitude et les conditions climatiques locales.

Ces facteurs sont peu contraignants en zone subéquatoriale, où le choix se fera surtout en fonction de la longueur du cycle et de l’intensité culturale recherchée, souvent très forte : deux ou trois cultures par an, en rotation avec le riz et d’autres céréales. Les variétés hâtives sont alors préférées, malgré leur plus faible potentiel de production. Le succès dépend alors de la répartition pluviométrique qui permet ou non de semer à la bonne date.

Cette contrainte majeure est levée, bien entendu, en culture irriguée partielle ou totale (mémento de l’agronome, p 921).La conservation des semences représente une contrainte majeure : l’humidité et la température ambiantes en zone tropicale humide réduisent en général à quatre ou cinq mois de la durée de conservation en magasins villageois. Il faut réduire rapidement la teneur en eau des semences à 10 % et les stocker à 15-20°C pour pouvoir les conserver d’une année sur l’autre. Si ces conditions ne sont pas réunies, il est nécessaire de décaler la production semencière dans le temps (contre-saison) ou dans l’espace (importation) afin de réduire la période de stockage. Il existe très rarement dans les pays en développement des services ou opérateurs semenciers capables de mettre de la semence du soja à la disposition des petits producteurs, à un prix abordable pour eux.

2..3.2. La préparation du sol et le semis

Les labours profonds sont réservés aux sols compacts ou indurés (argile, latérite).

Le lit de semence doit permettre un semis de trois à cinq centimètres de profondeur et une imbibition des graines à 50 % d’humidité avant le démarrage de la germination. La température optimale du lit de semences est de 25 à 33°C, avec des niveaux limites situés à 15 et 37°C (10°C pour les variétés les plus tolérantes au froid). Des doses de semis de 50 à 70 kg/ha, selon la taille des graines (de 10 à 40 g pour 100 graines, selon les variétés), conduisent à des densités de 250 000 à 400 000 plantes à l’hectare. L’écartement entre lignes, en culture mécanisée, est déterminé par l’équipement utilisé, les petits interlignes (40 à 60 cm) étant préférables. En semis manuel, on sème en poquets de deux à six graines,

(22)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 9 selon la valeur germinative (souvent médiocre) des semences utilisées. L’inoculation rhizobienne, lorsqu’elle est pratiquée simultanément avec le traitement fongicide des semences, se fait de préférence sous la forme de granules, le fongicide étant apporté en enrobage. Cette inoculation est soit périodique (tous les quatre ans en Thaïlande), soit répétée sur chaque culture (Afrique du Sud), soit réalisée lors de la première culture, avec une souche de rhizobium spécifique de la variété du soja utilisée.

2..4. Les techniques culturales 2..4.1. Le désherbage

Il doit être effectué précocement, dès que les plantes atteignent 5 à 10 cm de hauteur. Une préparation du sol soigneuse et l’utilisation d’herbicide permet de lever ce goulot d’étranglement. Il faut faire attention à la sensibilité du soja aux effets résiduels d’herbicides appliqués sur maïs (atrazine) ou sur coton (fluridone, cyanazine). Le soja se prête particulièrement bien aux techniques de travail minimal du sol, mais se pose alors le problème de la maîtrise de l’enherbement.

2..4.2. L’irrigation

Elle est généralement réservée à la céréale en rotation, mais une irrigation ponctuelle permettant un semis à la bonne date est un facteur important de réussite. La plante craint l’excès d’eau même temporaire. Il convient de lui apporter l’équivalent de 600à 900 mm sur le cycle, en préférant des apports d’eau massifs à larges intervalles, et en irriguant lorsque la réserve du sol tombe au-dessous de 80 % de la capacité au champ pendant la période de sensibilité (de la floraison au début du remplissage des gousses).

L’eau saumâtre est à éviter absolument et un bon drainage est indispensable. Pour le faciliter, le soja irrigué est généralement planté en billons ou en planches surélevées de largeur variable.

