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-A5 UE LANGÜEÏTALÎENNS,

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Academic year: 2022

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(1)
(2)
(3)

Q r

-A5 UE LANGÜEÏTALÎENNS,

i

^;r

M. Luneau de Boiüjermain. Ce Court-

le

premier Cours JèhMruetioa du Journal dJdu^

cation,

î

A'""' ^ écrit

& miprimé

que

h

hA- "A ‘A vivLtes

int erl

;

n

a w/'

!.~,

^

traiuclîou

s

ns_dejaKi^

d g,

DémoShène

.

imprimé-s donné Ùa

d nl.ruaion d autres en onTFSÎSTÜTHTi^a’ufige.

Touts

ont

AnPé

n’ iv-ànt'

n’îv^r^nt- iOUilUiÔS

lânAL

Pét d’"!t ^‘"î formation des

nt/A

A

ces régies ne devolt pas être aujourd’hui plus ravo'A'''' ecr.re

unenângue

quelconque, qu’elle

les régléseuiTen, e;e tmaginees.

Ces

Auteurs ont auffi cru que,

toutes du diCours

,

chaque^Ae A

d.Æmmrî=nrâïïn.peu3pri^^

d,„,

^s LanoueA

il fiifiisott de

comipuj:^ufag^&J^^^ -

...ngu„que onparle,

pouren

faire l’application à toutesles autres

Langues

on pourro.t

étu^

Ainlî on peut donc

commence

|

lire un livre écrit dans une liîï^e qneTconque

, fans fai-c précéder cette epude_par_laj£aure d’aucune G^aramairé:^res^ent-at.Ves qu’on a fanes en _ce genre ayant été fiiivies de la

téuffite la plus

LTo.r-

lAmovA’d’*

rendre Cervice au public, en lui foumiirant

evnAé r

q

^ fuccelîiyement toutes les

Langues

. (ans être expo;e J

aborda

! ennui

que

preienre par cour l’étude des

Grammaires.

Le Cours

de

Languejuhenne^.Jont

j’ai fait diflribtier déjà I-s trois^premiers cahiers dans le mois d’AolV, préfente une

traduAon interi|^nc£r^£^J;y£e^

n^lien

, i faide deli^iïîirron peut lire entendre ,

, _ecnre

&

parler

üéTlc

premier jour cette

Langue

, parce

que

la traauéhon

du

texte eft

uniquement

conficrée à faire

ft-ntif

1 équivalence des

mots,

leur lignification ver'oale &'i’emploi qu’on

peut f.iire de chacun d eux dans le dAcours.

Quatre

Cahiers de

^oixante-quarre paî^es /n-4C, ric,iventapDrcîû^^

les livres

écrits en profe^

Quatre Cah^r? de_c.ep^_vd^^

_

doivent préparer a la leAure de la

PodfieTaiîc^T^

Je ne pret^T

Pr^ün

queTes perfonnes qui auront lu ces 8 Cahiers

&

^ lAauIiui.

leBaCC

(4)

'i"’l'’: V 't

« Ê¥

*'^'.A'.

r,Vji'.IW'U 14'>V:

H''-;”.'* IKÂ*lw.-,

mn\

îidt. iti,>.V,-j'

\^J/o‘mi [vophé^

f ^rmi^

ik7 pour

ï:îk„

de Profe

ou

ds Poëfie Italienne Içaiiront parfaitement îa

Langue

Italienne

; je les afîiire

uniquement

qu’après la iedure qu\-iies auront faite des

deux

ouvrages

que

je leur ferai parvenir, elies pourront lire

couramment

touts les Livres écrits en Profe ou en

Vers

ïralicns;

&

que, elles font arrêtées par quelque expreflion,

-Teiis leur en fera fouvent deviner la /ignlfication.

