HAL Id: jpa-00206807
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206807
Submitted on 1 Jan 1969
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Hétérodynage optique en diffusion Brillouin sous de grands angles
L. Boyer, L. Cecchi
To cite this version:
L. Boyer, L. Cecchi. Hétérodynage optique en diffusion Brillouin sous de grands angles. Journal de
Physique, 1969, 30 (5-6), pp.477-481. �10.1051/jphys:01969003005-6047700�. �jpa-00206807�
HÉTÉRODYNAGE OPTIQUE
EN DIFFUSION BRILLOUIN SOUS DE GRANDS ANGLES Par L. BOYER et L.CECCHI,
Faculté des Sciences de Montpellier.
(Reçu
le 3janvier
1969, révisé le 14février 1969.)
Résumé. 2014
Après
avoir brièvement décrit l’effet Brillouin etl’hétérodynage optique,
onexpose le
problème
de laspectrométrie hétérodyne
pour desangles
de diffusion de l’ordre de 90°.Dans le montage habituel, le battement entre l’onde diffusée et l’onde cohérente fournie par le laser est d’environ 30 GHz.
Compte
tenu de sapetitesse,
lesignal
à cettefréquence
nepeut
être directement détecté. Il est alors nécessaire d’effectuer une translation en
fréquence
del’oscillateur local. Le seul
procédé
utilisable consiste à isoler la bande latérale de l’onde laser modulée enamplitude
à lafréquence
30 GHz. Cette méthode estproposée
pour mettre en évi- dence ladissymétrie d’origine
relativiste des raies Stokes et anti-Stokes.Abstract. 2014 After a short outline of the Brillouin effect and
optical heterodyning,
the pro- blem ofheterodyne spectrometry
underscattering angles
of about 90° is described.According
to the classical device, the beat between the scattered wave and the coherent wave
supplied by
the laser would be around 30 GHz. But at this
frequency
thesignal
is too weak to bedirectly
detected. Therefore a
frequency
translation of the local oscillator is necessary. Theonly possible
process is to isolate the sideband of the 30 GHzamplitude-modulated
laser wave.This method is
put
forward in order to show the asymmetry of relativisticorigin
of theStokes and anti-Stokes lines.
I. Gdndralitds. - I.1. DIFFUSION BRILLOUIN. - L’interaction entre des
phonons acoustiques
de fr6-quence VB et des
photons
incidents defrequence vo
entraine la creation de
photons
defrequence VO ±
VB’Dans le cas d’un milieu
isotrope,
on d6montre la relation depremiere approximation [1] :
dans
laquelle
n est l’indice dumilieu, v,
la vitesse desphonons,
c la vitesse de la lumi6re dans le vide et 01’angle
de diffusion( fig. 1).
Pour 0 = 7T :L’observation,
souvent effectu6e aangle
droit(0
=900),
necessite la mise en oeuvre de m6thodesspectrométriques
a tres haute resolution(R
=105-107)
et a
grande luminosité,
car les flux mesures sont parFIG. 1.
exemple
de l’ordre de 10-14 W pour un flux incident de 10-2 W[2].
L’interféromètre deFabry-Perot
esthabituellement utilise
[3].
Une m6thodeplus
r6centepropos6e
par Forrester[4]
est bas6e sur les battements dephotons.
Ellepr6sente
led6savantage
d’etre moins lumineuse[5],
maispermet
d’obtenir commod6ment des resolutions aussi 6lev6es que R = 1014[6].
Lalargeur
des raies de diffusion varie commesin2 8 ;
2 pourla
silice,
parexemple,
elle est de l’ordre de 10 MHzen rétrodiffusion
(0
=180°) .
Sa mesure necessite doncun
pouvoir
de resolution de 108 a 109 quel’hétérodynage optique
permet d’atteindre ais6ment.I .2. L’HETERODYNAGE OPTIQUE
(battements
depho- tons).
-L’hétérodynage optique
s’estrapidement d6velopp6
dans deux domaines : la detection des fais-ceaux laser
porteurs
d’information[7], [8]
et laspectro-
m6trie a tres haute resolution des raies de diffusionRayleigh [6], [9], [10]
ou Brillouin. L’intensit6 des raies Brillouin stimul6e est de l’ordre degrandeur
del’intensit6
incidente,
c’estpourquoi
il est relativement ais6 de la mettre en evidence sous de faiblesangles [11]
ou en rétrodiffusion
[12], [13]
par la m6thode h6t6ro-dyne,
bien que lesignal
a detecter soit situ6 dans cedernier cas a
25,55
GHz.Le
principal
intérêt reside dans uneaugmentation
considerable de la
precision
de la mesure du shift(0,1 %)
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003005-6047700
478
par rapport a la m6thode conventionnelle
(mesure
dudiam6tre des anneaux de
Fabry-Perot
sur un clich6photographique) .