2..4.3. La fertilisation

Elle est rarement pratiquée dans les systèmes traditionnels. Bien qu’il soit théoriquement établi que la fixation rhizobienne suffit aux besoins de la plante jusqu’à un rendement de 3,5 t/ha environ, un apport d’azote (50 kg d’urée en début de croissance) est très souvent bénéfique. Le phosphore est l’élément le plus important, à combiner avec le soufre (superphosphate simple). La potasse, bien qu’exportée en grandes quantités par la plante, donne des résultats parfois erratiques en fertilisation et son apport est généralement réservé aux cultures irriguées.

(23)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 10 2..4.4. La défense des cultures

Elle est très importante en zone tropicale humide, surtout contre les insectes. Les pertes imputées aux déprédateurs et aux maladies sont estimées en Asie à 34%. Les insectes défoliateurs, les foreurs de tiges, les suceurs de sève, les thrips et jassi des, les pucerons vecteurs de maladies virales (mosaïque, nanisme), occasionnent des dégâts importants contre lesquels le petit producteur est généralement démuni. L’utilisation de pesticides se fait trop souvent au coup par coup, en fonction des produits et des moyens disponibles localement. Le soja peut être affecté par certains parasites, dont le nématode du soja. Afin d’y faire face, les plantes mettent en place un système de défense faisant intervenir une chaîne de réactions.

2..5. La récolte et les opérations post-récolte

La plante est récoltée lorsque la majorité des feuilles sont tombées, que les gousses inférieures sont sèches et brunâtres et que les graines ont pris leur couleur définitive. Leur teneur en eau est alors de 14 ou15 %. Au-dessus, il est nécessaire de procéder à un séchage. La récolte est manuelle ou mécanique. L’utilisation de machines n’est possible que si les premières gousses formées sont à une hauteur suffisante (facteur variétal). Elle doit prendre en compte les risques de pertes par déhiscence. Les pertes liées à ces opérations peuvent atteindre 20 % de la récolte.

(24)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 11

III- Cadre méthodologique

Cette partie aborde les différents éléments et méthodes qui ont servi de base à la réalisation du travail ayant conduit au présent rapport. De ce fait, il présente successivement les raisons du choix de la zone d’étude, la présentation de la zone d’étude, la méthode d’échantillonnage, les paramètres mesurés, les sources des données collectées, les méthodes de collecte des données, les données collectées et les outils d’analyse statistique utilisés pour chacune des hypothèses.

3.1.Présentation de la Commune de N’Dali 3.1.1. Situation géographique

Située dans le département du BORGOU et au centre de celui-ci, la commune de N’Dali est limitée au Nord par les communes de Bembèrèkè et de Sinendé, au Sud par les communes de Parakou et de Tchaourou, à l’Est par les communes de Nikki et Pèrèrè et à l’Ouest par les communes de Djougou et Péhunco. Elle couvre une superficie de 3748 km2 représentant 14,50 % de la superficie du département et 3,27 % de la superficie totale du Bénin. Sur le plan administratif, la commune compte 05 arrondissements qui sont : Bori, Gbégourou, N’Dali-Centre, Ouénou et Sirarou avec 24 villages et quartiers de villes répartis et 93 localités.

Le chef-lieu de la commune, N’Dali centre est situé à environ 56 km de la ville de Parakou qui est le chef-lieu du département du Borgou. N’Dali centre est une ville carrefour située à l’intersection des routes Inter-Etats N°2 et N°6, Parakou-Malanville ; Djougou-Togo et Nikki-Nigeria. Cette position de ville carrefour constitue un atout pour la commune de N’Dali pour le développement des échanges commerciaux au plan départemental, national et international.

