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Pour une perspective sociale de l'écologie industrielle et territoriale (EIT) : mécanismes d'action collective, processus d'apprentissage, création de valeur territoriale. Une mise en récit à partir des démarches d'EIT dans la municipalité régionale de co

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Academic year: 2021

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Submitted on 5 Nov 2020

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Pour une perspective sociale de l’écologie industrielle et territoriale (EIT) : mécanismes d’action collective,

processus d’apprentissage, création de valeur

territoriale. Une mise en récit à partir des démarches d’EIT dans la municipalité régionale de comté (MRC)

du Kamouraska et au port Atlantique de La Rochelle

Chedrak Chembessi

To cite this version:

Chedrak Chembessi. Pour une perspective sociale de l’écologie industrielle et territoriale (EIT) : mécanismes d’action collective, processus d’apprentissage, création de valeur territoriale. Une mise en récit à partir des démarches d’EIT dans la municipalité régionale de comté (MRC) du Kamouraska et au port Atlantique de La Rochelle. Géographie. Université de Limoges; Université Laval (Québec, Canada), 2020. Français. �NNT : 2020LIMO0019�. �tel-02989108�

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Université de Limoges

ED 613 - Sciences de la Société, Territoires, Sciences Économiques et de Gestion (SSTSEG)

GEOLAB UMR 6042 CNRS Thèse pour obtenir le grade de

Docteur de l’Université de Limoges

Géographie Physique, Humaine, Économique, Régionale

Présentée et soutenue par

Chedrak Sylvain De Rocher Chembessi Le 11 septembre 2020

Thèse dirigée par : Christophe Beaurain (Université de Limoges) et Geneviève Cloutier (Université Laval)

JURY :

Président du jury

M. André Torre, Professeur, INRA, AgroParis Tech Rapporteurs

Mme. Muriel Maillefert, Professeure, GRGA-EVS UMR 5600 CNRS, Université Jean Moulin Lyon 3

M. Jérôme Dupras, Professeur, ISFORT, Université du Québec en Outaouais Examinateurs

M. Jean Dubé, Professeur, CRAD, Université Laval

M. Jean-Baptiste Bahers, Chargé de recherche, UMR 6590 CNRS, Université de Nantes

Pour une perspective sociale de l’écologie industrielle et territoriale (ÉIT) : mécanismes d’action collective, processus d’apprentissage et création de valeur territoriale.

Une mise en récit à partir des démarches d’ÉIT dans la Municipalité régionale de Comté (MRC) du Kamouraska (Québec) et au Port Atlantique La Rochelle (France)

Thèse de doctorat

(3)

Résumé

S’appuyant sur une perception humano-centrée de l’écologie industrielle et territoriale (ÉIT), qui suppose le dépassement d’un déterminisme technologique ou d’une vision techno-centrée, cette thèse propose une mise en relation entre les facteurs techniques, humains et socio-organisationnels qui fondent les processus de mise en œuvre et de pérennisation des synergies industrielles. À travers une mise en récit des démarches d’ÉIT dans la Municipalité Régionale de Comté (MRC) de Kamouraska (Québec) et au Port Atlantique La Rochelle (France), elle ouvre de nouvelles perspectives autour de quatre notions clefs : le territoire (les spécificités territoriales), l’écosystème d’acteurs (les interactions sociales), les synergies industrielles et les bénéfices. La thèse souligne comment le territoire, les réseaux d’acteurs, les synergies et les bénéfices influencent les démarches d’ÉIT. Elle renvoie à une application territorialisée des principes de l’ÉIT en termes d’efficacité technico-économique, environnementale et sociale.

Dans cette perspective, elle explore le comportement des acteurs, comme levier majeur du déploiement des projets, mais aussi de l’affirmation de l’ÉIT comme espace d’action collective, d’apprentissage et de création de valeur territoriale. Pour ce faire, l’approche méthodologique repose principalement sur une observation des réseaux, la découverte et la perception des phénomènes sociaux qui se produisent au sein des écosystèmes d’acteurs afin d’aboutir à une compréhension sociopolitique des symbioses industrielles.

Nos résultats mettent en évidence une endogénéisation du territoire dans le déploiement de l’ÉIT. En se fondant sur une analyse de la proximité entre les acteurs, la thèse explore la dimension spatiale, les dynamiques territoriales, le potentiel local des ressources naturelles, la perception des risques au sein des filières et/ou secteurs d’activités des entreprises, pour saisir les processus d’émergence et de construction des démarches d’ÉIT au sein d’un territoire. Les résultats révèlent l’importance des processus relationnels et interactionnistes au travers du degré de participation et de confiance, l’influence de l’agenda public/politique, les mécanismes de gouvernance, etc. Ils soulignent également une remise en cause des logiques purement révélatrices des ressources ou de mesurabilité des gains, en investiguant une autre dimension de la valeur dans les échanges de flux. Celle-ci porte sur les processus d’apprentissage, les opportunités de constitution d’un public autour des enjeux écologiques contemporains par l’entremise des échanges de flux.

En définitive, l’étude menée auprès de 40 acteurs : 15 en France et 25 au Québec, renforce la perspective sociale dans la conception et/ou la compréhension des démarches d’écologie industrielle et territoriale. La mise en récit de ces deux cas participe à l’affirmation des mécanismes de l’institutionnalisation de l’ÉIT (planification territoriale, mesures d’incitation, cadre juridique et institutionnel) et des processus collectifs dans la structuration et le fonctionnement des réseaux d’acteurs. Les démarches d’ÉIT au Kamouraska et à La Rochelle témoignent des intentionnalités humaines dans les dynamiques de réseaux et des interdépendances technico-économiques entre les parties prenantes. La thèse contribue à éclairer l’écologie industrielle et territoriale comme processus de développement territorial et/ou d’innovation sociale. Elle souligne l’intérêt d’élargir le champ des démarches à une diversité d’acteurs, en respectant les spécificités des contextes territoriaux et le rythme de progression propre au milieu d’implantation.

Mots Clefs : Écologie Industrielle – Proximités – Action collective – Processus d’apprentissage – Valeur territoriale

(4)

Abstract

Based on a human-centered principle of industrial ecology (IE), which exceeds technological approaches, this thesis analyzes the technical, human, social and organizational factors conditioning the implementation and sustainability of industrial synergies. It investigates the intertwinement of such factors in fostering a collaborative project. Through a case study approach, it contrasts the project coordinated in the Municipalité régionale de comté (Quebec, Canada) with the one unfolding at Port Atlantique La Rochelle (France). Our main research question is: How do the territory, the actor’s networks, the industrial synergies and the benefits impact IE’s implementation? To address it, the study underlines new theoretical and empirical perspectives regarding the four key notions of industrial ecology: territory, actors’ network, industrial synergies and benefits.

