L B
Hydrodynamique. Essai sur les oscillations et l’équilibre des corps flottans
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 8 (1817-1818), p. 37-61
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37
HYDRODYNAMIQUE.
Essai sur les oscillations
etl’équilibre des corps flottans ;
Par M. LE BARBIER.
OSCILLAT.ns ET ÈQUIL.’ DES CORPS FLOTTANS.
>
tônSqu’vl4. corps est
d’unedensité moirrtb.--e -
que celled’un ,fluide
dans
lequel
il estplongé
il existetoujours
uneposition
où cecorps est en
équilibre, . quelle qB1e.~:so:it! d’ail~~urs..,
safigure ;
car ilsuJRt
pourcela ,
comme on lesait f’
parles principes
del’hydrqs-
~4a,tiqu,e
que le centre degravité dn corps .eLt celui de
sapartie
longée
~t ~con~sidérée
commehomogène soient da,ns"’une
mêmeÏ
P ...} LI’ "d . ,. ,,*~e-,r4icale;
e~~eplus
que lepoids
totaldbicwps soit égal
acelui
duvolume
de fluidequ’il , déplace.
" ,’
~’-
~. ’
Si ,
parquelque
caU$e que cesoit,
cecorps
estécarte
de sa~~position d’équilibre "
etensuite,
abandonné alui-même ~
ilprendra
généralement
deux mouvemens’;l’un
detranslation
du à la dif-férence
entre lepoids
de ce corps et celuidu Huide déplace :
l’antre de rotation dû au défaut de verticalité de la droite
qui joint le
centre degravité
ducorps
à celui du volume de sapartie submergée.
t. Oh
%Ï, . depuis long~--terups,
lesconditions générales
de la stabilitéae l’équilibre
des corps flottans. Cesconditions suffisent lorsqu’on
~!
~- 2-ora.VIII,
n.1Il, i.1-1 août 1817.
6fait
abstraction
de lafigure
de ces corps ;mais, lorsqu’il s’agit
d’évaluer leurs mouvemens
oscillatoires , d’après
leur formeparti- culière ,
il faut avoir recours à la nature de la surfacequi
lestermine
non seulement pour leurstabilité , mais
encore pour ap-précier quelle
est la surfacequi peut
le mieuxremplir
des con-- ditions
données , conjointement
avec la stabilité.Nous sommes loin de
prétendre
de donner ici une théoriecomplète
des corps
flottans ;
nous nousproposons
seulement de résoudregénéralement
ceproblème : Étant
donnél’,~yacztion
de lasurface gr~i
termine un corps , saposition initiale
et celle de son centrede
gravité ;
d~ter~miner les mouvemensoscillatoires
de ce corps ,en
fonction
des constantesqui
entrent dansl’équation
de cettesurface
et de cellesqui
servent à d~terrniner tant laposition
ducentre de
gravité
du corpsque
saposition
initiale dans leh’quide ~
Nous nommerons axe du corps la
droite , invariable
parrapport
àlui, qui , passant
par son centre degravité, devient
verticaledans sa
position d’équilibre. Après
ledérangement
de ce corps,c’est-à-dire , lorsqu’il
est hors de cetteposition ,
cet axequi
cessealors d’être
vertical, détermine ~
avec la verticaleqni
passe alors par le centre degravité ,
un certainplan
verticalqui partage
le corps en deuxparties. Lorsque
ces deuxparties
sontinégales,
cequi
est le casgénéral
duprobfème,
l’axe du corps ,pendant
lemouvement , sort du
plan
vertical que nous venons deconsidérer.
Lorsqu’au
contraire ces deuxparties
sontégales
etsemblablement
placées
parrapport
à ceplan ,
l’axe y restependant
le mouvementcar ,
tout
étant alorségal
depart
et d’autre duplan vertical ,
iln’y
a aucune raison pour que cet axe en sorte.Nous traiterons
d’abord
ce casparticulier.
_
Nous
allons,
avant tout ,rapporter
leséquations générales
dumouvement d’un corps k1e
figure quelconque ,
sollicité pardes forces
quelconques ;
ainsi que les formules pour passer d’uiisystème de
coordonnées
rectangulaires
sur unplan à
un autresystème
decoordonnées de même nature.
