Christine de Lalaing
Hache Arthur BAB1 Droit
Cours d’Histoire du Droit et des institutions Professeur : Mme Bourgaux
Assistante : Mme Celli Année 2017-‐2018
Table des matières
I. Introduction ... 5
II. Contexte historique ... 5
1. Intolérance religieuse ... 5
2. Le Conseil des Troubles ... 5
III. Le rôle politique du couple princier ... 5
IV. Tournai, ville rebelle ... 6
V. Le siège de la ville de Tournai ... 7
VI. Justice-‐Politique à l’époque ... 8
1. La Confiscation ... 8
2. La Pacification de Gand ... 9
VII. Le Rôle de Christine de Lalaing ... 9
VIII. Conclusion ... 10
IX. Bibliographie ... 10
X. Annexes ... 11
1. Le texte de la capitulation... 11
2. Le tableau de Gustave Wappers ... 14
I. Introduction
Christine de Lalaing, portant le titre de Princesse d’Epinoy, est une femme historique Tournaisienne, connue pour son courage et sa bravoure lors du siège de Tournai en 1581, où elle mena la résistance contre les Espagnols. Après une explication du contexte historique, nous détaillerons le siège de la ville de Tournai ainsi que le rôle de Christine de Lalaing dans celui-‐ci. Nous reviendrons également sur quelques textes et principes juridiques de cette époque.
II. Contexte historique
1. Intolérance religieuse
Pour mieux comprendre l’histoire du siège de Tournai, il faut remonter jusqu’au règne de Charles Quint qui entame une lutte contre les protestants, considérés comme des hérétiques dans une société extrêmement catholique. Philippe II succède à son père et poursuit ce qu’il a commencé. Il cède ensuite le direction de nos régions à sa sœur Marguerite de Parme. Celle-‐ci redouble de zèle envers les protestants. Ce fut une époque de condamnations à mort et de bannissements.1
2. Le Conseil des Troubles
Philippe II, qui entendait bien réprimer les hérétiques, envoie pour ce faire le Duc d’Albe dans nos régions. Celui-‐ci crée, en 1567, le Conseil des Troubles chargé de punir les rebelles. Ce tribunal instaura un véritable climat de terreur.2
III. Le rôle politique du couple princier
Philippine-‐Christine de Lalaing est la fille de Charles II, Comte de Lalaing, capitaine générale de Hainaut, et de Marie de Montmorency. Sa mère a deux frères, le Comte d’Hornes et Floris de Montmorency qui fut un gouverneur de Tournai très tolérant à une époque où le Roi prônait l’exécution des hérétiques. Les deux oncles de la princesse ont été assassinés par Philippe II, ce qui expliquent la haine de celle-‐ci envers le Roi et son penchant antiespagnol.
Elle était très attachée à la mémoire de ses oncles.3
Christine de Lalaing épouse Pierre de Melun, prince d’Epinoy et Baron d’Antoing, le 2 juillet 1579. Contrairement à bon nombre de catholique de l’époque, dont certains proches, le couple d’Epinoy reste très fidèle à l’assemblée et à la cause nationale. C’est pourquoi la charge de superintendant générale de Tournai et du Tournaisis a été confiée à Pierre de Melun par l’archidiacre Mathias et les Etats-‐généraux. Cette charge offrait au Prince un large pouvoir, notamment s’adjoindre un conseil, mettre en place des taxes, remplacer des magistrats, …4
1 L. JARDEZ, Les Géants de Tournai et leur suite, Tournai, Verheyden, 1986, p. 70 à 72
2 Th. DELPLANCQ, « La reconquête des Pays-‐Bas espagnols : l’exemple de Tournai en 1581 », Mémoire de la Société Royale d’Histoire et d’Archéologie de Tournai, t.VIII, Tournai, Verheyden, 1995, p. 80.
