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Une dérivation exacte de l'équation indépendante du temps de Schrödinger de la théorie de la stabilité des mouvements dans la mécanique classique

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236585

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236585

Submitted on 1 Jan 1961

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Une dérivation exacte de l’équation indépendante du temps de Schrödinger de la théorie de la stabilité des

mouvements dans la mécanique classique

Nikola St. Kalitzin

To cite this version:

Nikola St. Kalitzin. Une dérivation exacte de l’équation indépendante du temps de Schrödinger de la

théorie de la stabilité des mouvements dans la mécanique classique. J. Phys. Radium, 1961, 22 (12),

pp.821-823. �10.1051/jphysrad:019610022012082100�. �jpa-00236585�

(2)

821.

UNE DÉRIVATION EXACTE DE L’ÉQUATION INDÉPENDANTE DU TEMPS DE SCHRÖDINGER

DE LA THÉORIE DE LA STABILITÉ DES MOUVEMENTS DANS LA MÉCANIQUE CLASSIQUE Par NIKOLA ST. KALITZIN,

Institut de Physique de l’Académie Bulgare des Sciences.

Résumé.

2014

A partir de l’équation ondulatoire de Tchétaéff, donnée dans son article [1], qui

détermine les mouvements stables des systèmes mécanique conservatifs, nous déduisons, dans le

cas stationnaire, l’équation indépendante de Schrôdinger pour n points matériels.

Astract.

2014

From the Tchétaéff waves equation [1], which gives the stable motion of conser-

vative mechanical systems, we deduce, in the stationary case, the Schrôdinger equation, inde- pendent of time, for n material points.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, DÉCEMBRE 1961,

Dans cet article nous déduirons rigoureusement l’équation indépendante du temps de Schrôdinger

pour n points matériels de la théorie de la stabilité des systèmes mécaniques dans la mécanique clas- sique, laquelle théorie a été crée par Poincaré, Liapounoff et Tchétaéff. Nous nous servirons essen-

tiellement de l’article de Tchétaéff [1] il donne l’équation ondulatoire fondamentale du mouve- ment stable. Selon Hmélévski [2] nous avons

l’image approximative suivante pour le mouvement ondulatoire autour des trajectoires stables :

Tchétaéff a montré qu’au voisinage du mouvement

stable d’un système mécanique conservatif, les petits mouvements perturbés oscillent autour des trajectoires stables comme un pendule, qui, déplacé

de sa position d’équilibre, oscille autour de sa posi-

tion stable.

Sur chaque corps, en plus des forces connues

introduites dans les équations du mouvement, agis-

sent aussi de petites forces perturbatrices qui nous

sont inconnues. Suivant le principe de la stabilité,

ces forces détruisent chaque mouvement instable,

ne conservant que les mouvements stables. Tché- taéff a trouvé l’équation à laquelle doivent être

soumis les mouvements stables des systèmes conser-

vatifs. Cette équation est identique à l’équation

ondulatoire.

Dans la nature, le mouvement ne s’effectue jamais sur une trajectoire stable. A cause des

petites perturbations il existe toujours des dévia-

tions insignifiantes et le |mouvement s’effectue dans

une région étroite enveloppant la trajectoire stable.

C’est pourquoi les trajectoires réelles doivent oscil-

ler autour d’elle (on obtient ainsi une onde parti- culière.)

L’idée directrice de cet article sera que les phéno-

mènes quantiques ne sont que le résultat de la stabilité des phénomènes mécaniques dans des sys-

tèmes de dimensions suffisamment petites. Cette conception s’appuie aussi sur le principe suivant de

Tchétaéff : tous les phénomènes qui se réalisent

effectivement dans la nature sont stable.

Considérons selon Tchétaéff [1] un système méca- nique, qui consiste en n points matériels, qui peuvent se mouvoir librement dans l’espace. Dési-

gnons par S

=

3n le nombre des degrés de liberté du système par qi, i = 1 , 2,

...

S ; qj

=

(xl, y,,

...

xn, yn, zn) ses coordonnées indépendantes. Soient (xi, yz, Zi) les coordonnées cartésiennes du i-ème

point ( px, pt, p’) les composantes de sa quantité de

mouvement, mi

-

sa masse. Nous introduisons aussi les composantes de la quantité de mouvement

pi

=

( px, py, ... , p") correspondant aux degrés de

liberté. Nous supposons que les forces agissant

dans le système ont une fonction de force qui ne dépend pas du temps

Par

nous désignerons la force vive double du système

matériel considéré.

L’équation d’Hamilton aux dérivées partielles prend la forme :

où E désigne la constante des forces vives, V est

une fonction de ql, q2, ... qs indépendante de t.

L’intégrale complète de l’équation d’Hamilton(1)

est donnée par la fonction

qui satisfait à l’équation (1) et dépend des cons-

tantes 03B11,

...

as. Dans ce cas la constante des forces vives est une fonction quelconque des cons-

tantes 03B1j ;

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022012082100

(3)

822

Suivant le théorème d’Hamilton-Jacobi la solu- tion générale des équations du mouvement est donnée par les formules

où les Py sont des constantes quelconques.