Les

perfonnes qui ont appris le Latin par la

méthode

qu’on a

toujours fuivie

juf^’TcTr'ônF^ru

regretter que le cours de

Langue

Italienne

queje

fais difiribuer , ne~To

rnmêncaFpa^

par

une Gram-

maire,

Le

iTÎotTrimçairqiïr e aiië^ëlîous de

chaque mot

îtaiien y

dans le cours de

Lan

g ue Italienne , étant l’équivalent du

mot

Italien

qui

ed

au-delTus de lui

; j

e n’ai_ j^rTtïTâgmé~~q^^ faiiant lire par

exemple

les

deux

vers fuivants

duTaile,

Canto l Armi- i)pietofe.^

(i)eA

CapitJno Je chante les

Armes

pieufes ,

&

le Capitaine

C/ze’ l gran Sepcdcro liherà ài Crijlo ,

Qui

le grand Sépulchre délivra de Chrill

,

je dufTe faire

remarqu

er les temps

&

les perfonnes d‘"s verbes, les

articles, les cas, les

nombres desnomsTlcs

conjondions , &:c. J ai

penfé qu’en lilam TJaVfo Léêleur fe diroit

que

ce

mot ed

ia

première perfonne du verbe qui fignifie en Italien je chante , puilquc

le

mot

qui le traduit littéraleme nt en François ed à la

premier®

perfonne de l’indicatif du verbe François Chanter» J’ai cru que le

Leéèeur fe diroit aulîi à

lui-même

que V

Armï

efl l’acculatif piu- clel du

mot

qui lignifie en îtaiien

Armes

, précédé de l’article

fémi-

nin pluriel /e; puifque les

mots

François qui correfpondent

aux deux mots

Italiens , font l’article défini François les

&

le fubfian-

tif pluriel féminin

Armes

; que par le

même

raifonnement le Lec- teur devoit (e dire

que

Pietofe

ed un

adjeêlif à l’acculatif pluriel féminin,

&

qu’il s’accorde en genre, en

nombre &

en cas avec

le

mot Armi

, qui le précède ; qu’ e

cd une

conjondlon ;

que Caphano

eldj’accufatif

du mot

Italien qui fignifie Capitaine ^ pré- 'ce3e""3Fl’article

apodrophé

; que le

mot

che

cd

le nominatif

du pronom

relatif Italien qui fignifie gui ;

que

Lherà

ed

la troi-

ileme perfonne du palfé du verbe , qui fignifie en Italien délivrer ;

l

, l’accuCtif

apodrophé

de l’article il , qui fignifie le ; grai , Faccufatif de l’adjeclif Italien grande , qui veut dire grand , lequel

ed

en Italien,

diminué

d’une fyllabe par licence poétique;

que

Sepolcro

^ ed l’accufatif du fubdantif Italien qui fignifie SépulchreI

di^ l’article indéfini qui fignifie de; Gi/fo, fubdantif qui fignifie Chrifi; di Crijlo , le génitif.

On

n’a réellement befoin de

Grammair

e

que pou

r

^yîner

les

Langues,

lorfqu’il

lfV'

a

point de’livres élémentaires qui puiffenc épargner ce travail. Il ed inutile^c^

com mencer

d’une lan-

gue

par lire le? livres de cette_erpece, quatiJ on trouve au-delToos de

chaque mot

qu’on lit l’explication de ce mog^,TTnclication de

fes casJ

deJêTnüSbïés

Jou?des

tempj^^s’jn^es^^des^rfonoes

,

W-i

a m

:

1,’^.

w

(5)

Mai<:

comment

, m’a-t-on dît

,

appren^aî-

je la prononciation da

la langue i*

Vous

pouvez, vous borner pour là^cavoTr , a lire fôuvçnt à haute voix la page qui , dans le

Cours dèCCâhgue

Italienne", a la

prononcidtKnTpo^fTbhj ; êrtêTuffîra pour vous , préparer à

une

arti- culation plus

perfecnô~hn?erQ^nd~VoTiT^nTfe^

lire par jour trois ou quatre pages fn-4*. de Profe , ou ïïui

t pages zn*

T

oèe'

,

prenez

un

Maître de

Langue:

il lira deTïïrii'i;‘OTiTnTa"“VQr[f^

devant^Iui Te livre d’âhT'Teqüel vous vous ferez inflruir.

Vous

n’aurez point de peine à fai/ir Particulation des mots dont le fens

&

la véritable" exPfefiioii' fèroht dâh's votre esprit.

Mais ,

comment

pourrai-je parler Italien i

De

la

même maniéré que

vous avez appris â'~l)arléTT^ançois7~Xvéz.vous débuté par lire ia

Grammaire

de votre

Langue

y

paFa^rendre

les déciinaifons des

noms,

&c. ? L’idée de toutsles

changements

par {efquelsie fubüantif, Ladjeétif

&

le verbe peuvent pafier ,

ne

vous a été donnée que bien

long-tems

après que vous avez parlé la

Langue

Françoife.

