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Outre les six techniciens, seuls y auront accès le pape lui-même et de très rares membres de la curie, sévè¬ rement sélectionnés

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usrre

REFLETS FRIBOURGEOIS

0 Revue bimensuelle 8 février 1985 N° 3

Fr. 3.50

(2)

Mesures

de prudence pour Jean Paul II

De plus en plus inquiet sur l'avenir du monde et de la catholicité, le pape Jean Paul II a décidé d'aména¬

ger un centre électronique ultra-secret dans les abris antiatomiques du Vatican où se trouve l'essentiel des archives de l'Eglise. Ce centre de télécommunica¬

tion ultra-perfectionné sera relié non seulement aux nonciatures les plus impor¬

tantes politiquement dans le monde, mais branché directement sur Washing¬

ton, via les fréquences des satellites. C'est ce que nous pouvons lire dans un grand quotidien français qui pré¬

cise d'autre part que la centrale vaticane sera rac¬

cordée à un certain nombre de centres de décisions po¬

litiques des pays de l'Ouest et qu'elle utilisera pour cela des langages chiffrés.

Construite dans les sous- sols du Vatican, cette salle d'opération électronique sera fonctionnelle dès le printemps 85. Ne pourront y pénétrer que les six jeu¬

nes prêtres qui bénéficient de la confiance personnelle du pape et qui ont été spécialement sélectionnés

pour accomplir cette mis¬

sion. Ils ont été entraînés aux tâches informatiques les plus délicates, après avoir passé au crible des services spéciaux du Vati¬

can. L'entrée à cette salle de télécommunication sera minutieusement contrôlée.

Outre les six techniciens, seuls y auront accès le pape lui-même et de très rares membres de la curie, sévè¬

rement sélectionnés.

Pour l'instant, tout ce qui entoure l'installation de cette centrale est top secret.

Les initiés ont constaté que

Une vue de la cité du Vatican, à Rome. Photo G. Bd

Jean Paul II s'est nettement tourné du côté des Etats- Unis pour ce qui est de la technologie. Il mise égale¬

ment sur l'Eglise catho¬

lique américaine, comme s'il redoutait un événement politique ou militaire en Europe. L'assassinat du Père Popieluszko, son homme de Varsovie, est certainement pour quelque chose dans la décision du pape qui sait qu'il est «le suivant sur la liste». Le danger le guette, ce qui l'a incité à prendre des mesu¬

res de prudence rigoureu¬

ses. Il roule désormais en Lancia blindée au milieu d'un convoi de plusieurs voitures semblables, si bien que l'on ne sait pas dans laquelle il se trouve.

Lors de sa dernière visite à Milan, plus de cinq mille hommes l'ont protégé, dont mille paras d'élite de l'armée italienne.

M algré ce fantastique bouclier, le pape polonais s'attend au pire, et pour lui-même et pour l'Europe.

C'est dans le plus grand secret aussi qu'il évacue une partie des archives du V atican (des documents que l'ont dit susceptibles d'ébranler la planète) vers les Etats-Unis qui reste¬

raient, d'après son analyse, le dernier havre de paix du monde libre.

Gérard Bourquenoud

2 FRBOURG

(3)

SOMMAIRE

FRBOUR®»

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Imprimerie IragnièreS.A. • 31.

rte de la Glane - Case postale 331 - 1701 K ri bourg - Tél.

037/24 75 75 - Télex 36 157 III

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Gruyère - Sarine - Lac).

Correspondants et collaborateurs:

Monique Peytregnet (Arts et culture - Glane et Ve- veyse).

Alfred Oggler - Marc Waeber thconomie et politique).

Albert Jaquet (Musique et folklore).

Rose-Marie Ksseiva (Social et éducation).

Marcel Brodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 115.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction • la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Publicité:

Assa - Annonces Suisses S.A. - 10. bd de Pérolles - 1700 Fri- bourg - Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

2 Le billet de Gérard Bourquenoud 7 Tables de fête

1 Givisiez: une commune en pleine expansion 20 Des arts aux spectacles

21 A la veille du championnat du monde de hockey sur glace 22 Plongeurs de Fribourg Natation: du bronze qui vaut de

l'or

24 Les sports: le ski de fond

26 Avec nos compatriotes exilés au Québec 28 La chronique scientifique

29 Le pont de Gruyères ne branle plus

33 La langue paysanne et souvenirs d'autrefois

34 La Banque Suisse de Crédit et de Dépôts de Fribourg 3 9 Regards sur le carnaval 8 5

43 Une page pour Madame

Couverture

Le «pont-qui-branle», à Gruyères

Cette rénovation originale qui allie la technique au pittoresque est due à la volonté des autorités de la cité comtale qui ont eu l'heureuse initiative de sauver ce témoin irremplaçable du patrimoine culturel gruérien. La photo embellie par la présence improvisée de deux dames de la région, Edith et Michèle, nous montrent que la technique la plus moderne peut aider à restaurer intelligemment les œuvres du passé.

Pour en savoir plus, lire notre reportage en page 29.

Photo G.Bd

FRIBOURG 3

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SOCIÉTÉ

Réfléchissez à cela

Savez-vous ce qu'est un syl¬

logisme?

Ne vous effrayez pas, ce n 'est pas une maladie. D'ailleurs les lecteurs de FRIBOURG illustré, gens cultives par dé¬

finition. ne s'y tromperont guère.

C'est, au fond, une spécialité de la langue française ayant trait à la logique.

Et la logique, il n'y a que ça.

Souvenez- vous de Baude¬

laire, «Epaves»:

Puisque depuis longtemps je t aime,

Etant très logique, en effet, Voulant du Mal chercher la crème

Et n'aimer qu'un monstre parfait.

Vraiment oui, vieux monstre, je t'aime!

Il existe d'autres logiques.

J'en vénère une particuliè¬

rement:

Plus tu pédales moins fort.

Moins tu avances plus vite.

Cela peut paraître com¬

pliqué. mais c'est irréfutable¬

ment logique.

C'est tout à fait différent de l'histoire de fausse logique que me racontait naguère mon ami Max rentré d'Amé¬

rique:

Là-bus. aux Amériques, ils ont décidé de supprimer les problèmes de couleur et de racisme. Les enfants des éco¬

les prennent place dans le bus qui les conduit en classe. «Il n'y a plus de Blancs, ni de Noirs, proclame le maître.

Ici, dans la libre Amérique, nous sommes tous et unique¬

ment Bleus. Prenez vos places dans le véhicule. Les Bleus clair à l'avant, les Bleus foncé a l'arrière».

Tout cela est en forme de logique. Mais il faut en reve¬

nir à notre syllogisme. De prémisses (majeure et mi¬

neure), on déduit une conclu¬

sion inévitable. Exemple: tous les hommes sont mortels (ir¬

réfutable): Marc Waeber est un homme (irréfutable); donc Marc Waeber est mortel (très probable).

Mais je viens de lire quelque chose à propos d'appartement à prix réduits que l'on a construits en quartier d'Auge, dans la capitale. On s'efforce de nous démontrer que, grâce à une coopérative, des appartements qui au¬

raient du être chers sont en réalité bon marché.

Ce qui pourrait nous amener à formuler le syllogisme sui¬

vant:

majeure: les choses rares sont chères (irréfutable: votre femme, ami lecteur, est rare:

et c'est pourquoi elle vous est chère)

mineure: les appartements bon marché sont rares (irré¬

futable également)

Conclusion: les choses bon marché sont chères.

Marc Waeber

QP Le coup de fil de Berne Le dépérissement ou, si vous

préférez, la mort des forêts est un événement dont il ne faut pas sous-estimer l'im¬

portance.

Encore que, jusqu'à présent, personne ne soit sûr de rien.

Ou, au contraire, chaque expert est tellement sûr de ce qu'il dit que l'on n'est plus en mesure de se faire une opi¬

nion fondée. C'est le phéno¬

mène le plus désagréable de toute l'agitation entretenue autour de cette affaire. Mais personne, semble-t-il, n'a in¬

térêt, dans le monde poli¬

tique à rechercher et à décou¬

vrir la vérité. La forêt est-elle menacée à mort ou s'agit-il d'un phénomène cyclique?