(25)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 12 Figure 2 : Carte de la situation géographique de n’Dali

Source : IGN ; 1992 et INSAE ; 2002

3.1.2. Climat et ressources naturelles

Le climat qui règne sur la commune est du type continental soudano guinéen caractérisé par une saison pluvieuse (avril à octobre) et une saison sèche (octobre à avril) avec l’harmattan, vent sec et froid qui souffle de novembre à février. La pluviométrie moyenne varie entre 1100 mm et 1200 mm pouvant descendre jusqu’à 900 mm. Elle enregistre de plus en plus de perturbations caractérisées par le démarrage des pluies avec des poches de sécheresse, des précipitations orageuses et la chaleur caniculaire pendant la saison sèche.

Le relief est relativement peu accidenté. La partie Ouest est traversée par une bande d’élévation de collines dans les localités de Tèmé et de Kori. Les sols sont en grande partie ferrugineux tropicaux, ils sont lessivés et souvent concrétionnés. Leur propriété physique est en général satisfaisante. On y rencontre à faible proportion, des sols ferralitiques et des sols hydromorphes.

C OM MU N E DE TC H AOU ROU COM MU N E D E N 'DA L I

COM MU N E D E N IK KI COM MU N E D E K AL AL E C OM MU N E

DE BEM B ER EKE COM M UN E

DE SIN END E

COM MU N E D E PE RE RE

COM M UN E DE PAR AK OU Forêt classée

de l'Ouém é S upérieur

Forêt Classée des T rois Ri vi ères

Forêt Classée de Wari-Maro Forêt Cl assée de l'A libori S upérieur

Forêt Classée de Nano Forêt Cl assée de Ouénou B énou

Forêt Classée de N'dal i

Forêt Classée de Toui K ili bo Forêt Classée de Tchatchou

Forêt Classée de Tchaourou Forêt Classée de Boko

Périmèt re de Reboisement de Parakou DEPARTEMENT DE L'ALIBORI

DEPARTEMENT DE L'AT AC ORA

DEPARTEMENT

DE LA DONGA REPUBLIQUE

FEDERALE DU NIGERIA

DEPARTEMENT DES COLLINES

9°00' 9°00'

9°30' 30'

10°00' 100'

10°30' 130'

2°0 0' 2°0 0'

2°3 0' 2°3 0'

3°0 0' 3°0 0'

3°3 0' 3°3 0' 2

2

3

3

9 9

10 10

0 20 40 Kilo mè tres

AL IBO RI

DEPAR TEM ENT D U BOR GOU AT ACO RA

DONG A

COL LI NES

ZO U PL AT EAU COUF F O

MO NO AT L ANTI QUE

OUEM E LIT T ORAL

REPUBLIQUE DU NIGER

REPUBLIQUE DU BURKINA F ASO

REPUBLIQUE FEDERALE DU NIGERIA REPUBLIQUE

DU TOGO

OCEAN AT LANTIQUE 0

0 1

1 2

2 3

3 4

4

7 7

8 8

9 9

10 10

11 11

12 12

0 100 Kilo mètr es

Li m ite d'E tat Li m ite de Dépa rtement Li m ite de Com m une Cour s d'eau per m anent Plan d'ea u

Zone d'étude R EP UBLIQ UE DU BE NIN : situation du dé pa rtement du Borgou

SOU R CE : I GN , 19 92 et IN SA E, 2 00 2 Par D . Y ALL OU , p our I A, 2 01 0 N

(26)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 13 La végétation est dominée par une savane arborée clairsemée à flore arborescente, herbacée et arbustive. Elle est également constituée de forêts galeries le long des cours d’eau et dégradée par endroits par l’action anthropique. On note la présence de massifs forestiers dont la forêt classée de l’Ouémé Supérieur et la forêt classée de N’Dali. La déforestation par le défrichement aux fins agricoles et l’exploitation non contrôlée des ressources forestières ligneuses est un phénomène qui s’accentue au cours de ces dernières années.

Le réseau hydrographique est caractérisé par deux affluents du fleuve Ouémé que sont l’Okpara et l’Apro. On dénombre également dans la commune de nombreux bras de petits cours d’eau, de bas-fonds, de plaines d’inondation et de mares à régime saisonnier avec des crues août-septembre et le tarissement en saison sèche. L’assèchement des ressources en eau de surface en saison sèche accentue le problème d’accès à l’eau pour des usages domestiques pour les populations et des difficultés d’abreuvement des animaux.

