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Calcul du facteur de structure F222 dans les solides covalents du type carbone-diamant

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Calcul du facteur de structure F222 dans les solides covalents du type carbone-diamant

Jean-Pierre Lelieur, Gérard Leman

To cite this version:

Jean-Pierre Lelieur, Gérard Leman. Calcul du facteur de structure F222 dans les solides covalents du

type carbone-diamant. Journal de Physique, 1966, 27 (9-10), pp.549-554. �10.1051/jphys:01966002709-

10054900�. �jpa-00206443�

(2)

549

CALCUL DU FACTEUR DE STRUCTURE

F222

DANS LES SOLIDES COVALENTS DU TYPE CARBONE-DIAMANT Par JEAN-PIERRE

LELIEUR,

et GÉRARD

LEMAN,

Physique

des

Solides,

Institut

Supérieur d’Électronique

du

Nord,

Lille.

Résumé. 2014 On calcule le facteur de structure pour la réflexion « interdite »

(222)

dans les

solides covalents du type carbone-diamant dans une

approximation

de liaisons fortes

simplifiée,

en partant d’orbitales

atomiques hybridées sp3.

On utilise des fonctions

atomiques

de Hartree-

Fock-Slater,

calculées par la méthode de Herman-Skillmann. Les résultats obtenus

(1,19

el. par maille pour

C ; 0,91

pour

Si ; 0,97

pour

Ge ; 1,05

pour

Sn)

sont en assez bon accord sauf pour Si

avec les valeurs

expérimentales,

obtenues par

Renninger,

Colella et

Merlini,

Weiss

(1,15

pour

C ; 1,71

ou

1,54

ou

1,74

pour

Si ; 1,18,

ou 1,08 ou

1,16

pour

Ge).

Abstract. 2014 The

scattering

factor of the " forbidden " line

(222)

for diamond type

crystals

is calculated in a

simplified tight-binding approximation, using hybridized

atomic orbitals

sp3

and Hartree-Fock-Slater atomic

functions,

calculated

by

the Herman-Skillmann method.

The results

(1.19

el. per cell for

C ;

0.91 for

Si ;

0.97 for

Ge ;

1.05 for

Sn)

are in

good

agreement, except for

Si,

with

experimental

data obtained

by Renninger, Colella

and

Merlini,

Weiss

(1.15

for

C ;

1.54 or 1.74 for

Si ;

1.18 or 1.08 or 1.16 for

Ge).

PHYSIQUE 27, y SEPTFMBRE-OCTOBRE 1966,

Introduction. - L’existence de la réflexion inter- dite

(222)

dans le carbone-diamant a été mise en

évidence,

dès

1921,

par W. H.

Bragg [1],

mais sa

mesure est

délicate,

par suite des réflexions indi-

rectes

qui

se

produisent quand plusieurs

noeuds du

réseau

réciproque

se trouvent simultanément sur la

sphère

de réflexion d’Ewald

(effet Renninger [2]).

Les

premières

mesures

systématiques

ont été faites

par

Renninger [3]

en 1937 et

reprises [4]

par lui

en 1955 pour C. En

1959, Renninger

effectua les

mesures pour Si et Ge. Plus récemment Colella et

Merlini

[5]

ont

publié

leurs résultats relatifs au Si

et au Ge. Weiss

[6]

a

également

mesuré

F222

dans

C,

Si et Ge. On s’accorde maintenant à penser que

l’asphérité

de la distribution

électronique

autour

des noyaux, due aux liaisons

covalentes,

est respon- sable de l’existence de la réflexion interdite

(222)

dans les solides covalents du type carbone-diamant.

Nous nous proposons de calculer

F222

dans ces

cristaux à

partir

de fonctions d’ondes

électroniques

obtenues par une méthode de liaisons fortes

simpli-

fiée. Ce modèle

proposé

récemment par l’un d’entre

nous

[7]

utilise des orbitales

atomiques hybridées sp3 pointant

vers les quatre

premiers

voisins de

chaque

atome. Nous allons en

rappeler

les

grandes lignes

et

montrer, du même coup,

qu’il

est

possible

de retrou-

ver les résultats de la référence

[7]

par une méthode

plus simple.