Con-

tentez-vous d’apprendre i’italien ou toute autre

L ang

ue par la

même méthode

qui vous a ap prisje François»

Quand

vous ferez

parvenu

à entendre

, pâr le

moyen

de votre

Langue

maternelle, les diflerentes

Langues

auxquellesje dois vous initier

, vous lirez

,

vous le voul ez , les

Gr amm

aires qïn ïolîrpfbpres à chacune d’elles

;

alors les principes iur lefqiiels^ds

yeux

s’arrêteront , trouveront leur appl cation dans vos ledures , l’attention que vous prêterez

aùxTé^es

différentes auxquelles les

Langues

font foumifes ne fera

point perdue pour vous.

Avant

de parier

une L angue &

de pouvoir Fentendre parler , il

faur le garnir la tête de mots; il faut lire beaucoup^ C’ell en étu- diant ieT~1rapports~cQiItThùFîs~dëL'rnôts, leur liaifon , leur dépen-'

dance,

leur fignificatmji^’'erbale , leur fynonymite

7

~quê~voïïi

rem-

plirez votre

mémoire

dlexprelFons ,

& que

vous

pou

rrez les

em-

ployer à exprimer ce que voudrez dire. Lorlque vous n’avez-pas

eu

alfez de

mots

dans la tête pour parler François , votre langue , liée dans votre

bauchF

pàr nmpdllibilité de

vous

faire entendre , vous a

fait éprouver les

mêmes

difficultés qui vous

empêchent

de parlei*

toutes les

Langues

; vous les avez„levi.es_en_retenant

beaucoup de mots

,

en faifant

un

ufage très-fouvent répété" des expreffions

que vouravIêzTeïëmîêTiTâ'm que

votre

mémoire

ne vous a fourni

qu’uu

petit

nombre

de

m

0tT

Ç

dêT^

xprêffi0ns paralites fe font préfentées dans toutes vos phrâfes : vous vous êtes corrigé- de ce défaut

en

apprenant de

nouveaux

termes qui pouvoient exprimer d’une autre maniéré le

mêmetOTrilïrenrçiXmême

idée.

Avez

vous grande envie de parler Italien , Anglais , 8rc ; d’en- tendre touts les Livres écrits dans ces

Langues

^ liiez

beaucoup

, êc furtout des Livr'ei;"qm“êcârTénrTôüTës~“l'êrdifficuités

, qui ne vous

lailTent rien chercher, dans lelqueis vous ne rencontriez rien qui guilTe arrêter votre attention ou refroidir votre ardeur. Il n’y a-

que

(6)

les libres pareils à

ceox que

je vous préfente qui puilTent vous offrir ces avan

7

TTTe^^^ l'es:

V

ous n/aveî. apj^rTs a mâfcTiëF7

~

a vous fervir de vos ruaîns

,

que

par la répétition continiieiTê"des

mê mes

aélfs.

He

travail feui

donne

a toutes parties de notre exîiience cette ]iberce~3^â(!no"n qui

charme,

qtrrteiîüîtT“On ‘ne~Tacqu:ert" on

imagine ne

l^ouvoîr pas iurrconter les prenueres di/hcultés de rapprennilage,

ivrmez

les

yeux

iur tuius Its motifs qui peuve nt vous décourager.

Lifez , lifcz

; vos progrès dans l’étude des

Langues

dépendent de

1 ufage plus ou

moins

aiiuiu''que vous ferez de cet avis. Si votre

avancement ne

répond pas à

mes

promeiies , vous ne continuerez pas à étudier^, d’après

une méthode

dont votre expérience vous aura

démontré

1 inrufKfance. Cette épreuve n'eft

m

coûteuiè ni

longue : tentez-la.

Ceux

qui voudront effayer leurs difpofîîtons en ce genre

peuvent

lire les guture pages hz-8^. que

je leur préfente, ce font les pre- mières pages dirCâÏÏTTr"^! doirétre diiîribué le i

Clâobre

178:5

;

elles doivent lire d abord le

mot

italien ,"LnTïïïïcrToîrTiT^^

françoife

; paifer à

un

autre

mot

,

&

aller ainf] toujours du

mot

italien au

mot

François.