More precisely, the thesis explores individual and organisational behavior as a major lever or trigger for project implementation. IE are considered as space of collective action, of co-learning, and creation of what is understood as territorial value.

The methodological approach is based on participative observations, on network analysis, on semi-directive interviews and on documentary analysis. finding and awareness of social phenomena that occur within actors' ecosystems in order to help of socio-political understanding of industrial symbioses. Intensive fieldwork was conducted both in Québec and in France over a period of almost two years (2017-2019). A total of 40 respondents were interviewed: 15 in France and 25 in Quebec.

Our results focus on the idea that IE’s implementation is largely depending on an endogenization of territory.

The geographical proximity between actors constitutes a critical factor for the success of the process. Proximity is in fact determining the territorial dynamics. It highlights the local potential of natural resources, and conditions the perception of risks within the sectors of activity of the companies. Our results also demonstrate the importance of relational and interactionist processes regarding the projects implementation and monitoring. In fact, our study stretches how stakeholder’s participation and trust, the influence of public/political agenda, and the governance mechanisms are key factors in determining how the industrial ecology project will unfold.

Furthermore, the thesis contributes to the theoretical analysis of industrial ecology by assessing its benefits in terms of rather immaterial dimensions. By exploring the global results and going beyond the quantitative spin- offs of the projects in France and in Québec, we find how exchanges of flows foster social learning and collective opportunities regarding contemporary ecological issues.

Finally, this research helps to increase a social perspective in designing and understanding industrial ecology.

Our research emphasizes the importance of IE’s institutionalization (territorial planning, incentive measures, legal and institutional framework). It underscores how it is conditioned by collective processes, intentionality, and technical and economic interdependencies between stakeholders. Industrial ecology deserves to be managed as a process of territorial development and social innovation.

Key Words: Industrial Ecology – Proximity – Collective Action – Learning process – Territorial Value

(5)

Table des matières

Résumé ...ii

Abstract ... iii

Table des matières ...iv

Liste des figures ... xii

Liste des graphiques ... xiii

Liste des tableaux ... xiv

Liste des cartes ... xv

Liste des abréviations, sigles, acronymes ... xvi

Remerciements ... xx

Introduction ... 1

CHAPITRE 1 : ÉCOLOGIE INDUSTRIELLE ET TERRITORIALE : PERSPECTIVE HISTORIQUE ET THÉORIQUE ... 7

1.1. De l’émergence de l’écologie industrielle : perspective historique et enjeux d’institutionnalisation ... 8

1.1.1. L’écologie industrielle : une pratique relativement ancienne ... 8

1.1.2. L’écologie industrielle : naissance d’un concept novateur ... 9

1.1.2.1. Une première analogie aux écosystèmes naturels ... 9

1.1.2.2. L’écologie industrielle « économique » ... 10

1.1.3. Entre économie et écologie : l’importance d’un modèle intégré... 11

1.1.4. Des premières interventions publiques ... 12

1.2. De l’écologie industrielle : perspective théorique et enjeu conceptuel ... 13

1.2.1. Écologie industrielle : les fondamentaux théoriques ... 14

1.2.1.1. Des définitions plurielles de l’écologie industrielles ... 14

1.2.1.2. Une restriction au bouclage de flux de matières ... 16

1.2.2. Approche libérale ou mainstream de l’écologie industrielle : limites d’une analogie stricte aux écosystèmes naturels ... 18

1.2.2.1. De la vision libérale de l’écologie industrielle ... 18

1.2.2.2. Dépasser la vision économique de l’écologie industrielle ... 19

1.2.3. Approche radicale de l’écologie industrielle : prémices d’un écosystème mature... 19

1.2.4. De l’écologie industrielle comme construit social : l’autre levier du radicalisme ... 20

1.2.4.1. D’un encastrement social à un projet de territoire ... 21

1.2.4.2. De l’encastrement social à un projet politique ... 21

1.3. L’écologie industrielle comme systèmes d’innovations ... 22

1.3.1. Écologie industrielle : entre simples échanges de flux et enjeux techniques ... 22

1.3.2. Écologie industrielle : enjeu institutionnel et organisationnel ... 24

1.3.2.1. Des changements internes aux parties prenantes ... 24

1.3.2.2. Des modalités de gouvernance et de régulation... 25

1.4. Du rapport firme-territoire dans le déploiement de l’écologie industrielle ... 25

1.4.1. Le territoire en écologie industrielle : espace physique, espace construit ... 26

(6)

1.4.2. Le bouclage de flux de matières : le territoire comme ressources ... 27

1.4.2.1. Du métabolisme industriel dans le bouclage des flux ... 27

1.4.2.2. Du métabolisme industriel pour une écologie intégrale ... 28

1.5. Écologie industrielle : source de valeur partagée entre parties prenantes ... 31

1.5.1. De la quête des gains économiques pour les entreprises ... 31

1.5.2. Au-delà des gains économiques : perspective socio-environnementale ... 33

CHAPITRE 2 : L’ÉCOLOGIE INDUSTRIELLE COMME ESPACE D’ACTION COLLECTIVE : LA THÉORIE DES PROXIMITÉS COMME CADRE D’ANALYSE ... 35

2.1. L’école française de la proximité : genèse d’un champ théorique et analytique ... 36

2.1.1. La proximité géographique : levier consensuel d’analyse ... 37

2.1.1.1. Entre proximité géographique subie ou recherchée ... 37

2.1.1.2. Des limites de la proximité géographique ... 38

2.1.2. La proximité organisée : logique interactionniste de l’action collective ... 38

2.1.2.1. Entre logique d’appartenance et de similitude ... 39

2.1.2.2. Facteurs d’émergence de la proximité organisée ... 39

2.1.2.3. Au-delà du réseau : des questions en suspens ... 40

2.1.3. L’approche institutionnaliste de la proximité ... 41

2.1.3.1. L’institutionnalisme à la genèse de l’école française de la proximité ... 41

2.1.3.2. Des déterminants de la proximité institutionnelle ... 42

2.2. L’école néerlandaise ou anglo-saxonne de la proximité : enrichissement, affirmation et distinction ... 43

2.2.1. Une proximité géographique moins restrictive et évolutive ... 43

2.2.1.1. Une nouvelle considération de l’espace géographique ... 43

2.2.1.2. Une proximité géographique à valeur économique... 44

2.2.2. La proximité organisationnelle et institutionnelle : de nouveaux éléments de repérage ... 44

2.2.2.1. Entre néo-institutionnalisme et régulation sociale ... 45

2.2.2.2. Des leviers de régulation et de coordination entre acteurs... 46

2.2.3. La proximité cognitive dans l’analyse des réseaux ... 46

2.2.3.1. Du contenu de la dimension cognitive de la proximité ... 47

2.2.3.2. Facteurs d’émergence de la proximité cognitive... 47

2.2.4. Du lien social dans la théorie des proximités ... 48

2.2.4.1. De la notion de la proximité sociale ... 48

2.2.4.2. Des relations de confiance ... 49

CHAPITRE 3 : MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ... 55

3.1. La collecte de données ... 55

3.1.1. Justification et présentation des terrains ... 55

3.1.1.1. Justification des terrains de recherche ... 57

3.1.1.2. Des premiers éléments de contexte de mes terrains de recherche ... 59

3.1.2. Une enquête par questionnaire et des entretiens au Kamouraska ... 62

3.1.2.1. L’enquête par questionnaire au Kamouraska ... 62

(7)