DES CORPS FLOTTANS.
_ _ _39
CfSi
l’ondésigne
par x, y, z les trois coordonnéesrectangulaires
de l’un dm des élémens matëneis d’un corps 772 , pour
l’ëp~que t ,
et par
X, Y, Z
les composantesparallèles
aux axes de la Foreeaccélératrice
qui
sollicite cet élément à la mêmeépoque ,
onaura
(-¥-)
les sixéquations suivantes ,
pour déterminer le mouvementde ce corps
le
signe intégral
devant êtreétendu,
dans ces sixéquations, ’
a lamasse entière du corps.
Pour passer , t sur un
plan ,
d’unsystème
de coordonnées rec-tangulaires
à un autresystème
de même nature , on a les for-mules
connues(’1’)
Voyez
la,~Iécani~~~ anaïiti~t~e ,
2.me édition, tome 1.er, pages259
et 263.
Voyez
aussi le Traité demécanique
de M.POISSON?
tome 2.me ,n-0
4 5 5,
~ et ~ étant les coordonnées dès
l’origine
desxl , ~ ?
e~ ~l’angle
que font entre eux les axes des x et
des x~ ;
cetangle
étantcompte
de dro:te àgauche,
àpartir
de l’axe des x.Lorsque l’an8le f devient cbtus ,
les formules(3)
sechangent
en celles-ci1} étant
supposé
lesupplément
del’angle obtus ~ ; c’est-à-dire
que
l’angle -0/
estaigu ;
mais il estcompté
degauche à droite ,
à
partir
de l’axe des x.Soit maintenant
ABCD ( fig. i )
la sectionverticale qui
divisele corps en deux
parties égales
et semblablementdisposées,
y parrapport
à cettesection ;
soient AB l’intersection de ceplan
avecle
plan
deflottaison , lorsque
le corps a été écarté de saposition d’équilibre ;
AC uneperpendiculaire
a l’axe 0& de ce corps ; 0 lecentre de
gravité
du corps; G et E ceux des volumes desparties
de cecorps
correspondant respectivement
aux sections ADC et CAB.Soient de
plus OG
yOF
et une troisième droiteOZ , perpendiculaire
à la section
ABCD
et nonreprésentée
dans lafigure,
trois axesrectangulair~es ,
fixes dans le corps , etauxquels
onrapporte
la surfacequi
letermine ;
soient encore A~xttangente
à la surface aupoint A, Ayl perpendiculaire a
cettetangente ,
dans leplan
dela
section ,
et une troisième droiteA~ ~ perpendiculaire
aux deuxautres , et non
représentée
dans lafigure ,
trois autres axes, rec-tangulaires ~
mobilesdans
le corps durant son mouvement ; soientDES CORPS FLOTTAIS. 4I
enfin Ox
verticale etOy
horizontale deux axesrectangulaires
aux-quels
onrapporte
le mouvement de rotation du corps.Quant
aumouvement de
translation,
y nous lerapporterons
à laligne
fixeAB
~~), Supposons
en outre(f
étant la valeurqui répond
à l’étatd’équilibre ) ,
On
a , par les deux dernièressupposions
~
étant ; comme à l’ordinaire ,
lerapport
de lacirconférence
audiamètre.
Si l’on
désigne
par d~ levolume
élémentairequi répond
à l’élé-ment matériel
dm
du corps, gétant ,
comme àl’ordinaire ,
lagravité,
et p la densité dufluide ;
on auraf.~dr~ ~=~,~’d m-gef dr~.
1,’intégralefdm
devant être étendue à la masse entière du corps,et
/du
ne devant être étenduequ’au
volume de lapartie
de cecorps
plongée
dans lefluide,
on aura ,plus simplement ,
(~)
Voyez
laMécanique
de M. POISSON, tome II, pages4.21
et suivantes.(""’) Le
point
M , que l’auteur n’apoint qualifié , paraît
être le centre degravité
de toute laportion
du corpsqui répond
à ADCB ; A~~ et AN sontquelconques.
. J. D. G.
le
point placé
au-dessus de pindiquant
que , dansl’intégrale ,
il .~ne faut retenir que les termes
qui dépendent
del’enfoncement e
du corps et de son
Inclinaison ~ ~ après qu’il
aura été écarté desa
position d’équilibre.
