^^^^^B.
1
-THE UNIVERSITY OF ILLINOIS
LIBRARY 595./
0^
Btotocy
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in 2011 with funding from
University of Illinois Urbana-Champaign
http://www.archive.org/details/notesurlenonvomi310flou
ANNALKS
scii:ncivS natuiu:lij:s.
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f../OOLOCIK.
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pabis,
—
iMPRiMEniE m: i, martinrt, n.rJ. !.. nu165 NOTE SUR LK NON-VOMIbSEMENT DU CHEVAL;
PAR m. FI.OURENS.
Le Cheval ne vomit
point, : c'est làce que chacun
sait.Mais pourquoi ne
vomit-ilpoint?
c'est làce que personne encore
n'aexpliqué
,du moins d'une manière suflisammcnt
précise.Plusieurs hommes
habilesont pourtant
traité laquestion
:La- morier, chirurgien de Montpellier,
Bertin ,membre de notre Académie des Sciences, Bourgelat,
lecélèbre
et àjamais respec-
tablefondateur des Écoles
vétérinairesen France,
etd'autres.Lamorier
attribue lenon-vomissement du Cheval à
lapositionreculée de l'estomac,
età une prétendue valvule qui
setrouve-
raitplacée à
l'orificesupérieur de
cetorgane
(Ij.Or, en premier
lieu, la positionde l'estomac ne
fait rienau phénomène
: lephénomène
lientà
la structure seulede
l'esto-mac
;en second
lieu , la valvulesupposée par Lamorier
n'existe pas.Le premier
soinde
Bertin ,écrivant après Lamorier
,a
étéde
réfuter l'errein-de
celui-ci ,etde démontrer
lanon
cxistenci>de
saprétendue
valvule. Bertindonne ensuite deux
raisons,et toutesdeux
excellentes,du nonvomissenient du Cheval, savoir
;une
espèce(lesphincterqu'ila découvert à
l'orificesupérieur de
l'esto-mac,
et l'insertion trèsoblique de l'œsophage dans
ce viscère(2).Ces deux
raisonssont
les vraies.Cependant Bourgelat n'eu
a point été satisfait. Ilen cherche d'autres,
cl croit lestrouver, d'une part
,dans
lepnqnet de
fibresen cravate
(|ui ceint l'orificesupérieur,
et,de
l'autre,dans
lesplis entassés do. lamembrane muqueuse,
(]uisemblent obstruer
cet oi'ifice (3).[\) Mémoirroù ion donne Icx niixons;pourquoi/es Chevau.r ne voniiascnt point {.Wm. del'Acttd. desSe, ann. 1733, p. Sfl).
(2) Mémoire sufla structurede l'estomac et sur les causes qui emin'chenl cet (inimnl devomir{Mém.del'Acad.des .Se, aiin. \746, [>, 23).
(3) Recherchessur lescausesde i impossibilitédansImiuellelesChevaux sont de vomir, 1771 (Elémentsde inrl vétérinaire. .1 éd., 1. Il, p. 387).
3' sérip '/«.ni. T.
X
(Seplenilirc I.Si8 )-^ (01/l() ri.OI
RKXS. — M
II Ih >().\-\()MISSI.Mi;.\TTelles ont été les
opinions successives de Lanjorier
,de
Berlin,de Bourgelat. Voyons maintenant
leursexpériences, du moins
celles
de
Bertin etde Bourgelat
; car,pour Lamosier,
il n'ena
fait
qu'une
;encore
est-iltombé
surun
casexceplionnel
, etson expérience
n'a-t-elle serviqu'à
letromper
11 i.Ayant
introduitde
l'eaudans l'estomac d'un Cheval
,Lamorier compritna
cetestomac sur
V7iplan
liorizontal, et l'eau sortitéga- lement par l'œsophage
etpar
lepylore
{^1).Sur plusde
vingtexpériences de
cegenre
,je n'aitrouvé qu'un
seulestomac
qui ait laissé sortir l'eaupar
rœso|)liage. C'étaitun tstomac malade,
etdont
latunique muqueuseétail percée de
trousprofonds,
toutremplis
îleVers
(3). ,Je
viens à Bertin età Bourgelat.
" J'ai |)oussé
de
l'air, dit Bertin,avec un
souffletdans
la ca-)- vite (le
l'estomac
; je l'aidistendu autant
qu'ilm'a
été possible,» et
malgré
tousmes
eiïorts,malgré des compressions
faitesde
)i toutes
façons
, l'air n'a point forcé la résistancedu
sphincter...
