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-A5 UE LANGÜEÏTALÎENNS,
i
^;rM. Luneau de Boiüjermain. Ce Court-
lepremier Cours JèhMruetioa du Journal dJdu^
cation,
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A'""' ^ écrit
& miprimé
queh
hA- "A ‘A vivLtes
int erl
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traiuclîou
s
ns_dejaKi^
d g,DémoShène
.imprimé-s donné Ùa
d nl.ruaion d autres en onTFSÎSTÜTHTi^a’ufige.
Touts
ontAnPé
n’ iv-ànt'
n’îv^r^nt- iOUilUiÔS
lânAL
Pét d’"!t ^‘"î formation desnt/A
‘A
ces régies ne devolt pas être aujourd’hui plus ravo'A'''' ecr.reunenângue
quelconque, qu’elleles régléseuiTen, e;e tmaginees.
Ces
Auteurs ont auffi cru que,toutes du diCours
,
chaque^Ae A
d.Æmmrî=nrâïïn.peu3pri^^
d,„,
^s LanoueA
il fiifiisott de
comipuj:^ufag^&J^^^ -
...ngu„que onparle,
pouren
faire l’application à toutesles autresLangues
q« on pourro.tétu^
Ainlî on peut donccommence
|lire un livre écrit dans une liîï^e qneTconque
, fans fai-c précéder cette epude_par_laj£aure d’aucune G^aramairé:^res^ent-at.Ves qu’on a fanes en _ce genre ayant été fiiivies de la
téuffite la plus
LTo.r-
lAmovA’d’*
rendre Cervice au public, en lui foumiirant
evnAé r
q^ fuccelîiyement toutes les
Langues
. (ans être expo;e Jaborda
! ennuique
preienre par cour l’étude desGrammaires.
Le Cours
deLanguejuhenne^.Jont
j’ai fait diflribtier déjà I-s trois^premiers cahiers dans le mois d’AolV, préfente unetraduAon interi|^nc£r^£^J;y£e^
n^lien, i faide deli^iïîirron peut lire entendre ,
, _ecnre
&
parlerüéTlc
premier jour cetteLangue
, parce
que
la traauéhondu
texte eftuniquement
conficrée à faireft-ntif
1 équivalence des
mots,
leur lignification ver'oale &'i’emploi qu’onpeut f.iire de chacun d eux dans le dAcours.
Quatre
Cahiers de^oixante-quarre paî^es /n-4C, ric,iventapDrcîû^^
les livres
écrits en profe^
Quatre Cah^r? de_c.ep^_vd^^
_doivent préparer a la leAure de la
PodfieTaiîc^T^
’Je ne pret^T
Pr^ün
queTes perfonnes qui auront lu ces 8 Cahiers&
^ lAauIiui.leBaCC
'i"’l'’: V 't
« Ê¥
*'^'.A'.r,Vji'.IW'U 14'>V:
H''-;”.'* IKÂ*lw.-,
mn\
îidt. iti,>.V,-j'\^J/o‘mi [vophé^
f ^rmi^
ik7 pour
ï:îk„
de Profe
ou
ds Poëfie Italienne Içaiiront parfaitement îaLangue
Italienne
; je les afîiire
uniquement
qu’après la iedure qu\-iies auront faite desdeux
ouvragesque
je leur ferai parvenir, elies pourront lirecouramment
touts les Livres écrits en Profe ou enVers
ïralicns;
&
que, fî elles font arrêtées par quelque expreflion,-Teiis leur en fera fouvent deviner la /ignlfication.