Nous calculerons ensuite

.F’222

pour

C, Si,

Ge et Sn et comparerons nos résultats avec les données

expérimentales

et les valeurs calculées dans d’autres modèles.

1.

Rappel

du modèle utilisé. -

Désignons

respec- tivement par

Ri

et

Ri

les noeuds des deux réseaux

cubiques

à faces centrées

qui

constituent la structure

cristalline du diamant

(fig. 1)

le vecteur d =

R;

---

Ri

/111B

a pour composantes a

4 4 4

par rapport aux axes

cubiques, a

étant le

paramètre cristallin ;

les vec-

teurs de base de chacun des réseaux sont :

Si l’on introduit conventionnellement le vecteur nul ao =

0, chaque

atome

R’

aura

quatre premiers

voisins

repérés

par les vecteurs

Rj

+ an n varie

FIG. 1. - La structure cristalline du diamant.

R~

a quatre

premiers

voisins

repérés

par R; + an.

Ri a quatre

premiers

voisins

repérés

par

Rj-

an.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002709-10054900

(3)

550

de 0 à 3. De même,

Rj

a quatre

premiers

voisins :

R’- a,.

L’approximation

utilisée dans

[7]

consiste d’une part à

prendre

comme fonction de

Bloch,

une fonc-

ion du type

U;(r)

est une combinaison linéaire des huit orbi- tales

hybridées sp3

centrées sur les atomes

Ri

et R

et, d’autre part, à ne retenir dans la méthode des liaisons

fortes,

que les

intégrales

de

potentiel

à deux

centres entre orbitales centrées sur deux

premiers

voisins et

pointant

l’une vers l’autre. Dans

[7],

on

avait choisi

les orbitales et

pointant respectivement

vers

les voisins

R’

- an et

Ri

+ a.

(fig. 2) c’est-à-dire,

en introduisant les fonctions

atomiques

de carac-

tères s et p centrées sur les atomes

Rj

et

Rj,

avec des relations

analogues

pour

les ~’..

FIG. 2. - Orbitales

hybridées sp3

centrées sur deux

premiers

voisins et

pointant

l’une vers l’autre.

Sans

reprendre

en

détail,

les calculs effectués dans

[7],

nous allons montrer

qu’il

est

possible

d’améliorer la méthode sur deux

points :

- quant au choix de la fonction d’onde : il est

possible

de choisir

An

dans

l’expression (3) ;

- quant à la recherche des

énergies

électro-

niques :

il est

possible

d’éviter

l’emploi

d’un déter-

minant séculaire du 8e ordre en utilisant

systéma- tiquement

la somme

1.1. FORME DE LA FONCTION D’ONDE. - Soit K

l’opérateur

de renversement du temps. On sait que l’hamiltonien H est invariant par renversement du temps. De

plus

dans les cristaux

monoatomiques

du

type

carbone-diamant, l’opérateur

d’inversion J

appartient

au groupe de l’hamiltonien.

L’opéra-

teur JK laisse donc l’hamiltonien invariant. C’est un

opérateur

anti-unitaire

qui agissant

sur une fonction

de Bloch

quelconque

renverserait le

spin

et conser-

verait le vecteur d’onde. Il s’en suit que, dans le cas

présent,

pour une fonction

correspondant

à

un niveau non

dégénéré, ’F k(r)

et ne

diffèrent que d’un facteur de

phase.

Nous allons voir que ceci permet

d’imposer A~ = A£

dans

(3). Tk(r)

ne

dépendant

pas du

spin,

l’action de K sur cette

fonction se réduit à

l’opération

de

conjugaison

com-

plexe.

L’inversion J transforme r en - r et le

centre d’inversion Q étant

placé

au milieu d’une liaison entre

proches voisins,

elle

déplace

en

R,

et

Ri

les orbitales centrées en

Ri

et

R’

de telle sorte

que :

Ri ~ - R~

et

R~ -~ 2013 Ri.

En utilisant les

propriétés

de

symétrie

des fonc-

tions s et p il est facile de voir que : -.

finalement :

Cette

expression

ne diffère de celle de que d’un facteur de

phase

que nous prenons

égal

à eik«

en

imposant An

=

An.

Nous

adoptons

donc

l’expres-

sion suivante pour

Tk(r) :

La démonstration

qui précède

suppose

E(k)

non

dégénérée.