Quand

elles auront lu

une

ftrophe tra- duite interlinéairement^ gu’eîîes lifent la

même

flrophc en Profe Françoife : elles diüingueront parlà les inveriicns propres ala Poéfîe Italienne.

Pour

s’afTiirer quelles entendent bien

chaque mot

italien, elles

doivent couvrir avec

une

bande de papier la traduétion interli- néaire,

&

le rendre

compte

à elles-mêmes du fruit de leur Jeéture.

En

iuivant cette

méthode

de

ü

rophe en ilrophe

, elles ne tarderont pas à s’appercevoirïïés'facilités qmelîFrelIrdonnera pour

une

étude qui feroit défefpérante pour elles fi elle n’odroit pas les fecours

que

je préfente.

Lorfque

j’ai

annoncé que

le Journal d’Ediication

commenceroit

par des Cours de Langues^étrangères, j’âT

7 nüm~qüêlT'’niéthodô

d’après laquelle je devois en diriger l’étude ne fût contrariée par

les préjugés dont l’ignorance , la parelfe

&

i’babitude accréditent i’empire. Je vois avec fatisfaérion que, s’il y a

un grand nombre

de perfonnes qui fe défient

dH~Iïmoes“dFLerCours

d’Infiruétion

,

un

nombre p^

eil s’emprefie de jouir des fecours qu’elle offre

pour

l’étude des Langues,

Onjpaye

i 5 Hv. , franches de port

,

pour

fe procurer les huit Cahiers du

CüiirsBeXan^

Italienne.

On

reçoit, en fouferivant, les Cahiers qui ont été déjà diffribues. Ces Ca.lùers parviennent , port franc

, à

Padrefie des

Abonnés

; il faut envoyer le prix de

l’abonnement

à

M. Luneau

de Eoisie niiain , rue Saint-André-des-Arts

, à Paris.

Lu &

approuvé le 15

Août

1783

,

DE SAUFIGNL

Fit

rjpprçhtiQn^

permis cDrnpiim, le 23 Akout 1783 ,

LE NO JiL

(7)

^lUfp

•.Trrr^rsrs:

i

,

de la Lime le 23

.

t.

&

fe coucKe à 5 heures 33 aiin-ut.

at. ,

&

fe couche à 8 heur. :-uia. du matin.

U Soleil, la pendule doit mara. o h. i z m.7 f.

à 3 p. 5; p.

&

ie 2 à 3 p. 1 p.

min. , éteints à

3 heur, o rr.in.

Baromètre.

C;-0

j Venî.

SJ ~'.'r « t;

{état Tti Ciei.!^

-|n. v^iair. f

M.

Clair.

hi-

. 1Diair. !

jflicK " tmmtnam

Petite à ce’ui qui vir pour toi

.

Pcnfe au ieune Epoux qui t'aà«’ré

;

>

Mourir ou vivre tous :.i ici ,

Voilà ie deiiin qu’il implore.

Tu

dois un frère au u-nùre

Amour,

1: rt‘ changea de uadiance;

Senae qu’en lut donnant le jour,

Tu

üip eras u:on exiliencc.

Par M. ii i^icomtc J3E C*‘*‘ , à Verdun,

Jdruffdeindél\vije_^jciQ^^

,

traduclion

, dédiée

Mgr

îe

Comte

de JLsrgennes , Minilire A: Sc-

îcrétaire d’État , ayant le Dép.irtonient des

\Adaiies Étrangères,

&

Ch.efdu Confeii

Royal

[des B'inances.

A

Paris

, chez l'yduteitr^ nie des

I Poitevins; cir'q petits voITtl environ

aoÔ^àg

chacun, avec le Portrait de

M.

ic

Comte

d V^ergennes.

De

tous les

Poèmes

épiques edeft la Jéni falcm délivrée quiperd îe moins entreTes main des l'raduîPeurs. Dépouillée des plus h-riî

lantes images

&

Tes cEîTrrrîes du lano-aeie me'

(lire, elle 'conierve encore tout Piniéict d

Roman, CTR

ainirqu’clie^IaîV cîa’ns la tra'

duélion de Mirahaud.