Le froid de cet hiver a-t-il

ment: est-on certain que les mesures prévues auront des effets sans retombées néga-, tives dans d'autres domaines et, enfin, les projets caressés par les parlementaires se- ront-ils supportables pour le porte-monnaie des citoyens et ne mettront-ils pas en cause l'avenir économique du pays.

C'est au niveau de ces trois conditions qu'il faut se mé¬

fier des tricheurs. Nombreux sont ceux qui profitent du dépérissement des forêts pour faire avancer leurs idées: freiner la circulation automobile privée (même non polluante grâce aux cata¬

lyseurs) pour favoriser les transports publics; diminuer Mort des forêts:

attention aux tricheurs détruit le bostryche et dans ce

cas la forêt se rétablira-t-elle?

A la connaissance de la vé¬

rité, on préfère admettre que des remèdes sont urgents.

Aussi le Conseil fédéral, les partis politiques et la majo¬

rité des parlementaires pré¬

sentent, à qui mieux mieux, des catalogues de mesures à prendre. Ils sont persuadés que le peuple leur en sera reconnaissant aux prochai¬

nes élections.

Car ils ont décidé que le peuple est traumatisé par la presse et les rapports officiels et. dès lors, prêt à tout accep¬

ter qui soit de nature à rendre aux arbres leur santé.

La commission du Conseil national a donc préparé une septantaine de mesures d'as¬

sainissement. allant jusqu'à proposer un impôt sur le mazout de chauffage.

Tout cela serait fort bien, mais à trois conditions. La première: que la forêt soit vraiment en train de mourir définitivement. Deuxième-

la consommation d'énergie;

pousser tel agent énergétique contre l'autre; accroître les ressources de l'Etat par des impôts nouveaux; donner à l'Etat la possibilité de mener une politique économique in¬

terventionniste à travers des lois et ordonnances sur l'en¬

vironnement ou l'énergie, etc.

Tout cela indépendamment du sort qui sera celui des forêts. Ce qui compte pour eux c'est d'accroître les pou¬

voirs de l'Etat dans tous les domaines encore réservés aux décisions individuelles.

Cette constatation est na¬

vrante. Car si la forêt est vraiment à quelques mois de la mort, il y a urgence à prendre des mesures effica¬

ces sans donner suite aux idées des tricheurs. Ceux-ci sont plus dangereux pour la forêt que bien d'autres que l'on accuse volontiers d'être responsables de leur dépéris¬

sement.

Alfred Oggier

4 FRBOURG

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AIDE SUISSE AUX MONTAGNARDS:

plus de 7 millions pour la montagne Une petite brochure accompa¬

gnée d'un bulletin de versement est arrivée dans votre boîte aux lettres! C'est par ce moyen que l'Aide suisse aux Montagnards (ASM) lance sa collecte chaque année en même temps qu'elle informe le public de son activité.

D'intérêt privé, cette organisa¬

tion ne bénéficie d'aucune sub¬

vention de l'Etat et fonde son travail exclusivement sur la par¬

ticipation de ses donateurs, dont le nombre a pour la première fois dépassé la barre des 100 000 en 1984. Ainsi le produit de la collecte - récolté sous la forme de dons et de legs - s'est monté à plus de 7,5 millions de francs l'an dernier, ce qui a permis à l'ASM de contribuer au financement de plus de quatre cents projets desti¬

nés à améliorer le sort des pay¬

sans et communes de montagne ainsi que celui des corporations et des sociétés coopératives. Les projets retenus et soigneusement étudiés par les experts concernent essentiellement l'assainissement des logements et des étables ainsi que la mise en exploitation de domaines.

Certes, l'Etat assume des efforts considérables en faveur de l'agri¬

culture de montagne, mais il reste que les moyens d'existence de nombreux paysans d'altitude sont aujourd'hui encore forte¬

ment limités. D'autant plus lorsqu'ils sont soumis à de lour¬

des charges financières prove¬

nant d'une restructuration de leur exploitation. Un soutien d'intérêt privé tel qu'il est repré¬

senté par l'ASM garde donc toute sa raison d'être.

Pour qu'ils puissent continuer à vivre, pour qu'ils ne soient pas condamnés à abandonner ce pour

quoi ils ont déjà tant lutté, les habitants de ces régions méritent d'être soutenus.

C.C.P. 10-272

SWISSBAU 85

Présentation spéciale

de la Documentation suisse du bâtiment

, - y '' fc*.

1 'Ils* '

m

Le sourire de quatre générations La quatrième génération dans

une famille donne toujours lieu à une petite fête. Un tel événement a réjoui récemment des compa¬

triotes établis au bout du lac Léman. Au centre de la photo, nous voyons Mmc Marie-Louise Chavaillaz-Beaud. arrière-grand- maman. qui habite Carouge; à droite, sa fille. Mme Anita Thon-

ney-Chavaillaz. qui vit à Genève;

à gauche, la fille de cette dernière, Mmc Mannuela Pauchet-Thon- ney. qui habite également Ge¬

nève; et la petite Amélie qui représente la quatrième généra¬

tion.

Nos félicitations et nos vœux les plus sincères.

ieps-. Parmi les nombreuses pré¬

sentations spéciales de la Swiss- bau 85, celle de la Documenta¬

tion suisse du bâtiment revêt un intérêt particulier. Le profession¬

nel de la construction aura en effet la possibilité de tester une recherche rationnelle de l'infor¬

mation sur des produits, maté¬

riaux et prestations en ayant recours à des systèmes informa¬

tiques modernes. Moyennant un raccordement direct entre le stand de la Documentation suisse du bâtiment à la Swissbau et la banque de données Baudoc à Blauen /BE, il sera possible d'ob¬

tenir directement des informa¬

tions sur plus de 5000 fabricants suisses de produits et matériaux de construction. Par l'intermé¬

diaire du réseau européen «Euro-

net», il sera en outre possible de communiquer avec le système français d'information «Ariane»

(Cated-Paris) ainsi qu'avec le Centre de recherches bibliogra¬

phiques IRB (Stuttgart. RFA).

Cette présentation spéciale sera complétée par l'exposition de la collection complète de la Docu¬

mentation suisse du bâtiment, par un grand nombre de docu¬

mentations étrangères ainsi que par une sélection de revues et livres d'architecture. I-a présen¬

tation spéciale de la Documenta¬

tion suisse du bâtiment accueil¬

lera également sur son stand no.

21 I dans la halle 10. l'Institut de recherche en bâtiment de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zu¬

rich.

FRIBOURG 5

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HÔTEL-RESTAURANT GRUYÉRIEN MORLON

(A deux min. de Bülte)

WJ

P /j HÔTEL-RESTAURANT DE LA GARE YUADENS

Fam. Grangier-Bapst Tél. 029/2 74 66 RELAIS ROUTIER

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et autres spécialités sur commande Grandes salles pour banquets et sociétés

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guberge#i>tö Jttontagnarùs NOS SPÉCIALITÉS:

Mixed-Grill maison Steak de boeuf

Les 4 médaillons du chef

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LE GRIL INDIVIDUEL

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Fam. G. Risse-Barras 1634 LA ROCHE Tél. 037/33 21 27 Fermé le mercredi

1751 CORSEREY Tél. 037/30 14 44 À LA RÔTISSERIE:

(Route Fribourg-Payerne) (Autoroute: sortie Matran)

cuisine légère selon arrivage de mar¬

chandises fraîches.

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A midi:

carte spéciale pour hommes d'affaires.

Chaque dimanche: menu familial Fr. 30.-.

À LA TAVERNE: service sur assiette, dès Fr. 8.-.

CHARBONNADE.

Salle pour banquets de 10 è 120 places. Menus dès Fr. 20.-.

Mariages: tout compris Fr. 75.-.

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ACCUEIL ET SERVICE

Couverts d'hôtellerie WMF, des ustensiles de toute beauté

FLP. Un service de table soigné exige sans nul doute des couverts adaptés au cadre et plaisants à l'œil. Les hôteliers qui tiennent des établissements de choix le savent depuis fort longtemps. Ils choisissent à cet effet le style qui s'accorde le mieux avec la vais¬

selle utilisée, le décor des lieux et le genre de la maison.