Dans le cas de la diffusion Brillouin
normale,
la m6-thode n’a ete utilis6e que sous de faibles
angles [9], [14].
Le
principe
d’unspectromètre
parh6t6rodynage optique
estrepresente figure
2. La source laser estutilis6e simultan6ment comme source excitatrice et
FIG. 2. - L, haser ; S, Lames
partiellement
réfléchis- santes ; M, Miroir ; E, Milieu diffusant ; D, D6tecteurquadratique ;
A,Analyseur harmonique.
comme oscillateur local. La lumiere diffus6e par l’échantillon au
voisinage
de lafrequence
v,, est m6lan-g6e
au niveau d’un d6tecteur ar6ponse quadratique (photomultiplicateur, photodiode,
parexemple).
Lapremiere interpretation
a etepropos6e
par Forres-ter
[4].
Mandel[12]
et Lastovka[9]
ont élaboré uneth6orie
plus approfondie.
Nousindiquons simplement
les résultats de la th6orie
g6n6rale.
Dans le cas d’unelumiere
gaussienne
despectre S(v)
tombant sur lephotodétecteur,
lespectre
du courant a la sortie du d6tecteur est donne par la relation :En
h6t6rodynage optique, S(v)
r6sulte de la super-position
duspectre Sl(v)
de l’oscillateur local et duspectre Sd(v)
de la lumi6re 6tudi6e. L’oscillateur local 6tant unlaser,
il est presquetoujours justifi6
de consi-d6rer chacun de ses modes comme strictement mono-
chromatique
et derepresenter
leurspectre
par la distributionS1=
Aa(v
-vl)
ou A est une constanteet 3 la distribution de Dirac. Si
Sd(v)
est le spectre. d’une lumi6re
gaussienne :
Les termes
correspondant
a :ont ete
négligés,
lepremier
parce que lapuissance
del’oscillateur local est
beaucoup plus grande
que celledu
signal,
le second parce que lafrequence
dusignal correspondant
est vo. Lespectre
d’une raie centr6e surla
frequence vd
est doncidentique
a celui du courantcentre sur la
frequence vd
- Vl(ou vd
- Vo dans lecas de la
figure 2). Si vd
est suffisamment voisinde vl,
les
fréquences
situ6es auvoisinage de vd
- Vl sontradioélectriques
et doivent etre 6tudi6es avec les m6-thodes
correspondantes.
C’est une des raisons pourlesquelles
leschercheurs,
utilisant des montages tels que celuiindique figure 2,
ont abord6 enpremier
lesraies de diffusion
Rayleigh
ou de diffusion Brillouinsous de
petits angles.
Dans lesexperiences
de Las-tovka
[9], [14],
le shiftégal à
lafrequence
de battementest vB = 30 MHz
(6
=0,547°) .
Cettefrequence
estd6termin6e
grace
a uneanalyse soign6e
dudispositif
de
detection,
enparticulier :
- Elle doit etre
sup6rieure
a lalargeur
r de la raie 6tudi6e afin d’6viter un chevauchement de l’oscillateur local et de celle-ci. L’auteur choisitvB >
lOr.- La
puissance
d6livr6e dans lacharge qui
suit led6tecteur sera d’autant
plus grande
que cettefrequence
est
plus petite,
cequi
am6ne a considerer lar6ponse
en
frequence
du circuit.- La
frequence
VB doit etre inferieure a lafrequence
de coupure du d6tecteur. En
outre, l’auteur
effectue la mise aupoint
dumontage
eninjectant
dans le milieu diffusant des ondeshypersonores
a 30 MHzplus
facilesa obtenir que des ondes de
frequence sup6rieure.
Dans tous les cas, une
analyse approfondie
du rap-port signal
sur bruitcompte
tenu de lapetitesse
dessignaux
a mesurer, descaractéristiques
des d6tecteurs actuels et de la chaine de detection(impedance
decharge, préamplificateur, analyseur, temps
demesure)
montre que l’on ne peut
esp6rer
aller au-delh de vd - vl = 1 GHz. En outre,toujours
dans ces condi-tions,
la «puissance
minimale admissible au niveau duphotodetecteur » (d6finie
comme lapuissance qui
donne le rapportSIB ==1)
est minimale pour vd - Vl 200MHz, in6galit6 qu’il
s’av6re souhaitable derespecter.