Mais

puisque

les

dégénérescences

n’existent réellement

qu’en

des

points,

des

lignes

ou des surfaces de la zone de Brillouin

(1),

on

peut

par continuité au

voisinage

de ces

dégénérescences imposer An

=

A*

même pour celles-ci.

1.2. MÉTHODE DE RECHERCHE DES VALEURS PROPRES. - Dans la référence

[7],

on résolvait

l’équation

(1)

Le fait

d’obtenir,

par la

suite,

des bandes

plates

doublement

dégénérées, quel

que soit

k,

est lié à

l’appro-

ximation que l’on fait sur les

intégrales

de

potentiel

et

n’infirme en aucune

façon

la démonstration ci-dessus.

(4)

les

Vi

et

V~

sont les

potentiels

de Hartree des

électrons de valence dans l’atome

libre,

en effectuant

le déterminant séculaire d’ordre 8 des

équations en An et An:

Rappelons

que pour obtenir ces

équations

dans

l’approximation

des liaisons fortes on ne retient

que les

intégrales

de

potentiel

du type :

Ri

et

R’

sont

premiers voisins ;

d’autre

"part,

on

a

posé

." ."

"

- -

Es

et

E~

étant les valeurs propres de l’hamil- tonien

Ho

des électrons de valence s et p dans

l’atome libre.

Étant

donné la forme

[9] de~la

fonction

d’onde,

le

produit

scalaire de

~on E) ’Y k(r)

sera

maintenant,

compte tenu de la relation

(5)

En éliminant

An

entre

l’équation (14)

et sa com-

plexe conjuguée,

on obtient :

Si l’on somme sur n, en

désignant

par

4 f ,

le

terme £

ex18, on aboutit à

l’équation

en S et S*

Les valeurs propres

E(k)

seront données par les valeurs de x

qui

annulent S ou

qui

annulent le déterminant de Cramer de

l’équation (16)

et de sa

complexe conjuguée :

on évite ainsi le calcul labo- rieux du déterminant d’ordre

8,

fait dans

[7J.

En

effet,

la condition

impose

soit

ou

Ces deux bandes

plates

sont doublement

dégé- nérées, puisque

les

An

et

A*

satisfont à six relations

(17

et 19 ou

20)

seulement.

D’autre part, S ne sera différent de

0, d’après l’équation (16)

que si

où cp est le module de

/.

Cette

équation

redonne donc les quatre bandes

larges,

obtenues dans

[7],

soit

Rappelons

que x4, constituent la bande de- valence et xi, X3, x5 la bande de

conduction,

dont

les

largeurs

sont toutes deux

égales

à 4E dans notre

modèle,

tandis que la bande interdite vaut

1.3. RÉSUL’rATS NUMÉRIQUES. - Dans notre

pré-

cédent travail

[7]

nous avions utilisé pour les calculs

numériques,

les

intégrales

de

potentiel

déterminées par Morita

[8]

à

partir

de fonctions de Hartree

(2),

tabulées par Torrance

[9]

pour C et par

MacDougall [10]

et

Donley

pour Si. Dans le

présent travail,

nous

avons choisi de

prendre

des fonctions

atomiques

de

Hartree-Folk-Slater pour

lesquelles

Herman et

Skillman

[11]

ont mis au

point

un programme de calcul. Les résultats

numériques

pour

7~,

4E et

E,

sont

indiqués

dans le tableau I.

TABLEAU 1

Valeurs de X,

4e,

Eg

(EN eV)

Si l’on compare ces valeurs avec les résultats obtenus pour C et Si dans

[7] (voir

tableau

I),

on

constate que le

paramètre

7~, passe

pratiquement

du

(2) Rappelons

que Slater et Koster

[12]

avaient

mis en doute l’une des

intégrales

de recouvrement calculées par Moritao

(5)

552

simple

au

double,

et que par

conséquent

les valeurs calculées de

Eg

sont

beaucoup

trop fortes.