Les mouvements perturbés du système méca- nique se déterminent par les différentes valeurs des constantes 03B1j et 03B2j.

Pour distinguer, entre les mouvements possibles

du système mécanique, les mouvements qui sont

stables par rapport aux variables en cas de pertur- bation seulement dans les données initiales, on con-

sidère les équations différentielles aux variations de Poincaré

où §,, 1)r sont les variations dès coordonnées qr et

des composantes de la quantité de mouvement pr et H

=

T + ’11.

Pour le mouvement stable non perturbé les équa-

tions aux variations de Poincaré représentent un système d’équations différentielles linéaires qui se

réduit par une transformation non singulière liné-

aire des variables en un système d’équations diffé-

rentielles linéaires avec des coefficients constants,

où tous les nombres caractéristiques (nombres de Liapounoff) du système des solutions indépen-

dantes doivent être égaux à zéro. (Théorème de Poincaré, Liapounoff, Tchétaéff.)

Supposons que le mouvement perturbé n’est pro- duit que par la variation des constantes 03B2l,

...

03B2s,

en fixant les valeurs des constantes ocl,

...

ocs. La stabilité du mouvement non perturbé dans cette hypothèse sera aussi une condition nécessaire pour la stabilité dans la variation de toutes les cons-

tantes ai et 03B2j.

Les variations des coordonnées et des compo- santes de la quantité de mouvement dans cette hypothèse auront des nombres caractéristiques zéro

si le mouvement non perturbé est stable.

Avec l’aide des équations différentielles de Poin- caré (3) et de la détermination des nombres caracté-

ristiques, Tchétaéff [1] arrive à l’équation suivante

pour le mouvement stable non perturbé :

L’équation (4) est une équation différentielle

elliptique. Nous introduisons une fonction double- ment différentiable .p(- Et + V ) dépendante de l’intégrale complète

-

Et + V de l’équation aux

dérivées partielles d’ Hamilton-Jacobi.

Pour le mouvement stable non perturbé, à partir

de (4), (1) et (2) nous avons :

et par conséquence

L’équation ondulatoire (5) donnée par Tchétaéff dans son article [1] établit l’analogie entre la théorie mathématique de la lumière de Cauchy et les mou-

vements stables des systèmes conservatifs.

Puisque nous considérons des phénomènes st’a- tionnaires, nous pouvons poser

.

oc est une constante indépendante de 03B21, .., .

.

03B2s. Alors nous aurons

Ainsi oc ne dépend pas de l’espèce des pertur-

bations du mouvement stable, ni des paramètres du mouvement, et nous pouvons admettre que c’est

une constante générale pour tous les mouvements et toutes les perturbations.

Nous posons

où h est la constante universelle de Planck. Alors

l’équation (7) obtient l’aspect

est l’opérateur de Laplace. L’équation (9) est l’équation indépendante du temps de Schrôdinger

pour un système de n particules.

A ma connaissance, ce qui précède donne la pre- mière dérivation exacte de l’équation indépendante

du temps de Schrôdinger des principes de la méca- nique classique, sans l’usage de certains paramètres cachés, ou de champs cachés, ce qui la différencie essentiellement de la théorie de Bohm.

Cette dérivation donne une nouvelle signifi-

(4)

823 cation de la mécanique quantique, tout à fait dans

l’esprit des idées de Louis de Broglie [3].

L’auteur est persuadé que la mécanique quan-

tique pourra être dérivée à partir de la considéra-

tion des mouvements stables dans le cadre de la

mécanique classique.

Manuscrit reçu le 2 juin 1961.

BIBLIOGRAPHIE

[1] TCHÉTAÉFF (N. G.), Prikladnaja mathematika i mecha-

nika, Moscou, 1958, 22, 487.

[2] HMÉLÉVSKI (I. L.), Nauka i jisn, Moscou,1961, 3,12.

[3] DE BROGLIE (L.), La physique quantique restera-t-elle indéterministe ?, Paris,1953.

REVUE DES LIVRES

DICKE (R. H.) et WITTKE (J. P.), Introduction à la méca- nique quantique. (Introduction to Quantum Mechanics.)

1 vol. relié de 369 p., 15 x 23 cm, Addison-Wexley, Reading, Mass., U. S. A. et Londres, 1960, prix $8,75 (en langue anglaise).

Un bon cours de mécanique ondulatoire à une fonction d’onde avec spin (mais non relativiste). Comprend un chapitre sur les statistiques quantiques, avec définitions de la matrice densité.

J. WINTER.

Relations de dispersion et particules élémentaires. (École

d’été de physique théorique des Houches.) 1, vol. relié de 672 p., 18 x 25 cm, Paris, Herman, 1960, en français

et en anglais, prix 84 NF.

Cet ensemble de cours concerne les bases de la théorie

quahtique des champs et celle des particules élémentaires.