3.1.3. Cadre humain

3.1.3.1. Caractéristiques sociodémographiques

Le peuplement de la Commune de N’Dali est fait d’une diversité de groupes socioculturels dont le groupe Bariba et apparentés (59,1%), le groupe Peulh et apparentés (22,4%) suivi des immigrants agricoles constitués des Otamari (5,6%), Yom et Lokpa (3,8%) des commerçants Yoruba (2,8%), Dendi (1,9%) et autres Nagos, Fon, Adja et des Haoussa, Djerma venus du Niger. L’Islam constitue la religion dominante (49,5%) suivi des religions traditionnelles (14,6%). Les catholiques et les protestants représentent respectivement 13,7% et 3%.

L’évolution démographique au cours des trois dernières décennies montre une population de N’Dali passant de 45 334 habitants en 1992 à 67 379 habitants en 2002. Sur la base d’un taux d’accroissement annuel de 3,2 %, la population de 2010 est estimée à 92 497 habitants. C’est une population majoritairement rurale, constituée à plus de 50 % de femmes. La densité de la population de N’Dali est aussi en nette croissance. Elle est passée de 12,1 habitants/Km2 en 1992 à 18 habitants/Km2 au recensement de 2002 pour une moyenne du département estimée à 28 habitants/Km2.

L’organisation sociale est marquée par l’hégémonie du groupe Bariba en ce sens que la plupart des chefs traditionnels et administratifs des villages sont souvent issus de ce

(27)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 14 groupe socioculturel. Le pouvoir traditionnel conserve encore à maints endroits, sa prééminence et on assiste parfois à une difficile cohabitation des pouvoirs des élus locaux incarnés par le conseil de village, le chef de village et le Chef d’Arrondissement.

3.1.4. Economie locale

La grande disponibilité de terres agricoles et des ressources pastorales font de l’agriculture (coton, igname, maïs,) et de l’élevage (gros bétail, petits ruminants, volailles) les principales richesses économiques de la commune de N’Dali. On assiste néanmoins à l’émergence d’une économie de plantation autour de l’anacardier et du manguier. Aussi, il existe de nombreux bas-fonds, retenues d’eau et barrages propices à la riziculture, au maraîchage et aux cultures de contre saison en général mais leur mise en œuvre n’est pas encore effective.

3.1.5. Infrastructures socioéconomiques

Plusieurs infrastructures sont dénombrées dans la commune. On retient que les infrastructures éducatives, sanitaires et les marchés sont les plus nombreuses. Ainsi, outre l’administration municipale comprenant les bureaux de la mairie (avec une résidence pour le Maire), la commune dispose de services publics déconcentrés de l’Etat tels que :

- le Centre Communal et les centres d’arrondissement de santé ainsi que les dispensaires;

- le SCDA ;

- la Circonscription Scolaire (CS) ; - la Brigade territoriale de Gendarmerie.

- Etc.

(28)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 15 Figure 3 : Carte administrative de la commune de N’Dali

Source : IGN ; 1992 et INSAE ; 2002.

3.2. Justification du choix des villages d’études

Les villages ayant servi de cadre d’enquête approfondie sont ceux de Bori, Maregourou,Ouénou,Wereke, Sirarou,Komiguea Gbegourou Binassi Sakarou et N’Dali- centre, respectivement dans les arrondissements de Bori, Ouénou, Sirarou, Gbegourou et N’Dali-centre. Le choix de cette zone d’étude (commune de N’Dali) se justifie par trois raisons : Premièrement, elle fait partie des communes où les étudiants de la faculté d’Agronomie de Parakou viennent faire leur stage académique et de fin de formation.

Deuxièmement elle est l’une des grandes communes productrices des céréales au Nord- Bénin ou malgré la forte expansion de la culture du coton, persiste la pauvreté rurale.