Mais cela n'est pas tout. Les couverts d'hôtellerie doivent être pratiques, solides, faciles à entre¬

tenir et inusables. Les hôteliers choisissent de ce fait très volon¬

tiers les couverts de table WMF.

Rose Anglaise, Chippendale ou baroque, les couverts WMF sont fabriqués en argent, en argenté dur perfecta ou en acier spécial inoxydable.

Le choix des fourchettes, cou¬

teaux et cuillères du style tradi¬

tionnel, classique moderne, intemporel ou rustique est immense. De plus, chaque assor¬

timent comporte des ustensiles utiles comme, par exemple, des cuillères à mocca, des couverts à poisson et à salade, des anneaux à serviette ou une truelle à gâteau.

Ces accessoires pleins d'attrait jouent un rôle important pour assurer un service de table de haut niveau.

Les propectus des couverts WMF peuvent être obtenus gra¬

tuitement auprès du siège à 8953 Dietikon.

Une idée pour les entrées de fêtes:

les spaghetti au caviar

Ce gracieux service VERONA dont le décor de sous-glaçure souligne le style juvénile, tou¬

jours aussi actuel, est en vitro- porcelaine résistant au lavage en lave-vaisselle. En association avec des lignes filigranées s'al-

liant naturellement au décor, des fleurs et des vrilles ornent la très esthétique forme droite des servi¬

ces et lui confèrent charme et élégance.

Photo: Villeroy & Boch

mpr - Une noix de beurre et une portion de caviar sur des spa¬

ghetti chauds font de ce mets un délice pour le fin gourmet. Le caviar «Sevruga». au goût très

prononcé, est le mieux indiqué et une flûte de champagne frappé est la compagne idéale de cette entrée.

Photo mpr

FRIBOUPG 7

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Ç3#*

t f :

Café-restaurant de «La Gérine»

1723 Marly Tél. 037/46 14 98 Farn. Fernand Rolle-Roulin Menu du jour

Filets de perches Brochettes de scampis Filet de truite à l'estragon Steak de cheval à l'ail

Grande salle de 130 places pour noces et banquets de sociétés

Fermé le lundi

£

HOTEL-

RESTAURANT DES

COLOMBETTES SUR VUADENS Jambon de la borne Poulet au panier Grillades en plein air

Autres spécialités sur commande Grand parking

Sa recommandent: ROGER ET PIERRETTE REY Tél. 029/2 93 98 Salles de 15 à 70 pl.

pour familles et sociétés Chambres à prix modérés Ouvert tous les jours

Châtel-St-Denis Buffet de la Gare Marcel Dewarrat

chef de cuisine Tél. 021/56 70 80 Menu du jour + service assiette - Carte variée

Spécialités de saison (cuisses de grenouilles, chasse, poisson de mer, etc.)

Sur commande:

Ris de veau - Rognons de veau - Côte de bœuf ainsi que nos desserts maison

Salles pour sociétés, noces et banquets

AU DANCING: tous les soirs orchestre - attractions - danse

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Spécialités à la carte Truites

Scampis à l'indienne ou provençale Tournedos aux morilles Fondue Bourguignonne, Chinoise ou Bacchus et toute une gamme d'autres mets Spécialités de flambés TOUS LES SOIRS DlNER AUX CHANDELLES

Hôtel &tgle ~J2otr J5epru}

Grand parking Fermé le lundi Plat du jour Spécialités à toute heure M. et Mm* J. Perrin Tél. 037/37 11 51

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Salles pour sociétés et banquets de 20 è 500 personnes HOTEL DE LA BELLE-CROIX

1680 ROMONT Tél. 037/52 23 41 Famille Dorthe-Ecoffey

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Restauration soignée Chaque jour, le jambon de campagne è l'os Truites de rivière et notre carte variée Cuisses de grenouilles fraîches Fermé le jeudi

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Y compris le dimanche

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Fam. Christian Mauron, chef de cuisine - Tél. 029/7 11 17 Fermé le lundi E

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ENTRE L'ÉGLISE ET LA PINTE

Buvons, trinquons et chantons ensi :emble, nous Fribourgeois de Sierre.

En buvant trois décis...

Une charmante veuve, ayant de peu dépassé la trentaine, vient chez son dentiste pour se faire arracher une dent.

Otant son alliance, elle demande au praticien:

- Pourriez-vous l'utiliser pour me confectionner une dent en or?

- Certainement. Mais ne crai¬

gnez-vous pas de regretter, en¬

suite?

- Rassurez-vous. C'est le seul moyen, pour moi. de me tirer d'une situation délicate. Quand mon époux est mort, il y a deux ans, il m'a fait jurer de ne jamais me séparer de l'alliance qu'il m'avait offerte. Or, je me rema¬

rie la semaine prochaine et mon nouveau prétendant exige que je ne porte que la sienne. Alors, j'ai eu l'idée de la dent en or: cela me permettra de tenir ma promesse à l'un et à l'autre.

Un homme rentre des sports d'hiver avec une jambe dans le plâtre.

- Qu'est-ce qui t'est arrivé? lui demande un ami.

- Un accident stupide. Et tout ça à cause des PTT.

- Quel rapport?

- Figure-toi que j'ai appris à skier par correspondance en vingt leçons faciles. Et ce fainéant de facteur ne m'a jamais apporté la leçon intitulée: «Comment vous arrêter en toute sécurité.» .

Un champion de saut à skis a fermé les yeux au moment de son envol. Quand il les rouvre, il aperçoit, à cent mètres au-des- sous de lui. une île couverte de palmiers et de cocotiers.

- Ca y est, s'exclame-t-il, encore une fois, j'ai pris trop d'élan!

Alors qu'elle se livrait aux joies du ski, à Chamonix, une Ecos¬

saise avait fait une très grave chute, au cours de laquelle, elle se rompit la colonne vertébrale. Son mari accourut pour la relever mais elle ne se faisait aucune illusion:

- Je vais mourir, lui dit-elle. Ce que je voudrais, c'est que tu me fasses enterrer à Glasgow, c'est promis?

- Ecoute, répondit son Ecossais de mari, effrayé à l'avance par la dépense, je vais d'abord te faire enterrer ici. Et puis, si tu ne te trouves pas bien, je te promets que je te ramènerai à Glasgow.

Dans le métro, un monsieur galant se lève pour offrir sa place à une dame.

- Non, merci beaucoup, dit-elle.

Je viens de la patinoire où j'ai passé l'après-midi à apprendre à patiner sur glace. Alors, vous savez, j'en ai assez d'être assise.

Un jeune homme explique à une naïve demoiselle de son quartier:

- 11 m'est arrivé un accident terrible, aux sports d'hiver. J'ai fait une chute dans la neige et j'ai dû rester allongé trois semaines.

- Mon Dieu! s'écrie la jeune fille, bouleversée, il n'y avait donc personne pour vous relever?

Une jambe et un bras dans le plâtre, un monsieur va voir son inspecteur des contributions.

- Je tiens à vous informer, lui dit- il, que je me suis cassé la jambe chez moi, en tombant d'un esca¬

beau.

- Ah! oui! Mais en quoi cela peut-il m'intéresser?

- Je vous le signale pour qu'en me voyant avec la jambe dans le plâtre, vous ne pensiez pas que je reviens des sports d'hiver et que vous ne considériez ça comme un signe extérieur de richesse.

Un petit garçon, contemplant une boule de neige de près de deux mètres de diamère, pleure à chaudes larmes.

Une skieuse, émue, s'arrête à sa hauteur et s'inquiète:

- Qu'as-tu à sangloter ainsi, mon chéri?

- Hi, hi, hi, fait le gamin, mon père va casser ma belle boule de neige.

- Voyons, le rassure la dame, tu n'as aucune raison de t'inquéter.

Je peux te jurer que ton père ne va pas casser ta belle boule.

- Mais, alors, interroge l'enfant en reniflant, comment fera-t-il pour en sortir?

Un richissime Texan arrive aux Baléares, suivi de deux domes¬

tiques qui portent tout un maté¬

riel de ski.

- Excusez-moi, fait le patron de l'hôtel, mais je dois vous signaler qu'il n'y a pas de neige, ici.

- Je sais, coupe le Texan, avec hauteur. Elle suit avec le reste de mes bagages.