Lesexperiences
sous de faiblesangles présentent
un grave defaut1’61argissement
par conver- gence de la raie du a l’ouverture des faisceaux incidentset diffus6s
[3],
masque totalement lalargeur
proprequ’il
est parconsequent
illusoire de mesurer dans ce cas.La mesure la
plus
correcte est effectuée en retro- diffusion[15],
mais il est toutefoispossible
de 1’effectuersous d’autres
angles.
Pour des raisons
pratiques expos6es plus loin,
nospremières experiences
sont effectu6es sous desangles
de 350
(VB
= 9GHz).
Lerapport signal
sur bruitth6orique
est donne par la relation :dans
laquelle n
est le rendementquantique
de laphotocathode, PcOh
lapuissance
incidente dusignal
par aire de coherence de laphotocathode,
r lalargeur
dela raie
6tudi6e, Awf
la bandepassante
de1’analyseur,
T la constante de
temps
del’int6grateur
a lasortie;
co
est lafrequence
de la lumiere diffus6e.2n
Pour 6valuer le
rapport signal
sur bruit(pour
A = 6 328
A),
nous utilisons les mesures r6centes de Durand et Pine[15]
deslargeurs
de raie Brillouin dans lequartz (r IT ax
= 26MHz),
celles de Vacher[2]
desintensités diffus6es
(Pcoh
=1,5
X 10-13 Wlorsque
1’6chantillon est
place
dans la cavite laser ou l’on peutesp6rer
unepuissance
de 5W).
Compte
tenu del’élargissement
par convergence, le rapportsignal
sur bruitth6orique
pour unpouvoir
deresolution :
est de l’ordre de :
SJB
= 8 pour unephotocathode
de typeS2o
ou
S/B
= 80 pour unephotodiode.
II. Position du
probleme.
- L’effet Brillouin sepr6sente
comme un outil excellent pour 6tudier les ondeshypersonores
de tres hautefrequence (10
à40
GHz).
Dans le schemaprecedent,
1’etude de la diffusion Brillouin sous degrands angles
conduit a deshyperfréquences radioélectriques
de l’ordre de 10 à 30 GHz et l’on nepeut esp6rer
utiliser directement la m6thoded’hétérodynage optique
sch6matis6efigure
2.Afin de travailler dans les conditions
optimales,
il estn6cessaire d’utiliser un oscillateur local a la
frequence
vl
= Vo ::f:: VB + f
ouf N
100 MHz parexemple.
Plusieurs solutions viennent a
1’esprit :
1)
Utiliser la diffusion de la lumi6re dans un milieu ou l’on cree defaçon
continue des ondeshypersonores
a 30 GHz. Le
probleme
n’est pas r6solu a notreconnaissance;
2)
Produire undéplacement
de lafrequence
dulaser par effet Zeeman : les inductions a mettre en oeuvre sont de l’ordre de 4
teslas,
lechamp
doit etreuniforme dans le volume
occupe
par le tubecapillaire
du
laser,
la stabilite du courant d’excitation doit etre obtenue avec uneprecision
de l’ordre de1/R :
cesconditions sont
irréalisables;
3)
Utiliser 1’effetDoppler;
pourobtenir, apr6s
r6-flexion sur un miroir en translation
uniforme,
un 6carten
frequence
de 30GHz,
la vitesse de celui-ci devrait etre de 9km/s;
4)
Utiliser les bandes lat6rales de modulation d’un faisceau laser. C’est la solution retenue.La source utilis6e est un laser monomode transverse
dont les modes axiaux sont distants de 80 MHz. A
chaque
modecorrespond
une raie Brillouin dont lalargeur
est de l’ordre de 5MHz;
il est clair que, parun choix convenable
de f et
de la bande defrequence utilis6e,
les chevauchements dus aux battements entre une raie Brillouin etplusieurs
modespeuvent
etre 61imin6s(si f
= 25MHz,
la mesure s’effectuera dans la bande 1 MHz-50MHz,
les battements à 55 MHz ainsi que les battements entre modes a 80 MHz sontsitu6s en
dehors).
III. Modulation de la lumi6re issue d’un laser. - Le
spectre
d’une ondeélectromagnétique
coh6rentemodul6e en
amplitude
a lafrequence
F se compose de trois raies. Lapremiere
defrequence
vo6gale
a celle del’onde non modul6e
repr6sente
l’ondeporteuse.