3 Th. JUSTE, Christine de Lalaing Princesse d’Épinoy, Bruxelles, Lacroix, 1861, p 5 et 6.
4 Ibid., p 6-‐7.
Lors d’un hommage rendu par la garde du château à la Princesse, elle reçut une balle perdue qui la blessa au bras. Dans une lettre de l’archiduc Mathias suite à cet incident, il exprime toute sa confiance en Christine de Lalaing et son époux, ainsi que la conviction qu’elle ne cessera jamais de seconder son mari dans sa tâche de gouverneur. Le couple était très attaché à la Pacification de Gand et à la liberté de conscience. Bien que la princesse était catholique et professait sa religion, elle accueillait avec bienveillance et tolérance les protestants. Le couple se démarquait par un désintéressement patriotique. Alors que la noblesse de l’époque s’alliait aux provinces catholiques espagnoles, ils restaient fidèles à la cause fédérale et résistaient aux suggestions du clergé et aux menaces de Philippe II. Même les proches de leur famille comme le frère du Prince ou celui de la Princesse étaient passés du côté espagnol. Pierre de Melun se laissa prendre tous ses biens refusant de les suivre. 5
IV. Tournai, ville rebelle
Tournai a eu une attitude particulière dans l’opposition générale au Roi d’Espagne, « ni révolutionnaires complets, ni réactionnaires absolus »6. La ville a refusé toutes les propositions d’alliances aux provinces catholiques. Les membres du clergé tournaisien tentaient de convaincre le Prince de trahir la cause de l’Etat par divers moyens. Une première demande est faite par l’archidiacre Cotreau qui monta en chaire, injuria les protestants refugiés dans la ville et demanda aux lieutenants de « faire jouir la paix qui était offerte par le Roi catholique ». Le prince refusa une première fois de se livrer aux espagnols.7
Une seconde demande a lieu lors d’un entretien particulier avec le gouverneur.
L’Evêque de Tournai, l’archidiacre Cotreau et des abbés le supplient de ne plus refuser les offres du Roi. Ils invoquent les intérêts de sa famille, mais une nouvelle fois le Prince refusa de trahir la cause de l’Etat.8
Les efforts du clergé restant vain, Alexandre Farnèse, gouverneur espagnol, fit une dernière tentative, il utilisa l’influence que la mère du Prince a sur celui-‐ci. Elle demanda une entrevue avec son fils et y amena le célèbre conseiller Jean Richardot qui lui promit les gouvernements, titres et charges qu’il voudrait et lui donna les assurances les plus grandes de la part du Prince de Parme. Une dernier fois le gouverneur de Tournai tâcha de se faire bien comprendre qu’il était prêt à perdre la dernière goutte de son sang pour la patrie. 9
5 Th. JUSTE, Christine de Lalaing Princesse d’Épinoy, Bruxelles, Lacroix, 1861, p. 8 à 12.
6 Th. DELPLANCQ, « Le retour de Tournai dans le giron espagnol en 1581 », Mémoire de la Société Royale d’Histoire et d’Archéologie de Tournai, t. IX, Tournai, Verheyden, 1997, p.99.
7 Th. JUSTE, op. cit., p. 14 et 15.
8 Ibid., p. 15.
9 Ibid., p. 17 et 18
V. Le siège de la ville de Tournai
Le 5 octobre 1581, alors que le Prince d’Epinoy était parti combattre à Dunkerque, Alexandre Farnèse arriva devant la ville pour entamer son siège. La ville allait se défendre pendant deux mois, sans aucune aide extérieure. Le Prince a bien tenté d’envoyer du renfort, mais tous ont été mis à sac.10
Farnèse, bien que persuadé que la tâche ne serait pas aisé, se résolut à prendre la ville.
La princesse d’Epinoy était restée au Château de Tournai avec François Divion, un des lieutenants du gouverneur. Les calvinistes de la ville étaient plein d’ardeur pour la défendre.