Deplus ,
comme pour le mouvement derotation,
on aB
étant lerayon
vecteur mené dupoint
0 à laprojection
cl"tinpoint quelconque
du corps sur lepian
des xy ,"et A l’angle
que fait cerayon
vecteur avec l’axedes x,
avant que le corps ait éte écarté de saposition d’équilibre,
on aura.B~’
étant le moment d’inertie ducorps,
relativement à raxe de rotation.Observant
deplus qu’ici Y=o
et,~y’d°m ~ o
t leséqua-tioM
du
mouvement seront ainsiNous
avonsplacé
un traitau-dessus
de lacoordonnée horizontale
y ~afin de la
distinguer
de cellequi
entre dansl’équation
de la sur-face,
dont nous allons faire usage.Soit
F(.y
y,z)=o l’équation
de la surface qu terminele
corpsdont il
s’agit ; désignons
par . , s les coordonnées dupoint A,
rapporté
aux axesOG, OF ; l’équation de
la inâniesurface ,
rap~DES CORPS FLOTTANS. 43
portée
aux nouveaux axesA,~~ , A~r , Az~ ,
sera , par lesformules (4) ,
etaprès avoir change
lessignes
descoordonnée ~~ y~
Prenons deux nouveaux axes
rectangulaires
desjy~ ~ y// ~
situésdans
leplan .~.~C°D ;
soit AN l’axe des~ ;
on(3)
substituant
donc et faisanty//=o,
on aura , pour lasection
ducorps
par
leplan
dont AN est la trace ,l’équation
Au moyen de cette
équation ,
encalculera
Faire de cettesection ;
«dans
laquelle l’angle p
entrera commevariable,
de sortequ’en
pre-nant une section
consécutive , qui
fera avec lapremière
unangle 1~1A~~~ d~ ,
nous pourronsreprésenter
levolume
élémentaire d~par le solide que ces deux sections consécutives
détacheront
du corps , etauquel
onpeut
donner le nomd’onglet ;
volume que l’on calculerarigoureusement
par le Théorème de Guldi~. dv seradonc de cette forme
4)dp , e
étant considéré comme une fonctionde
l’angle
~. On aura doncfd~
enintégrant 4>dq>, depuis
~~ ~jusqu’à p==~w-t-~’-~-~ ~
et en ne retenant, dar~sl’intégrale,
que les termesqui contiennent ~
et ~.On
obtiendra y ,
en fonction del’an~le ~ ,
enobservant
d’abordque
44
valeur
dans laquelle (3)
De plus , puisque - désigne
ladistance du
centre degravité
del’élément dp
à l’axedes
x , on aurad’0&
les
intégrales
devant êtreprises depuis
~==0jusqu’à ~=;. ’ZJ"+f+,.
Pour
compléter
cetteméthode,
il nous reste à déterminer les coordonnées. & et f3 dupoint A ,
etl’angle ~
que font entre eux les axes OG et AXI.Si ,
dansl’équation
de la surfacecourbe,
onfait z = o , on aura
l’équation
de la sectionABCD ; savoir F(x ~ y) =0 ;
ou
bien ,
endégageant y ,
combinant
cetteéquation
aveccelle
dela ligne AB, savoir
t~=~~
DES CORPS FLOTTAN5. 45
. dans
laquelle
onfait,
pourabréger
on aura les
coordonnées « y ~ ;
d’oùLe
point placé
au-dessus de xindiquant qu’il
faut faire x~~ ,après
la dî~crentiation. Cettetangente
estprise négativen1cnt, parce
que les x
positifs
sontcomptés
suivant la direction 0~-...