D'autres
fois,aprèsavoir rempli l'estomac dair ou d'eau
aller-»nalivement,
et n'avoir lié (|ue rorillce inférieur, je l'aimis
•> sur
un plan
,après
l'avoirrecouvert d'une planche de
bois;"j'ai prié
un spectateur de
seplacer
sur laplanche, de monter
>'
dessus
,de
lapresser
pai'secousses
; tout cela s'estexécuté sans
» (|uel'air
ou
l'eau soit sorti [h). »"
Détachez l'estomac du corps,
dit Boni-gelat,en conservant (me
partiede
l'intestinduodénum
, etune
certaineétendue de
,
l'œsophage
; introduisez letuyau d'un
sonflletdans
l'intestin;(1) r.'esl-n-iiire quaI éloijincrdela vraiecause qui résidedansl'esloniacseul.
etil lui en faire clieicliordautres, (|ui ne sonl pasvraies, telles que lapusiliuu reculéede iestantuc, la fiiiblessedudi(ii>Iirayme, etc.
— Mém.
cit., p. 515.(2)
Mèm.
cil . p. /il4.(l) Cet estomacel celui de l'expérience de Lamorier nous expliquent
com-
ment il arrive(lueliiuefois que desChevaux vomissent. Tout Chevalqui vomita le.slomac malade.—
Vosez un MémoiredeGirard, intitulé: Sur levamissemeul Conire nahd-i'drs Ifi'rbteoi rx diiincxliqiirs[Tridli-d:iniitniiiir vrlenuitiye. t. I, â la (in).(4^ Mnii ni , p 49,
'
m
ciiiîVAi.. l/i7»
souincz même avec
force ; te viscère segontlera,
etsera
reni|)li» d'air,
sans que
l'air soufflé et introduit |)uisse,en aucune ma-
» nière, s'éciiapper
par
l'orificeantérieur,
qui.cependant,
est«demeuré sans
ligatureetdans son
élalnaturel.»
Liez, en second
lieu, l'estouiacfortement,
plusou moins
»
près du pylore
; \ersezde
l'eaupar l'œsophage, jusqu'à
ce (|uc» le ventricule soil |)lus
ou moins rempli
;comprimez
ce viscère«avec une presse
,ou
|)ar lepoids du corps d'un homme ou de
»
deux, après
l'avoirétendu à
terre, et ["avoirrecouvert d'une
» |)lanclie,
sur
la([uelle ceshommes
monteroiil ;jamais
lacom-
» |)i'ession
ne déterminera
l'eauà
sortirpar
l'orificeantérieur
»
que vous aurez néanmoins
laissé libre , et elleoccasionnera
» plulôl la
ruplm'e du
viscèreprès de
sa partiepostérieure
(1). »m.
Voilà les
expériences de
Berlin etde Bourgelat. Je
vaispasser aux miennes; mais, avant d'en
venir là, je croisnécessaire de
jeterun
coiq)d'ieilsur
lastructuremusculaire de
l'estomac.Trois couches musculaires, ou
plutôt troismuscles, concourent à
cette structure :un
)>i()yen ,im
c.iirrne, etmi
interne.Le
nifli/cn ('2Iconnnence avec
l'orifice suiiérieur, elne
finitqu'avec
l'inférieur, (l'est le plusgrand muscle de
l'estomac. Il secompose partout de
fibrestransverses ou
circulaires.\,'(:rl('riie (o) est la
continuation des
fibreslongitudinales de l'œsophage. Arrivées à
l'estomac, ces fibressepartagent en quatre
faisceaux :un supérieur, d'où
les fibreslongitudinales de
la.pr-
litr
cowhnrc
;un
inférieiu', d'oii les fibres longitiuh'nalesde
lagrande courbure;
etdeux
latéraux, qui sen'pandcnt de chaque
côtéde
l'estomac, etvont
seperdre dans
les fibrestransverses ou
circulairesdu muscle
mri)/en,en
s'y in.sérant.I^e
muscle
interne(II)est le plusremanpiable des
trois , le plus singulierpar sa forme,
et,sous
lerapport du [)hénomène
quinous occupe,
le plus iniporlanl.(1) .U.-m. cil., p, :i!)l
(2) l'Idii milDijeit, second plan ilc5iuileiirs("lui iiidnl pri-i't'ilo.
(ii) /'iviH/ri-/i/((ii, ()/ii/isiiiin-jiciii (lesaulcur.s.