Les
perfonnes qui ont appris le Latin par laméthode
qu’on atoujours fuivie
juf^’TcTr'ônF^ru
regretter que le cours deLangue
Italienne
queje
fais difiribuer , ne~TornmêncaFpa^
parune Gram-
maire,
Le
iTÎotTrimçairqiïr eiî aiië^ëlîous dechaque mot
îtaiien ydans le cours de
Lan
g ue Italienne , étant l’équivalent dumot
Italienqui
ed
au-delTus de lui; j
e n’ai_ j^rTtïTâgmé~~q^^ faiiant lire par
exemple
lesdeux
vers fuivantsduTaile,
Canto l’ Armi- i)pietofe.^
(i)eA
CapitJno Je chante lesArmes
pieufes ,&
le CapitaineC/ze’ l gran Sepcdcro liherà ài Crijlo ,
Qui
le grand Sépulchre délivra de Chrill,
je dufTe faire
remarqu
er les temps&
les perfonnes d‘"s verbes, lesarticles, les cas, les
nombres desnomsTlcs
conjondions , &:c. J aipenfé qu’en lilam TJaVfo Léêleur fe diroit
que
cemot ed
iapremière perfonne du verbe qui fignifie en Italien je chante , puilquc
le
mot
qui le traduit littéraleme nt en François ed à lapremier®
perfonne de l’indicatif du verbe François Chanter» J’ai cru que le
Leéèeur fe diroit aulîi à
lui-même
que VArmï
efl l’acculatif piu- clel dumot
qui lignifie en îtaiienArmes
, précédé de l’articlefémi-
nin pluriel /e; puifque lesmots
François qui correfpondentaux deux mots
Italiens , font l’article défini François les&
le fubfian-tif pluriel féminin
Armes
; que par lemême
raifonnement le Lec- teur devoit (e direque
Pietofeed un
adjeêlif à l’acculatif pluriel féminin,&
qu’il s’accorde en genre, ennombre &
en cas avecle
mot Armi
, qui le précède ; qu’ ecd une
conjondlon ;que Caphano
eldj’accufatifdu mot
Italien qui fignifie Capitaine ^ pré- 'ce3e""3Fl’articleapodrophé
; que le
mot
checd
le nominatifdu pronom
relatif Italien qui fignifie gui ;que
Lheràed
la troi-ileme perfonne du palfé du verbe , qui fignifie en Italien délivrer ;
’ l
, l’accuCtif
apodrophé
de l’article il , qui fignifie le ; grai , Faccufatif de l’adjeclif Italien grande , qui veut dire grand , lequeled
en Italien,diminué
d’une fyllabe par licence poétique;que
Sepolcro
^ ed l’accufatif du fubdantif Italien qui fignifie SépulchreI
di^ l’article indéfini qui fignifie de; Gi/fo, fubdantif qui fignifie Chrifi; di Crijlo , le génitif.
On
n’a réellement befoin deGrammair
eque pou
r^yîner
lesLangues,
lorfqu’illfV'
a
point de’livres élémentaires qui puiffenc épargner ce travail. Il ed inutile^c^
com mencer
d’une lan-gue
par lire le? livres de cette_erpece, quatiJ on trouve au-delToos dechaque mot
qu’on lit l’explication de ce mog^,TTnclication defes casJ
deJêTnüSbïés
Jou?des
tempj^^s’jn^es^^des^rfonoes
,
W-i
a m
:1,’^.
w
Mai<:
comment
, m’a-t-on dît,
appren^aî-
je la prononciation dala langue i*
Vous
pouvez, vous borner pour là^cavoTr , a lire fôuvçnt à haute voix la page qui , dans leCours dèCCâhgue
Italienne", a laprononcidtKnTpo^fTbhj ; êrtêTuffîra pour vous , préparer à
une
arti- culation plusperfecnô~hn?erQ^nd~VoTiT^nTfe^
lire par jour trois ou quatre pages fn-4*. de Profe , ou ïïuit pages zn*
T
oèiîe',
prenez
un
Maître deLangue:
il lira deTïïrii'i;‘OTiTnTa"“VQr[f^devant^Iui Te livre d’âhT'Teqüel vous vous ferez inflruir.
Vous
n’aurez point de peine à fai/ir Particulation des mots dont le fens
&
la véritable" exPfefiioii' fèroht dâh's votre esprit.