On
petit ,
au lieu de la section dont AN est la trace, surle
plan ABCD, prendre
une sectionparallèle
auplan
de flottaison.En
effet,
si l’onrapporte l’équation de
la surface courbe aux axe~HO , HB ,
on aura(3)
Si ,
dans cetteéquation ,
on considère x comme une constante >ce sera
l’équation
de la sectionparallèle
auplan
deflottaison;
l’airede cette
section , multipliée
par dx sera dv :donc,
enintégrant depuis
x=ojusqu’à
xégal
à la distancecomprise
entre laligne
AB et une
parallèle
à cetteligne tangente
à la~ courbeABCD ,
on aura le volume du fluide
déplacé. Quant
ày ~
il sera facile deravoir en fonction de x ; car , pour
cela ,
il ne faudra que calculer la distance da centre degravité
de cette section à l’axe OH. Ilest clair d’ailleurs que la limite des
intégrales s’obtiendra,
en- faisantTom. ~/J/. 7
dx
==0 dansl’équation
différentielle de la sectionABCD,
rap-dy
’portée
aux axesHO , HB ;
car , de cetteégalité,
on tirerala
valeur de
I’abscisse x , laquelle ,
étantsubstituée
dansl’équation
de la
courbe ,
donnera pour y la limite enquestion.
Cette dernière méthode est
plus simple que
laprécédente ,
ence que le centre de
gravité
de l’élément dv estplus
facile à dé-terminer,
et que la transformation des coordonnées y est moinscompliquée.
Au reste , il y a un cas , que nous allonsprendre
pourexemple ,
y et pourlequel
l’une et l’autre méthodesparaissent jouir
d’un même
degré
desimplicité.
Supposons
que le corps dont ils’agit
soit uncylindre
droitayant
pour base l’une des sectionsconiques , renfermée dans l’équation
et
représentée
parABCD ( Hg. 3 ) ;
1 on aura)par la première
méthode
en
faisant ,
pourabréger ,
Et
comme,
dans cetexemple
y la fonction $ se réduitâ i ~r’ ;
et
Ag a ~r; ~ désignant
la hauteur ducyli11dre
et r lerayon
DES CORPS FLOT TANS. 47
vecteur
AN;
on aurafacilement ,
au moyen des valeursprécédentes de ~ ~ ,~ ,
etTang.~ ~
la valeur de ce rayon vecteur. Ontrouve ~
tout calcul
fait,
en
posant,
pourabréger
@au moyen de cette
expression
de r, onintégrera r2d~
etyd~ ~
par les méthodes connues ; f de sortequ’en représentant respectivement
par
B, C,
D les troisintégrales f’r~d~ , ~’r3Sin,~d~ , fr3Cos.~d~p ~ prises
entre les limites ~===0 ~~= ~ ~-~-‘~-~-e,
leséquations
du mou- -vement se
changeront
enTelles sont les
équations rigoureuses
duproblème,
en faisantabstraction de la résistance du
fluide ,
cequi
est fortinexact.
Nousallons en déduire le cas que l’on sait résoudre
généralement;
celuioù le
dérangement
du corps est fortpetit,
et pourlequel
la ré-sistance du fluide est une
quantité
assezpetite
pour êtrenégligée ;
ce
qui
rend leséquations
du mouvementlinéaires ,
ennégligeant
les
puissances
de 6et ç supérieures
auxpremières.
Nousapplique-~
rons ensuite directement à ce cas une méthode
qui
nous apara
assez
simple-.
Dans le cas où la base du
cylindre
est uncercle ,
on aa étant le
rayon
du cercle. En ne retenant, dans leursecond
membre , développé
au moyen duThéo~’érr~e ~~ M~~x/rz~ ~ que les premières puissances
de ,et ~ 1
et observantqu’à
cause deon a
les
équations (7)
et(8) s’intègrent
facilement. Onobtient ainsi,
tout calcul
fait,
enposant,
pourabréger ~-}~/===J~ ~
, , ~~ ,
’"~/
étant des constantes arbitraires.Lorsqu’on
se borne auxpremières puissances
de ~et
onpeut parvenir
auxéquations linéaires,
aumoyen
de la méthodesuivante,
qui
nous a paru assezsimple. D’abord ,
il est clair que lapartie
de Id;
que nous avons à considérerpeut
êtreassimilée,
engénéral,
"’à un
cylindre ayant
pour base la section duplan
de flottaison et, dans notreexemple
t à unparallélipipède ayant
pour baseDES CORPS FLOTTANS. 49
et
ayant
pourhauteur
lapetite quantité ~ ;
car il est aisé des’assurer que
l’enfoncement
du corps da à lapetite quantités
estdu second
ordre ;
on a doncainsi, après
avoirsubstitué
ce rec~tangle
dansl’équation (5)
etintégré,
.expression qui ,
en fa~ssnt ~=~2013ï et n=2a, estparfaitement
con-forme à celle que nous ayons obtenue
précédemment
d’une autremanière.