L'autre jour, j'étais chez moi, tranquille, en train de feuilleter une revue bimen¬

suelle d'un pays voisin. Je ne demandais rien à per¬

sonne. Et voilà que tout à coup, le téléphone sonne.

Comme j'étais seul, je dé¬

croche. Et j'entends une voix de femme, une dame qui me dit:

- Vous me connaissez.

- Je ne vois pas qui vous êtes.

- Si. Je vous ai écrit une très longue lettre pour vous faire remarquer que vous ne publiez pas suffisam¬

ment de matière sur la vie féminine.

- Vous savez j'en reçois si souvent... mais votre réac¬

tion me dit quelque chose!

- Vous n'avez pas donné suite à ma communication téléphonique de décembre, alors que j'avais laissé un message à la téléphoniste, du fait que vous étiez ab¬

sent.

- Je ne me souviens pas avoir reçu un message de votre part.

- Non. mais ça ne va pas la tête!

- Est-ce bien chez moi que tout va de travers?

- Mais enfin? Pour ma part, vous souffrez d'un manque d'afîection.

- Qu'est-ce que vous me racontez?

- Le problème c'est que vous ne voyez pas le pro¬

blème. Vous avez absolu¬

ment besoin d'une analyse.

Venez chez moi, j'ai un divan.

Alors là, j'ai compris: une psychologue!

Le pire c'est que j'ai raccro¬

ché, furieux, sans lui de¬

mander son nom et son adresse.

Le rat des champs

FRIBOURG 9

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LES JEUX

Concours du 11 janvier 85 La photo réelle représentant la chapelle de la Maigrauge, à Fribourg, portait le chiffre 2.

Index des personnes qui nous ont donné une réponse exacte:

Marcelle Richoz, Camping, Enney; Alice Scherrer, Neirivue; Agnès Donzallaz, Vau- derens; Marie-José Resin, rte de Villars 115, Villars-sur-Glâne; Rosine Galley, Ependes;

Pierre Gumy, Pérolles 59, Fribourg; Natha¬

lie Defferrard, Bodenachet str. 103, Benglen, ZH; Marcel Defferrard, Rosiers 4, Granges- Paccot; Astrid Roubaty, Ecuvillens; Marie- Louise Gavillet, Esmonts; Max Gavillet, Esmonts; Chantai Maillard, Chapelle-sur- Oron; Paul Pesse, La Joux; Agnès Aeby, Neyruz; Pierre Papaux, Autigny.

Le tirage au sort a désigné comme gagnante d'un abonnement de trois mois à notre revue:

Marie-José Resin Rte de Villars 115

Villars-sur-Glâne (Si la personne en question est par hasard déjà abonnée à FRIBOURG illustré, une autre personne de la famille ou un ami peut bénéficier de cet abonnement.)

Contrôle de qualité

Toutes ces chaussures ne sont pas conformes aux modèles présentés sur la gauche. Quelles sont celles qui diffèrent?

Solution quelque part dans le journal.

Ouvrez l'œil

Notre metteur en page a commis une erreur lors du montage de notre revue.

Le lecteur devra nous indiquer l'image réelle par le chiffre qui se trouve sur la photo exacte et ce que celle-ci représente.

Délai: 15 février 1985.

La réponse devra nous parvenir, sur carte postale uniquement, à l'adresse suivante:

Concours «Ouvrez l'œil», FRIBOURG illus¬

tré, CP 331, 1701 Fribourg.

1 m

Pris sur le vif

Un abonnement de trois mois à FRIBOURG illustré vous est offert.

Seul le couple concerné peut s'annoncer.

Annoncei-vous par écrit à la Rédaction de FRIBOURG illustré, Rte de la Glane 31, 1701 Fribourg.

10 FRBOURG

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BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE.

Givisiez appartenait au moyen âge aux seigneurs d'Englisberg dont le château en ruines se voit encore sur un rocher dominant la Sarine; il passa ensuite aux mains de Billens, puis aux barons d'Estavayer qui tenaient même cour de justice à Givisiez. Au milieu du XVe siècle, la seigneurie échut à la famille d'Affry.

En 1448, pendant une guerre qui avait éclaté entre Bernois et Fribour- geois, deux combats glorieux pour les derniers eurent lieu près de Givisiez, villages où s'élèvent dans de vastes parcs, quelques manoirs et maisons de campagne de l'aristocratie fri- bourgeoise. Au château d'Affry vécut la duchesse de Castiglione-Colonna née d'Affry, célèbre sculpteur connu sous le pseudonyme de Marcello, décédée en 1879 et enterrée à Givi¬

siez. Dans cette localité mourut aussi en 1837, la mère de la duchesse, la comtesse d'Affry, la dernière qui porta cet illustre nom.

Depuis cette époque, le visage de Givisiez a nettement changé en ce sens que depuis une décennie, cette commune connaît un développement fort réjouissant tant sur le plan industriel et artisanal que résiden¬

tiel. Elle compte aujourd'hui 1250 habitants contre 746 en 1970. Cela démontre l'évolution de cette com¬

mune sarinoise gérée par un Exécutif de sept membres qui, depuis 1978, est présidé par M. Bernard Mottet,

GIVISIEZ

Une

commune

en

pleine

expansion

lequel est entré au Conseil communal en 1975. Le syndic actuel de Givisiez est un homme mesuré, réfléchi, plus porté à consulter et compulser ses dossiers, qu'à vanter sa propre per¬

sonne. Il a de la méthode dans ses activités et de l'entregent dans ses démarches. Il a aussi de la souplesse et donne l'impression d'être un homme plein d'énergie. Comment cela pourrait en être autrement, puisqu'il est âgé de quarante-quatre ans, père de deux enfants, ingénieur ETS de profession, passionné de lecture et de musique, et que la marche est son sport favori.

Lors de l'entretien qu'il m'a accordé, Bernard Mottet m'a avoué en toute sincérité, que la fonction de syndic n'était pas de tout repos, tout parti¬

culièrement ces dix dernières années qui marquent une expansion impor¬

tante de cette commune sise aux portes de Fribourg. Lorsqu'on ac¬

cepte un tel mandat, dit-il, il faut consacrer beaucoup de son temps aux affaires communales: séances du Conseil et des différentes commis¬

sions, le courrier quotidien qui de¬

vient de plus en plus conséquent, l'étude de projets, les contacts avec les autorités cantonales, etc, etc, etc.

En plus de cela, M. Mottet est membre de la commission du Manoir et de l'Association intercommunale pour l'épuration des eaux du Bassin Sonnaz-Crausaz. D'autre part, étant donné que Givisiez est la commune pilote pour le futur poste de comman¬

dement régional de la protection ci¬

vile, il s'est vu confier la responsabi¬

lité de cette réalisation.

Assumant sa fonction de syndic avec aisance, décision et détermination, M. Mottet ne tonne pas ses obliga¬

tions, il expose tout simplement ses raisons. Et c'est dans un esprit de parfaite collégialité qu'il a accepté de répondre aux questions de la rédac¬

tion de la revue FRIBOURG illustré, ce dont nous le remercions vivement.

G.Bd Une vue de la commune de Givisiez. avec au premier plan, la zone industrielle. Photos G Bourquenoud ■ FI

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I*»*

de-

BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE...

Monsieur

Bernard Mottet, syndic de

Givisiez

FRIBOURG illustré - Monsieur le syndic, pourriez-vous nous définir tout d'abord quelle est la position de Givisiez dans le ca¬

dre du district de la Sarine?

Bernard Mottet - Notre com¬

mune est située au nord-ouest de la capitale du canton. Elle est traversée par la route cantona¬

le Fribourg-Payerne-Avenches, tandis qu'un réseau routier com¬

munal entièrement asphalté des¬

sert les différents quartiers du village. Celui-ci est également desservi par la ligne ferroviaire Fribourg-Morat, par des autobus sur les parcours Fribourg-Aven-

ches et Fribourg-Chésopelloz, ainsi que par les trolleybus de la ville de Fribourg dont le point terminal se trouve au iieudit «La Chassote».

D'une superficie de 3,44 km2, la commune de Givisiez est délimi¬

tée par les communes de Fri¬

bourg, Villars-sur-Glâne, Cor- minboeuf, Belfaux, Formanguei- res et Granges-Paccot. Elle est encadrée par les belles forêts de Moncor, Le Tiguelet et La Faye, alors que le village lui-même est égayé par de nombreux bosquets dont le décor attire de nombreux amoureux de la nature.