Troisièmes, elle a abrité le projet PROAGRI qui a formé quelques producteurs sur le soja.

Pour ce qui concerne le choix des villages, nous nous sommes basés sur le critère de représentativité des arrondissements en matière de la production du soja au niveau de la commune, de leur accessibilité pendant la phase de collecte des données et de leur organisation paysanne (OP). Les villages retenus sont ceux ayant un taux élevé en la production du soja et un village a été retenu par arrondissement de ladite commune.

(29)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 16

3.3. Phases de l’étude 3.3.1. Phase exploratoire

La phase exploratoire a consisté en une prise de contact, de reconnaissance et d'intégration dans le milieu d'étude. Elle nous a permis de connaître le milieu d'étude. C'est au cours de cette phase que des contacts ont été pris avec les autorités administratives du milieu (chef d'Arrondissement, chef de Village), les responsables des organismes de développement et d'encadrement (SCDA, ONG, Organisations Paysannes, etc.), et les personnes ressources ayant bénéficié des formations sur la culture du soja. Ainsi, sur la base du critère de représentativité en production du soja, (10) villages ont été retenus. Les discussions individuelles et de groupes avec ces différents acteurs nous ont permis non seulement de choisir les unités d'étude, de l'échantillon à enquêter, de revoir la redéfinition et la réadaptation des objectifs, du questionnaire et la méthodologie de recherche.

Enfin un pré-test (enquête fine) s’est déroulé dans les villages de Bori, Maregourou, Ouénou,Wereke, Sirarou,Komiguea Gbegourou, Binassi, Sakarou et N’Dali-centre à partir d’un questionnaire provisoirement élaboré suivant les objectifs consignés dans la proposition de recherche. Ce pré-test nous a permis de relever les insuffisances du dit questionnaire et de les intégrer avant la prochaine étape de l’étude.

3.3.2. Echantillonnage

L’échantillonnage des unités d’observation s’est réalisé au cours de la phase exploratoire de l’étude. En vue d’atteindre les objectifs de cette recherche, cent dix (110) producteurs choisis aléatoirement dans (10) villages (à raison de deux villages par arrondissement) ont été enquêtés à raison de 21 à 23 producteurs par village dont vingt- cinq femmes au total.

La collecte des données s’est faite par des enquêtes sous forme d’entretiens structurés, semi - structurés et non - structurés. Deux types de données sont collectés. En premier lieu les données primaires qui sont collectées concernent: (1) les caractéristiques socio-économiques et démographiques des producteurs (le sexe, l'âge, le niveau d'instruction, les principales activités exercées et celles secondaires, la taille du ménage, le contact du producteur avec un service de vulgarisation, l’accès au crédit, la taille de l’exploitation agricole, etc.) ; (2) les données secondaires relatives à la pratique culturale, au système semencier, aux quantités des intrants de production, les différents coûts liés à la

(30)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 17 production et aux contraintes agricoles de production du soja sont collectées. Le tableau 1suivant montre la répartition des producteurs du soja enquêtés par villages.

Tableau 1 : Structure de l’échantillon

Arrondissements villages Hommes Femmes Total

Bori Bori 09 02 11

Maregourou 08 03 11

Gbegourou Binassi 09 02 11

Gbegourou 08 03 11

N’Dali-centre N’Dali 08 03 11

Sakarou 09 02 11

Ouénou Ouénou 09 03 12

Wereke 09 02 11

Sirarou Komiguea 08 02 10

Sirarou 08 03 11

Total 85 25 110

3.3.3. Phase d’analyse des données

C’est la dernière phase de l’étude. Elle consiste à traiter les données recueillies des différentes enquêtes, observations et interviews menés pendant la phase de collecte de données. Les méthodes et outils d’analyse utilisés sont entre autres : Les statistiques descriptives (à travers les paramètres de position et de dispersion : moyenne, fréquences et écart-type), les représentations graphiques et les tests statistiques. Toutes ces opérations ont été effectuées à l’aide du logiciel SPSS 21, le traitement de texte avec le Word 2010 et la représentation des graphiques avec Excel 2010.