SI l’on
désigne
par n le volume du Suidedéplace
dans la po- sitiond’équilibre
du corps parOC
la distance du centre de gra- vite du même volume au centre degravité
0 du corps ;si y
deplus,
on
désigne
par les cernescaractères y
mis entreparenthèses,
lesmêmes
quantités relatives
au fluidedéplace
par lô corps ,après qu’il
a été écarté de saposition d’équilibre ,
on aurarigoureusement
de
manièrequ’en négligeant
lespuissances de , et ~ supérieures
aux
premières ,
on a tout de suiteattendu que les
quantités (FI)
et(OG)
ne diffèrentrespectivement
>de fI et
OG
que par des termesqui dépendent
de 0 et~, lesquels
deviennent
nuls, ~o~tsqg~e ~
et ~ sont zéro.~
Si
des points
M et E on abaisse sur 0F lesperpendiculaires
MP
etEF ,
on aura laproportion
~
n : ~ : : ?F : op .
En exprimant ]par u
le volume ducorps correspondant
au secteurBAC, ,
on tirede
cetteproportion
u
étant
de laforme Pd ;
si l’on fait0F ==~ ,
on aurasubstituant
cetteexpression dans l’équation (6)
etintégrant ,
on aDans
le cas où le corpsplongé
dans le fluide est uncylindre,
on a
M==P~=2Ly~
etp=; j~ ;
d’oùPp=.!L~3 ;
lepoint placé
au-dessus
de y indiquant qu’il faut y
faire ~==~f. Deplus,
y en con-servant les mêmes dénominations
que ci-dessus ,
il est aise devoir
que
l’on
a a -°
l’intetgrale devant
êtreprise depuis
~==0jusqu’à ~==27. On tire
de
là ~
a causede Il= 2LIydx ,
DES CORPS FLOTTA.NS. 5I
Appliquons
cetteformule
aucylindre
dont la base est uneellipse
ou un cercle. Si l’on
fait y~~.. ~/~~ - ( m -X
z~~) ,
onintégrera
fa-c.ilement ,
et on trouveraLorsque
la base ducylindre
est uncercle,
on a y?2===i , /2==~~ ~~===~~201320132013~; ~
2a--~ on trouveainsi ,
tout calculfait,
Cette
expression
coïncide avec celle que nous avons obtenueprécé--
demment d’une autre
manière ;
car , au moyen de la formule connue detrigonométrie qui
donne latangente
de la somme de deux arcs , ten
fonction
destangentes
de chacund’eux ,
on trouve1
(*)
Voyez
le T’raité de calculdifférentiel
et de calculïn~é~~al,
par nLACROIX f
tom. II, pag. 3o (2.me édition ).
En conservant les mêmes dénominations que
ci-dessus ,
ontrouve , pour la
sphère
dont !e rayon est a, soit par l’une soit par l’autre des deuxméthodes
que nous venons derapporter
$ ~ ~ ,
1/ ,~’~
étant les- constantes arbitraires.On
peut parvenir
très - facilement auxexpressions précédentes de 0 1.
relatives aucylindre
et à lasphère,
en considérant que tquel
que soit ledérangement
du corps , le centre degr~Itë
dufluide que ce corps
déplace
esttoujours
sur une droiteKL ( Ëg. 2 ) verticale , passant
par le centre du cercle ou de lasphère ;
dis-tance
qui
estgcnëyalement ~t~~i~~~~o.~,
ou bien~~~-~;o y
etqui:
doit être
nlultipliée,
dans lepremier
cas , par le volume d’unsegment
decylindre
et dans lesecond, parle
volume d’un seg-ment de
sphère ;
calcul que l’onpeut
faire par lagéométrie ordi- naire,
etauquel répondent
lesexpressions précédentes , qui
de-viennent
respectivement s
dans le cas où lecylindre
et lasphère
sont entièrement
plongés
dans le fluideQuant
auxvaleurs de ~ ,
elles sontnulles .
comme cela doitêtre.