(i) Trnisiniicpinii, plan profond(It'SautOUl'à.
1/|8
FLOI'KKMS. —
SIU l.V. >().\-VOMI.SSi;i\IE\T Faisons-iious-enune
idrc exacte.Il
forme d'abord un
gi'os laisceaucharmi
, qui ceint la moitiésupérieure de
roriliceœsopliagien.
Si cegros
faisceau se conti-nuait en
anneai),en
cercle, s'il sefermait,
s'ilachevait de ceindre
Forificeœsophagien
,nous aurions
làun sphincter
ordi-naire
;mais
iln'en
estpas
toutà
faitainsi.A
partirde
la moitiésupérieure de
l'oriliceœsophagien,
lesdeux branches du sphincter commencé marchent
tout droitou à peu
[)rés, etdonnent par
làdeux
faisceaux latéraux,un de chaque
côté.Suivons
ces faisceaux , cldistinguons
toutde
suite,dans cha- cun,
les libresexternes des
fibres internes ,car
elles secompor-
tent très
dinéreniment.
l.Qi^fibresejL'Iorues se
détachent,
l'uneaprès
l'autre,de chaque
faisceau latéral,etvont
seperdre,
àmesure, dans
lesfibrestrans-verses ou
circulairesdu muscle
moye/i,en
s'y insérant (1);d'où
il arrive
que chaque
faisceau , trissgros à son origine, diminue de
plusen
plus, etne compte
|)lusenfinque quelques
fibres,ou
même
([u'une seule,au moment
oii il setermine avec
lamoitié œsoph;igienne de l'estomac
('2).Et
même qu'une
ï^eule. Kt celad'autant
|)lus (|uc , tandisque
les fthres ciii'rnes
vont
toutes, l'uneaprès
l'autre, s'insérer, et seperdre dans
les fibres circulairesdu muscle moyen,
les fibres iriternesvont
toutes, serendent
toutes, l'uneaprès
l'autre ,d'un
faisceauà
l'autre.Les
fibres internesd'un
faisceau,du
faisceau droitpar exemple, vont au
faisceaugauche
; cellesdu gauche vont au
droit ; et,au point où
cellesd'un
faisceautouchent au
faisceauopposé,
les fibresde
l'unpassent
sur cellesde
l'autre,d'où
résulteun entre- lacement
trèscurieux;
enfin, ces fibres mten?(',îcomplètent
, etcomplètent
seules, autoin-de
l'orificeœsophagien
(3), lesphincter
(I) ('.oniiiicnousl'iivoiis vu tout :i I liiMiri'pour les lilirei latérales du muscle exlcriie.
(2) Jiipppllc mollir irsaiilidiiicnni' (le Il'sldiiiac colle (pil conserve la tunique mui|uouse de ritsopliiiiie; laiilre moitié qui seulea la muipieuse veloutée des estomacs onlinaires, est lamoiliè (jantriqurproprementdite
(3) l^esdemi-cercles des/i'^ccs i»fc/-n.»xse Irarisformenl en arcides de [iliisen plus étenduesa mesure quils seloif^rienl de plus en plusde Iorilice
1)1 ClIliVAI. 1/l9
commencé là-mèine par
le faisceau priinilif, le faisceau totaldu muscle
entier.Ce sphincter
est le véritable obstacleau vomissement du Che-
val. Il suffirait seul
pour empêcher
toutvomissement,
etpour-
tantil estsoutenu,
il estdoublé partout, d'abord
,par
les libres circulairesdu muscle moyen
, puispar
les fibreslongitudinales du muscle externe,
trèsépaisses en
cetendroit
; et,à
toutcela,
ilfaut ajouter l'insertion obli(|ue , tn-s obli([ue
de l'œsophage
,genre
d'insertion qui suOit seule ailleurs,dans
la vessiepar exemple
,pour
empè(;lier tout retourde
l'urinede
la vessiedans
les uretères.
IV.
