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Submitted on 1 Jan 1901
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Sur la théorie de l’élasticité
Gerrit Bakker
To cite this version:
Gerrit Bakker. Sur la théorie de l’élasticité. J. Phys. Theor. Appl., 1901, 10 (1), pp.558-569.
�10.1051/jphystap:0190100100055801�. �jpa-00240555�
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quelles l’échelle est repliée sur elle-même afin de doubler la semilibi- lité pour une longueur de règle donnée.
La lecture elle-même est facilitée par la présence d’~~~2e seule
~’~.l«»e. On ne cherche pas l’endroit où elle doit se faire sur une
deuxième graduation voisine, mais on le trouve immédiatement au
bout d’une aiguille. Quand même, dans la règle ordinaire, on se sert
du curseur Mannheim, le voisinage de la deuxième graduation auge- mente un peu l’attention nécessaire.
Dans le même ordre d’idées, j’ai évité la complication de gradua-
tions donnant les racines carrées et les lignes trigonométriques, que aurait du mettre sur des cercles concentriques. Il m"a parti pré-
férable de ne demander à un même instrument qne les opérations de beaucoup les plus fréquentes de la multiplication et de la division.
Ce cercle à calculs a été construit par -,NI. I. Werlein. Les mom-e-
ments, solidaires Oll indépendants des aiguilles, s obtiennent aisé- ment, par les frottements gradués des douilles sur les axes, réglés
une fois pour toutes. Chacune des aiguilles porte un bouton molletéf qui doit être assez grand pour que la manoeuvre des aiguilles soit comrnode, et relativement léger pour éviter les effets de l’inertie.
On obtient très facilement, avec cet instrument, une précision
minima de ~’ -, ~000 même dans les opérations compliquées. 1
SUR LA THÉORIE DE L’ÉLASTICITÉ;
Par M. GERRIT BAKKER.
Considérons un corps tel que les points de sa surface seuls soient sollicités par des forces extérieures. lie corps étant supposé en équi- libre, chacun des éléments de volume dans lesquels on peut le dé- composer est également en équilibre sous l’influence de la pression
des éléments qui l’entourent. Pour un élément de volume égal if I"unité, le z~iriel des forces extérieures à l’élément est donné par:
~~, , ~~" Pa représentant les ~res~sio~z.s principales.
Soient M, v, t~~ les projections du déplacement d’un point ~~.~, y, ~) ~
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0190100100055801
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on a, Tx, ’rJ, T~ étant les composantes des tensions normales aux
faces du parallélipipède élémentaire :
c~’où ~
h et p étant les deux constantes de la théorie de l’élasticité.
La dilatation à de l’unité de volume est donc :
Par suite, F augmentation de volume d’un corps dont dz est l’élé- ment de volume est donné par :
Les éléments de volume situés dans l’intérieur du corps donnent,
pour l’intégrale ~ ~r, des termes qui sont détruits par les termes
égaux et de signe contraire fournis par les éléments adjacents. Il n’y a que les éléments de la surface extérieure du corps considéré
qui soient efficaces ; par suite
c’est-à-dire que l’~xccroisse~nent de volunte d’un co~6’ de for~~ze quel-
conque solliciié e.rc~.9~~me~~ par des fa~~ces exté~°ie~~~°es c~~~li~uf~es
à sa s~~~~face est proportionnel au ~x~~’e~ de ces forces. Appliquons à quelques exemples :
1° Cas du prz~me.2013 On applique aux bases, parallèlement à l’axe,
une tension égale, à S par unité de surface ; soient lIa longueur et cl
la section du prisme ; on a :
560
et la dilatation de l’unité de volume est donnée par
20 Cas d’un vase cylindrique.
-Soient : S la tension par unité de surface aux faces tern1inales, P et p les forces respectivement nor-
males aux surfaces cylindriques extérieure et intérieure de rayons R et r (considérées comme positives dans la direction du rayon), l la longueur; le viriel provenant des forces S, donné par la formule gé-
nérale
le viriel de la force P est -1R - ?~rRLP ; on a de même pour celui
de ~ : - 1 1 r . ~~~°1~~. On a donc enfin :
La dilatation de l’unité de volume est, en remarquant que le vo- lume est trr (R 2
-,.2) 1, donnée par :
:lü Cas d’zcn case s~hé~~iq2ce.