Mais ,
comment
pourrai-je parler Italien iDe
lamême maniéré que
vous avez appris â'~l)arléTT^ançois7~Xvéz.vous débuté par lire iaGrammaire
de votreLangue
ypaFa^rendre
les déciinaifons desnoms,
&c. ? L’idée de toutsleschangements
par {efquelsie fubüantif, Ladjeétif&
le verbe peuvent pafier ,ne
vous a été donnée que bienlong-tems
après que vous avez parlé laLangue
Françoife.Con-
tentez-vous d’apprendre i’italien ou toute autre
L ang
ue par lamême méthode
qui vous a ap prisje François»Quand
vous ferezparvenu
à entendre, pâr le
moyen
de votreLangue
maternelle, les diflerentesLangues
auxquellesje dois vous initier, vous lirez
, fî
vous le voul ez , les
Gr amm
aires qïn ïolîrpfbpres à chacune d’elles;
alors les principes iur lefqiiels^ds
yeux
s’arrêteront , trouveront leur appl cation dans vos ledures , l’attention que vous prêterezaùxTé^es
différentes auxquelles lesLangues
font foumifes ne ferapoint perdue pour vous.
Avant
de parierune L angue &
de pouvoir Fentendre parler , ilfaur le garnir la tête de mots; il faut lire beaucoup^ C’ell en étu- diant ieT~1rapports~cQiItThùFîs~dëL'rnôts, leur liaifon , leur dépen-'
dance,
leur fignificatmji^’'erbale , leur fynonymite7
~quê~voïïirem-
plirez votre
mémoire
dlexprelFons ,& que
vouspou
rrez lesem-
ployer à exprimer ce que voudrez dire. Lorlque vous n’avez-pas
eu
alfez de
mots
dans la tête pour parler François , votre langue , liée dans votrebauchF
pàr nmpdllibilité devous
faire entendre , vous afait éprouver les
mêmes
difficultés qui vousempêchent
de parlei*toutes les
Langues
; vous les avez„levi.es_en_retenant
beaucoup de mots
,
en faifant
un
ufage très-fouvent répété" des expreffionsque vouravIêzTeïëmîêTiTâ'm que
votremémoire
ne vous a fourniqu’uu
petit
nombre
dem
0tTÇ
dêT^
xprêffi0ns paralites fe font préfentées dans toutes vos phrâfes : vous vous êtes corrigé- de ce défauten
apprenant denouveaux
termes qui pouvoient exprimer d’une autre maniéré lemêmetOTrilïrenrçiXmême
idée.Avez
vous grande envie de parler Italien , Anglais , 8rc ; d’en- tendre touts les Livres écrits dans cesLangues
^ liiezbeaucoup
, êc furtout des Livr'ei;"qm“êcârTénrTôüTës~“l'êrdifficuités, qui ne vous
lailTent rien chercher, dans lelqueis vous ne rencontriez rien qui guilTe arrêter votre attention ou refroidir votre ardeur. Il n’y a-
que
les libres pareils à
ceox que
je vous préfente qui puilTent vous offrir ces avan7
TTTe^^^ l'es:
V
ous n/aveî. apj^rTs a mâfcTiëF7~
a vous fervir de vos ruaîns
,
que
par la répétition continiieiTê"des
mê mes
aélfs.He
travail feuidonne
a toutes parties de notre exîiience cette ]iberce~3^â(!no"n quicharme,
qtrrteiîüîtT“On ‘ne~Tacqu:ert" onimagine ne
l^ouvoîr pas iurrconter les prenueres di/hcultés de rapprennilage,
ivrmez
lesyeux
iur tuius Its motifs qui peuve nt vous décourager.Lifez , lifcz
; vos progrès dans l’étude des
Langues
dépendent de1 ufage plus ou
moins
aiiuiu''que vous ferez de cet avis. Si votreavancement ne
répond pas àmes
promeiies , vous ne continuerez pas à étudier^, d’aprèsune méthode
dont votre expérience vous auradémontré
1 inrufKfance. Cette épreuve n'eftm
coûteuiè nilongue : tentez-la.