FI - Pouvez-vous nous expliquer comment s'est fait le développe¬

ment de votre commune, tant sur le plan industriel et artisanal que résidentiel?

B.M. - Le développement de Givisiez, qui s'est fait harmo¬

nieusement. a vraiment démarré au début des années 50. M.

Robert Stalder, alors syndic, avait établi déjà en 1951 un plan d'aménagement où figuraient des zones industrielle, artisanale et d'habitation. Un règlement de construction existait déjà à l'époque, lequel prescrivait cer¬

taines normes urbanistiques. La réalisation de ce premier plan d'aménagement local a, de 1950 à 1978, augmenté la population de 410 habitants.

Il y a lieu de préciser que dans le temps, Givisiez était un village bourgeois qui s'est acheminé peu à peu vers une vocation résiden¬

tielle. industrielle et sociale.

La zone industrielle a pris nais¬

sance en 1969 et la première industrie à s'y implanter fut l'en¬

treprise Stephan SA. Elle fut suivie par d'autres qui, au¬

jourd'hui, forment un ensemble dans une zone réservée au déve¬

loppement économique régional.

A l'heure actuelle, deux douzai¬

nes d'entreprises y exercent leur activité. L'extension de cette zone, entre la route cantonale et le village de Corminboeuf, offrira environ 680 000 m2 à de nou¬

velles implantations industrielles ou artisanales.

Sur le plan résidentiel, notre commune a connu un nouvel essor à partir de 1978, avec l'entrée en vigueur du nouveau plan d'aménagement local. C'est ainsi que la population a, de 1978 à ce jour, encore augmenté de 550 habitants, pour atteindre

1300 résidents en 1985.

Dans le domaine de la construc¬

tion, un premier quartier a vu le jour à Beauséjour, puis d'autres à La Fin de la Croix, à La Faye et actuellement à Beauséjour-Sud.

A cet endroit, sont prévus dix immeubles (totalisant 138 loge¬

ments à vendre ou à louer) ainsi que quarante-cinq villas. D'au¬

tres quartiers, tels que «Belle- vue» et «Pied de la Faye» sont aussi destinés à un développe¬

ment de caractère résidentiel où la construction pourrait démar¬

rer dans un proche avenir.

Le commerce est également flo¬

rissant dans notre village où nous découvrons une boulangerie, un hôtel-café-restaurant (qui sera agrandi prochainement) et trois garages. L'automne prochain A la roule de l'Epinay, nous voyons à gauche, le bâtiment qui abrite l'administration communale; au centre, une partie du château «Le Manoir» qui accueille les personnes âgées de la région; et à droite, le complexe scolaire avec sa halle polyvalente.

CT1 ci |

Autorités communales Bernard Mottet Syndic

Administration générale - Police - Militaire - Protection civile

Jules Isweiler Vice-syndic

Traitement des eaux usées - Edilité - Forêts - Cimetière Roger Nussbaumer Conseiller

Transports - Communica¬

tions - Canalisations - Endi- guements

Joseph Stempfel Conseiller

Eau potable - Police du feu - Energie - Agriculture - Santé Michel Ramuz

Conseiller

Finances et impôts - Immeu¬

bles - Affaires sociales Paul Collaud

Conseiller

Constructions - Aménage¬

ment du territoire - Environ¬

nement

Abderrahmane Achour Conseiller

Enseignement - Culture et loisirs

Administration communale Gérard Steinauer

Secrétaire, boursier et agent AVS

Jean-Marie Telley Commandant du feu Albert Burké

Préposé au service des eaux Marcel Berger

Préposé à la protection civile Joseph Carrel

Gérant des cultures André Barras Inspecteur du bétail

FRIBOURG 13

(14)

BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE.

LOUIS BÉRARD

Une figure pittoresque de Givisiez

De tous les bourgeois de Givi¬

siez, Louis Bérard esl le seul qui soit né dans celle com¬

mune. Issu d'une famille de cinq enfants dont le père était boulanger dans cette localité, il a choisi, lui aussi, le même métier. Après un apprentis¬

sage de trois ans à Bulle, il a travaillé à Bàle, Genève et Sierre. Revenu à Givisiez en 1945, il a repris à son compte la boulangerie de son père, Théophile Bérard, qu'il a exploitée avec la collabora¬

tion de son épouse, jtisqu 'en 1972, date à laquelle, il a remis son commerce.

Louis Bérard se souvient du temps où il était jeune garçon et qu 'il devait livrer le pain à domicile au moyen d'un petit char tiré par un chien. Et cela en hiver comme en été. Il fallait le faire... même si. à cette époque, il y avait encore très peu de maisons à Givi¬

siez. En sa qualité de boulan¬

ger et de commerçant, Louis connaissait tous les habitants de ce village, tandis qu'au¬

jourd'hui, il ne connaît qu'une partie de la popula¬

tion. Et malgré cette évolu¬

tion, dit-il, la mentalité des

gens de Givisiez n 'a pratique¬

ment pas changé depuis un demi-siècle. Hospitaliers, ils le sont, mais pas des gens de bistrot!

En 1970, Louis Bérard a reçu la distinction de cheva¬

lier du bon pain, ceci en reconnaissance de son travail et pour l'excellence de son pain due à ses qualités pro¬

fessionnelles. En 1980, il était appelé à la fonction de chancelier de la Confrérie fribourgeoise des chevaliers du bon pain, fonction qu'il assume encore à l'heure ac¬

tuelle, tout comme celle d'expert aux examens d'ap¬

prentissage des jeunes bou¬

langers. Il a par contre aban¬

donné tout récemment la pré¬

sidence de l'Association des boulangers de Sarine-Cam- pagne, responsabilité qu 'il a assumée avec un rare dé¬

vouement pendant dix-huit ans.

Depuis son jeune âge, Louis a toujours été un «mordu» du football. Il est d'ailleurs un des membres fondateurs du EC Givisiez. Il s'est d'autre part intéressé aux affaires communales et a été durant huit ans vice-syndic de la commune du même nom. Il a siégé à l'Exécutif du temps où M. Robert Stalder était syn¬

dic de Givisiez et pour lequel il a gardé toute son estime.

En compagnie de son épouse Gisèle, il jouit depuis quel¬

ques années d'une retraite paisible dans son apparte¬

ment sis dans le même im¬

meuble que la boulangerie. Il occupe ses loisirs à la sculp¬

ture sur bois et à l'élevage de daims dont l'enclos se trouve à Oberried. Agé aujourd'hui de 66 ans. Louis Bérard, figure pittoresque de Givisiez, se porte à merveille et possède un moral à tout casser...

LA POUPONNIERE

«LE BOSQUET»:

la maison du cœur et de l'espoir Fondée en 1907 par la com¬

munauté des Sœurs de Ne- vers, la pouponnière «Le Bosquet» se trouve dans les bâtiments qui sont propriété de l'Association de la pou¬

ponnière S te Bernadette, so¬

ciété qu'administre l'Asso¬

ciation «Foyer St-Joseph», à Courtepin. Cette institution qui, lors de sa création, re¬

cueillait des orphelins du canton, est aujourd'hui à la fois un centre d'accueil pour enfants d'âge préscolaire et, depuis douze ans, une pou¬

ponnière pour enfants IMC, lesquels sont acceptés dès la naissance et pour une durée qui est souvent indéterminée.

A l'heure actuelle, cette insti¬

tution accueille une vingtaine d'enfants bien portants et dix enfants IMC. Elle est la seule pouponnière du canton de Fribourg ouverte sept jours sur sept, 24 heures sur 24 et 365 jours par année. Une trentaine de personnes y tra¬

vaillent à plein temps ou à mi-temps. Elle assure égale¬

ment le service de dépannage des mamans qui, pour raison de santé ou autres problèmes, sont contraintes de se séparer de leur enfant durant un laps de temps. Malgré l'appui fi¬

nancier de l'Ai, du canton et de certaines communes, la pouponnière «Le Bosquet» a de la peine à faire face à ses engagements matériels. Cette situation s'avère en effet dif¬

ficile malgré l'apport de la Communauté des Sœurs de

Nevers qui ont fait don en 1981 de leur propriété de l'Association de la poupon¬

nière; aussi cette dernière a- t-elle loué des locaux à la Fondation fribourgeoise en faveur des handicapés men¬

taux et IMC adultes, que dirige M. Brulhart, et vendu une partie de son terrain au Séminaire diocésain valai- san.