3.1.2.2. Les entretiens au Kamouraska ... 63

3.1.3. De la collecte de données au Port Atlantique La Rochelle ... 66

3.1.3.1. Dépasser la contrainte institutionnelle du Port ... 67

3.1.3.2. La mobilisation des entreprises au Port Atlantique La Rochelle ... 68

3.2. Traitement et Analyse des données ... 70

3.2.1. Des données anonymisées ... 71

3.2.2. La retranscription des entretiens ... 71

3.2.3. Le codage des entretiens ... 72

3.2.3. L’interprétation des résultats ... 78

3.2.4. Cadre analytique de la recherche ... 79

CHAPITRE 4 : L’ÉCOLOGIE INDUSTRIELLE AU CŒUR DE L’INNOVATION TERRITORIALE AU KAMOURASKA ... 82

4.1. L’organisation territoriale au Québec : prémices d’une complémentarité de ressources ... 82

4.2. De l’action publique dans l’émergence de l’ÉIT au Québec ... 84

4.2.1. Des politiques de gestion des matières résiduelles ... 84

4.2.2. Au-delà des lois et règlementations : inciter autrement ... 85

4.2.2.1. Des programmes financiers pour soutenir la transition ... 86

4.2.2.2. Contribution publique à la gouvernance de l’ÉIT au Québec... 88

4.3. La région de Kamouraska : entre relance économique et préservation du capital naturel ... 89

4.3.1. Le Kamouraska : un territoire à la relance ... 90

4.3.2. De la préservation du capital naturel : récits d’enjeux écologiques locaux ... 91

4.3.2.1. Des ressources naturelles et du patrimoine paysager ... 91

4.3.2.2. De la biodiversité et de l’environnement naturel ... 93

4.4. Le réseau d’acteurs de la symbiose industrielle de Kamouraska : entre petites et moyennes entreprises ... 93

4.4.1. Une diversité de profils et de secteurs d’activités ... 94

4.4.2. Des pratiques environnementales internes ... 96

4.4.3. Des liens d’affaires et des incertitudes ... 97

4.4.4. Des entreprises économiquement performantes ... 99

4.5. Du potentiel et des échanges de flux dans la symbiose industrielle de Kamouraska ... 99

4.5.1. Du potentiel de flux dans le Kamouraska ... 99

4.5.2. Des synergies industrielles dans le Kamouraska ... 100

4.6. Performance économique et environnementale des échanges de flux au Kamouraska ... 106

4.6.1. De faibles retombées économiques... 106

4.6.2. Une performance environnementale multiple ... 109

4.6.3. Des retombées sociales dans les échanges de flux au Kamouraska ... 111

CHAPITRE 5 : DES SYNERGIES INDUSTRIELLES COMME LEVIERS DE COMPÉTITIVITÉ TERRITORIALE AU PORT ATLANTIQUE LA ROCHELLE ... 113

5.1. L’architecture territoriale française dans l’analyse des projets collectifs ... 113

5.2. De l’ÉIT dans les politiques publiques en France : un nouvel enjeu de l’aménagement du territoire ... 114

5.2.1. Pressions institutionnelles et réglementaires ... 115

(8)

5.2.1.1. Des contraintes macro-institutionnelles en France ... 115

5.2.1.2. Des contraintes institutionnelles et réglementaires locales ... 116

5.2.2. Financement public et aide à la gouvernance de l’ÉIT en France ... 117

5.2.2.1. Le financement public dans l’émergence de l’ÉIT en France ... 117

5.2.2.2. De la gouvernance de l’ÉIT dans l’intervention publique en France ... 117

5.3. La démarche MER au prisme du territoire de l’agglomération de La Rochelle ... 118

5.3.1. Les ports de La Rochelle : viviers de l’économie locale ... 119

5.3.1.1. Le poids économique du Port Atlantique La Rochelle... 119

5.3.1.2. Des zones industrielles de La Rochelle ... 121

5.3.2. De l’enjeu écologique dans l’agglomération de La Rochelle ... 121

5.3.2.1. De la maîtrise de la qualité de l’air ... 121

5.3.2.2. De la réduction et la valorisation des déchets ... 122

5.3.2.3. La problématique de gestion des ressources en eau... 122

5.3.2.3. Des risques technologiques à La Rochelle ... 123

5.4. Le réseau d’acteurs de la démarche MER : preuve d’une dynamique portuaire ... 124

5.4.1. Un tissu de PME d’entreprises de services ... 125

5.4.2. Entre réussites et difficultés économiques ... 127

5.4.3. Des liens d’actionnariat préexistants ... 127

5.4.4. Entre proximité géographique et valeurs écologiques ... 128

5.5. Du potentiel de flux et des synergies industrielles dans la démarche MER ... 130

5.5.1. Des premiers échanges de flux ... 131

5.5.2. Des synergies industrielles qui se structurent ... 132

5.5.3. De la mutualisation des services dans les échanges ... 133

5.5.4. Des mutualisations d’équipements dans la démarche MER ... 134

5.6. Retombées socioéconomiques et environnementales de la démarche MER ... 136

5.6.1. L’estimation des résultats économiques ... 136

5.6.2. Des retombées économiques chiffrées ... 137

5.6.3. Des potentiels bénéfices environnementaux de la démarche MER ... 138

5.6.4. Des bénéfices environnementaux mesurés ... 140

5.6.5. Perspectives sociales dans les échanges de flux de la démarche MER ... 140

CHAPITRE 6 : DYNAMIQUE DE RÉSEAU DANS LA MISE EN ŒUVRE DES SYMBIOSES INDUSTRIELLES : LA DIFFICILE QUÊTE D’UN PROCESSUS COLLECTIF ... 142

6.1. Quand l’individu fait le réseau : l’action collective au prisme de l’individu ... 142

6.1.1. Les synergies industrielles à l’épreuve des motivations individuelles ... 143

6.1.1.1. Des motivations individuelles au-delà des représentants d’organisations ... 143

6.1.1.2. Entre similitude des valeurs et mimétisme ... 144

6.1.2. Concilier intérêts individuels et collectifs pour une dynamique de réseau ... 145

6.1.2.1. De la prédominance relative de l’intérêt économique ... 146

6.1.2.2. De l’enjeu d’un intérêt commun autour des projets ... 147

(9)

