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Cancer localise de la prostate : traitements physiques

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Academic year: 2022

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1118 Abstracts

Cancer localise de la prostate : traitements physiques

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Définition des cancers prostatiques localisés à haut risque : classification de d’Amico ou nomogramme ?

A. Colau , B. Guillonneau , P. Sèbe , A. Schaetz , V. Bourgade GH Diaconesses Croix Saint-Simon, Paris, France

Objectifs.— Évaluer les caractéristiques de deux«définitions»de cancer de la prostate localisé à haut risque de récidive dans une série franc¸aise contemporaine de prostatectomies radicales.

Méthodes.— De janvier 2011 à mars 2013, 167 patients ont été opé- rés d’une PR. Le stade clinique était T1c chez 77, T2 chez 87, T3a/b chez 3 patients. Le PSA médian = 8,41 (2,06—85,87), score de Glea- son médian préopératoire = 7 (6—10). L’IRM prostatique a toujours confirmé une tumeur localisée. Une lymphadénectomie pelvienne a été réalisée si le risque d’envahissement ganglionnaire était supé- rieur à 2 % (nomogramme MSKCC). Le nombre moyen de ganglions était de 10,8 (2—30). Le résultat pathologique était : 82 tumeurs pT2 (N0 : 44, Nx : 34, N1 : 0) ; 85 tumeurs pT3 (68pT3a/17pT3b ; N0 : 58 ; N1 : 18 ; Nx : 9). Trente-neuf patients avait un score de Gleason supérieur ou égal à 8. Nous avons appliqué les définitions préopératoires de cancer prostatique à haut risque en utilisant les définitions de d‘Amico et du nomogramme (MSKCC) avec un seuil à 75 % de survie sans récidive biologique (SSRB) à 10 ans (correspon- dant à la survie médiane sans récidive d’une population de patients traités par prostatectectomie radicale) et comparé les résultats.

Résultats.— En utilisant d’Amico, 38 patients étaient considérés à haut risque correspondant finalement à 8 tumeurs stade pT2 (10 %), 19 pT3a (28 %), 11 pT3b (64,7 %). Vingt-quatre patients avaient un score de Gleason supérieur ou égal à 8 (61,5 %). Le statut ganglion- naire était Nx chez 4 (10 %), N0 chez 23 (21,1 %) et N1 chez 11 patients (61,1 %). En utilisant le nomogramme, 34 patients avaient une SSRB à 10 ans inférieure à 75 % correspondant à 5 tumeurs stade pT2 (6 %), 16 pT3a (23,5 %) et 13 pT3b (76,5 %). Vingt-huit patients avaient un score de Gleason supérieur ou égal à 8 (71,8 %). Le statut ganglionnaire était Nx chez 2 (5 %), N0 chez 19 (17,4 %) et N1 chez 13 patients (72,2 %).

Conclusion.— Le nomogramme avec un seuil à 75 % de SSRB à 10 ans semble supérieur à la définition des patients à«haut risque»de d’Amico, incluant moins de patients dont le stade anatomopatho- logique apparaît favorable (pT2 N0/Nx) et plus de patients dont le stade anatomopathologique apparaît défavorable (pT3b et/ou N1).

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2013.08.230

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Radiothérapie de sauvetage des récidives locales après traitement initial par HIFU : évaluation de l’efficacité et de la tolérance chez 221 patients

J. Soriaa, S. Crouzeta, J. Ardietb, O. Chapetb, P. Pommierc, H. Tonoli-Cateza,c, X. Martina, A. Geleta

aHôpital Édouard-Herriot, Lyon, France

bCentre hospitalier Lyon Sud, Pierre-Bénite, France

cCentre Léon-Bérard, Lyon, France

Objectifs.— Évaluer l’efficacité et la tolérance de la radiothérapie de sauvetage (RTS) pour des récidives locales d’adénocarcinome prostatique (PCa) après traitement initial par HIFU.

