le 03/07/2013
INC branche Maladie
Bilan de la COG 2010 / 2013 branche Maladie.
Mercredi 26 juin 2013.
UCANSS ( PARIS )
« Bilan en clair-obscur : bavard sur l’axe service, concis sur l’axe régulation mais lapidaire sur l’axe efficience »
Les Fédérations ont bien répondu à la sollicitation de l’UCANSS avant la tenue de l’INC.
Des courriers fournis pour certaines d’entre elles et des déclarations appuyées de l’ensemble des délégations en début d’INC témoignaient de l’importance du sujet. La CNAMTS avait adressé pour sa part un document préparatoire consistant (rubrique RH sur le site UCANSS) mais dont le tort était d’éluder les sujets pourtant au cœur de la responsabilité des Organisations syndicales, à savoir la gestion des ressources humaines de la branche Maladie.
La Fédération CFTC a pour sa part tenu à interroger la CNAMTS (cf déclaration infra) sur 3 points quand même cruciaux pour notre Institution dans l’accomplissement de ses nombreuses missions :
- La question des effectifs et la problématique de la GPEC.
- La question des coûts de gestion.
- La politique de rémunération de la branche.
L’ensemble des Fédérations a clairement indiqué que l’information transmise à l’appui de ce bilan s’apparentait plus à une communication en direction d’un Conseil que d’u ne concertation avec des représentants des personnels.
Le Directeur délégué CNAMTS s’est attaché à présenter dans ses grandes lignes les résultats enregistrés sur le terrain de l’offre de service (tableau récapitulatif page 4)– en progrès…modérés (ce n’est qu’il y a un an et demi que la branche a enregistré une amélioration des délais de liquidation)– relativisant ensuite l’impact des dernières mesures affectant les publics précaires (CMUC/ACS) en raison de l’augmentation des plafonds avancée au 1er juillet sur le nombre des bénéficiaires.
(soit environ 450.000 bénéficiaires supplémentaires (correspondant à environ 300ETP).
Le représentant de la CNAMTS s’est ensuite montré beaucoup plus disert sur le développement des télé services : le bouquet de services s’est sensiblement élargi depuis 2009 et le nombre des adhésions à Ameli va tripler sur la période de la 4ème COG (environ 13 millions)
Il tient à signaler que dans les zones péri-urbaines le service internet est souvent privilégié (pour les attestations de droit notamment) et si un certain nombre de points d’accueil ont été fermés (nombre d’assurés sociaux se limitant à déposer des feuilles), le maillage de ces points d’accueil du opublic reste dense (2.500 points de contact).
Par ailleurs, la branche ayant renforcé – à l’instar des autres branches au demeurant – son offre multi-canal est mieux à même de faire face à une demande sociale qui s’amplifie à mesure où les moyens de contact se développent et les motifs de réclamation également (augmentation de la précarisation, complexification du système de santé….) sans pour autant que cela ne diminue par ailleurs les facteurs de tension.
O de Cadeville a ensuite souligné que la dématérialisation des éléments de salaire ainsi que de l’avis d’arrêt de travail constituaient autant de simplifications pour les Employeurs en même temps qu’ils allégeaient le travail des gestionnaires de compte. (taux de dématérialisation des DAT :70%/ des DSIJ : 80%)
Une présentation succincte a ensuite été proposé des services en santé (Sophia / santé active / Prado…) la Cnamts ayant développé plus de 10 parcours attentionnés. Ces nouvelles activités ont conduit à l’émergence de nouveaux métiers (conseillers santé active / délégués santé active …classés niveaux 4 et 5A)
Quelques mots ont été dit en réponse aux Fédérations sur les plates formes de service d’entraide (CPAM 50) ainsi que sur la plate forme de gestion des Organismes complémentaires (CPAM de Digne, Dijon, Nevers, Reims….) ainsi que sur la reprise de gestion de Mutuelles (CAMIEG, Mutuelle de la Police)…mais de façon trop succincte pour que les Fédérations puissent appréhender le sens de ces évolutions.
cette branche au plan RH, se contentant d’un discours convenu sur des
« ambitions » déconnectés du vécu des personnels.
L’INC s’est achevé sur une interpellation appuyée de la part des Fédérations sur la situation préoccupante d’un nombre grandissant d’Etablissements sanitaires et médico sociaux du réseau UGECAM, en appelant en quelque sorte à un appui plus visible de la CNAMTS.