Un

I raduéreur plus nlo derrie

,

M77D

B. , s’cli: élevé davantage à î

ianc;ue'DÔetlTuè*Tîë~Tonainai : il a plus d

couleur, plus denergie

que Mirahaud:

mai

il a fait des

chansemens

1 il ahsi

(8)

IcrïptTon's.ïïé'^o^l^ts ,

idées ac- IccfloiicSj ajoute

ou

cninipofe des uet^.iis. «^ou

oi,vra?e

am;F®Çra:o

à lirc' :

espead^H

ce

In^’efljeas toujours celui

du

3

&

11 ijuus itiuble uuv, ,

t \ -ïT

loncon-s,

&

dont

iFFubTîc cH

î^ede^^ye^^M•

yPanckoiicU , Libraire ,

ed fkit£Blîê£^

'gaf devrojjïïTtou jours_^

udr£-^^

Idutfleurs. Elle ïuit le texte pas a pa^’ >

^

Is'en éloi;2:ne

qunÔrl^qae Fe

àénie

llanr7uTs"K'cppbTriFvincibiee^^^^

«

plus rarC’

pou

r les

Au

teurs iva-iw..-> auv^

pour

ceux des autres nation:- , pat'-e

au

1 ti ^

la point

dd UbgdilIalFpl^a^

,,

la nôtre. Ici la traàuâion de

ell placée à côte du texte , 2<. le plcs^ ouvenc n’occuDe pas plus u efpace , co Cir

un

prand avantac^e

pour

ceux qui co'.uuieiiCv.ntci

étudier la langue du

TaiF

, parce quils (ont plus à portée de (uivre_.ie3 phrales âv ics cx- prelllons, laîTïür

mot,

^

efpur^e^ixmu

e qui rend fcrupuleuleœent tous les traits

au

tau aa .

Gue

l'imai^inariGn

y

ajoute les ptoccues

de iTart du Peintre, ccii

Vécxiél

de ce erenre de travail e(t de ücride?|

le mérite dç l’elé^ance à celui de la h.deiîte:

i il vaudi-oit en'coîïddueux jdêtre

aue

d'être

barbrm'é'nF77F\uÆ

?/e/-te nous

ble

avolTImmonté-pFêt^

ficLTceTTtreT^^U dVndroits près opiil pour-^

roit retoucher , le flyle de la traduüloa eG:

élégant

&

eorrePe.

Nous

avouons

que pour

j

notre uPige nous la préférerions à toutes ccues

qui Pont précédée. -n rr

A

la tête cia cet_ojîvrage__Ljçl^i£yrcrace

(initie ciacuantaine de-pajes , oa 1 Aateair

ap-

Iprécie avec autaut cie jafteffe

que

d impar-

tialité lo5 tra.laftians cée M:r.:haiid

&

c.e

M.

h n

fl établit aufiiTe'^ principes auxquels

u

|

Is’es'aftrcint,

&

qui fc réduücat 1 ec pei.de

in'oTsTrrStit Auteur

o

riginal

gou^

merc

1»

pour un TraduSeur.

. . .

lLd

2

kiklî|D«».

la langue au génie de la langue quil tra-^

L

duit : IV^'ÏÏ

Sir^pTtël-Ton

Aju^m: au

geme Iode

la langue adoptive.... Il

don

^ooclier

L

enriêrem

^t pour

idêtre jamais

qn

e l Auteur

[p qidil traauit, &c. »

«A

n. I

1

M.

P.... avance quela X.a^gue françoiie elt,

Ide toutes les

Langues

vivantes“iîé~rEurope

(9)

P//'': ' 'd y

' '

•!

'

I

'

.

c:r:=^

^4:

L A

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A. A1_J

J F

LIBERAT A.

D É L

I

V R É E.

C A N T O P S ï O.

CHANT PRE

.i/-iL. JL

L ^

T 0

r armi

( i

) pietofe , c l [i)

Capitano Je chante

les

armes

pleures ,

&

le

Capitaine

Chi

l (3)

gran

fcpolcro

Ubero

di CriÇto.

qui

le

grand

fépulcre délivra

de

Ciirift.

Molto egU

Gprô co' l (4)

Jhino

e cori la

mano

;

Bea'^coup

il fit

avec

la

prudence & avec

la

maini M)lto nd

gloriofo acquifto :

beaucoup

il foufFrit

dans

la elorieufe

conquête

:

± <.j i

il) P srnû pourle anni.

(2) e’i pour edil.

(U cht l gran

pou-: chc il grande.