6.1.3. Des réalisations concrètes pour maintenir la dynamique de réseau ... 148

6.1.3.1. Des synergies industrielles pour la dynamique de réseau ... 148

6.1.3.2. Entre synergies ponctuelles et récurrentes ... 149

6.1.4. L’influence contrastée des hauts dirigeants sur la dynamique de réseau ... 151

6.1.4.1. Des responsables d’organisations et/ou d’entreprises pour une fluidité... 151

6.1.4.2. Des contrastes marqués dans l’implication des dirigeants ... 152

6.1.4.3. Dépasser l’échelle des responsables d’organisations dans la construction du réseau ... 153

6.1.5. Replacer l’humain au cœur du collectif ... 155

6.1.5.1. L’écologie industrielle comme paradigme social... 155

6.1.5.2. Quelques facteurs déterminants des liens de confiance ... 156

6.2. Quand l’organisation fait le réseau : l’action collective au prisme de l’organisation ... 157

6.2.1. Nécessité d’appropriation collective et compréhension mutuelle des enjeux ... 157

6.2.1.1. Le renforcement des capacités organisationnelles par des ressources internes ... 157

6.2.1.2. Le renforcement des capacités organisationnelles par des ressources externes ... 159

6.2.1.3. Instituer et interagir pour mieux comprendre l’objet ... 160

6.2.1.4. Du leadership local dans l’appropriation collective des enjeux ... 161

6.2.2. Des partenariats gagnant-gagnant et des acteurs champions ... 162

6.2.2.1. Le partenariat gagnant-gagnant dans la dynamique de réseau... 162

6.2.2.2. Acteurs champions, acteurs à risques ... 163

6.3. Gouvernance des réseaux d’écologie industrielle : mythe d’horizontalité et/ou de mixité ... 165

6.3.1. Centralité, verticalité et sous-écosystèmes multiples ... 165

6.3.1.1. Une gouvernance centrale et verticale ... 165

6.3.1.2. Des hiérarchies et des dépendances dans la gouvernance ... 168

6.3.1.2.1. Des normes hiérarchiques dans la gouvernance au Kamouraska ... 168

6.3.1.2.2. Des enjeux hiérarchiques dans la démarche MER ... 169

6.3.1.3. Des sous-écosystèmes multiples au cœur de la centralité... 169

6.3.1.4. Des souverainetés locales légitimes ... 171

6.3.2. Des espaces de rencontres et de suivi dans la gouvernance... 173

6.3.2.1. Des organismes de projet face aux obligations de rencontres ... 173

6.3.2.2. Des espaces de rencontres pour maintenir le collectif ... 174

6.3.2.3. Le paradoxe des liens sociaux dans le processus collectif ... 175

6.3.3. Asymétrie d’informations et enjeu de confidentialité ... 175

CHAPITRE 7 : RÉSILIENCE ET VULNÉRABILITÉ DES RÉSEAUX DE SYMBIOSE INDUSTRIELLE ... 179

7.1. Le territoire dans la construction de la résilience ... 179

7.1.1. De l’abondance des ressources à la pénurie de la main d’œuvre ... 180

7.1.1.1. La problématique de la disponibilité des ressources ... 180

7.1.1.2. La pénurie de la main d’œuvre comme facteur de vulnérabilité ... 181

7.1.2. La faible densité comme facteur de vulnérabilité ... 183

7.1.2.1. Des PME pour des réseaux résilients ... 183

(10)

7.1.2.2. Une résilience par la diversité des acteurs ... 185

7.2. Motivation individuelle et changement organisationnel interne : la résilience au prisme des parties prenantes 187 7.2.1. Quand la résilience passe par l’individu ... 187

7.2.2. Changement organisationnel interne : défi multi-source de la résilience ... 188

7.2.2.1. Des réseaux à l’épreuve du management interne ... 188

7.2.2.2. Changer en interne à l’avantage du réseau ... 189

7.2.2.3. Changer en interne sous conditions ... 191

7.3. Entre symétrie, transparence et flexibilité ... 192

7.3.1. Plus de flux d’informations pour plus de résilience ... 193

7.3.2. Dépasser les asymétries pour plus de confiance ... 194

7.3.2.1. Des liens de confiance dans la résilience ... 194

7.3.2.2. Des liens directs entre les acteurs pour dépasser l’asymétrie ... 195

7.4. L’intermédiation de la résilience : entre nécessité et complexité ... 196

7.4.1. L’intermédiation marchande de l’organisme de projet au Kamouraska ... 197

7.4.1.1. Une intermédiation marchande pour une flexibilité de la démarche ... 197

7.4.1.2. Limites et risques d’une intermédiation marchande ... 198

7.4.2. Les systèmes autogérés comme pilier de la résilience : la création de l’association MER au Port Atlantique La Rochelle ... 199

7.4.2.1. La création de l’association MER : prémices d’une gouvernance de résilience... 199

7.4.2.2. Les zones d’ombres dans la gouvernance collective : l’utopie des systèmes autonomes... 201

7.4.2.2.1. Une dépendance renouvelée au Port Atlantique La Rochelle ... 201

7.4.2.2.2. L’indépassable dépendance hiérarchique ... 202

7.4.2.3. Enjeux de gouvernance autonome au Kamouraska ... 203

7.5. Une autonomie de financement : l’autre pilier de la résilience ... 204

7.5.1. L’autonomie financière face aux réalités économiques des entreprises ... 205

7.5.1.1. Autonomie financière et animation de réseau ... 205

7.5.1.2. Autonomie financière et rapports de forces ... 206

7.5.2. La densification comme source de résilience et d’autonomie financière ... 207

7.5.2.1. Une autonomie financière par des dépendances locales ... 207

7.5.2.2. Une autonomie financière sous contraintes ... 209

7.5.3. Le partenariat public-privé comme facteur de résilience ... 209

7.5.3.1. Une participation publique dans la perspective d’un projet de territoire ... 209

7.5.3.2. Des politiques publiques dans la résilience financière ... 211

CHAPITRE 8 : ENJEUX TECHNIQUES ET ORGANISATIONNELS DES ÉCHANGES DE FLUX... 214

8.1. Des synergies industrielles sous contraintes techniques ... 214

8.1.1. La quantité des flux comme enjeu majeur ... 215

8.1.1.1. La problématique de la disponibilité des flux ... 215

8.1.1.2. L’influence des rythmes de production ... 216

(11)