Méthodes.— Entre mai 1995 et décembre 2011, les patients en récidive locale d’un PCa après traitement par HIFU et avec une espérance de vie de plus de 5 ans ont été traités par RTS. La sur-

vie sans progression biologique a été calculée par la méthode de Kaplan-Meier en utilisant le critère de Bolla (PSA > 1,5 ng/mL). Les scores de toxicité urinaire et digestive ont été calculés à partir de questionnaires (CETAG).

Résultats.— Deux cent vingt et un patients ont rec¸u une radiothéra- pie de sauvetage. L’âge moyen était de 68±5,8 ans. Le risque initial pré-HIFU selon d’Amico était faible pour 60 patients (27.2 %), inter- médiaire pour 107 (48.4 %) et élevé pour 53 (24,0 %). Le nombre de sessions HIFU réalisées était de une session chez 78 patients (35,3 %), 2 sessions chez 132 patients (59,7 %),≥3 sessions chez 11 patients (5 %). Le PSA moyen pré-RTS était de 2,24±2,3 ng/mL.

Le score de Gleason de la récidive locale était≤6 chez 102 patients (46,2 %), = 7 chez 91 patients (41,2 %) et ≥8 chez 28 patients (12,6 %). La dose médiane de radiothérapie était de 72 Gy (44 % < 72 Gy [n= 98] et 56 %≥72 Gy [n= 123]). Le suivi médian post- RTS a été de 61 mois. Le PSA nadir moyen post-irradiation a été de 0,44±0,72 ng/mL. La survie sans progression biologique à 7 ans était de 70 % (IC 63—75). La survie sans progression biologique à 5 ans entre des doses < 72 Gy et≥72 Gy n’était pas différente : 71 % ver- sus 72 % respectivement (p= 0,574). La toxicité tardive urinaire de grade≥3 a été significativement plus élevée dans le groupe≥72 Gy (18,7 %) que dans le groupe < 72 Gy (9,2 %),p= 0,046. La toxicité tar- dive digestive de grade≥3 n’était similaire entre les 2 groupes (< 72 Gy : 5,1 %, ≥72 Gy : 2,4 %,p= 0,292). Les complications les plus sévères (2 fistules uréthro-rectales, 2 ostéites pubiennes et un décès) ont toutes été observées dans le groupe≥72 Gy.

Conclusion.— La radiothérapie de sauvetage post-HIU est efficace.

La dose limite entre efficacité et tolérance semble se situer à 72 Gy avec augmentation significative des complications tardives sévères pour des doses supérieures.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2013.08.231

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Une hormonothérapie adjuvante d’une durée de 1 an est elle suffisante chez les patients de plus de 65 ans avec un cancer de prostate à haut risque traité par

radio-hormonothérapie ?

N. Brangera, l. Padovanib, D. Rossic, X. Thiriond, C. Coulangea, D. Cowenb, E. Lechevalliera, X. Muraccioleb

aCHU Conception, Marseille, France

bCHU Timone, Marseille, France

cCHU Nord, Marseille, France

dCHU Sainte-Marguerite, Marseille, France

Objectifs.— Cette étude prospective a eu pour but d’évaluer le contrôle biochimique des patients traités pour un cancer de haut risque selon la classification de D’Amico par une radiothé- rapie conformationnelle et une hormonothérapie adjuvante de 1 an, et d’évaluer des facteurs pronostiques permettant d’identifier des sous-groupes de patients pouvant bénéficier de cette durée d’hormonothérapie.

Méthodes.— De juin 1998 à décembre 2005, 93 patients ont été traités par radiothérapie conformationnelle (dose totale médiane de 75.6 Gy [60 à 80 Gy]) associée à une hormonothérapie adjuvante (1 à 15 mois, durée médiane : 10 mois). Cinquante-neuf patients ont eu une hormonothérapie néo-adjuvante (de 1 à 3 mois). L’âge médian a été de 70 ans (de 47 à 80 ans). Le taux médian du PSA préthérapeutique a été de 22 ng/mL (4 à 80). Les patients avaient une lésion≥T2c (TNM 1992) dans 52 cas, un Score de Gleason≥ 8 chez 34 patients et un PSA initial≥20 ng/mL chez 54 patients.