(4) co’/pour cou il»

î. Je chante la guerre fainte

, &. le Général qui délivra le

célébré

tombeau

de Jériis-Clirifl:. Il fe fervit beaucoup de fa

prudence

&

de fa force : il eut beaucoup à fouflrir dans cette

glorieufc conquête. Envain l’Enfer s’éleva ccNirtre lui : civvain

A

(10)

t

LA GERUSALEMME LIBERATA.

(i)Fwd:nj>ous' invano.

(2) popol pour popolo.

(3) ciel diè

pour cielo e^ede.

E invan

(i)

Vînfirno

a lai s’oppo/e; c

invano

&c

en vain

ï

Enfer contre

lui s’éleva •, Sc

envain

S'arino dlAfia e dz

Libia

il

popol

(2) zniflo ,

s’arma

d’Alie

& de Libie

le

peuple réuni

,

Chè

'Iciel gli dilip)^

favore,

efotto ai

Jantl puirque

le ciel lui

donna

proteélion

,&

fous lés faints

Signi

ridujfe i fiioi

compagni

crranti,

drapeaux

il

ramena

les liens

compa,gnons

errants»

IL O Mufa

5 ta cht di

caduchi

allori

O Miife

5 toi

qui de

frêles lauriers

"Non

circondi la frontz in

FAicona

,

n’

environnes

le iront fur

l’Hélicon

,

Ma

fil nzl Ci

do

y infra i hzati cori

niais,

en haut dans

le Ciel, entre les béats

chœurs

Rat

di flzlfe iinmortali

aarea

coroiia \

as d’ étoiles imaiortelles

une

belle

couronne

;

Ta

,

fpira

al petto

mio

cdcjîi ardori :

toi, fouiïle à la poitrine

mienne de

céiedes ardeurs ,

Tu^rifchiara

il

mio

canto,

&

ta y

perdona

toi 5 éclairé le

mœn chant, &

toi ,

pardonne

^1’ /7V27 al ver (a) y s'

adorno

in pat'te veto fe ador- il je treiie des

ornements

ala

vente,

li jc

pare en

partie

D'

aitri diktti y chz dc^ taoi ^

U

carte^

d’autres

agréments que des

tiens , les vers.

*

IIÎ.

Sai

chz ' corre il

monâo

, ovz piii vzrfi

Tu

fçais

que

court

le

peuple, oûplusverfe

les peuples de l’Afie Sr cle l’Afrique réunirent leurs rirmes y îa

protedion que îe Ciel lui accorda ,lui fit ramener fous Tes éten- dards facrés Tes

compagnons

errants.'

H. O Mufe

J O toi qui ne ceins point ton front fur rHélicon d’un frêle laurier, mais qui, placée au haut des cieux , entre les

chœurs

des bienheureux, portesune couronne brillante d’étoiles immortelles , fouffle dans

mon

fein tes céleftes ardeurs, enno-

blis

mes

chants , pardonne-

moi

fi j’entoure la vérité d’orne- ments ,

&

fi je prê te auiîi à

mes

vers d’autres agréments

que

les

tiens.

IIÎ.

Tu

fçais

que

îe peuple fe porte partout

od

les

Mafes

eu**

(11)

Dl fue

dolcz^xj’ il lujinghicr [i)

Tarnafô

;

de

(es

douceurs

le Harreur

Parnaüe

-,

E

cliz

7

vzro , condito in molli verjî,

& que

le vrai ,

enveloppé dans de

faciles vers

,

ï più

fchivi ,

alkttando

,

ha

perjua/b.

les plus difficiles ,

en charmant

, a perluadé.

Ccsï [i) ali " egro

fanciul

(3)

porgiamo

afperfi Ainli

au malade

enlant

nous préfentons humedés Di foavi

licor gli orli

dd

vafo :

de

fuaves liqueurs les

bords d’un

vâfe :

Succhi amari

,

ingannato

, in tanto ci

(4) hzve

,

les fiîcs

amers

,

trompé,

d’autant il boit,

E

dalV (5)

inganno fuo

vita ricsvc,

ëc

par

1’ erreur Tienne la vie il reçoit.

(1)luflnghler

pour lufia>*

ghiero.

(z) ail pour

allo.

(5) fanciul

pour fan- ciullo.

(4) ez pour

«gli.