L’inspection
des valeursde ~
et 0 relatives aucylindre
â basecirculaire et à
fa sphère, suffit
pour fairevoir,
d’unepart,
que leDES CORPS FLOTTANS. 53
le mouvement diminue 11 mesure que ~12013 et L
augmentent
ensembleou
séparément ;
et de l’autrepart ,
que le mouvement de trans-lation étant le
plus grand possible , lorsque
l’enfoncement H est fortpetit, augmente jusqu’à 77===~ ;
etqu’enfin
il diminuejus- qu’à 77== 2~~
où il est nul.Mais
y comme ladensité ,
se trouveliée avec la hauteur
H,
il faudraitavoir p
en fonction de H ouréciproquement ,
afin depouvoir
évaluer l’enfoncement 77qui répond
au mouvement d’oscillation le
plus
lent.Quant
au mouvement derotation,
laquantité qui multiplie
a-hdevant toujours
êtreposi-
tive,
on voit que le corps oscillera autour de laposition d’équi- libre,
ouqu’il
restera dans laposition
où il aura étéplacé,
ou enfin
qu’il chavirera,
suivant que la hauteur h du centre degravité
seraplus petite
que le rayon a de la base ducylindre
ou dela
sphère,
ouqu’elle
lui seraégale,
ou enfinqu’elle
seraplus grande.
Passons maintenant au cas
général. Soient,
pourcela , Ox, Oy ,
Oz
( fig. 3 )
trois axesrectangulaires ,
menés par lepoint 0 ,
centrede
gravité
du corps. Soit LOz unplan qui fasse ,
avec l’axe desx , un
angle ~’-}-p ~
de manière à ceque f
soitl’angle
variabledû au mouvement du corps autour de l’a.xe
Oz,
que nous sup- posonsvertical ,
et III unangle
constant ,pris
à volontés Soientencore OL la commune section de ce dernier
plan
avec celui des~y ~ en sorte que l’on ait
L0~===c-~ ~
ABCD la section du corps faite par leplan LOz
-,AB
la section du même corps faite par leplan
de flottaison. Si l’onsuppose
en outre que laligne 0~ ~
située dans le
plan LOz,
ne soit autre chose que l’axe Ozqui après
ledérangement
du corps de saposition d’équilibre ,
apris
cette situation
0~ ~
etque; et ~
soientrespectivement
les pro-tections
del’angle ~Oz~==:~ ~
sur lesplans.-
des xz et des y~ ; ilest clair que les
équations
du mouvement derotation ,
autour desaxes
Oy
etOx ,
étantanalogues à l’équation (6)
desproblèmes précédens,
on, aura, en ycomprenant l’équation
du mouvementde
translation ,
2~.
F777.
8ÉQUILIBRE
1~.K~
et~‘,~’J~ désignant
les momens d’inertierelatifs
aux axes desy
etdes x ; quant
aux autresquantités ,
elles ont la mêmesigni-
fication que dans les
problèmes précédens.
Tout se réduit ainsi àavoir les
intégrales jdp , ~ ~dv , Yydp ~
étendues à toute lapartie
du corps
plongée
dans lefluide.
Les moyens
qui
-seprésentent
ici pouravoir
lesintégrales
sontanalogues
à ceux que nous avonsemployés
pour les corps terminés par des surfaces derévolution ,
et pour ceuxqu’un plan
invariablede
situation,
dans le mouvement,partage
en deuxparties symé- triques.
Nous nousbornerons,
dans leprésent mémoire ,
aindiquer
le dernier de ces moyens,
qui
nous a paruplus simple ;
parce quenous
emploîrons
une autre méthode pour arriver auxéquations
duproblème.
En
effet ,
si l’onrapporte l’équation
de la surface courbequi
termine le corps à trois axes
respectivement parallèles
aux axes0,r , Oy
yOz, ayant
lepoint
H pourorigine)
et que l’on considèrez comme une constante dans cette
équation, à laquelle
nous don-nerons la forme
~==/(~9~) ;
on aural’équation
d’une section ducorps
parallèle
auplan
deflottaison ;
l’aire de cette section seraune fonction de z
qui, multipliée
pardz, sera
l’élémentd~. ~ ety
seront aussi des fonctions
de z ; donc ,
3 enintégrant, depuis
x= o~usqE~’’a x égal à
la distancecomprise
entre leplan
de flottaisonet un
plan qui ,
lui étantparallèle,
soittangent
à la surface courbeDES CORPS
FLOTTANS.