La direction de la Poupon¬

nière «Le Bosquet» est, de¬

puis le 1er novembre 83, assumée avec une rare com¬

pétence par Mme Madeleine Dousse qui, auparavant, a travaillé une douzaine d'an¬

nées en qualité de nurse dans cette même institution, en collaboration avec une reli¬

gieuse qui en fut la directrice pendant plus de trente ans.

Toujours souriante malgré les nombreux problèmes à résoudre, Mmr Dousse peut compter sur l'appui et la compréhension d'un person¬

nel consciencieux et efficace, ce qui lui facilite grandement la tâche.

Les souhaits de Madeleine Dousse: maintenir ce bel es¬

prit de collaboration entre le personnel et la direction, en¬

tre celle-ci et les responsables de l'association présidée par M. Michel Ducrest, apporter de la joie et du bonheur ainsi qu'un rayon de soleil aux enfants qui sont confiés à la pouponnière «Le Bosquet», afin que celle-ci soit et reste la maison du cœur et de l'espoir.

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BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE.

Evolution démographique

1811 125 habitants 1831 III

1850 151 I860 169 1870 145 1880 129 1888 156 1900 193 1910 450 1920 343 1930 385 1941 298 1950 480 I960 699 1970 746 1980 1009 1985 1250

Sociétés locales Chaur mixte paroissial Léon Collaud, président Bernard Emonet, directeur Société de gymnastique hommes

Emile Harder, président Société de gymnastique dames

Marianne Tinguely, prési¬

dente

Section des pupillettes Véronique Mauron, moni¬

trice FC Givisiez

Albert Delley, président Tennis-Club

François Perriard, responsa¬

ble

Tennis de table

Jacques Gremaud. responsa¬

ble

Club des ainés

Maria Delley, responsable

Le Conseil communal de Givisiez tel qu 'il se présente en 1985 avec de gauche à droite: MM. Michel Ramuz, conseiller;

Abderrahmane Achour, conseiller; Joseph Slempfel, conseiller; Jules Lenweiter, vice-syndic; Bernard Mottet, syndic;

Gérard Steinauer, secrétaire; Roger Nussbaumer, conseiller; Paul Collaud, conseiller.

s'ouvrira, en outre, le centre commercial du Champ de l'Orme, équipé notamment d'une boucherie qui fait encore défaut chez nous.

FI - Le secteur agricole n'était-il pas la matière première et la plus importante à une certaine époque?

B.M. - Ce que vous dites est vrai.

Notre village comptait en effet et surtout des fermiers qui exploi¬

taient les domaines des familles bourgeoises. A l'heure actuelle, il ne reste plus que cinq agricul¬

teurs dont les ressources princi¬

pales sont l'élevage, la produc¬

tion laitière et les cultures céréa- lières. Le sort de l'agriculture est néanmoins étroitement lié au dé¬

veloppement de notre localité, ce qui nous amène à nous poser la

question suivante: «Qu'advien- dra-t-il du secteur agricole lors¬

que tous les terrains affectés à la construction seront occupés?»

FI - Le développement de Givi¬

siez a-t-il été favorable aux fi¬

nances communales?

B.M. - Non. Je m'explique. Le développement que nous con¬

naissons n'a, à proprement par¬

ler, pas améliorer les finances communales, du fait que celles-ci étaient déjà saines à l'époque.

D'ature part, un tel développe¬

ment implique la mise en place de nombreuses et coûteuses infra¬

structures, telles que routes, ca¬

nalisations, réseau d'alimenta¬

tion en eau, etc. Celle-ci, soit dit en passant, est pompée à la Tuf- fière et acheminée dans un réser¬

voir à Villars-sur-Glâne d'où elle

assure le ravitaillement de la localité dans le cadre du Consor¬

tium de Fribourg et environs.

Dans les réalisations les plus récentes, il faut citer la construc¬

tion du complexe scolaire et l'ac¬

quisition du château «Le Ma¬

noir» qui va être entièrement rénové. Celui-ci abrite déjà des personnes âgées de la région. Un effort financier a également été consenti par la commune pour l'aménagement du terrain de football et son éclairage.

Pour ce qui concerne l'épuration des eaux, lesquelles sont déver¬

sées sur deux bassins-versant, la construction de certains ouvra¬

ges pourrait démarrer dans l'an¬

née en cours. En 1985, nous entreprendrons la construction d'un centre de protection civile, avec poste de commandement et abri collectif public.

A près les immeubles locatifs, ce sont des villas et maisons familiales qui viennent compléter le quartier de Beauséjour, situé entre la RN 12 et le village.

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BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE...

Les daims de «L'Escale» sont une attraction pour les adultes comme pour les enfants.

La chapelle mortuaire, construite récemment.

FI - Peut-on connaître la situa¬

tion économique actuelle de vo¬

tre commune?

B.M. - Le budget 1985 prévoit des recettes pour près de deux millions de francs et des dépenses pour un montant presque iden¬

tique. La commune de Givisiez n'a pratiquement pas de dettes, raison pour laquelle, le taux fiscal a pu être maintenu à fr. 0.70 par franc payé à l'Etat. 11 y a lieu de préciser aussi que. dans notre commune, la prudence est tou¬

jours de rigueur lors de l'élabora¬

tion des budgets.

FI - Comment entrevoyez-vous l'avenir de votre village et avez- vous des projets à l'étude pour améliorer la qualité de la vie des habitants?

B.M. - Les membres de l'Exécu¬

tif sont confiants quant à l'avenir de Givisiez. Pour ce qui est des projets, nous citerons la partici¬

pation financière de la commune à la réalisation de quatre courts de tennis que le club local envi¬

sage de construire à proximité de l'école. Un sondage a en effet permis d'établir que près de 130 personnes s'intéressent à ce sport. D'autre part, dans le cadre de la réfection du Manoir, il est prévu d'y aménager une biblio¬

thèque communale et une salle de lecture. Et comme notre com¬

mune possède 27 ha de forêts, celles-ci sont aussi une source de détente pour la population, donc favorables à l'amélioration de la qualité de la vie.

Le vieux village de Givisiez où l'on découvre de gauche à droite, la maison de Boccard, l'église dédiée à Si-Laurent, et le château d'Affry qui dale de 1708.

FI - La commune de Givisiez dispose d'une administration permanente. Quel rôle joue- t-elle au sein de la population?

B.M. - Elle est non seulement bienvenue mais indispensable.

Placée sous la responsabilité d'une personne compétente, elle rend d'inestimables services à la collectivité, comme aux mem¬

bres du Conseil communal qui, grâce à elle, ont leur tâche facili¬

tée dans l'accomplissement de leur mandat. L'administrateur communal, M. Gérard Stei¬

nauer, est aidé dans sa fonction par une employée à mi-temps, M™ Hélène Corpataux-Berger.

FI - Avez-vous la gentillesse de nous parler de l'avenir de la jeunesse, du problème social et de l'instruction sur le plan pri¬

maire et secondaire?

B.M. - Il est vrai qu'à l'heure actuelle, la situation de l'emploi chez les jeunes est assez préoccu¬

pante. Nous sommes conscients de ce problème, c'est pourquoi, nous, autorités de ce village, sommes favorables à un dévelop¬

pement industriel et artisanal dans notre commune.

Dans le domaine social, nous avons une commission qui œu¬

vre à l'amélioration et à l'intensi¬

fication des contacts humains.

Elle s'occupe aussi des cas diffici¬

les, heureusement très rares chez nous.

Sur le plan de l'éducation et de l'instruction de la jeunesse, les autorités sont très satisfaites du corps enseignant qui assume la formation de 115 élèves répartis dans des classes à un seul degré.

Bien que la natalité soit en légère diminution depuis quelques an¬

nées, les effectifs scolaires crois¬

sent du fait de l'imigration, co¬

rollaire du développement cité plus haut. Les élèves des degrés secondaire et supérieur s'en vont poursuivre leurs études à Fri- bourg.