Ceci confirme les conclusions que nous avions tirées

précédemment [7],

à savoir que le modèle

simple

que nous avons

choisi,

ne rend pas bien

compte

des états excités. Par contre, les fonctions de Bloch que nous avons déterminées en tout

point

de la zone de Brillouin offrent une base raisonnable pour l’étude des

propriétés physiques dépendant

de

l’ensemble des états

électroniques

de valence. C’est le cas du facteur de structure

F222

que nous allons maintenant calculer.

2. Calcul de

F222.

- En électrons par atome, on a

où K est le vecteur

2~/’a(222)

de

l’espace

réci-

proque ; la sommation sur

k,

dans toute la

première

zone de Brillouin doit être faite pour les quatre électrons de valence.

Compte

tenu des

approxi-

mations que nous avons

faites,

le terme sous le

signe Y,

dans

(25)

s’écrira :

l’intégrale

sur

l’espace

direct

2.2. VALEURS DE

F222·

- Il

s’agit

de calculer maintenant

On démontre facilement

(cf. Appendice)

que

l’expression A*2 + OC* A2) IC2@ intégrée

sur toute

la zone de Brillouin donne un résultat

indépendant

de l’indice n, on

pouvait

le

prévoir puisque

les

quatre liaisons sont

identiques,

dans le cristal. Par

conséquent, l’expression (30)

devient

n’est différente de 0 que si n = m et

RL

=

R;

- a"

c’est-à-dire si et centrées sur deux

premiers

voisins

pointent

l’une vers l’autre. Les termes

en ou

I c~~n~ 2, qui représentent

des densités

atomiques

de

sp3

dans l’atome

libre,

ne doivent pas être retenus

puisqu’ils

s’éliminent ensuite par

symé-

trie cristalline

(la

réflexion 222 est « interdite

»).

2.1. DÉTERMINATION DES

I,.

-

L’intégrale (27)

peut

prendre

deux valeurs

seulement,

suivant que le

vecteur K est

dirigé

ou non suivant l’axe de la liaison considérée

soit,

avec les

notations

que nous

avons

choisies,

Les

intégrales

I et I" ont été calculées numéri-

quement

à

partir

des fonctions

atomiques

de

Hartree-Fock-Slater pour

C, Si, Ge,

Sn. Dans le cas

du carbone nous avons

également

fait le calcul à

partir

des fonctions de Slater. Le tableau II donne les valeurs

numériques

de

I,

I" et de

l’expression (1

+

31’) /2 qui

intervient dans

F222,

comme nous

allons maintenant le

préciser.

TABLEAU II

VALEURS NUMÉRIQUES DE

F222 ~EN

ÉLECTRONS PAR

ATOME)

On vérifiera facilement que cette

expression

est

identique

à celle que nous avions

adoptée,

dans

[7],

c’est-à-dire

T 1

et

T 2 représentent

les

poids

des états liants et

antiliants dans la fonction d’onde totale et

satisfont,

pour chacune des quatre bandes de

valence, à

la

relation :

Pour la bande

plate,

doublement

dégénérée, T2

est

nul

[7]

et l’on a

simplement T1- T2

=

1 ;

pour les bandes

larges,

nous avons

vérifié,

par

intégration

numérique

dans un cas, que le

développement

des

(6)

termes

T 1

et

T~

en

puissance

de

2e:/À, adopté

dans

[7],

était valable. Les valeurs de

I,

I’ et

Tl

-

T 2

ainsi que celles de

F222

en électrons par

atome sont rassemblées dans le tableau II.

2.3. DISCUSSION. - La

comparaison (tableau III)

de nos résultats avec les données

expérimentales

et les valeurs de

F222

calculées par d’autres auteurs pour

C, suggère

les remarques suivantes :

a)

Sauf dans le cas du

silicium,

les valeurs de

F222

calculées dans notre

modèle,

sont bien de l’ordre des résultats

expérimentaux

obtenus par

Renninger [4],

TABLEAU III

VALEURS EXPÉRIMENTALES ET THÉORIQUES DE

F22~ (EN

ÉLECTRONS PAR

MAILLE)

par Colella et Merlini

[6]

et par Weiss

[6].

Il faut

souligner cependant

que la valeur de

F222 dépend

assez bien des fonctions d’ondes

utilisées,

en

parti-

culier de leur forme

asymptotique,

et l’on s’accorde

en

général [16]

pour penser que les fonctions de Hartree-Fock-Slater ont une extension trop

grande.