8.1.2. La qualité des matières dans les échanges de flux ... 217

8.1.2.1. La qualité défectueuse des résidus de matières... 218

8.1.2.2. L’agglomération des flux comme facteur de risque... 219

8.1.2.3. Des risques de vulnérabilité de réseau par le potentiel de flux ... 219

8.1.3. Densifier pour répondre aux contraintes sur le potentiel de flux ... 221

8.1.3.1. Une valorisation optimale de la proximité géographique ... 221

8.1.3.2. Une mise en relation entre industries et territoires... 222

8.1.3.3. Une densification sous conditions et insuffisante ... 224

8.1.4. L’écologie industrielle sous le prisme des mutations techniques ... 226

8.1.4.1. Des enjeux techniques dans les échanges de flux énergétiques ... 226

8.1.4.2. Le besoin de changement technique dans les échanges de flux ... 227

8.1.4.3. Vers des stratégies de recherche et développement ... 228

8.1.4.4. Rentabilité économique et changement technique ... 230

8.2. L’arbitrage coût-bénéfice dans les échanges de flux ... 231

8.2.1. Des premières contraintes économiques et financières ... 231

8.2.2. La contrainte financière de la gestion logistique des flux ... 232

8.2.3. De l’enjeu réglementaire et des coûts de dérogation ... 233

8.2.3.1. Le dualisme des normes règlementaires dans les échanges de flux ... 233

8.2.3.2. Des normes règlementaires exclusives et des leviers d’actions ... 234

8.3. Des synergies sous contraintes organisationnelles ... 235

8.3.1. Entre contrat et confiance : la primauté des dispositifs informels ... 236

8.3.2. Entre contrat et confiance : au-delà des dispositifs informels ... 237

8.3.3. De la flexibilité dans la régulation des interactions ... 238

CHAPITRE 9 : ENJEUX DE CRÉATION DE VALEUR TERRITORIALE DES PROJETS D’ÉCOLOGIE INDUSTRIELLE ... 241

9.1. De la valeur centrée sur l’entreprise : l’approche par révélation de ressources... 241

9.1.1. Des attentes des parties prenantes : intégrer l’écologie à l’économie ... 242

9.1.1.1. Perspective écoenvironnementale des échanges de flux ... 242

9.1.1.2. Perspective non monétaire de la valeur centrée sur l’entreprise ... 244

9.1.1.3. Une forte logique économique dans une hiérarchie incertaine ... 245

9.2. De la valeur élargie au territoire : nouveau référentiel d’analyse ... 246

9.2.1. De la notion de la valeur territoriale : dépasser la valeur centrée sur l’entreprise ... 246

9.2.1.1. Des premières considérations théoriques et empiriques de la valeur territoriale ... 247

9.2.1.2. Une valeur territoriale difficile à mesurer ... 248

9.2.2. Analyse prospective autour de la valeur territoriale au Kamouraska et à La Rochelle ... 249

9.2.2.1. Une hypothétique valeur environnementale ... 249

9.2.2.2. Des ressources partagées pour l’attractivité territoriale ... 251

9.2.2.3. Des contraintes dans l’attractivité territoriale ... 252

9.2.2.4. La construction collective de l’attractivité territoriale ... 253

(12)

9.3. De la valeur immatérielle et non marchande des synergies industrielles ... 254

9.3.1. De l’apprentissage collectif comme valeur ... 254

9.3.2. Des essais-erreurs comme leviers d’apprentissage ... 256

9.3.2.1. Des apprentissages autour de la logique des essais-erreurs ... 256

9.3.2.2. Des apprentissages pour les acteurs publics ... 257

9.3.2.3. Des apprentissages pour une expertise locale ... 258

9.4. De la mobilisation territoriale comme valeur ajoutée : l’émergence d’un problème public... 259

9.4.1. De la mobilisation du public : une vision plus irrationnelle du collectif ... 259

9.4.2. De la mobilisation du public : une vision plus interactionniste du collectif ... 260

9.4.3. De la technique à la mise en réseau : perspective d’une écologie industrielle sociale ... 261

9.4.4. L’émergence d’un réseau socioéconomique local ... 262

9.4.5. De la mobilisation citoyenne comme valeur élargie au territoire ... 264

9.4.6. Contraintes d’une mise à l’agenda public de l’écologie industrielle ... 265

9.5. De la participation citoyenne dans les échanges de flux : entre paradoxes et nouvelles perspectives ... 266

9.5.1. Une participation citoyenne irréfutablement associée aux ressources ... 267

9.5.2. Pour une participation citoyenne dans la gouvernance des réseaux de symbiose industrielle ... 268

Conclusion ... 271

Bibliographie ... 277

Annexe 1 : Cartographie de l’Éco-parc de Blanquefort ... 296

Annexe 2 : Grille d’entretien avec les organismes de projet ... 297

Annexe 3 : Grille d’entretien avec les partenaires publics ... 298

Annexe 4 : Grille d’entretien avec les collectivités territoriales et locales ... 299

Annexe 5 : Grille d’entretien avec les entreprises ... 300

Annexe 6 : Grille d’entretien avec les partenaires techniques ... 301

Annexe 7 : Questionnaire d’enquête au Kamouraska ... 302

Annexe 8 : Accord de confidentialité avec la SADC de Kamouraska... 307

Annexe 9 : Aperçu d’une analyse de discours ... 308

Annexe 10 : Codage thématique des discours par catégories d’acteurs au Kamouraska ... 309

(13)

Liste des figures

Figure 1 : Courbe "U" inversée sur les liens de confiance ... 50

Figure 2 : Démarche méthodologique de la recherche ... 55

Figure 3 : Les mots de la proximité retenus dans l'analyse ... 72

Figure 4 : Modèle de mise en récit ... 79

Figure 5 : Cadre analytique des informations recueillies ... 80

Figure 6 : Acteurs publics dans le financement du projet de symbiose industrielle au Kamouraska ... 87

Figure 7 : Rôle des acteurs de la symbiose industrielle de Kamouraska... 94

Figure 8 : Des liens d’affaires entre parties prenantes au Kamouraska ... 98

Figure 9 : Représentation des échanges de flux dans le Kamouraska ... 102

Figure 10 : Pression institutionnelle et réglementaire en France ... 115

Figure 11 : Rôle des acteurs de la démarche MER... 125

Figure 12 : Liens d’actionnariat entre des entreprises de la démarche MER ... 128

Figure 13 : Représentation des synergies industrielles de la démarche MER ... 135

Figure 14 : Entre projet de territoire et logique capitaliste... 146

Figure 15 : Corrélation entre différence de perception et intensité des relations ... 162

Figure 16 : Hiérarchie institutionnelle dans le projet de symbiose industrielle au Kamouraska ... 166

Figure 17 : Hiérarchie institutionnelle dans la démarche MER ... 167

Figure 18 : Des sous-écosystèmes dans le déploiement des projets ... 170

Figure 19 : Leadership local et trajectoire de mise en œuvre des projets ... 172

Figure 20 : Circulation des flux d’informations dans les réseaux de symbiose industrielle ... 177