Le point de vue est le plus élevé : on cherche à fonder la

théorie des champs sur des bases solides et pour cela on fait, appel à la théorie des distributions, due à M. Schwartz, qui généralise la notion de fonction. Le lecteur devra avoir

une excellente culture en analyse, et qui plus est une

culture moderne. Il devra aussi, pour apprécier les chapitres

de la fin, connaître les faits expérimentaux de la physique

moderne concernant les particules élémentaires. Les auteurs

dq ces cours sont des spécialistes réputés. Voici un sommaire

des chapitres.

1. GOLDBERGER (M. L.), Introduction et application des

relations de dispersion (cas non-relativiste et relativiste, diffusion pion-nucléon, etc...) (anglais).

-

II. WIGHTMAN

(A. S.), L’invariance dans la mécanique quantique relati-

viste (français).

-

III. WIGHTMAN (A. S.), Fonctions ana- lytique de plusieurs variables complexes (anglais).

-

IV. OMNÈS (R.), Démonstration des relations de dispersion (français). - V. KALLEN (A. 0. G.), Propriétés des valeurs

propres dans le vide des opérateurs de champ (anglais).

-

VI. CHEW (G. F.), Relations de double dispersion et uni- tarité comme base d’une théorie dynamique des interactions fortes (représentation de Mandelstam, divers types de dis- persion, structure électromagnétique du nucléon) (anglais).

-

VII. TREIMAN (S. B.), Les interactions faibles (neutrino,,

radiation bêta, capture du méson mu, etc...) (anglais).

-

VIII. YAMAGUCHI (Y.), Interactions fortes des particules étranges (isospin, étrangeté, isosymétrie, parités de spin,

collision et diffusion K - N, If - N, etc... (anglais).

J. WINTER.

DEMERS (Pierre) (Professeur à la Faculté des Sciences de l’Université de Montréal), Ionographie. Les émulsions nucléaires. (1 vol., 834 pages relié toile bleue, Presses Universitairçs de Montréal.)

Bien connu comme pionnier de la photographie corpus- culaire, l’auteur présente une vue d’ensemble des problèmes

concernant les émulsions destinées à la physique nucléaire.

Les plaques photographiques spécialement préparées, ou

émulsions ionographiques, sont l’un des plus puissants des

moyers d’analyse des phénomènes corpusculaires.

L’auteur étudie d’abord en détail dans les deux premières parties le processus photographique, la préparation des émulsions, et leurs propriétés. La troisième partie de l’ou-

vrage est consacrée à un exposé complet des conditions

d’emploi de ces émulsions et de la technique des mesures (dénombrement, mesures de parcours, diffusion angu-

laire, etc...).

Dans les trois dernières parties, l’auteur traite des appli-

cations de cette technique aux mesures de radioactivité,

aux réactions de faible ou de grande énergie, et à l’étude des rayons cosmiques.

Cet ouvrage peut être considéré comme un traité de pho- tographie corpusculaire. Il faut particulièrement louer l’auteur d’avoir joint aux aspects théoriques des questions traitées de nombreux détails expérimentaux et pratiques.

La présentation agréable de l’ouvrage, abondamment illustré, en rend la lecture facile.

ZELLER.

SY N G E J. L.), Relativité. Théorie générale. (1 vol. relié,

16 X 23 cm, de 505 p., North-Holland publishing Co,

Amsterdam, 1960. En langue anglaise), prix 55 florins.

Ce livre est celui d’un géomètre qui se réclame prin_ci- palement de l’inspiration de Minskowski. La notion de

principe d’équivalence lui paraît obscure et mal fondés, et

doit être écartée, même si elle a joué un rôle historique : L’exis-

tence d’un champ de gravitation est une propriété absolue.

Le premier chapitre est une introduction générale de calcul tensoriel ; à côté du déplacement parallèle, on introduit le

déplacement de Fermi, qui constitue la généralisation cor-

recte de la notion newtonienne de système d’axes non-

tournant. Au chap. II, on introduit la fonction uni- verselle 0, égale (à 1/2 près) au carré de la distance géo-

·

désique de deux points d’univers. Au chap. I I I, on traite la chronométrie dans l’espace de Riemann. Chap. IV, Le continuum matériel. Chap. V, Quelques propriétés des champs d’Einstein (notamment les ondes de choc gravi- fiques). Chap. VI, Lois de conservation intégrales, et équa-

tions du mouvement. Chap. VII, Champs de symétrie sphé- riques (champ de Schwarzschild, orbites et rayons du

champ solaire, déplacement spectroscopique). Chap. VIII, Quelques univers spéciaux. Chap. I X, Ondes de gravitation.

Chap. X, Électromagnétisme (notamment univers élec- trovac, avec champ électromagnétique et sans matière).

Chap. XI, Optique géométrique. Tout l’ouvrage est clair,

illustré de nombreuses figures, et fait appel à l’esprit géo- métrique. Il n’est pas (ce qui mérite d’être dit) alourdi de

nombreux développements de théorie des ensembles.

.

J. WINTER.

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