Lesdeux autres
correspondent
a des ondes lat6rales defrequence vo ±
F. On dennit le taux(ou indice)
demodulation par :
m = b/2a
ou b et a sontrespectivement
2a
les
amplitudes
de l’onde lat6rale et de l’ondeporteuse.
Par
consequent,
il estth6oriquement possible
d’effec-tuer une translation en
frequence
de la lumiere par modulation : cettesuggestion
ad6jA
ete faite[17].
Leprobleme pr6c6demment expose
est resolu en modulanten
amplitude
le faisceau laser excitateur a lafrequence
F = vB
-r- f N
30 GHz. Des modulateurs a 4 GHz[8],
9 GHz
[18], 16
GHz[19],
ont ete realises.Leur principe
repose sur les
propri6t6s électro-optiques lin6aires
decristaux comme le KDP ou I’ADP : le cristal convena-
blement taille est
place
dans une caviter6sonnante,
entreNicols
croises;
labirefringence 6lectrique proportion-
nelle au
champ 6lectrique (effet Pockels)
estp6riodique
a la
frequence F;
a la sortie del’analyseur,
on obtientune onde modul6e en
amplitude
a condition que lechamp 6lectrique
ne soit pas tropeleve;
le taux de modulation est alors de l’ordre de 10%.
Les
propri6t6s 6lectriques
du KDP restent certaine-ment
inchangees jusqu’a
36 GHz[20]
et l’on n’observe pas de variation despropri6t6s électro-optiques lorsque
la
frequence
croitjusqu’à
16 GHz. Ilparait
doncpossible
de r6aliser un modulateur a 30 GHz.IV.
Montage
définitif. - Pour isoler l’onde consi- d6r6e(a
lafrequence vo:l: vB f )
de l’ondeporteuse
et de 1’autre onde
lat6rale,
nous utiliserons un filtreFIG. 3 a et b. - P, Polariseur ; A,
Analyseur
harmo-nique ;
M, Modulateur; F.P., FiltrePerot-Fabry.
480
constitue par un interféromètre de
Fabry-Perot,
lemontage en cours de realisation est sch6matis6
figure
3 a.Une solution
plus 616gante
consiste a r6aliser unemodulation avec
suppression
de l’onde porteuse : deuxproc6d6s
ont 6t6proposes [17], [13].
Lemontage
encours de realisation
(fig.
3b)
utilise leproc6d6 propose
par Le M6zec
[21] :
la modulation du laser est interneet il est
possible
dans ce cas d’eliminer l’onde porteuse;les bandes
lat6rales,
depolarisation orthogonale,
sontr6fl6chies par la fenetre de Brewster.
V.
Application (*) :
mesure de 1’effet relativiste endiffusion Brillouin. - La derni6re m6thode
parait
s6duisante pour mettre en evidence la
dissym6trie
desraies de diffusion Brillouin. La formule exacte
propos6e
par Chandrasekharan
[22]
montre que lesphotons
FIG. 4.
a) Spectre optique :
pour la claxte du schema, ladissym6trie
a ete considérablementaugment6e.
b) Spectre radiofréquence
des battements.diffuses ont la
frequence vo ±
v, + Ov ou Av est unterme
correctif qui
tientcompte
de 1’effet relativiste etde la
dispersion dn
du milieu : dvDans le cas du
quartz,
Av est de l’ordre de 1 MHz pour 0 = 1800 et X =0,48
u ; sous depetits angles,
cette correction devient vraiment tres
petite. Enfin,
leterme de
dispersion !o
ndvdn
estnégligeable,
1’effet estessentiellement relativiste.
Les
figures
4 a et 4 b mettent en evidence l’intérêt de la m6thode : avec unspectrometre
conventionnel ayant la resolutionsuffisante,
la mise en evidence de 1’effet n6cessiterait une lin6arit6 surl’enregistrement
de
w
Av = 10-5pratiquement impossible
a atteindre dans l’intervalle2vB spectral libre
n6cessaire. Dans la m6- thodepropos6e,
larigoureuse sym6trie
des bandes lat6rales ramène la lin6arit6 a :Avec un
dispositif convenable
permettant de comparer simultan6ment les deuxsignaux [vs
-(vo
-F)]
et[vA
-(VO
+F)],
il devientpossible
de mesurer 1’6cartpredit;
il est ais6 de montrer que la mesure n’est pas aItérée par une 6ventuelle derive de lafrequence
mo-dulation. Cette derive
peut
d’ailleurs etre 61imin6e parun montage de
type stabilidyne.