Ceux
qui voudront effayer leurs difpofîîtons en ce genrepeuvent
lire les guture pages hz-8^. que
je leur préfente, ce font les pre- mières pages dirCâÏÏTTr"^! doirétre diiîribué le i
Clâobre
178:5;
elles doivent lire d abord le
mot
italien ,"LnTïïïïcrToîrTiT^^françoife
; paifer à
un
autremot
,&
aller ainf] toujours dumot
italien au
mot
François.Quand
elles auront luune
ftrophe tra- duite interlinéairement^ gu’eîîes lifent lamême
flrophc en Profe Françoife : elles diüingueront parlà les inveriicns propres ala Poéfîe Italienne.Pour
s’afTiirer quelles entendent bienchaque mot
italien, ellesdoivent couvrir avec
une
bande de papier la traduétion interli- néaire,&
le rendrecompte
à elles-mêmes du fruit de leur Jeéture.En
iuivant cetteméthode
deü
rophe en ilrophe, elles ne tarderont pas à s’appercevoirïïés'facilités qmelîFrelIrdonnera pour
une
étude qui feroit défefpérante pour elles fi elle n’odroit pas les fecoursque
je préfente.
Lorfque
j’aiannoncé que
le Journal d’Ediicationcommenceroit
par des Cours de Langues^étrangères, j’âT
7 nüm~qüêlT'’niéthodô
d’après laquelle je devois en diriger l’étude ne fût contrariée par
les préjugés dont l’ignorance , la parelfe
&
i’babitude accréditent i’empire. Je vois avec fatisfaérion que, s’il y aun grand nombre
de perfonnes qui fe défientdH~Iïmoes“dFLerCours
d’Infiruétion,
un
nombre p^
eil s’emprefie de jouir des fecours qu’elle offrepour
l’étude des Langues,
Onjpaye
i 5 Hv. , franches de port,
pour
fe procurer les huit Cahiers duCüiirsBeXan^
Italienne.On
reçoit, en fouferivant, les Cahiers qui ont été déjà diffribues. Ces Ca.lùers parviennent , port franc, à
Padrefie des
Abonnés
; il faut envoyer le prix del’abonnement
àM. Luneau
de Eoisie niiain , rue Saint-André-des-Arts, à Paris.
Lu &
approuvé le 15Août
1783,
DE SAUFIGNL
Fit
rjpprçhtiQn^
permis cDrnpiim, le 23 Akout 1783 ,LE NO JiL
^lUfp
•.Trrr^rsrs:
i
,de la Lime le 23
.t.
&
fe coucKe à 5 heures 33 aiin-ut.at. ,
&
fe couche à 8 heur. :-uia. du matin.U Soleil, la pendule doit mara. o h. i z m.7 f.
à 3 p. 5; p.
&
ie 2 à 3 p. 1 p.min. , éteints à
3 heur, o rr.in.
Baromètre.
C;-0
j Venî.
SJ ~'.'r « t;
{état Tti Ciei.!^
-|n. v^iair. f
M.
Clair.hi-
. 1Diair. !jflicK " tmmtnam
Petite à ce’ui qui vir pour toi
.
Pcnfe au ieune Epoux qui t'aà«’ré
;
>
Mourir ou vivre tous :.i ici ,
Voilà ie deiiin qu’il implore.
Tu
dois un frère au u-nùreAmour,
1: rt‘ changea de ià uadiance;
Senae qu’en lut donnant le jour,
Tu
üip eras u:on exiliencc.Par M. ii i^icomtc J3E C*‘*‘ , à Verdun,
Jdruffdeindél\vije_^jciQ^^
,
traduclion
, dédiée
là
Mgr
îeComte
de JLsrgennes , Minilire A: Sc-îcrétaire d’État , ayant le Dép.irtonient des
\Adaiies Étrangères,
&
Ch.efdu ConfeiiRoyal
[des B'inances.
A
Paris, chez l'yduteitr^ nie des
I Poitevins; cir'q petits voITtl environ
aoÔ^àg
chacun, avec le Portrait de
M.
icComte
d V^ergennes.De
tous lesPoèmes
épiques edeft la Jéni falcm délivrée quiperd îe moins entreTes main des l'raduîPeurs. Dépouillée des plus h-riîlantes images
&
Tes cEîTrrrîes du lano-aeie me'(lire, elle 'conierve encore tout Piniéict d
Roman, CTR
ainirqu’clie^IaîV cîa’ns la tra'duélion de Mirahaud.