J'ai fait
représenter dans
laplanche qui accompagne
cetteNote
tous les détailsde
la structiu'emusculaire que
jeviens
d'in- di(]uer.J.a figure 1
représente
l'estoniac entier,vu par sa
faceexterne, avec
sesfibres longitudinalesvenant de l'œsophage, avec
les fibres circulairesde son grand muscle, avec l'aponévrose qui, dans
l'état naturel , le
recouvre presque partout,
etqui n'a étécon- servée
iciqu'en
partie.I.a figure
2 représente
lemuscle
interne, lepaquet de
fihresen cravate de Bourgelat
(1), letrousseau rharnu
,placé en
écliarpe, (le Bertin (2), lemuscle
quidonne
lesphincter de
l'orifice o-so-|)hagien
ou supérieur de
l'estomac.La
figurereprésente
le sphincterproprement
dit, et l'entre-lacement
sicurieux des
fibres internesdes deux
faisceaux.On
voitsur
la figure li les plisentassés (?>) , les plisnombreux de
lamuqueuse de
l'orificesupérieur; sur
la figin'e5
, les fibres longitudinales et les fibrescirculairesde r(esophage
; la figure3
est l'oritici!
supérieur renversé, retourné comme un doigt de gant.
V.
J'arrive
âmes expériences.
Première
expérience.—
I,'estomac
étantrempli d'oau
et le (1) .Mnn ni., p. .'iOfi(2) Mi'm. cit.. p. 38.
(3jCo sont ces plis iiuupiiMix l'/idisse.». clli'i's .souvonl plu-t>iil,i>si'?d un cùle ipiofil' r.iulii' ipii' I.HriinniM ,iv,Hl pn- pour nnoviilvulr.
150
ri.oiKK^s. —
SI II II': n()n-\()missi;miatpylore
lié,on amis reslomac
surune
tal)le, et siii-l'estomac une planche;
puisdeux hommes
sontmontés
sur celleplanche;
ils l'ontpressée par secousses;
etpas une
seulegoutle d'eau
n'est sortiepar l'œsophage
(1).Il était visible ,
dès
celtepremière expérience
,que
tout l'ob- stacleà
la sortiede
l'eaupar l'd'sophage
se trouvaitdans
l'orificesupérieur de l'estomac Vne seconde expérience
arendu
cela plus visibleencore.
Deuxième expérience. —
1,'eslomac élan!rempli d'eau,
et lepylore
lié ,j'ai introduit(en
lefaisantpasser par l'œsophage
)un tuyau de métal
,de o centimètres à peu près de longueur, dans
l'orilice supérieur.
A peine
letuyau
a-t-il éléplacé dans
l'orifice,que
l'eaua coulé par l'œsophage.
I/obslacle de
l'orilice su|)érieur franchi , ilne
s'en est plustrouvé
d'autredans
l'a^sophage.li'œsophage
,malgré son muscle
circulaire si fort, n'estdonc pour
riendans
lephénomène
; et l'expérience qui suit ledé- montre bien
plusévidemment encore.
Troisième expérience. — 1/estomac
étantrempli d'eau
, et lepylore
lié, j'airetranché par
|)orlionssuccessives, en
allantdu pharynx vers l'estomac,
tout,absolument
toutl'œsophage.
Iln'y avait
plus
d'oesophage; on a pressé l'estomac,
etpas une goutte d'eau
n'est sortie.I/œsophage enlevé,
j'aipu
introduiremon doigt dans
l'orificesupérimir
;et j'aireconnu deux choses
: lapremière
, f[uepluson
pressait, pluson comprimait reslomac,
plus iikhidoigt
sesen- tait serré; et laseconde
, (|ue la direction ohliijucde
l'orificesu- périeur
aidaitbeaucoup au phénomène
;car, dès que
jerendais
cetorificedroit, l'eaucoulait.Bourgelat a cru que
lacause
principaledu non-vomissement pouvait
êtredans
lesplis entassésde
lamu(|ueuse de
l'orifice supérieur. I.'cxpériencesuivante montre que Bourgelat
s'esttrompé.
(I).l'ai ropoté plusde V]11<î1 fciiscolle oxpérii-nce,coiiiiiii'je l'aidéjàdit, tantôt avecliel'eau, tantôtavec de l'air,et (tiors leseulcasde l'estomacmalade dont j'ai |i,irié (tlus haut) loujonrsle résultat aélé le
même.
À////r/fJ Jr-
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10il'/: ,lr,.<-'-:r'\u
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\ 'di.
C licoaL
1)1, CHliVAI,.
loi Quatrième
expérience.—
J'ai faitune grande
incision surun
côtéde l'estomac
;j'aienlevé
ensuite toute lamuqueuse de
l'ori- ficesupérieur,
elmême
toutecellede l'œsophage.