VI. Remerciements. - Nous remercions le Profes-
seur H. Brand de l’Institut fur
hochfrequenztechnick-
Aachen d’avoir
accept6
de nouspreter
le modulateur a 9 GHzqui
nous permettra d’effectuerrapidement
des
experiences
a 0 = 350.* Note
ajoutde
a la correction. - La m6thode devrait aussipermettre
de mesurer les variations de shift et par suite celles des constantesélastiques lorsque
le milieu est soumis a des contraintes. Dans un cas favo- rable(C14),
la variation du shift pour lequartz
est de1,3
MHz pour une variation depression
de 10kg/CM2.
BIBLIOGRAPHIE
[1]
BRILLOUIN(L.),
Diffusion de la lumière et desrayons X par un corps
transparent homogène,
Ann.
Physique,
1922, XVII.[2]
VACHER(R.),
Thèse de 3ecycle, Montpellier,
1967.[3] CECCHI
(L.),
Thèse,Montpellier,
1964.[4]
FORRESTER(A. T.),
Photoelectricmixing
as a spec-troscopic
tool,J.O.S.A.,
1961, 51, 3, 253-9.[5]
CONNES(P.),
«High
resolution interferometric spec-troscopy
», dansQuantum
electronics and coherentlight. Proceedings
of the International School ofPhysics
« Enrico Fermi », Academic Press, N.Y., 1964.[6]
CUMMINS(H. Z.),
KNABLE(N.)
et YEH(Y.),
Obser-vation of diffusion
broadening
ofRayleigh
scatte-red
light,
Phys. Rev. Letters, 1964, 12, 6, 150-3.[7] JACOBS (S. F.)
et RABINOWITZ(P. J.), Optical
hetero-dyning
with a cw gaseous laser, dansQuantum
Electronics III, P. Grivet et N.
Bloembergen
édit.,Columbia
University
Press, NewYork ;
Dunod édit., Paris, 1964.[8]
LE MÉZEC(J.),
HÉNAFF (MmeJ.)
et NGUYEN NGOC CHOU, Modulation de la lumière parbiréfringence électrique,
L’ondeélectrique,
1966, 470, 515-45.[9]
LASTOVKA(J.),
Thèse,Cambridge,
Massachusetts, 1967.[10]
BERGE(P.),
La diffusioninélastique
desphotons,
Bull. Soc. Fr. Minéral.
Cristallogr.
XC, 1967,508-16.
[11]
JENNINGS(D. A.)
et TAKUMA,Optical heterodyne
detection of the forward-stimulated Brillouin scat-
tering, Appl.
Phys. Letters, 1964, 5, 12, 241-2.[12]
BREWER(R. G.),
Stimulated Brillouin shiftsby optical
beats,Appl.
Phys. Letters, 1966, 9,1, 51-3.[13]
PINE(Alan S.), Optical heterodyne
detection ofstimulated Brillouin
scattering
inquartz, J. Quan-
tum Electronics I.E.E.E., 1966, QE2, 9, 673-4.
[14]
LASTOVKA(J. B.)
et BENEDEK(G. B.),
in Physics ofQuantum
Electronics, édité par P. L.Kelley,
B. Lax et P. E. Tannewald
(McGraw-Hill
BookCompany,
Inc., New York,1966),
pp. 231-40.[15]
DURAND(Georges E.)
et PINE(Alan S.), High
reso-lution low level Brillouin
spectroscopy
in solids,J. Quantum Electronics I.E.E.E., 1968,
QE4, 9, 523-8.[16]
MANDER(L.), Heterodyne
detection of a weaklight
beam,J.O.S.A.,
1966, 56, 9, 1200-6.[17]
BUHRER(C. F.),
BAIRD(D.)
et CONWELL(E. M.), Optical frequency shifting by electro-optic
effect,Appl.
Phys. Letters, 1962, 1, 2, 46-9.[18]
BRAND(H. ),
HILL(B.),
HOLTZ(E.)
et WENCKER(G.),
Externallight
modulation with low microwave power, Electronics Letters, 1966, 2, 8.[19]
MYERS(R. A.)
et PERSHAN(P. S.), light
modulationexperiments
at 16Gc/s, J. Appl. Physics,
1965, 36, 1.[20]
RUSHTON(E.),
Dielectricproperties
of annmoniumdihydrogen phosphate
at veryhigh frequencies,
Brit.
J. Appl. Optics,
1961, 12, 417-8.[21]
LE MÉZEC(J.),
Modulation interne du laser hélium- néon. Notetechnique
interne, 1967,1516, C.N.E.T.[22]
CHANDRASEKHARAN(V.),
The exactequation
forBrillouin shifts,