55qui termine
le corps, on aura lesimëgraies~d~ ~~d~~y~d~ étendues
à toute la
partie
de ce corpsplongées
dans le fluide.Les conditions
etant celles d’un
plan parallèle
auplan
deflottaison,
ettangent à
la surface courbe
qui
termine le corps ; elles feront connaitre les coordonnées dupoint
detangence , lesquelles
étantsubstituées
dansl’équation
donneront,
la valeur de la coordonnéeverticale z,
limite des!ntJ-’
grales
enquestion.
Soient maintenant
0~~ 0 y
0~ trois axes fixes dans le corps,auxquels
onrapporte
d’abordl’équation
de la surface du corps.Pour
rapporter
cette même surface aux axesrespectivement paral-
lèles à
Ox , Oy , Oz , ayant
lepoint
H pourorigine,
ilfaut,
suivant la méthode d’Euler
(~~ ,
avoirl’équation
duplan
des~~~
qui
s’obtiendra au moyen del’équation
de la droiteOz ;
savoir :afin d’en déduire
rangle
que fait l’axe des x~ avecFmtersection
desplans
des xy et, des~y~~ et l’angle
que fait cette intersectionavec Faxe des x.
Le calcul du
premier
de cesangles présente
deux cas, savoir :(*)
Voyez
le Traité de calc~clc~~~’ér~en~~~~
et de calccEli~~é~ra~
de M. Lacrois,tom.
Le~ ?
page 536 ( ~.~édition ).
’1,0
lorsque
t’axe des xl est dans leplan ~Oz~;
casqui
serapporte
à untriangle sphérique rectangle dont
on connaît les deux côtésqui comprennent l’angle droit ,
y en fonction desangles 6 ~ ~, ~ , f ;
2.0
lorsque
l’axe des xl fait unangle -
avec l’intersection desplans
des xy et des
xlyl ;
casqui
serapporte
au calcul de deuxtriangles sphériques ,
l’unrectangle
et l’autreobHquangIe ~
dans chacun des.quels
on connaîtdeux
côtés etl’angle compris.
On aura ainsi les
intégrales fdv, y~rd~
y,~’y~d~ ,
enfonction
desangles 0
~, ~’ , et de renfoncement~.
Eliminant ensuite lesangles é
au moyen des relations que l’onobtiendra,
parles formules de
trigonométrie sphérique,
on aura ainsi leséqua-
tions
(1 t),
en fonction seulementdes angles g et P
et de l’enfon-cement
~. Au
reste , les relations que l’on aura entre tous lesangles
0
a t 1~, 4>,
~)pourront
servir à transformer leséquations (11)
de manière à
n’y
faire entrer que deux de ces derniersangles ,
cequi pourra simplifier l’intégration
danscertains
cas.Lorsque l’angle
est
nul,
on ales
relationslesquelles suffisent, comme
onvoit,
pour éliminer lesangles 9
et 4’ deséquations (11).
"Telles
seraient leséquations générales
duproblème y
en faisantabstraction de la résistance du
fluide,
cequi
est fortinexact.
Nouspourrions
néanmoins en déduire le cas que l’on saitgénéralement
résoudre : celui
çù
ledérangement
du corps de saposition d’équi-
libre est fort
petit,
et pourlequel
la résistance du fluide est unequantité
assez peu sensible pour êtrenégligée ;
mais nous nouscontenterons, dans le
présent mérnbire ,
de traiter ce dernier cas,en y
appliquant
directement une méthodeanalogue à
celle quenous avons
employée précédemment.