Pour

comparaison,

nous avons

reporté

dans le

tableau

II,

la valeur de

F222

obtenue à

partir

des

fonctions de Slater pour le carbone en

adoptant

pour

T1- T2,

la valeur

1,97

calculée dans notre

modèle ;

le résultat que l’on trouve est inférieur de 25

%

environ à celui que donnent les fonctions de Hartree-Fock-Slater.

b)

Le tableau III

indique quelques

valèurs de

.F222

calculées pour le carbone dans d’autres modèles.

Mis à part le résultat de Kleinman et

Philips [15]

qui

ont utilisé des ondes

planes orthogonalisées,

les

autres valeurs sont

plus

faibles que les données

expérimentales. Rappelons

que Ewald et Hanl

[13]

se sont bornés à

placer

des

charges ponctuelles

au

centre des

liaisons,

que Bolton et Heaton

[14]

ont

utilisé un modèle de

Thomas-Fermi,

en incluant des

termes

angulaires

dans le

potentiel,

et que Clark

adopte

une

répartition gaussienne

de la densité élec-

tronique

sur

chaque

liaison.

Conclusion. - Le modèle que nous avons utilisé pour étudier la structure

électronique

des solides covalents du type carbone-diamant est basé sur

l’emploi

d’orbitales

atomiques hybridées sp3

dans

l’approximation

des liaisons

fortes ;

compte-tenu des

perfectionnements apportés

dans le

présent travail,

le

principal

avantage de ce modèle est de donner très

simplement (3)

les fonctions de Bloch et les

énergies électroniques

en tout

point

de la zone de

Brillouin ; (3)

On peut montrer

[16]

que si l’on tient compte du

recouvrement des orbitales centrées sur des atomes

premiers voisins,

et

pointant

l’une vers

l’autre,

il est

encore

possible

d’obtenir

l’énergie

et la fonction d’onde de

façon analytique

en

chaque point

de la zone de

Brillouin.

mais comme nous l’avions

signalé déjà [7],

on

n’obtient pas

ainsi,

de résultats satisfaisants pour les états de la bande de conduction.

Cependant,

le calcul que nous avons fait du fac-

teur de structure

F222

et la

comparaison

assez favo-

rable pour C et

Ge,

des valeurs calculées et des données

expérimentales

montre que ce modèle

simple

peut être utile

quand

il

s’agit

d’étudier des

propriétés physiques

faisant intervenir tous les états

électroniques

de valence dans les solides du type diamant.

Remerciements. - Nous sommes heureux de remercier M. le Professeur J.

Friedel,

de la Faculté des Sciences

d’Orsay,

y pour les conseils

qu’il

nous a

prodigués.

Nous

exprimons également

notre

grati-

tude à M. Pierre

Lenglart,

du groupe de

Physique

des Solides de

l’ISEN,

pour les discussions très fécondes que nous avons eues sur ce

problème,

ainsi

qu’à

M. B.

Sucher,

du Laboratoire de Calcul Numé-

rique

de l’Université de Lille et M. E. Lee du Labo- ratoire National

d’Oak-Ridge

pour leur

participation

aux calculs

numériques.

APPENDICE

On établit le

théorème,

utilisé pour écrire

l’expres-

sion

(31) :

Le résultat de

l’intégration

de la quan- tité

An2 +OC* A2 IC2

sur la

première

zone de

Brillouin est

indépendant

de l’indice n et on peut donc l’écrire

Démonstration : En utilisant

l’expression (15)

de

An

il est facile de montrer que :

n

(7)

554 et

En tenant compte du fait que :

(cf.

réf.

[7])

on

peut

écrire :

Cette

quantité

est

indépendante

de l’indice n, si

en est elle-même

indépendante.

Quel

que soit l’indice n, on aura

toujours

en déve-

loppant

la somme

(A-6)

des termes en sinus

qui

ne

contribuent pas à

l’intégration

et des termes en

cosinus

qui

s’écrivent

Cette

expression

n’est autre que

2 cp2

et par consé- quent

l’intégrale (A-5)

est

indépendante

de l’indice n.

Manuscrit reçu le 13 mai 1966.

BIBLIOGRAPHIE

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Références

Documents relatifs

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