FI - Votre village abrite-t-il des institutions?

B.M. - Oui, plusieurs: le Pension¬

nat international de la Chassotte, connu loin dans le monde pour la qualité de sa formation; le Ma¬

noir, maison de retraite et de convalescence; la Maison Ste FRIBOU?G 17

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BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE...

Jeanne Antide, qui héberge es¬

sentiellement des religieuses âgées; la Pouponnière «Le Bos¬

quet»; le home de la Colombière de la Fondation fribourgeoise en faveur des handicapés mentaux et IMC adultes; le Nid familial Clairval, home d'enfants du Mouvement Enfance et Foyer;

l'Ecole d'éducateurs spécialisés;

et le Grand Séminaire du diocèse de Sion, dont la construction sera entreprise cette année.

FI • Qu'en est-il des activités culturelles et sportives?

B.M. - Il n'existe malheureuse¬

ment pas de fanfare à Givisiez, mais de nombreux habitants jouent dans celles des localités voisines. Ce qui est très enrichis¬

sant pour la vie culturelle de notre commune, c'est qu'à l'heure actuelle, 77 personnes de

Givisiez suivent des cours au Conservatoire tout proche, dans 22 branches différentes.

La vie quotidienne de la popula¬

tion de Givisiez est animée par le choeur mixte paroissial, le foot- ball-club, le tennis-club, le club de tennis de table, les sociétés de gymnastique féminine et mascu¬

line, une section de pupillettes, un club des aînés. Des cours privés de flûte, rythmique, danse, aérobic et volley-ball sont également dispensés.

Notre commune encourage la pratique de ces loisirs culturels et sportifs en allouant des contribu¬

tions et en mettant différents locaux et installations à disposi¬

tion.

FI - Que font les autorités pour assurer la qualité des relations humaines?

B.M. - L'administration commu¬

nale étant permanente, la popula¬

tion a ainsi la possibilité d'avoir

tous les contacts souhaités avec le secrétaire, qui est également boursier, percepteur et agent AVS. Le citoyen a d'autre part l'occasion de se renseigner et de se faire entendre lors des deux assemblées communales. Et comme nous souhaitons entrete¬

nir de saines relations avec tous les citoyens de notre village, nous organisons régulièrement certai¬

nes fêtes ou manifestations auxquelles la population parti¬

cipe fort nombreuse, ce qui lui permet aussi de mieux se connaître si l'entente est parfaite au sein de l'Exécutif comme entre celui-ci et les citoyens, c'est que la commune de Givisiez ne connaît pas de «politique parti¬

sane».

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

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BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE...

Notice historique sur Givisiez Givisiez a une origine très loin¬

taine. Sa colonisation date de l'époque gallo-romaine. C'était alors le lieu de Jubindus, qui devint Juvinsi, puis Juvsi et fina¬

lement Givisiez (en allemand Sie- benzach).

Deux petites chapelles, l'une éri¬

gée à la lisière nord de la forêt de La Faye, et l'autre située près du Foyer Nazareth, dit du Kämerlet, témoignent de la foi des villa¬

geois.

Givisiez compte plusieurs châ¬

teaux:

L'ancienne demeure de la Fa¬

mille d'Affry, qui a passé ensuite à la famille de Boccard. avant de devenir la maison de repos «Le Manoir», a été établie sur les fondations d'une antique tour forteresse, détruite par les Ber¬

nois lors du ravage de la contrée en 1388. Elle fut ensuite recons¬

truite et agrandie en plusieurs étapes. A l'origine, c'était la pro¬

priété des seigneurs de Ricar- perg, puis d'Englisberg dont le château s'élevait près du pont actuel de la RN 12 à la Made¬

leine.

Le château d'Affry actuel porte la date de 1708. Il appartient enco¬

re aux descendants de l'illustre famille qui a compté Louis-Au- guste-Augustin d'Affry, Lieute¬

nant-Général du Roi, Comman¬

dant de la Garde Suisse à Paris, en congé de maladie en Suisse au moment du massacre du 10 août 1792, remplacé à son poste par Jean-Roch-Frédéric de Maillar- doz, de Givisiez également, mas¬

sacré en septembre 1792 à Paris.

Le Landamann Louis d'Affry était de la même famille. Sa petite-fille Adélaïde, duchesse Colonna, connue sous le nom d'artiste de Marcello, décédée en 1879 à Castellamare, enterrée à Givisiez, a laissé de nombreuses sculptures, peintures et dessins.

Le Pensionnat International de la Chassotte occupe une partie de l'ancienne propriété des familles de Maillardoz et de Castella.

La maison de Boccard actuelle appartint autrefois à la famille von der Weid, puis aux de Praro- man et enfin aux de Boccard.

L'école de Givisiez a été cons¬

truite en 1906, sur un emplace¬

ment gracieusement offert par le Comte de St-Gilles, héritier des d'Affry.

L'église, dédiée à St-Laurent, a été construite à une date incon¬

nue, un incendie de la cure, en 1729 ayant détruit les archives paroissiales. Cette église en a remplacé une autre que l'on trou¬

vait ancienne en 1675. Elle a été rénovée et consacrée en 1777, puis agrandie en 1940. Elle est actuellement en voie de restaura¬

tion.

Les anciennes familles bourgeoi¬

ses, depuis l'extinction des d'Af¬

fry, ont pour noms: de Boccard, Bossy, Bérard et Burgy. L'aug¬

mentation du nombre des habi¬

tants tient au voisinage de la ville.

De commune rurale. Givisiez devient une cité peuplée d'un heureux mélange de classes: in¬

tellectuels, employés, artisans, agriculteurs et ouvriers.

Le château d'Affry: un témoin du passé.

Le Château de Givisiez Notice historique

Le Château de Givisiez est un monument digne d'intérêt sous plusieurs aspects. Il occupe avec la ferme de l'Epinay, restaurée dernièrement, une place impor¬

tante au centre du village, près de l'église. Mais, il possède surtout une valeur intrinsèque certaine.

Classé monument historique, son aile à colombages est d'im¬

portance nationale. Il représente le type même de ces résidences aristocratiques fribourgeoises.

dont si peu d'exemples sont deve¬

nus propriétés de communautés de droit public. Il a gardé les éléments essentiels des XVIe et XVIIe siècles, malgré la cons¬

truction, ultérieurement, de quel¬

ques annexes de mauvais goût.

Chargé d'un passé très lointain, il est la plus vieille demeure de Givisiez, encore conservée. Les habitants du «Versailles de Fri- bourg» pourraient être fiers de posséder la résidence de leurs anciens souverains.

Aux XIII/XIVe siècles, plu¬

sieurs forteresses entouraient la ville de Fribourg, ainsi: Agy

(maison de Raemy), d'Englis¬

berg, Petit-Vivy, etc. En janvier 1448, Berne, unie à la Savoie, ravagea le pays et c'est probable¬

ment lors de cette guerre meur¬

trière que la tour de Givisiez fut détruite. Construit sous l'impul¬

sion de la noble famille d'Affry en 1539, le manoir reposerait sur les fondations de cette ancienne tour. Il subit de nombreux rema¬

niements et agrandissements en particulier la construction de l'aile Est et sa tourelle ( 1644).

La salle seigneuriale possède des peintures murales qui sont parmi les plus remarquables que l'on connaisse. Le décor bleu outre¬

mer de Benedikt Michael Vogel¬

sang est très architecture, homo¬

gène: les bouquets, fleurs, fruits, animaux et allégories sont traités avec goût (1660).

Au XIXe siècle, le château de¬

vient propriété de la famille de Boccard et le syndic Hubert de Boccard y habite jusqu'en 1907.

Les Pères de St-François de Sales restaurent l'immeuble, y logent unjuvénat. Le bâtiment principal est alors rehaussé d'un étage. En 1921, les Soeurs Franciscaines de

Blois achètent et transforment la maison en clinique, puis en pen¬

sion pour personnes âgées, con¬

nue sous le nom de «Pension Ste- Marie». Le Consortium de la nouvelle zone industrielle (CIG) acquiert la propriété en 1974.

Depuis lors, le Manoir est un home pour personnes âgées, exploité par M. et Mme Henchoz.

Le Château de Givisiez est classé

«Monument historique» parce qu'il est le témoin d'une époque et d'une culture.