Figure 21 : Main d'œuvre et Productivité dans la symbiose industrielle du Kamouraska ... 182

Figure 22 : Perspectives d’interactions entre les parties prenantes au Kamouraska ... 196

(14)

Liste des graphiques

Graphique 1 : Codage thématique (axial) dans le discours des acteurs au Kamouraska ... 76

Graphique 2 : Représentation globale du discours des acteurs ... 77

Graphique 3 : Répartition des entreprises par secteur d'activités au Kamouraska ... 95

Graphique 4 : Répartition des entreprises par forme juridique au Kamouraska ... 96

Graphique 5 : Répartition des synergies industrielles au Kamouraska ... 101

Graphique 6 : Économies réalisées par chaque synergie industrielle au Kamouraska ... 107

Graphique 7 : Économies réalisées par type de synergies industrielles ... 108

Graphique 8 : Émissions de gaz à effet de serre évitées par synergies industrielles au Kamouraska ... 109

Graphique 9 : Émissions évitées par type de synergies industrielles au Kamouraska ... 110

Graphique 10 : Répartition des entreprises par filières d’activités dans la démarche MER ... 126

Graphique 11 : Évaluation économique des synergies industrielles de la démarche MER ... 137

Graphique 12 : Estimation critériée de la performance environnementale de la démarche MER ... 139

Graphique 13 : Niveau d’attentes des parties prenantes au Kamouraska ... 145

Graphique 14 : Niveau de satisfaction des parties prenantes au Kamouraska ... 150

Graphique 15 : Connaissance de l’ÉI avant le démarrage de projet au Kamouraska ... 158

Graphique 16 : Des entreprises face au risque de survie à court terme au Kamouraska ... 184

Graphique 17 : Changements organisationnels internes perçus par quelques entreprises au Kamouraska ... 190

Graphique 18 : Disponibilité à financer l'animation par les parties prenantes au Kamouraska ... 206

Graphique 19 : Implication dans le recrutement de nouveaux acteurs au Kamouraska ... 208

Graphique 20 : Perception de la quantité des flux disponibles par les parties prenantes au Kamouraska ... 215

Graphique 21 : Perception de la qualité des flux disponibles par les parties prenantes au Kamouraska ... 218

Graphique 22 : Perception de la qualité du réseau pour les échanges de flux au Kamouraska ... 220

Graphique 23 : Perception d’un besoin de densification du réseau au Kamouraska ... 222

Graphique 24 : Catégorisation des changements techniques perçus au Kamouraska ... 228

Graphique 25 : Facteurs de succès perçus par les parties prenantes au Kamouraska... 240

Graphique 26 : De la conciliation économie-écologie au Kamouraska ... 243

Graphique 27 : Répartition des objectifs environnementaux par les parties prenantes au Kamouraska ... 250

Graphique 28 : Des apprentissages perçus par quelques parties prenantes au Kamouraska... 255

Graphique 29 : Collaborations précédentes au Kamouraska avant le démarrage du projet ... 263

(15)

Liste des tableaux

Tableau 1 : Quelques définitions de l'écologie industrielle ... 14

Tableau 2 : L'écologie industrielle dans la littérature ... 16

Tableau 3 : Typologie des proximités entre l'école française et néerlandaise... 36

Tableau 4 : Autres formes de proximités dans l'analyse des réseaux d'acteurs ... 52

Tableau 5 : Cadre d'analyse proximiste adopté... 54

Tableau 6 : Quelques éléments de contexte de mes terrains de recherche... 59

Tableau 7 : Calendrier de la prise des données ... 61

Tableau 8 : Présentation des parties prenantes à l'étude au Kamouraska ... 64

Tableau 9 : Présentation des participants à l'étude au Port Atlantique La Rochelle ... 69

Tableau 10 : Approche d'analyse des données ... 70

Tableau 11 : Codes de traitement et d'analyse des données ... 73

Tableau 12 : Quelques mesures réglementaires du PGMR 2016-2020 du Kamouraska relatives à l’économie circulaire ... 85

Tableau 13 : Catégories de flux les importants en fonction du nombre d’entreprises concernées au Kamouraska ... 100

Tableau 14 : Description de quelques échanges de flux au Kamouraska ... 103

Tableau 15 : Répartition des marchandises traitées au Port Atlantique La Rochelle en 2018 ... 119

Tableau 16 : Principaux flux de la démarche MER ... 131

(16)

Liste des cartes

Carte 1 : Entre la MRC de Kamouraska (Québec) et l'Agglomération de La Rochelle (France) ... 56

Carte 2 : Localisation du Port Atlantique La Rochelle en France ... 56

Carte 3 : Localisation de la MRC de Kamouraska au Québec ... 57

Carte 4 : Cartographie des acteurs interviewés au Kamouraska ... 66

Carte 5 : Cartographie des projets de symbiose industrielle financés par Récyc-Québec en 2016-2018 ... 86

Carte 6 : Portrait de la région du Kamouraska... 89

Carte 7 : Ressources extractives au Kamouraska ... 92

Carte 8 : Zones industrielles et/ou d'activités de l'agglomération de La Rochelle ... 120

Carte 9 : Sites classés SEVESO de l’agglomération de La Rochelle ... 123

Carte 10 : Proximité géographique entre les entreprises de la démarche MER... 129

Carte 11 : Vers un nouveau territoire de projet au Kamouraska ... 186

Carte 12 : Vers un nouveau de territoire de projet pour la démarche MER ... 224

(17)

Liste des abréviations, sigles, acronymes

ADEME : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’Énergie APERGE : Atelier de réflexion prospective en écologie industrielle APTEC : Appel à projets sur la transition vers l'économie circulaire AQME : Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie CDBQ : Centre de développement bioalimentaire du Québec CLD : Centre local de développement

CRD : Construction, Rénovation et Démolition DDD : Déjeuners du développement durable DDT Direction départementale du territoire DEC : Développement Économique Canada

DREAL : Direction régionale pour l’environnement, de l’aménagement du logement EC : Économie circulaire

ÉI : Écologie industrielle

ÉIT : Écologie industrielle et territoriale ESS : Économie sociale et solidaire

FEDER : Fonds européen de développement régional FIL : Fonds d’investissement local

GES : Gaz à effet de serre GNV : Gaz naturel pour véhicules

GPMLR : Grand Port Maritime de La Rochelle ICI : Institutions, Commerces, Industries

INSEE : Institut national de la statistique et des études économiques ISQ : Institut de la statistique du Québec

IUT : Institut Universitaire Technologique

LADTU : Loi sur l’aménagement durable du territoire et de l’urbanisme LAU : Loi sur l’aménagement et l’urbanisme

MAPTAM : Loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles MER : Matières Énergies Rochelaises