J'ai
recousu
l'ouverturede
l'incision ; j'airempli l'estomac d'eau;
j'ai lié lepylore; on a recommencé
lacompression de l'estomac
, etpas une goutte d'eau
n'est sortie.La
Iroisiinneexpérience
limite l'étenduede
l'obstacleau
vo-missement du
côtéde l'œsophage; en
voiciune
qui la liiniledu
côtéde
l'estomac
;Cinquième expérience. —
J'ai taitune grande
incisionsur un
côtéde l'estomac,
et j'aicoupé
lesdeux faisceaux latéraux du muscle
interne,sans toucher aux
fibresinternes,
qui sontpro- prement
le sphincter.Puis l'estomac a
étérecousu
etrempli d'eau;
lepylore a
étélié ; et l'on
a recommencé
lespressions
: il n'est sortiaucune goutte d'eau par
l'œsoijliage.VI.
Toutes
cesexpériences sont univoques
; ellesdémonlrenl
toutes: 1°que
l'obstacleau vomissement du Cheval
estdans
l'o- rificesupérieur de l'estomac;
'2° (^)u'il est
dans
cet orificeseul;El
3°que
là, il tientd'abord à ce que
cet orificea un
sphincter, et,en second
lieu,à
cequ(! la directionde
cetorifice estoblique.Berlin avait
donc soupçonné
juste : le sphincterde
l'orilice su-périeur de l'estomac
el la direction nl)liq\iede
cclorificesoiil lesdeux causes du non-vomissement du Cheval.
rXIM,l(;VTIO\ DKS FIGllIlKS
l'I.A.NCIIK 10.
Estotnac de Cheval.
Fig 1. Rslomacinsufflé, rcpréseiiléau Licr^dosagrandour.
(I, irsopliafro,
I). duodénum.
c,grandcul-de-sacdel'estomac,
On
a iMilové l'aporK-vinse rocouvraiilo (Ui l'cslnmac.d, pcdlciil-ilp-^ac (le ri',,,tomar
On
a l.iissrrapom-vriisiv152 FLOIREIMS. —
SLII! I.IC .\0.\-VOMISSli.\lKM
Dl CllliVAL.e, fibres circulairesdu grand cul-de-sac. , ja
e', fibreslongiUidiiiales de l'œsopliagevenant formerle muscleexUrnr de l'esloniac.
e'", fibresdu muscleexlerne, allanl se perdre dansles fibrescirculairesdu muscle moyen.
Fig 2. Estomacvu parsa facemterne, représentéà moitié de sagrandeur, a, œsophage.
, ^,
u', ouverture de l'œsophagedansl'estomac,ouorificesupérieurdereslomac.
e,e,e, fibrescirculairesdu musclemoyen.
f, grosfaisceau primitifou total du muscle iiilcrneou muscledu.ip/uiicltr.
I', fibres externes du faisceau latéral gauche du muscle inlenie, allanl s'insérer etse perdre dansles fibres circulairesdumuscle moyen
/", fibres internes dufaisceau latéralgauche du musi'le inlenie, venanten- tourer l'œ.'iophage et formerlenpliincler deIorificesupérieur.
f", fibres internes du muscle(/iIc/'ik;, disséquées et renverséespour laisser voirlesfibrescirculairesdu musclemoyen, situéesau-dessous. ,,•
Fig.3.Orificesupérieur del'estonac,renverséou retourné
comme
undoigtdegant, a, œsophagerenversée,fibres internes <lu muscle interne, formant le demi-cercle inférieurdu
siihincter.
f.f, faisceau primitifou lolaldu muscleinterne,formantledemi-cerclesupé- rieurdu Sjihincter.
f", (ibres internes, ou demi-cercle inférieurdu sphincter,
(j, fibresdu musclecirculaire de l'œsophage, vu ])arsa face interne.
Fig. 4. Ouverture de l'œsophage dans l'estomac, ou orifice supérieur de les- toinac.
a\ ouverturede l'œsophage ouorifice supérieur.
Il, plislie la
membrane muqueuse
de cetorifice.Fig. 'o.Pourtourextérieurdel'oriliccsupérieurdel'estoma'c, etportiond'œsophage.
a, œsophage.
(', fibrescirculairesdel'estomac.
e, fibreslongitudinalesde l'œsophago.
e", fibres longitudinales de Iœsophage renversées, pour laisser voir les fibrescirculaires
e", fibres du muscle externe, allant seperdredans leslibrescirculairesdu muscleïiioyen.
(/, fibrescirculaires de l'œsophage.
Fig. 6. Ouverture de l'œsophagedansl'estomac,ouorificesupérieur del'estomac.