FRIBOURG 19

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ART ET SPECTACLE

EXPOSITION DE PEINTURE:

«ANGELI INFERNALI»

Lugano-Studio

Malpensata-Riva Caccia du 7 au 10 mars 1985

L'évolution du goût esthétique très personnel de Claudio Perelli- Rocco est le résultat d'un très bon travail dans le domaine de la mode et d'une longue expérience acquise en tant qu'European Edi¬

tor pour Slick Magazine de S.

Francisco.

Ses modèles, ainsi que les fem¬

mes de ses peintures, résument sur leurs visages les canons d'une beauté qui va au-delà du temps.

Au cours des années 40 c'était la légende de Marlène. aujourd'hui ce sont les Figures androgynes de Amanda Lear et Grace Jones que Claudio Perelli-Rocco a mis en valeur dans ses services photo¬

graphiques et de presse, réalisés pour les principales revues de mode du monde entier.

«Olymphilex'85» à Lausanne en mars 1985 Du 18 au 24 mars I98S se

tiendra au Palais de Beaulieu à Lausanne l'exposition internatio¬

nale de philatélie olympique

«Olymphilex'85».

Placé sous la présidence de S.E.

M. Juan Antonio Samaranch.

Président du Comité Internatio¬

nal Olympique, et philatéliste de réputation mondiale, le comité d'organisation peut d'ores et déjà annoncer la participation de phi¬

latélistes de renom avec leurs

précieuses collections sur les thèmes «sport» et «Jeux Olym¬

piques». La présence d'adminis¬

trations postales étrangères et de marchands de timbres-poste ren¬

dre Olymphilex'85 encore plus attrayante. Les P.T.T. utiliseront une oblitération spéciale pendant la durée de l'exposition.

Olymphilex'85 constituera à n'en pas douter l'un des princi¬

paux rendez-vous philatéliques internationaux de l'année.

Opéra populaire patois

«Le Chèkrè dou Tsandèlê» TREYVAUX Treyvaux s'est fait depuis de

nombreuses années un certain renom dans le canton de Fribourg dans l'organisation de spectacles populaires. Cette commune de près de 1000 habitants a toujours tenté • compte-tenu de sa position géographique excentrique dans la

région - d'apporter par ses socié¬

tés locales une animation dans le cadre du village d'abord, puis au niveau de la région et du canton même. Parmi les groupements qui firent la réputation de cette bourgade, citons la Société de Chant, la Société de Musique, le

groupe folklorique «Lè Tzerdzi- niolè» et la société à but culturel

«L'Arbanel».

La Société de Chant qui fête cette année ses 100 ans d'existence peut être considérée à juste titre comme la pionnière dans l'ani¬

mation culturelle de notre région.

Ses réalisations: des spectacles traditionnels, mais aussi des créations dues à des artistes et à de jeunes talents de la région.

On dit le village plutôt tourné vers la Gruyère, car situé aux confins du district de la Sarine. En effet, quoique l'industrie soit présente à Treyvaux et qu'elle occupe une bonne partie de la population, l'agriculture est toujours bien vi¬

vante et les traditions séculaires de l'estivage dans les montagnes de la Gruyère restent aujourd'hui encore très vivaces. Aussi n'y a- t-il pas lieu de trop s'étonner d'avoir vu fleurir à Treyvaux des œuvres et des spectacles liés aux rythmes de la vie paysanne, écrits et joués en patois.

Afin de marquer dignement son centenaire et pour apporter aussi sa contribution à l'année 1985, proclamée «Année du Patois»

dans le canton de Fribourg, la Société de Chant a fait appel à deux personnalités pour créer un spectacle: MM. Oscar Moret, musicien bien connu, ancien di¬

recteur de la Landwehr de Fri¬

bourg, et Nicolas Kolly, auteur patoisant, ont ainsi créé un opéra populaire patois: «Le Chèkrè dou

Tsandèlè».

Cette œuvre est une création, une première dans le genre.

Un livret contenant entre autres le texte patois ainsi que sa traduc¬

tion française sera remis à cha¬

cun des spectateurs, ceci afin de permettre à tous de suivre la pièce en goûtant la saveur de la langue paysanne, rendant ainsi plus pro¬

che de nos contemporains cette langue qui fut celle de tout un peuple, il n'y a pas si longtemps.

Enfin, une affiche a été réalisée pour la circonstance par un jeune artiste de l'endroit, M. Jean-Marc Berger.

Par cette réalisation, le Comité d'organisation entend affirmer la tradition vivante d'une région dans sa langue et le renouveau par la musique. Tels sont les buts visés par l'œuvre qui se prépare activement et dont les représenta¬

tions sont fixées aux trois pre¬

miers week-ends de février 1985.

Evocations François-Didier Hermès

C'est à la galerie du Midi, à Fribourg, où une génération d'artistes ont eu la chance d'exposer leurs œuvres, que du Ier et jusqu'au 25 février, se déroulera l'exposition «Evoca¬

tions» de François-Didier Her¬

mès, né en 1950, à Genève. On découvre dans ses paysages l'expression picturale essentielle¬

ment symbolique. C'est le réel dans un espace irréel aux cou¬

leurs éclatantes. Un monde de rêve et d'espoir.

Selon une tradition bien établie, c'est Dominique Pochon, fils de Maurice, qui ouvre la Galerie du Midi aux arts visuels. Celle-ci se trouve à l'avenue du Midi 3-5 où elle est ouverte tous les jours sauf le dimande et le lundi.

«Harmonie bleue pour 3 tames de sang»

20 FRIBOURG

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LES SPORTS

Championnat du monde de hockey, à Fribourg

Alors que le HC Fribourg Gottéron remonte la pente du championnat suisse, le comité d'organisation du championnat du monde de hockey, catégorie B, qui aura lieu à la patinoire de St-Léonard, du 21 au 31 mars 85, travaille d'arrache-pied à la préparation de ces manifestations sportives, sous la présidence de M. Anton Cottier, ancien président du HC Fribourg Gottéron.

La cérémonie d'ouverture se déroulera le 21 mars à 18 h. 45 avec le concours du corps de musique de Landwehr, tandis que la cérémo¬

nie de clôture aura lieu le 31 mars à 22 h. 15,

sitôt après le match opposant les équipes de Hollande et de la Suisse.

Les équipes participantes à ce championnat du monde de hockey, catégorie B, sont:

Hollande, Japon, Italie, Norvège, Autriche, Pologne, Hongrie et Suisse. L'association internationale de hockey sur glace sera repré¬

sentée à Fribourg par M. Gordon Renwick, de Cambridge (Canada). Pour les passionnés de ce sport, sachez que les billets sont déjà en vente à l'Office du Tourisme, à Fribourg. Il y aura chaque jour des matches l'après-midi et

le soir. G.Bd Raemy à l'engagement et Meuwly aux aguets.

Quatre joueurs fribourgeois dont Meuwly au sol pour retenir un tir de l'équipe

adverse. L'alerte a été chaude pour le HC Fribourg Gottéron! Photos G.Bd

Malgré les difficultés, l'essor de jeunesse + sport se poursuit!

L'essor de Jeunesse + Sport (J + S) se pour¬

suit: en 1984, 431 000 adolescents, soit 150 000 jeunes filles et 281 000 jeunes gens, ont participé à des cours de branche sportive.

Par rapport à l'année précédente, cela repré¬

sente une progression de 6,4 pour cent, progression d'autant plus réjouissante que le Mouvement est dans une situation de plus en plus difficile pour remplir la tâche que lui a confiée le peuple par la loi fédérale de 1972 encourageant la gymnastique et les sports.

Mais, mieux encore, il ressort de la statistique annuelle qu'au niveau des unités d'enseigne¬

ment. les quelque 15 millions d'heures dis¬

pensées dans les cours de branche sportive en 1984 équivelent à un accroissement de 7,5 pour cent.

Sur l'ensemble des 32 spécialités sportives concernées, c'est le tennis qui a connu la plus forte progression avec 16,4 % de partici¬

pants en plus.

Contrôle de qualité (solution des jeux)

1. La première, la quatrième et la cinquième

2. La deuxième, la troisième, la cin¬

quième, la sixième et la septième 3. La troisième et la septième

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