MRC : Municipalité Régionale de Comté

MRIF : Ministère des relations internationales et de la francophonie NOTRE : Nouvelle organisation territoriale de la République

OREE : Organisation pour le respect de l’environnement dans l’entreprise PCET : Plan Climat Énergie Territorial

PDIE : Plan de déplacement interentreprises

PGMR : Plans régionaux de gestion des matières résiduelles, Politique de gestion des matières résiduelles PIPB : Parc industrialo-portuaire de Bécancour

PME : Petite et Moyenne Entreprise PPI : Plan particulier d’intervention

PPRT : Plan de prévention des risques technologiques QHSE : Qualité Hygiène Sécurité Environnement QSE : Qualité Sécurité Environnement

REP : Responsabilité élargie du producteur

SADC : Société d’aide au développement des collectivités SRCAE : Schéma Régional Climat Air Énergie

SG : Secrétaire général SI : Symbiose industrielle SPL : Systèmes productifs locaux SPN : Société du Plan Nord

(18)

SRADDET : Schéma d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires SRDEII : Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation TEPCV Transition énergétique pour la croissance verte

TEQ : Transition Énergétique Québec TIGA : Territoires à Grandes Ambitions TTC : Toutes taxes comprises

UMR : Union Maritime de La Rochelle

(19)

À Nicole, en mémoire de ta dévotion, ton abnégation, et ton sens de l’effort.

(20)

« La relativité de nos structures, ainsi mises en évidence, pourrait nous aider à dégager les bases théoriques d’un dépassement de nos sociétés à castes, dépassement qui ne sera irréversible que s’il est fondé sur la connaissance du pourquoi des choses. N’est-ce pas cela, la révolution sociale, ou en tout cas un de ses aspects les plus importants dans nos pays? » Pr. Cheick Anta Diop

(21)

Remerciements

J’exprime ma profonde gratitude à toutes les personnes qui ont contribué à cette thèse.

Mes remerciements vont tout particulièrement à :

Mon directeur et à ma directrice de recherche pour leur disponibilité, leur conseil et leur investissement tout au long de cette thèse.

Aux directeurs et personnels (enseignants, professionnels) de Geolab à Limoges, particulièrement à Fréderic Richard, Fabien Cerbellaud et Céline Chrétien, de l’ESAD, notamment Jean Dubé et Willem Fortin qui ont fait preuve d’une grande disponibilité et d’une grande écoute durant mes années doctorales et dans l’accomplissement de ce travail de recherche.

Aux membres de jury qui ont accepté évaluer ce travail. Merci pour vos conseils avisés et vos orientations respectives pour son amélioration.

Mes parents : Benoit (papa), Victorine (maman), Eugénie, Séra, Espéranto, Mathieu, Grâce, Chekina et mes neveux Corneille et Jean, pour leur présence, leur amour durant tant d’années. Je vous aime!

La famille Pierre et Jacynthe Gagnon, pour leur soutien moral et leur bel accueil. Merci d’avoir été là!

Miryam pour avoir été de cette aventure du début jusqu’à la fin. Les mots me manquent pour te témoigner toute ma gratitude pour tes efforts, ton investissement personnel, ta sollicitude dans l’accomplissement de ce travail.

Cette thèse est aussi en partie le fruit de ta détermination.

Nath qui s’est rendu disponible dans l’accomplissement de mon vœu d’études à l’Université Laval.

À Roxane, qui a su m’apporter son soutien et son écoute durant les deux dernières années de cette enrichissante aventure. Merci pour tes encouragements et tes mots quotidiens dans des moments si particuliers.

Mes compagnons de route durant ces années : Landry, Marcel, Roméo, Paulin, Issa, sans oublier très chaleureusement Selasse. Avec vous, l’aventure fut belle.

Mes collègues doctorant.e.s et post-doctorant.e.s de Limoges et de Laval, et aussi tou.t.e.s ceux et celles que j’ai rencontré.e.s durant ces quatre années, pour les fructueux échanges que nous avons pu avoir.

Enfin, je n’oublierai pas mes étudiant.e.s de l’Université de Limoges, avec qui les liens sont devenus si forts.

J’ai une pensée particulière pour Sylvain, Maxime, Morgane, Maxime pour toutes ces soirées foot!

(22)

Introduction

Depuis plusieurs décennies, d’importants enjeux se dessinent autour de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), de la production des déchets, de l’exploitation effrénée des ressources naturelles ou encore de la perte de la biodiversité. En effet, jusqu’à la fin du vingtième siècle, les sociétés industrielles ne se sont guère attelées à modifier leurs trajectoires de développement qui s’illustraient par des modes de production et de consommation préjudiciables aux écosystèmes naturels. Ces modes de production et de consommation ont ainsi accentué les pressions sur l’environnement et les territoires. À cet effet, le développement de l’humanité, construit autour d’un modèle d’économie linéaire (extraire-fabriquer-jeter), fait l’objet de critiques croissantes, depuis les années 70.

La remise en cause des trajectoires de développement ayant prévalues des siècles durant, a progressivement conduit vers des réflexions pour la reconsidération du modèle de production et de consommation, afin de réduire l’impact environnemental des activités humaines. Ainsi, des chercheurs, des ingénieurs, des entrepreneurs et des acteurs publics, suggèrent depuis quatre décennies au moins, un paradigme économique et industriel intégrant de manière « tangible » des réponses durables aux enjeux contemporains de gestion intégrée des ressources naturelles, de préservation de l’environnement et d’adaptation aux changements climatiques.

Dans ce contexte, l’écologie industrielle fait son apparition dans les années 1980, en se déclinant comme une perspective porteuse de transformations profondes des pratiques industrielles à l’égard de l’environnement (Beaurain & Varlet, 2014). Propulsée par les travaux de Frosh & Gallopogoulos (1989), elle trouve ses fondements dans une analogie avec le fonctionnement de l’écosystème naturel (Allenby, 1992), en mettant en symbiose sur un territoire, différents acteurs notamment industriels pour limiter l’impact écologique de leurs activités productives (Cooper & Gutowski, 2017; Allenby, 2006 ; Ehrenfeld, 2004 ; Erkman, 1997).

Elle propose ainsi une rupture avec la conception linéaire du fonctionnement de la société industrielle, par un modèle moins gourmand en consommation de matières premières et d’énergies, moins producteur de déchets (Brullot et al., 2014 ; Erkman, 2004), et capable d’accompagner un développement territorial (Santos & Magrini, 2018 ; Beaurain & Brullot, 2011 ; Deutz& Gibbs, 2008). Longtemps réduite à quelques sphères d’activités et à certains pays occidentaux, l’écologie industrielle a cependant connu, durant les deux dernières décennies, une émergence à l’échelle planétaire avec des démarches multiples construites par une pluralité d’acteurs comme des leviers de transition (Boons et al., 2015; Deutz et al., 2015; Graedel & Lifset, 2016).