Ce n’était cependant pas le cas de tous les catholiques, qui se divisaient entre ceux qui œuvraient à la défense de la cité et ceux qui souhaitaient la capitulation et la reddition à Philippe II.11
Même durant le siège, toutes les propositions des espagnoles ont été refusées, les tournaisiens préférant mourir aux remparts plutôt que de se rendre. Le dix-‐huitième jour, épuisés, les notables vinrent demander à la Princesse s’ils pouvaient entamer les négociations avec l’ennemis, mais celle-‐ci refusa fermement et en signe de détermination, elle mit le feu au canon du haut des remparts. Elle refusa même les supplications de son frère et son beau-‐
frère qui étaient tous deux dans les rangs ennemis.12
En octobre 1581, en plein siège, un Conseil de Guerre est créé par les Consaux13. Les membres de ce conseil sont choisis parmi le corps municipal, les capitaines et les chefs de guerre et les capitaines des compagnies bourgeoises. Les Consaux donnent un plein pouvoir au Conseil, ils les chargent de se réunir chaque jour et d’ordonner tout ce qu’ils jugent utile en matière de finances, de vivres, de police et de travaux de défense. La première ordonnance somme aux bourgeois de ramener à l’hôtel-‐de-‐ville la poudre à canon qu’ils possèdent. Une autre ordonnance commande aux habitants, tant étrangers que hommes, femmes et enfants de se rendre aux remparts avec tout l’outillage dont ils disposent, pour travailler à la fortification. A plusieurs reprises, des ordonnances sont publiées pour appeler des corps de métiers aux remparts. Le Conseil va même jusqu’à interdire tout banquets de noces ou autres festins sous peine d’être gravement puni, tellement les vivres se font rares.14
Enfin le 29 novembre 1581, arrive le Summa Dies, le jour néfaste, où la ville, en manque de vivres et d’hommes, se voit forcée d’abandonner et d’entrer en négociation avec les espagnols. Ils ne capituleront que sous certaines conditions, et si celles-‐ci ne sont pas respectées, ils se défendront jusqu’à la mort. Les conditions sont acceptées et la capitulation est rédigée par le Prince de Parme. Elle accorde à la Princesse d’Epinoy « qu’elle puisse sortir avec tout son train, et emporter tous les biens à son mari, elle et ses gens appartenant »15. La
10 Th. DELPLANCQ, « La Reconquête des Pays-‐Bas Espagnols : L’exemple de tournai en 1581, Mémoire de la Société Royale d’Histoire et d’Archéologie de Tournai, t. VIII, Tournai, Verheyden, 1995, p.79.
11 Th. JUSTE, Christine de Lalaing Princesse d’Épinoy, Bruxelles, Lacroix, 1861, p. 20 à 25.
12 Ibid., p. 25 à 27.
13 Nom donné aux divers Collèges ou Conseils de magistrats à Tournai.
14 Ph. WARNY de WISENPIÈRE, Mémoire sur le siège de Tournay 1581, Bruxelles, Société de l’Histoire de Belgique, 1860, p. 36 à 44.
15 Ibid., p. 46.
capitulation accorde également que « tous les bourgeois pourront librement demeurer en ladite ville, et jouir de leurs biens meubles et immeubles […]. Que ceux qui ne voudront pas se soumettre et vivre selon lesdites ordonnances se pourront retirer la part que mieux leur semblera […] »16.