Nous avons analysé l’impact d’une hormonothérapie adjuvante de 1 an sur le contrôle biochimique, sur la survie sans métastase et sur la survie globale, et mené une analyse uni puis multivariée pour déterminer les facteurs pronostiques (PSA, stade tumoral, score de

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Communication orales 1119

Gleason, dose totale de RT, âge au diagnostic) associés avec un bon contrôle biochimique.

Résultats.— Le suivi médian a été de 59 mois. Vingt-six patients (28 %) ont développé une rechute biochimique. Le taux de survie sans rechute biochimique à 3 et 5 ans a été de 84 et 71 %. Nous avons observé une survie sans métastase et une survie globale à 5 ans de 89 et 95 % respectivement. En analyse univariée l’âge a été significativement associé au risque de rechute biochimique (le PSA préthérapeutique également), à la survie sans métastase et sans événement. En analyse multivariée, l’âge et le taux de PSA au dia- gnostic en variable continue ont été associés significativement à la survie sans rechute biochimique (p= 0,006 etp= 0,032 respective- ment). Ainsi les patients avec un âge≥65 et un PSA initial < 22 ont eu une survie sans rechute biochimique à 5 ans de 87 % contre 30 % pour les patients avec un âge < 65 ans et un PSA initial≥22 (p≤ 0,0001).

Conclusion.— Dans cette analyse à long terme, les patients avec un âge ≥ 65 ans ont eu une survie sans rechute biochimique à 6 ans de 80 % avec une hormonothérapie adjuvante de durée intermédiaire (10 mois). Ces résultats suggèrent que la durée de l’hormonothérapie peut être modulée selon l’âge et le taux de PSA dans le groupe de patients à haut risque d’évolution.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2013.08.232

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Outils de prédiction de la toxicité urinaire tardive après radiothérapie prostatique

R. Mathieua, J. Ospina Arangob, V. Beckendorfc, J. Delobeld, T. Messaie, A. Bossie, E. Le Prised, S. Gueriff, J.M. Simong, B. Dubrayh, J. Zhud, J.L. Lagrangei, P. Pommierj, K. Gnepd, O. Acostab, R. De Crevoisierd

aCHU Pontchaillou, Rennes, France

bInserm U642 LTSI, Rennes, France

cCRLCC Alexis-Vautrin, Vandoeuvre-Lès-Nancy, France

dCentre Eugène-Marquis, Rennes, France

eInstitut Gustave-Roussy, Villejuif, France

fCHU La Miletrie, Poitiers, France

gCHU Pitie-Salpetriere, Paris, France

hCRLCC Henri-Becquerel, Rouen, France

iCHU Henri-Mondor, Créteil, France

jCRLCC Léon-Bernard, Lyon, France

Objectifs.— Analyser la toxicité urinaire tardive après radiothérapie (RT) pour un adénocarcinome prostatique localisé : description des symptômes, identification des facteurs prédictifs et développement de nomogrammes.

Méthodes.— Parmi les patients (pts), 965 traités dans 18 centres franc¸ais par radiothérapie externe pour un adénocarcinome prosta- tique localisé ont été analysés. Une dose totale médiane de 70 Gy (65-80 Gy) a été délivrée par fraction de 2 ou 2,5 Gy par jour et selon différentes techniques : 2D, 3D avec ou sans radiothérapie Par modulation d’intensité (RCMI) et radiothérapie guidée par l’image (IGRT). La toxicité urinaire tardive globale et les symptômes cor- respondants (pollakiurie, dysurie, hématurie et incontinence) ont

été évalués selon la classification CTCAE v3, prospectivement pour la moitié des patients. Les taux de toxicité à 5 ans ont été calcu- lés par méthode de Kaplan-Meier. Les facteurs prédictifs de toxicité (> grade 2) ont été évalués par analyse uni et multivariée selon le modèle de régression de Cox. Les nomogrammes correspondants ont été générés et leur performance testée.