Ces démarches s’appuient sur une mise en synergie des acteurs industriels pour la construction de réseaux éco-industriels dans une zone géographique donnée (Chertow, 2004; Côté & Hall, 1995; Gibbs & Deutz, 2007), ou plus largement sur la considération d’un ensemble des flux territoriaux autour d’un important réseau d’acteurs

(23)

économiques ( Cerceau et al., 2018 ; Barles, 2014; Korhonen & Snakin, 2001; Mirata & Emtairah, 2005), sans pour autant entraver les logiques de marché en termes de compétitivité économique et de gain environnemental (Hoffman et al., 2014; Jensen, Basson, & Leach, 2011 ; ElMasseh, 2018; Vallés, 2016).

L’industrie – prise dans le sens dans la production des biens d’équipements et la transformation de matières premières – reste objectivement le principal secteur d’application de l’écologie industrielle même s’il existe des démarches dans des secteurs d’activités tels que les services, l’agriculture et la sylviculture. Mais quoi qu’il en soit, l’écologie industrielle s’appuie sur la connaissance des flux disponibles et/ou circulant sur le territoire à travers un métabolisme industriel et/ou territorial (Wassenaar, 2015; Bahers et al., 2019). Il s’agit de « l’analyse des flux de matières et d’énergies sous-jacents aux activités économiques » (Barles, 2014) et la capacité des acteurs territoriaux à mettre en avant l’importance des interactions (Fischer‐Kowalski & Steinberger, 2011;

Parcerisas & Dupras, 2018), pour un fonctionnement circulaire de l’économie (Erkman, 2004; Blomsma &

Brennan, 2017; Durand et al., 2017)

En France, par exemple, de nombreuses démarches d’écologie industrielle et territoriale sont propulsées au niveau des collectivités territoriales, à l’échelle des zones d’activités, notamment depuis l’adoption de la loi sur la Transition énergétique pour la croissance verte (TEPCV), et la mise en place de programmes d’appui financiers par l’État. Il faut également souligner des expérimentations d’écologie industrielle réalisées dans différents secteurs d’activités et/ou zones industrielles depuis les années 1990, et au milieu des années 2000 avec les agendas 21 locaux. Ces projets d’écologie industrielle mobilisent des acteurs territoriaux en fonction de raisons spécifiques, de diverses contraintes pour accéder à de nouvelles ressources, : réaliser des économies de coûts, développer un apprentissage inter-organisationnel, etc. (Varlet, 2012; Fan et al., 2017).

De la même manière, l’intérêt pour l’écologie industrielle et territoriale se fait grandissant au Québec. Aux démarches plus anciennes du début des années 2000, dans la région industrielle de Sorel-Tracy et du Parc industrialo-portuaire de Bécancour (PIPB), s’ajoutent de nouvelles expérimentations plus ou moins récentes. En effet, sous l’impulsion du Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI), puis avec l’implication progressive d’organismes et programmes gouvernementaux, mais également de regroupements de chercheurs, d’agences de développement, de collectivités territoriales et d’entreprises, des démarches d’écologie industrielle se mettent progressivement en place dans différentes régions du Québec.

Et tant au Québec qu’en France, indépendamment de leur échelle spatiale, ces démarches s’appuient sur un réseau d’acteurs souhaitant répondre à des objectifs environnementaux voire sociaux, et de compétitivité économique des entreprises participantes. Il apparait alors important de lever les possibles obstacles d’efficacité sociotechnique qui entraveraient la mise en œuvre et la pérennité de ces différents projets. À ce propos, au- delà de son approche techniciste, l’écologie industrielle s’appuie sur d’importants facteurs organisationnels et

(24)

sociaux permettant d’établir un réseau d’acteurs, et d’instaurer une cohésion au sein de celui-ci (Moreau et al., 2017; Mortensen & Kørnøv, 2019). À tel point qu’a émergé depuis les années 2000, une littérature scientifique dont l’objectif principal a été d’appréhender l’écologie industrielle comme un espace d’action collective (Chembessi, 2017). Cependant, les modalités de construction, de mise en œuvre et de gouvernance de cette action collective ne sont pas totalement élucidées (Beaurain & Brullot, 2011, Beaurain, Maillefert & Varlet, 2017).

Comment l’écologie industrielle devient-elle alors une catégorie émergente de l’action collective territorialisée?

Quels sont les fondements de cette action collective? Et quels possibles enseignements? Quels sont les facteurs socio-organisationnels qui influencent le déploiement de l’écologie industrielle ? En quoi le potentiel de flux est- il déterminant dans la mobilisation des acteurs territoriaux ? Comment l’écologie industrielle se révèle-t-elle d’un mécanisme de (re) développement territorial?

Eu égard à ces interrogations, cette thèse propose une analyse de deux démarches d’écologie industrielle et territoriale en France et au Québec, pour dégager des enseignements autour des mécanismes de leur déploiement, mais aussi dans la construction locale d’un public autour des échanges de flux. Ce travail de recherche s’articule autour de quatre éléments de discussions : les territoires, les acteurs, les flux, les bénéfices.

Il renvoie à une réalité territorialisée d’application des principes de l’écologie industrielle suivant de multiples objectifs d’efficacité sociale, technico-économique, environnementale, etc. Cette application territorialisée peut s’explorer au travers de trois entrées principales : le potentiel des aires géographiques, les interactions au sein des réseaux d’acteurs, et les bénéfices économiques, environnementaux, sociaux voire culturels. La thèse propose donc une exploration du développement de l’écologie industrielle sous le prisme des interactions entre les parties prenantes, des modalités de gouvernance, des potentiels et des échanges de flux, mais aussi de la création de valeur. Elle aborde les projets d’écologie industrielle comme espace d’action collective. Cette logique collective suppose un espace au sein duquel une pluralité d’acteurs définit des objectifs communs, des normes ou des référentiels d’organisation, de structuration, de coordination et d’animation qu’ils partagent.

À cet effet, cette réflexion mobilise différents outils qui, peuvent être catégorisés en trois niveaux : ceux permettant d’analyser le potentiel de flux de matières, ceux offrant la possibilité d’une analyse sociotechnique et de politiques publiques, et ceux qui s’intègrent dans une analyse de gouvernance, ou plus précisément de coordination des démarches. Elle est donc construite autour de la confrontation de différents champs disciplinaires des sciences humaines et sociales, afin de révéler les jeux d’acteurs, indispensables pour comprendre le fonctionnement des écosystèmes industriels de nos terrains d’études. Ainsi, afin de réussir ce travail de recherche, la théorie des proximités est mobilisée, car celle-ci propose une grille de lecture pour comprendre et/ou analyser les écosystèmes d’acteurs, intervenant dans la valorisation des ressources territoriales.

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