Alexandre Farnèse, Prince de Parme, entra dans la ville, destitua les magistrats et développa ainsi la politique de Contre-‐réforme de Philippe II17. Cette reconquête espagnole entraina une émigration massive de la population le plus souvent vers l’Angleterre et l’Allemagne. Des Tournaisiens s’établirent notamment à Anvers entre 1560 et 1586. On compte également 90 tournaisiens partis s’installer à Londres avec de nombreux habitants des Pays-‐Bas. Tournai vécut encore avec un certain dynamisme sous le Prince de Parme mais finit par s’affaiblir tant économiquement que démographiquement. La ville ne se renouvellera qu’avec le retour de la France.18
VI. Justice-‐Politique à l’époque
1. La Confiscation
La répression du protestantisme est régie par un code établi sous Charles Quint et des édits contre l’hérésie. Philippe II institut le Conseil des Troubles qui va généraliser la peine de confiscation. Cette peine consiste en la confiscation des biens d’une personne, chose la plus redoutée par les hommes de l’époque. De plus, cette peine rapportait un gain financier à l’Etat espagnol alors qu’une exécution ou un emprisonnement lui coûtait. Certes Farnèse, lors de ses conquêtes conclut bon nombre de réconciliations, qui mettaient un terme aux peines de mort et permettaient aux protestants de s’expatrier, mais les rebelles se voyaient toujours frappés de cette peine.19
La procédure de confiscation s’établit comme suit : Les commissaires du Conseil des Troubles s’informent auprès du clergé des cas d’hérésie, ils communiquent les noms aux secrétaires qui envoient cette liste aux autorités communales civiles. Celles-‐ci devaient publier cette liste à 3 reprises. Les personnes mentionnées devaient ensuite se présenter devant les autorités pour se défendre dans un certain délai. Une fois dépassé, les biens meubles et immeubles étaient saisis et le bannissement à vie prononcé. Ces biens étaient enfin vendus aux enchères.20
La confiscation était le principal moyen de répression au XVIe siècle, qui tirait sont fondement dans des législations préexistantes et qui se sont vues complétées au fil du temps.
Après la reconquête de Tournai en 1581, l’administration des confiscations s’est mise en place
16Ph. WARNY de WISENPIÈRE, Mémoire sur le siège de Tournay 1581, Bruxelles, Société de l’Histoire de Belgique, 1860 , p. 47 et 48.
17 Th. DELPLANCQ, « La Reconquête des Pays-‐Bas Espagnols : L’exemple de tournai en 1581, Mémoire de la Société Royale d’Histoire et d’Archéologie de Tournai, t. VIII, Tournai, Verheyden, 1995, p.88.
18 Th. DELPLANCQ, « Le retour de Tournai dans le giron espagnol en 1581 », Mémoire de la Société Royale d’Histoire et d’Archéologie de Tournai, t. IX, Tournai, Verheyden, 1997, p.143 à 151.
19 Ibid., p. 100 à 102.
20 Ibid., p. 103.
dans la ville et se superposait aux autorités locales. Les membres du Conseil de Guerre, instauré durant le siège ; ont été touchés par la confiscation mais une mainlevée leur a été accordée.21
2. La Pacification de Gand
La Pacification de Gand est un texte ratifié le 8 novembre 1576 par les Etats-‐généraux, les provinces de Hollandes et des Pays-‐Bas. Il exprime « la nécessité de rétablir un climat de Paix et d’obtenir le retrait des troupes espagnoles et étrangères »22. L’article 10 permet d’ailleurs la restitution des biens confisqués depuis les troubles de 1566. Les demandes de restitution furent nombreuses et engendrèrent de nombreux procès.
VII. Le Rôle de Christine de Lalaing
Christine de Lalaing est presque devenue la personnification du courage et de la résistance, même privée de tout secours, elle ne perdit pas espoir et continua de stimuler ses troupes. Cependant, l’héroïsme de la Princesse faillit être terni par Strada, qui fit croire qu’elle avait fait emballer et embarquer toute l’argenterie de la Cathédrale et des églises pour elle.
Ce qui ne fut jamais prouvé. Strada tenta d’ajouté pour preuve que son nom n’est jamais cité dans les textes des Consaux, or la princesse n’intervenait pas dans les délibérations des Consaux.23
Néanmoins, il est important de préciser que le rôle guerrier de la Princesse a été exagéré, le fait qu’elle ait combattu au front ne repose sur aucun document de l’époque. Par contre, il ne peut être mis en doute qu’elle ait encouragé, par sa présence sur les remparts, les défenseurs de la ville. Elle est un symbole de liberté et de résistance.24
Un tableau de Gustave Wappers, conservé dans la collection des Princes de Lignes, illustre bien mieux la réalité historique. On y voit Christine de Lalaing, représentée comme une jeune et belle femme noble, encourageant les tournaisiens. Elle n’est pas armée et représentée de manière guerrière.25
L’hommage rendu à Christine de Lalaing par cette statue sur la Grand-‐Place de Tournai suscita plusieurs réactions. L’Eglise s’opposa fermement à ce monument, considérant le bras tendu vers la Cathédrale comme une attaque envers l’Eglise. Et pour montrer son désaccord, elle dévia longtemps sa procession de la Grand-‐Place. 26
21 Th. DELPLANCQ, « Le retour de Tournai dans le giron espagnol en 1581 », Mémoire de la Société Royale d’Histoire et d’Archéologie de Tournai, t. IX, Tournai, Verheyden, 1997. p. 105 à 107.