Un
I raduéreur plus nlo derrie,
M77D
B. , s’cli: élevé davantage à îianc;ue'DÔetlTuè*Tîë~Tonainai : il a plus d
couleur, plus denergie
que Mirahaud:
maiil a fait des
chansemens
1 il ahsiIcrïptTon's.ïïé'^o^l^ts ,
idées ac- IccfloiicSj ajoute
ou
cninipofe des uet^.iis. «^ouoi,vra?e
am;F®Çra:o
à lirc' :espead^H
ceIn^’efljeas toujours celui
du
3&
11 ijuus itiuble uuv, ,
t \ -ïT
loncon-s,
&
dontiFFubTîc cH
î^ede^^ye^^M•yPanckoiicU , Libraire ,
ed fkit£Blîê£^
'gaf devrojjïïTtou jours_^
udr£-^^
Idutfleurs. Elle ïuit le texte pas a pa^’ >
^
Is'en éloi;2:ne
qunÔrl^qae Fe
àéniellanr7uTs"K'cppbTriFvincibiee^^^^
«
eû
plus rarC’pou
r lesAu
teurs iva-iw..-> auv^pour
ceux des autres nation:- , pat'-eau
1 ti ^la point
dd UbgdilIalFpl^a^
,,la nôtre. Ici la traàuâion de
ell placée à côte du texte , 2<. le plcs^ ouvenc n’occuDe pas plus u efpace , co Cir
un
prand avantac^epour
ceux qui co'.uuieiiCv.ntciétudier la langue du
TaiF
, parce quils (ont plus à portée de (uivre_.ie3 phrales âv ics cx- prelllons, laîTïürmot,
^efpur^e^ixmu
e qui rend fcrupuleuleœent tous les traitsau
tau aa .Gue
l'imai^inariGny
ajoute les ptoccuesde iTart du Peintre, ccii
Vécxiél
de ce erenre de travail e(t de ücride?|le mérite dç l’elé^ance à celui de la h.deiîte:
i il vaudi-oit en'coîïddueux jdêtre
aue
d'êtrebarbrm'é'nF77F\uÆ
?/e/-te nousble
avolTImmonté-pFêt^
ficLTceTTtreT^^U dVndroits près opiil pour-^
roit retoucher , le flyle de la traduüloa eG:
élégant
&
eorrePe.Nous
avouonsque pour
jnotre uPige nous la préférerions à toutes ccues
qui Pont précédée. ’ -n rr
A
la tête cia cet_ojîvrage__Ljçl^i£yrcrace(initie ciacuantaine de-pajes , oa 1 Aateair
ap-
Iprécie avec autaut cie jafteffe
que
d impar-tialité lo5 tra.laftians cée M:r.:haiid
&
c.eM.
h n
fl établit aufiiTe'^ principes auxquelsu
|Is’es'aftrcint,
&
qui fc réduücat 1 ec pei.dein'oTsTrrStit Auteur
o
riginalgou^
merc1»
pour un TraduSeur.
. . .lLd
2kiklî|D«».
I» la langue au génie de la langue quil tra-^
L
duit : IV^'ÏÏSir^pTtël-Ton
Aju^m: augeme Iode
la langue adoptive.... Ildon
^ooclierL
enriêrem^t pour
idêtre jamaisqn
e l Auteur[p qidil traauit, &c. »
«A
n. I1
M.
P.... avance quela X.a^gue françoiie elt,Ide toutes les
Langues
vivantes“iîé~rEuropeP//'': ' 'd y
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LIBERAT A.
D É L
IV R É E.
C A N T O P S ï Aî O.
CHANT PRE
.i/-iL. JLL ^
T 0r armi
( i) pietofe , c l [i)
Capitano Je chante
lesarmes
pleures ,&
leCapitaine
Chi
l (3)gran
fcpolcroUbero
di CriÇto.qui
legrand
fépulcre délivrade
Ciirift.Molto egU
Gprô co' l (4)Jhino
e cori lamano
;Bea'^coup
il fitavec
laprudence & avec
lamaini M)lto nd
gloriofo acquifto :beaucoup
il foufFritdans
la elorieufeconquête
:± <.j i
il) P srnû pourle anni.