DES CORPS FLOTTANS. 57
Pour cela ,
nousmènerons,
par lepoint A,
y unplan perpendi-
culaire à l’axe OZI. Soit AC la section
qui
en résulte.Puisque
lecorps a été incliné suivant le
plan ABCD ;
onconçoit
que la section AC touche la section AB aupoint
A. Soit G le centre degravité
de la
partie ADC, lequel
se trouve nécessairement sur raxe~Z’ ;
soient E le centre de
gravité
du secteurABC
et M le centrecommun de
gravité
de ces deuxparties réunies , c’est-’a-d3re ,
lecentre de
gravité
de lapartie
du corpsplongée
dans le fluide. Soientenfin
~, ~~
lesprojections
del’angle
GOM sur lesplans
des xzet des yz,
respectivement ;
on aura , par leprincipe
des momens,et en vertu
de
la notationadoptée précédemment ,
rI
désignant
lapartie
du volume du corpsplonge
dans lefluide,
dans l’état
d’équilibre ,
etOG
la distance du centre degravité
dumême volume au
point
0. Ontrouve,
par les formules detrigo-
nomctne,
et en se bornant auxpremières puissances
desansle$ t
et 4- ,
par conséquent
on a , dans la mêmehypothèse ,
JP étMt 1e volume du
segment
ABC divisé par" et p , q étantles coordonnées horizontales du centre de
gravité
du mêmesegment, rapportées
aux axes(ix , Oy.
De
plus,
il est aisé dedémontrer (
en sebornant toujours
auxpremières puissances de ~ §) ~ )
queA représentant
la surface de la section du corps faitepar
leplan
de
flottaison ,
dans saposition d’cquU~bre. Donc ,
substituant cesdernières expressions
dans leséquations (11)
etintégrant J
on auraa , _a , £1 ,
tsi/ 0,
Il ,6~
étant les constantes arbitraires.Appliquons
ces formules àl’ellipsoïde.
Nous auronsd’abord
~, ~ , ?
étant les trois axes deFelHpso’ide,
de manière il ce que l’axe C soitvertical ,
dans laposition d’ëquUibre.
Pour avoir
Pp
etPq,
supposons que lafigure 4 représente
lesegment
ABC de lafigure
3. Soient Axl unetangente
aupoint
A ;
m, n les coordonnées de cepoint, rapportées
aux axesAx ,
Ay , qui
sont ceux de lafigure 3 , transportés parallèlement
àeux-mêmes y ~ l’angle
que fait latangente
AXI avec l’axedes x ;
59
DES CORPS
-FLOTTANS.
v
l’angle B0~=~
Celaposé,
si l’onconçoit
lapyramide élémentaire
Opq,rs ,
déterminée par les deuxplans
consécutifsArG y AqB ,
faisant entre eux
l’angle 6
fortpetit,
et par deux autresplans
con-sécutifs
Ops,
yOqs, perpendiculaires
auplan ArC ,
et faisant entreeux un
angle
infinimentpetit dv ; l’an~~e v
étantcompte
àpartir
de l’axe des x , on trouvera
les intégrales
devant êtreprises depuis
~===0jusqu’à
~~,~.~~ ; for-mules dans
lesquelles
on a d’ailleursLes différentielles à
intégrer
sont, comme l’onvoit
Jr4d~.Sin.~;,Cos.~ , ~3dv.~in.v , T3dp.Cos.~, r4dr.Sin.2f’, r4dp.Cos.~P;
Il est aisé de
voir,
1.0 quel’intégrale
de lapremière
de ces diffé-rentielles est
algébrique ;
2.~ que la seconde et la troisième sontdu genre de celles a~~~e l’on
appelle binômes ,
et sont parconséquent
faciles à
intégrer ;
s 3.° enfin que laquatrième
et lacinquième
sontÉQUILIBRE
du genre de celles que l’on
appelle irrationnelles ,
etqu’elles
pour-ront
s’intégrer
en faisantcar on trouve ainsi
Dans le cas d’un
ellipsoïde
de révolution autourde l’axe C,
ona
u~.b ~ ~:==~ . r~~~ ;
on trouve pour ce casquantités indépendantes
del’angle ~ ~
comme cela doitêtre, puis-
que l’on a
~==~Cos.~ ~ ~=:~S!n.~ ;
c’est-à-dire quel’angle 16
estalors
enveloppé
dans les valeurs des constantes $1 et &~. Il résulte de là queCe résultat convient
également
àof,
enchangeant
seulement lesconstantes ~~ et
/~.
Onvoit,
par cette valeurde’ ;,
que le corpsoscillera autour de sa
position d’équilibre ; qu’il
restera dans la po- sition où on. l’auraplacé 1
ou enfinqu’il chaTirera ~ suçant
quefi
sera