22 Ibid., p.121.
23 Th. JUSTE, Christine de Lalaing Princesse d’Épinoy, Bruxelles, Lacroix, 1861, p. 43 à 45.
24 L. JARDEZ, Les Géants de Tournai et leur suite, Tournai, Verheyden, 1986, p 78.
25 L-‐D. CASTERMAN, Christine de Lalaing : Tournai ou Antoing ?, Bulletin trimestriel ASBL Pasquier Grenier, n°102, pp. 24-‐25.
26 W. RAVEZ, Le folklore de Tournai et du Tournaisis, Tournai, Casterman, 1975, p. 369 à 370.
VIII. Conclusion
Pour conclure, Christine de Lalaing a eu un rôle prédominant dans le siège de la ville de Tournai, certes sont rôle a été exagéré par des représentations de femme guerrière, mais on ne peut nier le fait qu’elle ait été et soit toujours un symbole de résistance et de persévérance. La preuve en est dans la lettre de l’archidiacre Mathias lors de sa blessure ou encore par la clémence d’Alexandre Farnèse, lors de la capitulation, qui voulu sans doute saluer le courage de cette jeune femme. Après le siège, Christine de Lalaing vécut à Anvers avec son mari où elle mourut le 9 juin 1582.
IX. Bibliographie
• W. RAVEZ, Le folklore de Tournai et du Tournaisis, Tournai, Casterman, 1975, p. 369 à 370.
• L-‐D. CASTERMAN, Christine de Lalaing : Tournai ou Antoing ?, Bulletin trimestriel ASBL Pasquier Grenier, n°102, pp. 24-‐25.
• Th. JUSTE, Christine de Lalaing Princesse d’Épinoy, Bruxelles, Lacroix, 1861.
• Th. DELPLANCQ, « Le retour de Tournai dans le giron espagnol en 1581 », Mémoire de la Société Royale d’Histoire et d’Archéologie de Tournai, t. IX, Tournai, Verheyden, 1997.
• Th. DELPLANCQ, « La Reconquête des Pays-‐Bas Espagnols : L’exemple de tournai en 1581, Mémoire de la Société Royale d’Histoire et d’Archéologie de Tournai, t. VIII, Tournai, Verheyden, 1995.
• Ph. WARNY de WISENPIÈRE, Mémoire sur le siège de Tournay 1581, Bruxelles, Société de l’Histoire de Belgique, 1860.
• L. JARDEZ, Les Géants de Tournai et leur suite, Tournai, Verheyden, 1986.
• R. BONNET , Tournai, L’histoire d’une ville européenne à dimension humaine, Tournai, Bonnet, 1986.
• PEETERS P., Regards sur Antoing, Château des princes de Ligne, Tournai, Rotary Club Tournai 3 Lys, 2010, p.76.
• BOZIERE F.-‐J., La Princesse d’Epinoy et le siège de Tournai en 1581, Tournai, A. Delmée.
X. Annexes
1. Le texte de la capitulation
WARNY, Ph., Mémoires sur le siège de Tournay, Bruxelles, Société de l’Histoire de Belgique, 1860.
2. Le tableau de Gustave Wappers
P. PEETERS, Regards sur Antoing, Château des princes de Ligne, Tournai, Rotary Club Tournai 3 Lys, 2010, p.76.