(2) e’i pour edil.
(U cht l gran
pou-: chc il grande.
(4) co’/pour cou il»
î. Je chante la guerre fainte
, &. le Général qui délivra le
célébré
tombeau
de Jériis-Clirifl:. Il fe fervit beaucoup de faprudence
&
de fa force : il eut beaucoup à fouflrir dans cetteglorieufc conquête. Envain l’Enfer s’éleva ccNirtre lui : civvain
A
t
LA GERUSALEMME LIBERATA.
(i)Fwd:nj>ous' invano.
(2) popol pour popolo.
(3) ciel diè
pour cielo e^ede.
E invan
(i)Vînfirno
a lai s’oppo/e; cinvano
&c
en vain
ïEnfer contre
lui s’éleva •, Scenvain
S'arino dlAfia e dzLibia
ilpopol
(2) zniflo ,s’arma
d’Alie& de Libie
lepeuple réuni
,
Chè
'Iciel gli dilip)^favore,
efotto aiJantl puirque
le ciel luidonna
proteélion,&
fous lés faintsSigni
ridujfe i fiioicompagni
crranti,drapeaux
ilramena
les lienscompa,gnons
errants»IL O Mufa
5 ta cht dicaduchi
alloriO Miife
5 toiqui de
frêles lauriers"Non
circondi la frontz inFAicona
,n’
environnes
le iront furl’Hélicon
,
Ma
fil nzl Cido
y infra i hzati coriniais,
en haut dans
le Ciel, entre les béatschœurs
Rat
di flzlfe iinmortaliaarea
coroiia \as d’ étoiles imaiortelles
une
bellecouronne
;Ta
,fpira
al pettomio
cdcjîi ardori :toi, fouiïle à la poitrine
mienne de
céiedes ardeurs ,Tu^rifchiara
ilmio
canto,&
ta yperdona
toi 5 éclairé le
mœn chant, &
toi ,pardonne
^1’ /7V27 al ver (a) y s'
adorno
in pat'te veto fe ador- il je treiie desornements
alavente,
li jcpare en
partieD'
aitri diktti y chz dc^ taoi ^U
carte^d’autres
agréments que des
tiens , les vers.*
IIÎ.
Sai
chz là ' corre ilmonâo
, ovz piii vzrfiTu
fçaisque
làcourt
lepeuple, oûplusverfe
les peuples de l’Afie Sr cle l’Afrique réunirent leurs rirmes y îa
protedion que îe Ciel lui accorda ,lui fit ramener fous Tes éten- dards facrés Tes
compagnons
errants.'H. O Mufe
J O toi qui ne ceins point ton front fur rHélicon d’un frêle laurier, mais qui, placée au haut des cieux , entre leschœurs
des bienheureux, portesune couronne brillante d’étoiles immortelles , fouffle dansmon
fein tes céleftes ardeurs, enno-blis
mes
chants , pardonne-moi
fi j’entoure la vérité d’orne- ments ,&
fi je prê te auiîi àmes
vers d’autres agrémentsque
lestiens.
IIÎ.
Tu
fçaisque
îe peuple fe porte partoutod
lesMafes
eu**Dl fue
dolcz^xj’ il lujinghicr [i)Tarnafô
;de
(esdouceurs
le HarreurParnaüe
-,E
cliz7
vzro , condito in molli verjî,& que
le vrai ,enveloppé dans de
faciles vers,
ï più
fchivi ,alkttando
,ha
perjua/b.les plus difficiles ,
en charmant
, a perluadé.Ccsï [i) ali " egro
fanciul
(3)porgiamo
afperfi Ainliau malade
enlantnous préfentons humedés Di foavi
licor gli orlidd
vafo :de
fuaves liqueurs lesbords d’un
vâfe :Succhi amari
,ingannato
, in tanto ci(4) hzve
,
les fiîcs
amers
,trompé,
d’autant il boit,E
dalV (5)inganno fuo
vita ricsvc,ëc
par
1’ erreur Tienne la vie il reçoit.(1)luflnghler
pour lufia>*
ghiero.
(z) ail pour
allo.
(5) fanciul
pour fan- ciullo.