(ç)

Mr

pour

dallo^

ÎV. Tu

,

magnanîmo Alfonfo

, il

quai

ritogU

O

toi,

magnanime Ailonfe,

le quel arraches

Al furor

{6) di

fortuna

, c gnidi in

porto

à la fureur

de

fortune,

&

qui

guides dans

le

port

Mc

percgrino errante , c

fia

gli fcoglj ,

moi voyageur

errant , &: entre les

écueüs

,

E

\

fia V

onde agitato , c quafi aflorto ;

parmi

les flots

tourmenté, & prefquebrifé

3 Quejîc

mie

carte in lieta fiontz accogli ,

ces

miens

écrits

par aimable

fburire accueilles

,

Clic quafi in voto a te facrate i' (j)porto, lefquels preiqii’en

vœu

à toi confacrés je porte.

Eorje un

di fia , (8) che la

prefaga

'

penna

Peut-être

un

jour fera

,

que

la devinereiTe

plume

(6)furorpour furore.

C7)i*pcurîo.

(?)fia pouE fara il fera.

clianterefTes répandent le plus de leurs faveurs.

La

vérité parée pat les grâces de la poéfie entraîne les efprits les plus clifficiies

,

elle les féduît. Ainfi nous préfentons à un enfant malade les

bords d’un vâfe humeélés par une fuave liqueur ; on le trompe,

il boit les fucs amers ,

&

fon erreur lui confeive la vie.

IV.

O

toi,

magnanime

Alfonfe , qui fauvas des fureurs de

la fortune,

&

qui conduilis dans le port , à travers les écueils ,

un

voyageur errant, battu &: prefque brifé par les fiots ; ho- ûore d’uu aimable fomire

ks

vers Qiie je te piéreute

, 6c qu’un

(12)

(ï^ r^accenna pour ne ac- tenna.

<2' raglon pourragione?!

(3) che'ii

pour che in.

"Mt LiBEKA

Ofi fcrlver di te quel clior (i)

n accznna,

ofe écrire

de

toi ce

qu

à préfent elle

en

indique.

V. E

ben ragion[i) {^s egli avverrà che'n [qÇ]

pace

Il ell

bien

julle

( s’ il arrivera

qu'en paix

^ unqua

(i

veda

^

popolo. le

bon peuple de

Chriil

jamais

voie

,

con navi

e cavalli al

fera Trace

is) n>orpour

navkes

&c

des chevaux au

féroce

Tlirace

ïkogiiere. Cerchi ritor la

grande

inghijia

przda)

cherche

à

reprendre

la

qrande ufurpée

proie)

cS

/o in terra,

o^feti

piace^

^

qu

à toi le fcepîre

en

terre

,

ou h

te il plaît

,

iiUz pour

imperia

de (7)

mari

a te concéda.

le

haut empire

dés

mers

à toi il

accorde.

Emulo

di Gof/redo , i nofiri car

mi

^

Emule de Godefroi

, les nôtres vers

thia'^ûW^^ouv afcolta , e

f

(8)

apparechia

ait

armi.

apparechia ti d’autant

écoute, &

te

piéDare aux armes,

aile.

<9) fowe

Yl, Qià 7

(p) feflo

anno

volgea (10)

che'n

Oriente

(10) volgea Is

hxieme an tournoit depuis qu en Orient

pourvolgeva.

Pajfô

U campo

chribliano alV alta

imprefa

-.

Arriva

le

camp

chrétien àla

haute

entreprifej

E Nicea per

ajfalto , e la patente

Et Nicée par

alTaut,

&

la puiffante

m

vœu

t’avoit prefque confacrés. Peut-être

un

jour luira

où ma

mufc,

qui préfage l’avenir, ofera écrire de toi ce quelle en prévoit déjà. ^

V. S’il arrive que le peuple de Jérus-Chrift Te trouve en paix ,

&

que fcs forces fur terre

&

fur

mer

lui fallént reprendre fur le

Thrace dompté

la proie glorieufe qu'il a ufurpée, il

efe jufte ou qu’on te

donne

fur terre la plus jurande, autorité

&

> s’il te plaît, l’empire des mers.

Emule

de Godefroi, écoute

mes

vers,

&

prépare-toi aux combats.

Vî. îl y avoit déjà fix ans entiers

que

l’armée des Chrétiens étoitpaùéeen Orient pour fes hauts projets de conquête. Nicée avoir été prife par alîaut 3 la puilfante Antioche furprife par adrelfe,

(13)
(14)

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