(31)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 18

IV- RESULTATS ET DISCUSSION

4.1. Résultats

4.1.1. Caractéristiques socio-économiques et démographiques des enquêtés

4.1.1.1.Ethnie, origine et situation matrimoniale

Il ressort des résultats de nos analyse que dans la commune de N’Dali, 86,4% des producteurs sont mariés et 13,6% sont des célibataires (figure 5b). De ce fait, les femmes du milieu ont très peu accès à la terre et au titre de chef de ménage. Quant à l’ethnie, la quasi-totalité des enquêtés sont Bariba et représente un pourcentage de (94,5%) de l’échantillon avec 2,7% de lokpa (figure 5a) et 2,8% des autres ethnies (Ditamari, Yom, Nagot, fon/mahi, Ayindé). La quasi-totalité (98,2%) de la population enquêtée est autochtone et 1,8% des producteurs sont des migrants.

Figure 4 : Ethnies et situation matrimoniale des producteurs enquêtés

4.1.1.2.Sexe et religion

Dans la zone d’étude on constate que la grande partie de la population active exerçant l’agriculture comme activité génératrice de revenus sont des hommes (77,3%) avec 22,7% de femmes (figure 6). La présence de femmes peut s’expliquer par la transformation des produits agroalimentaires (soja en fromage, en lait et en farine)

94,5

2,7 2,8

0 50 100

Bariba Lokpa Autres

% des enquêtés

Ethnies

Bariba Lokpa Autres 86,4

13,6 0

50 100

Mariés Célibataires

% des enquês

Situation matrimoniale

Mariés Célibataires

Fiugre 5b : Situation matrimoniale Figure 5b : Situation matrimoniale Figure 5a : Ethnies

(32)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 19 indispensable pour l’alimentation et la croissance des enfants. Ces activités permettent aux femmes d’avoir l’autonomisation dans leur ménage et d’être indépendant vis-à-vis de leurs époux (figure 2). Cette transformation est une activité presque exclusivement féminine à cause des itinéraires techniques qu’exige la conduite de la transformation de cette culture.

Figure 5 : Sexe des producteurs de la zone d’étude

Quant à la conviction religieuse, l’islam (54,5%) est la religion la plus dominante de la zone d’étude. 30% des enquêtés sont des chrétiens catholiques, 5,5% sont chrétiens protestantes et 10% sont des animismes (figure 7).

Figure 6 : Religion des producteurs de la zone d’étude

4.1.1.3. Niveau d’instruction et d’éducation

Il faut notifier que 82,7% des producteurs ont reçu une éducation (35,5%des enquêtés ont reçu une éducation formelle et 47,2% sont alphabétisés) contre 17,3% qui n’ont niveau d’instruction. Parmi les producteurs ayant reçu une éducation formelle, 21 producteurs soit (19,1%) ont le niveau du primaire ; 25 producteurs soit (22,7%) ont fréquenté jusqu’au secondaire contre seulement 2 producteurs soit 1,8% qui ont atteint le

77,3

22,7 0

50 100

Hommes Femmes

% des enquês

Sexes

Hommes Femmes

54,5

30

5,5 10

0 50 100

Musulmans Catholiticisme Protestatisme Animisme

%d des enquês

Religion

Musulmans Catholiticisme

Protestatisme Animisme

(33)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 20 niveau universitaire. Ces statistiques montrent que le non accès des producteurs à l’instruction reste un problème crucial dans le Nord Bénin et particulièrement à N’Dali.