Résultats.— Le suivi moyen était de 61 mois. Le taux de toxicité urinaire globale de grade≥2 à 5 ans était de 15 %. Les taux corres- pondants de pollakiurie, d’hématurie, de dysurie et d’incontinence urinaire étaient de 10 %, 5 %, 3 % et 1 %, respectivement. Le risque de toxicité urinaire tardive globale (grade≥2) à 5 ans était signifi- cativement augmenté par la prise d’un traitement anticoagulant (RR = 2.35), la dose totale (RR = 1.09), l’âge (RR = 1.06), la dose rec¸ue par 25 % de la vessie (D25) (RR = 1.03) et la dose maximale (RR = 1.1) délivrée à la vessie. La survenue d’une pollakiurie était associée à une dose totale élevée (RR = 1.07) et un diabète (RR = 4), une hématurie à la prise d’un traitement anticoagulant (RR = 2.9) et une dysurie à une dose totale élevée (RR = 1.1). Les nomogrammes correspondants ont été générés.

Conclusion.— Différents facteurs de risque (cliniques et dosimé- triques) de toxicité urinaire tardive après radiothérapie prostatique ont été identifiés. Les premiers nomogrammes de prédiction du risque de toxicité urinaire globale et des symptômes correspondants ont ainsi été générés, représentant des outils pratiques d’aide à la décision thérapeutique et d’information des patients.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2013.08.233

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Comparaison par paires appariées de la prostatectomie radicale et de l’Ablatherm

®

(HIFU) dans le traitement du cancer localisé de la prostate

S. Crouzeta, J. Marechala, M. Colombela, O. Rouvièrea, J.Y. Chapelonb, M. Rabilloudc, A. Belotc, F. Mège-Lechevalliera, R. Bouviera, H. Tonoli-Cateza, X. Martina, A. Geleta

aHôpital Édouard-Herriot, Lyon, France

bInserm U1032, Lyon, France

cHospices civiles de Lyon, Lyon, France

Objectifs.— Malgré l’absence d’étude randomisée, des études de cohorte ont montré de bon résultats de l’HIFU en termes de survie globale et spécifique dans le traitement du cancer localisé de la prostate. L’objectif de cette étude est de comparer les résultats oncologiques des patients traités par HIFU ou par prostatectomie radicale (PR) dans le même service d’Urologie sur la même période.

Méthodes.— Tous les patients consécutifs opérés entre 2000 et 2005 ont été suivis prospectivement avec collecte des données dans une base sécurisée. Les patients ont été appariés 1 pour 1 sur le PSA, le score de Gleason, et le stade clinique. L’objectif principal était d’évaluer les survies globale, spécifique et sans métastases. Les objectifs secondaires étaient l’évaluation des taux de radiothérapie de rattrapage et d’hormonothérapie palliative. Les survies étaient calculées par la méthode de Kaplan-Meier.

Résultats.— Sept cent dix patients ont été inclus dans l’étude. Après appariement par paires, l’analyse a porté sur 588 patients (294 dans chaque groupe). À 9 ans, la survie globale était de 89 % et 93 %, la survie spécifique de 97 % et 99 %, et la survie sans métastases de 94 % et 97 % pour l’HIFU et la PR respectivement sans différence significative (p= 0,186, 0,312 et 0,06). La survie sans radiothérapie de rattrapage à 7 ans était significativement plus élevée pour la PR que pour l’HIFU (78 % vs 62 %,p= 0,001). La survie sans hormono- thérapie palliative à 9 ans n’était cependant pas significativement différente entre l’HIFU et la PR (86 % vs 87 %,p= 0,447).

Conclusion.— À 9 ans, les survies globale, spécifique et sans métastases n’étaient pas différentes entre l’HIFU et la PR. Le taux de radiothérapie de rattrapage était plus élevé avec l’HIFU mais

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