<r,cetorifice d'où l'on adétaché la
membrane
muqueuse,membrane
qui avait été laisséedansles orificesdesfig. 2et 4./", fibresiniernes,ou en sphincter,du muscleinterne.
On
voitbien,aupointmême
marquéparlalettre, V entrelacement deslibres desdeux fnnceauxl'ilerunx, qui passent 1 une sur l'autre.
TABLE DES MATIERES
COINTKM KS DAiNS
(',KVOI.DMli.
AIVATOniE ET PHTSIOLOCIK.
Note surle non-vomisseinenldu Cheval;par M. Fldurens 11.">
Mémoire pour servira laconnaissance del'organisation cl de la viede la
substancecontractilechez lesanimauxles plus inférieurs;parM. Ai.kx.
ECKER i(')4
ANIMAUX VERTÉBRÉS.
Observations sur les heures du réveil et du eliant de quelques Oiseaux diurnespendantles mois demai et dejuin 18 46: parM. Di:reau dela
Malle 115
Surlesanimauxvertébrés envisagéssous le double rapportd(^ la géofira- phie zoologicjueetde la domestication; par M. PaulGkuvais, . . .
202
AIVin.lLl!X AIV'ÎV'EEÉS.
Étudessur les types inférieursde l'embranchementdes Annelés.
—
Mé- moire sur la famille des Hermelliens {Hcnnellcu.Nob
): par M. A. hkQuatrefages g
Note sur quelques espèces nouvelles du genre l'aguic: par M. Milm:
Edwards
59Note sur lesColéoptères du genre Lurltiuux, de la famille des Curculio-
iiiens; par M. Emile Blanchahd 113
Étudesembryogéniques.
—
Mémoire sur Iembryogéniedes Annélides;par M. A. de Quatrefages.
...
i;;:iRecherches surl'organisationdes Vers(classedesCestoides);parM.Emile
lii.ANCiiAUD :i21
Résumé
des observations faitesen ISii surles Gastéropodes Phlébenlé-rés; parM. A. deQuatrefages I2i
ZOOPOl'TES.
Recherches sur les polypiers.
—
Troisième Mémoire : MonographiedosEupsammides
parMM.
MiLNEEdwards
etJulesIIaime (j;;Recherches surlespolypiers.
—
Quatrième Mémoire : Monographie des Astréide»: parMM.
MiLNE Edwards etJlles IIaiue 22TABLE DES MATIERES PAR .\OMS D'AUTEURS.
Blanchauu (Kinile).
—
Noiesur les Coléoptèresdu genrelùuiiinus, de lafamilledesCurculioiiieiis. I43—
Reclierclies sur l'ûrsanisalioii des Vers(classedesCesloïdes). 321 DuREAi; LE LA Mali.e.—
Observa-lions sur les heures du réveil etducl'.antde quelquesOiseaux diurnespendantles mois demai
et dejuin 1846 115
EcKEH (Alexandre)
—
Mémoire pourservir àlaconnaissancede l'organisation eldela vie de lasubstance chezlesanimaux les plus inférieurs . . . - . 31)4
EnwARns
(Milne).—
Sur quekpies espèces nouvellesdugenre Pa-gure ">!<
—
et Hahie (Jules).—
Recher- chessurlespolypiers.Troisième Mémoire : Monographie desEupsanimides 05
—
Recherches sur les polypiers.(Jualrieme Mémoire: Alonogra- phie des-\stréides
.... 224
PYouiiKNs.
—
Sur lemm-vomis-
semenl du Cheval . . 14-';Gervais.
—
Surlesanimaux ver- tébrés envisagés souslerapport de la géographie zoologique et de la domestication....
202Haime.
—
Voyez MilneEdwards.QuATBEiAGEs(A. de).
—
Etudes sur I lestypesinférieursde l'embran- cheinenldes Annelés.—
.Mé- moire sur la famille des Her-melliens 5
— Résumé
des observationsfaitesen1iS44 sur les Gastéropodes
riilébentérés 121
—
Etudes embrvogéiiiques.—
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TABLE DES PLANCHES
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DANS
Ci; VOT.UMK.HiANCHES I. Sléphanophyllies.
2. Organisation des Hermelles.
3. Embryogénie desHermelles.
i. Embryogéniedes Hermelles.
5. Eusmiliens.
6. Eusmiliens.
7. Eusmilienset Astréens.
8. Astréens.
9. Astréens.
10. Estomac du Cheval.
11, Organisation des Tœnias.
12. (.triiaiiisation desCestoïdes.
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