Cependant, les arrondissements de Bori, N’Dali-centre et Gbegourou regorgent plus des producteurs n’ayant reçu aucune éducation (ni l’alphabétiser, ni scolariser) soit un pourcentage de 22,7% respectif chacun. Par contre, dans les deux autres arrondissements (Sirarou et Ouenou), très peu des producteurs n’ont aucun niveau d’éducation (9,5% et 8,7% respectivement). On observe un taux d’alphabétisation élevé dans les arrondissements de Bori (54,5%), Ouénou (65,2%), Sirarou (71,4%) et Gbegourou (40,9%). Les producteurs de N’Dali-centre (4,7%) sont très peu alphabétisés mais plus instruits (72,7%) que les autres arrondissements.

Ces résultats pourraient expliquer les difficultés qu’éprouvent les producteurs en général à s’approprier de la démarche des techniques culturales et des formations pour accroitre leur productivité et en particulier les femmes rurales qui représentent la couche la plus pauvre et la plus analphabète. Ce fort taux d’alphabètes est dû à l’intervention des projets et programmes d’alphabétisation. On constate également que les producteurs plus alphabétisés approuvent mieux les techniques culturales pour accroitre leur productivité car ils bénéficient de plusieurs formations par le biais des projets et programmes parmi lesquels figurent l’ONG DERANA, DEDRAS ONG et le projet ProAgri dont l’un des volets est l’alphabétisation des producteurs bénéficiaires dans le but de faciliter la tenue des différents outils du CEF. Très peu de femmes sont impliquées dans l’alphabétisation.

Cette situation engendre chez eux une maîtrise imparfaite de la gestion des techniques productives du soja, un déficit d`information et par conséquent leur dépendance à l’égard des autres. Le tableau 2 montre la proportion des producteurs par arrondissement ayant reçu ou non une éducation.

(34)

Réalisée et présentée par KORA YOROU Doué 21 Tableau 2 : Statistique de niveau d’instruction et d’alphabétisation des producteurs

enquêtés.

Variables Arrondissements Total

Ouenou N'Dali Centre Bori Gbegourou Sirarou

Aucun niveau 8,7% 22,7% 22,7% 22,7% 9,5% 17,3%

Alphabétise 65,2% 4,5% 54,5% 40,9% 71,4% 47,3%

Instruit 26,1% 72,7% 22,7% 36,4% 19,0% 35,5%

Total 20,9% 20,0% 20,0% 20,0% 19,1% 100,0%

4.1.1.4.Age, expérience en agriculture, taille de ménage et actif agricole Dans la zone d’étude, il ressort de l’analyse des résultats obtenus que l’âge moyenne des producteurs est de 37 (±10) ans. Le plus jeune producteur du soja dans la commune de N’Dali a 19 ans et le plus âgé a 60 ans. Les femmes productrices du soja (36

±7 ans) sont moins âgées que les hommes (37 ±10 ans).

En ce qui concerne l’expérience en agriculture, on s’aperçoit que les producteurs ont en moyenne 8 (±8) ans d’expérience. Les plus expérimentés se trouvent dans les arrondissements de Sirarou (12 ±11 ans), Ouenou (10±9 ans) et de Bori (9 ±8 ans). Les moins expérimentés se trouvent alors dans les arrondissements N’Dali et Gbegourou (6 ±3 ans respectifs).

Quant à la taille de ménage, on constate que la taille moyenne des ménages dans la zone d’étude est 21 (±12) personnes. Le ménage le plus grand se retrouve dans l’arrondissement de Ouénou (26 ±14personnes) et le plus petit dans l’arrondissement de N’Dali-centre (14 ±8 personnes). Les autres arrondissements ont presque la même taille ménage (12 personnes).

L’actif agricole est la personne qui a un âge supérieur ou égal à 15 ans et est apte à travailler au champ pendant huit (8) heures par jour. On remarque l’actif agricole est de 10 (±6) personnes dans la commune de N’Dali. Le nombre d’actif agricole minimum est 1 personne et le maximum est 33 personnes dans la zone étudiée. L’arrondissement de Sirarou a le meilleur nombre en actif agricole (11 ±8 personnes). Le tableau suivant récapitule les caractéristiques des enquêtés selon leur statut.

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