HAL Id: jpa-00240597
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240597
Submitted on 1 Jan 1902
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Vase à trop-plein
G. Delvalez
To cite this version:
G. Delvalez. Vase à trop-plein. J. Phys. Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.234-237.
�10.1051/jphystap:019020010023400�. �jpa-00240597�
234
VASE A TROP-PLEIN ;
Par M. G. DELVALEZ.
Il suffit de mettre, sur un bouchon (fig. 1) convenablement coupé, reposant par une entaille sur la paroi d’un vase quelconque, un
FIG. 1.
siphon d’un demi-centimètre de diamètre environ, la branche courte étant au dehors.
Les précautions habituelles seront prises pour que l’appareil
revienne à son état primitif dans chaque expérience ; en particulier1
avant de l’utiliser, on y versera plusieurs fois un volume d’eau à peu
près égal à celui qui s’écoulera dans la mesure.
,
Avec un siphon court et gros, l’équilibre s’établit très vite. Le
vase ayant 6~,5 de diamètre, quinze secondes suffisent pour la sortie de 25 centimètres cubes d’eau, et le jet est continu, sauf vers la fin,
où il s’écoule 4 ou 5 gouttes.
Applications.
-Il Vérification des principes d*Archimède et des corps flottants ;
~~° D~Zer~ninalion des densités.
-Solides plus denses que Z’e~2~ : On voit aisément comment on déterminera leur volume. On aura
On voit aisément comment on déterminera leur volume. On aura
soin de mettre au fond du vase une torsade de fils de fer pour amor- tir le choc. L’expérience est rapide; le corps peut être volumineux,
et enfin il est possible, sans déranger l’appareil, de trouver succes-
sivement le volume de plusieurs corps.
Exemple :
Soufre en canons : ,98 ; 11Za1°hre : 2,65 ; laiton : 8,18.
Corps solubles dans l’eau.
-Rien à changer. On aura, comme
cause d’erreur, la différence entre le volume du solide dissous en
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010023400
quinze ou ving secondes et la variation du volume de l’eau qui en résulte, c’est-à-dire quelque chose de négligeable.
Exemple :
Alun de potasse : ~., i3 ; Alun d’~,mmoniaque : 1,62 ; Sucre : 1,60 ; Sel fondu : ~,1~.
Corps plus légers que l’eau.
-On les maintient sous l’eau grâce
à un support qui s’y trouve d’une façon permanente.
Exemple :
Cas due la glace.
-L’eau de l’appareil est alors à 00, la balance est dans une pièce on la température est voisine de 0° ; la glace est tarée, enveloppée de papier à filtre. On l’essuie avec ce papier et
on la plonge immédiatement dans le vase à trop-plein. Son poids
était voisin de à5 grammes.
Résultat :
Cas des liquides.
-Un corps flottant chasse un poids de liquide rigoureusement égal au sien. On en cherchera le volume. Si le liquide est dangereux, on étirera en tube étroit la partie moyenne du
siphon, et il s’amorce alors par capillarité.
3° P7aéno~nénes ca~~iLZc~à~~e.s.
-En versant goutte à goutte de l’eau
dans le vase, on produit un ménisque convexe qu’on peut projeter
pour montrer la formation des gouttes. Pour cette raison, le volume
du solide dans les expériences citées plus haut doit être supérieur à
une limite valant 5 centimètres cubes environ pour l’appareil signalé.
On pourra aussi faire l’inverse et essayer de désamorcer le
siphon.
Dans les deux cas, l’équilibre cesse si on approche du ménisque
une baguette trempée dans l’éther.
Enfin l’appareil permet de trouver le rapport de deux tensions
superficielles :
En effet : rendons le ménisque plan, puis désamorçons le siphon.
Il faut pour cela faire couler une hauteur h de liquide. L’équation d’équilibre du ménisque sera :
,~ro étant la pesanteur du liquide qui remplirait le ménisque.
236
Pour un deuxième liquide : -.
d’où approximativement :
S désignant la surface utile du vase; P et P’, les poids de liquide
écoulés.
On a un double intérêt à faire r aussi petit que possible.
S’il égale à peu prés 1/5 de millimètre, h, dans le cas de l’eau et
des solutions salines, est voisin de 6 centimètres, et l’approximation
vaut 10.000.
Appareil.
-Une tige de thermomètre est courbée en forme de
siphon,/%/. 2 ; on taille la petite branche en tronc de cône à la meule
FIl1. 2.
et, avec une lime douce, on dresse l’extrémité. Le vase est un cylindre
de 65 millimètres de diamètre.
’