-Soient p et P les pressions intérieure
et extérieure, comptées positivement dans le sens du rayon inté- rieur r et extérieur R; l’expression - 3I)c du viriel donne pour celui des forces p et P respectivement :
et
~
Le volume étant 1 x (R3
-7°3), la dilatation de l’uni té de volulne est :
(1) X, Y, Z sont les composantes de la force qui agit au point ’a~, ~, ~;~.
561 4,1 Cc~a cl~c pi~W o~~aèt~ne ~’0152’/’é’~~.
-Soient V et v les volumes exté- rieur et intérieur et p la pression intérieure et extérieure. Les eiriels des pressions extérieure et intérieure sont respectivement -~- ~ 3 pV
3
et 2013 ~ ~~ ; le volume de la matière du vase étant v
-v, la dilata- tion de l’unité de volume est :
La dilatation est indépendante de la forme et de la grandeur du
vase ; celui-ci se comprime conformément à t’opinion de Colladon et
contrairement à celle d’(Erstedt (1).
5~ Cas cl’un conducteur’ plectr.isé.
-La pression électrique peut
être considérée comme une force normale à la surface du conducteur électrisé. Soient K, la constante diélectrique du milieu dans lequel
le conducteur est placé, et ~, la densité électrique superficielle ; la pression électrique par unité de surface est alors _-.. R.
Pour un ellipsoïde conducteur, la densité 7 est proportionnelle à la perpendiculaire abaissée du centre sur le plan tangent au point con-
sidéré :
e est la charge totale. p la perpendiculaire, cc, b, c les trois demi-
grands axes de l’ellipsoïde. La pression électrique devient alors :
Soit ds un élément de surface du conducteur correspondant à un
rayon vecteur r, on a ponr le viril de R:
Or:
(I; Toutes les formules clui précèdent sont en parfait accord avec celles que
donne la théorie générale de l’élasticité.
562 donc :
L’accroissement de volume est alors :
posons
l’élément ds s’exprime en coordonnées elliptiques:
dudv.
La longueur î) de la perpendiculaire est donnée par:
Orona:
d’où :
si l’on ren-iplace ~ru par cette valeur dans I‘équation (5), la question
est ramenée à un calcul d’intégrales elliptiques. Dans le cas où
a -- b, on a :
d’oit:
563
et exposant
Pour un octant de l’ellipsoïde, fI et v doivent être pris entre 0 et 2
2
d’où :
,et
L’accroissement de volume de l’ellipsoïde est donc enfin:
Pour une mêine charge électrique et pour des ell.L~~sa~’des set~~T~tcc~lP.s.
les dilatations sont donc en raison in,terse des c~ir‘ze~zsio~xs ho?nologuI?8.
-- Pour une sphère, c _-__ c~ # R et la formule précédente se présente
sous une forme illusoire; l’application du théorème de l’Hopital
montre Ín1média tement que la dilatation d’une sphél°e, son s l’influience d’une chaj>ge électrique E, a pour valeur:
F. ÀUERBACH. 2013 Die Gleichgewichtsûguren pulverfurmig’er Massen (Figures d’équilibre des masses pulvérulentes).
-I)r~ucle’s Annrllen, t. ~~, p. 1 îO; ~1901.
L’auteur s’est proposé d’étudier expérimentalement les figures
formées sur des bases entièrement libres, bien liorizoiitales, et de
forme géométrique, par des grains bieii secs, réguliers, de forme sphérique on presque sphérique, dépourvus d’arêtes ou de cavités par où ils pourraient adhérer en formant des agrégats plns oii moins rigide. Les divers sables (à condition que le diamètre du grain ne
tombe pas au-dessous de 0,01 centimètre)., les graines de moutarde,
de lin, de pavot, de trèi~le, la grenaille de plomb, le verre ou la por-
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celatne, pulvérisé, tamisés au besoin, conviennent aux expériences.
Quelle que soit la méthode employées (projection de la poussière
sur la base isolée ; enlèvement cle la matière toiit autour de la base
placée au-dessus et très près de la table d expériences, soulèvement de cette base, ou abaissement d’une plate-forn1t’ l’entourant élroi-
ten1ent), on arrive assez rapidt’111pnt il trouver un mode opératoire qui donne constamment la même figure~ appelée norlnale ,. des mou- vements trop brusques donnent des figures plus arrondie5 ; des mou-
VE’111entS très lents donnent des figures instables, indéterminées, qui se
déforment en tendant vers la forme normale, SOl1S Faction de secousses
même très faibles.