(4) ez pour
«gli.
(ç)
Mr
pourdallo^
ÎV. Tu
,magnanîmo Alfonfo
, ilquai
ritogUO
toi,magnanime Ailonfe,
le quel arrachesAl furor
{6) difortuna
, c gnidi inporto
à la fureurde
fortune,&
quiguides dans
leport
Mc
percgrino errante , cfia
gli fcoglj ,moi voyageur
errant , &: entre lesécueüs
,
E
\fia V
onde agitato , c quafi aflorto ;parmi
les flotstourmenté, & prefquebrifé
3 Quejîcmie
carte in lieta fiontz accogli ,ces
miens
écritspar aimable
fburire accueilles,
Clic quafi in voto a te facrate i' (j)porto, lefquels preiqii’en
vœu
à toi confacrés je porte.Eorje un
di fia , (8) che laprefaga
'penna
Peut-êtreun
jour fera,
que
la devinereiTeplume
(6)furorpour furore.
C7)i*pcurîo.
(?)fia pouE fara il fera.
clianterefTes répandent le plus de leurs faveurs.
La
vérité parée pat les grâces de la poéfie entraîne les efprits les plus clifficiies,
elle les féduît. Ainfi nous préfentons à un enfant malade les
bords d’un vâfe humeélés par une fuave liqueur ; on le trompe,
il boit les fucs amers ,
&
fon erreur lui confeive la vie.IV.
O
toi,magnanime
Alfonfe , qui fauvas des fureurs dela fortune,
&
qui conduilis dans le port , à travers les écueils ,un
voyageur errant, battu &: prefque brifé par les fiots ; ho- ûore d’uu aimable fomireks
vers Qiie je te piéreute, 6c qu’un
(ï^ r^accenna pour ne ac- tenna.
<2' raglon pourragione?!
(3) che'ii
pour che in.
"Mt LiBEKA
Ofi fcrlver di te quel clior (i)
n accznna,
ofe écrirede
toi cequ
à préfent elleen
indique.V. E
ben ragion[i) {^s egli avverrà che'n [qÇ]pace
Il ell
bien
julle( s’ il arrivera
qu'en paix
^ unqua
(iveda
^popolo. le
bon peuple de
Chriiljamais
fêvoie
,
con navi
e cavalli alfera Trace
is) n>orpour
navkes
&cdes chevaux au
féroceTlirace
ïkogiiere. Cerchi ritor la
grande
inghijiaprzda)
cherche
àreprendre
laqrande ufurpée
proie)cS
/o in terra,o^feti
piace^^
qu
à toi le fcepîreen
terre,
ou h
te il plaît,
iiUz pour
imperia
de (7)mari
a te concéda.le
haut empire
désmers
à toi ilaccorde.
Emulo
di Gof/redo , i nofiri carmi
^
Emule de Godefroi
, les nôtres versthia'^ûW^^ouv afcolta , e
f
(8)apparechia
aitarmi.
apparechia ti d’autant
écoute, &
tepiéDare aux armes,
aile.
<9) fowe
Yl, Qià 7
(p) fefloanno
volgea (10)che'n
Oriente(10) volgea Is
hxieme an tournoit depuis qu en Orient
pourvolgeva.
Pajfô
U campo
chribliano alV altaimprefa
-.Arriva
lecamp
chrétien àlahaute
entreprifejE Nicea per
ajfalto , e la patenteEt Nicée par
alTaut,&
la puiffantem
vœu
t’avoit prefque confacrés. Peut-êtreun
jour luiraoù ma
mufc,
qui préfage l’avenir, ofera écrire de toi ce quelle en prévoit déjà. ^V. S’il arrive que le peuple de Jérus-Chrift Te trouve en paix ,
&
que fcs forces fur terre&
furmer
lui fallént reprendre fur leThrace dompté
la proie glorieufe qu'il a ufurpée, ilefe jufte ou qu’on te
donne
fur terre la plus jurande, autorité&
> s’il te plaît, l’empire des mers.Emule
de Godefroi, écoutemes
vers,&
prépare-toi aux combats.Vî. îl y avoit déjà fix ans entiers