Les mesures sont faites ait moyen d’une sorte d’équerre formée
d’une règle graduée mobile verticalement dans line coulisse qui peut glisser elle-même sur une règle gradué horizontale, nxée il une
hauteur arbitraire ; le contact de la pointe avec la figure est accusé
par la chute et le glissement, parfaitement visibles, du grain touché ;
1 auteur a pu mesurer ainsi les cotes au 1 10 et quelquefois au 1, 2f)
de millimètre. Il appelle h~2~~e »o de la figure la distance du point le plus
élevé à la base ; ligne cle pente, la 1igO(’ cle plus grand> pente d’u~~e de pente,. angle de pente, ou i plus simplement pente en iiii point d’une surface (et non d’une arête:B l’angle de la tangente a la ligne de pente avec l’horizontale; li~~taes de ~~,i2,eaz~ oii 2so72~~ses le~
sections de la figure par des plans parallèles il la base. La concavité et la convexité des surfaces ou des lignes sont rapportées kt l’e~x’~fe r/~M?’, c"est-à-dire a 1 air.
Il va de soi que la nature des grains, leur forme, Ip1~r frottemeilt,
leur poids spécifique, leur grosseur, leur compressibilité, influent, à
des degrés divers, sur les rri~~~en~z’o~2.ç de la figure formée sur une
hase déterminée; Inais, pour unie même base, la fornle générale est toujours la même.
Le cas le plus simple est celui d’un tas de sable appuyé contre un
mur vertical indéfini ; la surface de pente est plane, sauf au voisinage
des parois d"appui; il en résulte que les pressions ne se transmettent
qu’à une assez faible distance, car, avec une transmission dans la
masse entière, 1"accroissement de la pression de haut en bas do1111erai~
une surface à pente, décroissante, c*est-à-dire concave ’ ; la variation
, 1 ~ H~c,Ea. Berl. ~lo~z~cls-Be~°., 1852~ p. 3¡i:
-~~~iT~rF~, J~ucn~z. f. l’eiîie ~r;z~l ccnr~ei~
~Icctlcer~2aiilr~, t. CXX, p. 18~~; 1899.
565 de la courbure au voisinage des parois s’explique par la résistance des parois, qui modifie la répartition des pressions ; on peut admettre
que cette action cesse aux points où la pente devient constante, et déduire de là une mesure grossièrement approchée des limites de trans]l1Îs~ion de la pression, à la condition de connaître l’arrangement
des grains; avec la graine de pavot, l’auteur a trouvé 30 couches environ ; avec le sable, de 15 à ~lU (Voir plus loin).
Si le tas est limité latéralement par des parois verticales, la surface
de pente est réglée, à génératrices parallèles aux parois latérales,
mais à pente croissante du milieu aux parois; une isohypse est rectiligne et horizontale; au dessus, elles sont concaves, au dessous.
convexes (li g, 1 j.
I~ Ic . ~1.
Sur une planche horizontale de longueur indéfinie, on aurait un
toit symétrique à arête horizontale, à pente normale, raccordée au
contour de la base par une surface convexe.
Sur des bases polygonales régulières, on a des pyramides sur lesquelles on peut prendre des mesures très exactes ; les pentes de
leurs faces sont dites ~20j~~72C~ies ; leur hauteur est un peu inférieure à celle que donnerait le calcul d’après la pente de leurs faces ; les
arêtes sont arrondies, ainsi que le sommet, et les faces se raccordent
au contour de la base par des surfaces convexes.
Sur des bases circulaires, om a des cône.s°, surfaces de révolution à pente hyponormale, dont la méridienne est sensiblement une
branche d hyperbole à axe transverse vertical, et dont le rapport
d’axes est égal à la tangente de la pente normale pour la substance considérée (fig. 2) ; avec une même matière on a toujours, quel que soit le rayon de base, une calotte du même hyperboloïde: -, avec
des bases différentes , on a des hype1-1>oloïdes semblables en
employant des grains de diamètres proportionnels aux diamètres
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des bases, et de même pente normale : sur une hase donnée. la tigure
est complètement déterminée par la pente et l’abaisseJneJ71 du .·~~jomet
(abrunding~) (distance du sommet réel au sommet du cône géomé- trique de même base et de même pente) ; cet abaÎssen1ent est,
~f.~~fej~i.~ ~~czj~ib rr.s~, proportionnel à ]a grosseur des grains.
_