• Aucun résultat trouvé

Réflexions autour d’une caisse unique au niveau cantonal ou romand

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Réflexions autour d’une caisse unique au niveau cantonal ou romand"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

8 octobre 2014

1895

1 Dans le dictionnaire Littré, «Blennor- rhagie» désigne une «inflammation de l’urèthre, avec flux catarrhal». L’étymo- logie renvoie à des «termes grecs signi- fiant mucosité et éruption».

2 «Bougre» pouvait jadis désigner certains hérétiques que l’on assimilait aux Albi- geois et, par extension, celles et ceux qui se livraient à la «débauche contre nature».

Lux, a déclaré au Nouvelliste qu’«une enquête est en cours au sujet de la gouvernance de l’entreprise». Il a précisé au Temps que «la Finma a constaté des faiblesses éventuelles dans la gouvernance d’entreprise.

Ces faiblesses font l’objet d’une pro- cédure de renforcement.» Cette der- nière étant en cours, la Finma ne donne pas davantage de détails à ce sujet mais cite comme référence légale une directive sur la gouver- nance d’entreprise entrée en vigueur en 2009. «Les membres du conseil d’administration règlent leurs relations personnelles et d’affaires de façon à ce que les conflits d’intérêts avec l’entreprise soient évités dans la mesure du possible», précise ce texte. Il s’agit de garantir que le co- mité pourra surveiller les activités de la direction, ce qui peut être difficile si ses membres y ont eux-mêmes tra- vaillé.

L’ensemble du comité a d’ailleurs donné sa démission. Daniel Overney, président de la direction générale du groupe jusqu’en mai 2014, était de- venu le vice-président de cet organe.

Pierre-Angel Piasenta, ancien mem- bre de la direction générale, en était quant à lui le secrétaire. Ainsi, les trois postes clés du comité étaient occupés par d’anciens membres de la direction opérationnelle.

Le Groupe Mutuel avait déjà fait l’ob- jet d’un rappel à l’ordre de la Finma, en juillet dernier, pour des montants de primes incorrects. 9000 assurés avaient payé des primes trop élevées, tandis que 15 000 autres avaient bénéficié de rabais injustifiés. Entre 2003 et 2014, ce sont 9 millions de francs qui avaient été payés en trop par les assurés et que le Groupe Mu- tuel doit aujourd’hui rembourser.(…)

Marie Parvex Le Temps du 30 septembre 2014

Réflexions autour d’une caisse unique au niveau cantonal ou romand

Les Romands ne veulent pas lâcher l’affaire. Malgré l’échec de l’initiative pour une caisse publique d’assu- rance-maladie, les quatre cantons romands – Genève, Vaud, Neuchâ- tel, Jura – ayant voté «oui» relancent le débat sur l’instauration de caisses publiques cantonales ou régionales.

Les perdants d’hier veulent croire à une autre voie que le système actuel, malgré le rejet du projet national par l’ensemble des cantons alémani ques, du Valais et de Fribourg (dans sa par-

tie germanophone).

Dès dimanche, les Vaudois – forts des 56,2% d’acceptation dans le canton – ont été parmi les premiers à monter au front. «Toutes les régions francophones ont accepté l’initiative, souligne le conseiller national Chris- tian Van Singer (Verts/VD). Si on veut éviter que le röstigraben devienne un problème grave en Suisse, il est né- cessaire de trouver des solutions ac- ceptables pour la minorité romande.»

Pour lui, l’idée d’une caisse unique d’assurance-maladie, au niveau can- tonal ou supra-cantonal, se doit d’être explorée. Il faudra toutefois obtenir une modification de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAmal) autori- sant les cantons qui le souhaitent à tenter l’aventure. Le parlementaire appelle donc les cantons du «oui» à faire pression sur Berne, via leurs exécutifs et législatifs. Des démar ches seront lancées en parallèle sous la Coupole. «Cela ne se fera pas du jour au lendemain», admet-il.

Pour Pierre-Yves Maillard, président du Conseil d’Etat et chef de file des pro-caisse publique, la voie parle- mentaire est sans issue, compte tenu du rapport de force actuel aux chambres fédérales : «Il faudra une nouvelle initiative populaire, qui de- vra être portée par des forces natio- nales. Ce n’est pas moi, seul, qui vais

la lancer !» Malgré tout, les scores enregistrés en Suisse romande of frent, selon lui, une légitimité aux cantons pour réclamer une plus grande liberté dans ce domaine. (…)

Selon Pierre-Yves Maillard, le fédé- ralisme a bon dos. «Les primes mala- die sont cantonales et sont censées correspondre aux coûts de la santé cantonaux. Le catalogue de presta- tions doit rester fédéral, bien sûr, mais je ne vois pas l’intérêt public d’un Schaffousois ou d’un Zurichois à décider du mode d’organisation des Vaudois», conclut-il.

Mario Togni Le Courrier du 30 septembre 2014

des infections sexuellement trans- missibles. Et qu’il faut, dans l’attente des antibiotiques, revoir les bases du principe de précaution appliqué à la vénérologie.

Nous sommes là en 1929. Soit très

précisément cinquante ans avant la découverte, par Albert Neisseren (1855-1916), de ce qui deviendra Neisseria gonorrhoeae. Un germe isolé dans un pus d’urétrite aiguë et qui ne devait guère tarder à

être considéré, par la majorité, comme l’agent causal de ce qui empoisonnait depuis toujours la sexualité humaine et qui fut, durant des siècles, confondu avec la syphilis.

Un siècle après le démembrement de ces deux entités et un demi- siècle après la découverte, en Allemagne, de ce germe spécifi- quement humain, les discussions vont bon train dans la France triomphante. Et en ce mois de janvier de l’année 1929, on voit ainsi fleurir, chez Maloine, les théories homéopathiques sur le rôle des microbes dans les mala- dies. Et se reporter aux écrits du Dr Léon Renard (de Saint-Etienne).

«Je n’ai pas la prétention d’avoir résolu le problème mais cette théorie peut satisfaire l’esprit»

écrit-il. C’est là, on en conviendra, une formule admirable. Une for- mule de nature à calmer bien des conflits.

Il suffit pour cela d’accepter quel- ques postulats. A commencer par celui qui veut que le microbe ne soit pas la cause des maladies.

Tout simplement parce que «la Toxine précède le microbe».

Entendez par là qu’un individu

sain ne s’infecte pas : n’ayant pas de toxines à éliminer, son orga- nisme ne fabrique pas de microbes.

«Lorsque cet individu est malade, lorsque sa force vitale est désac- cordée, les cellules sécrètent des poisons, ou toxines qui doivent être éliminés de l’organisme, assure le praticien de Saint-Etienne.

Le foie, l’intestin, les reins, la peau vont se charger de ce drainage. Et si ces organes sont insuffisants, l’organisme fabriquera lui-même ces corps que nous appelons microbes et qui serviront de véhicules à ces toxines.»

Et c’est ainsi qu’en 1929 la célèbre génération spontanée était réinven- tée. A-t-elle, quatre-vingt-cinq ans plus tard, perdu de son actualité ?

Jean-Yves Nau jeanyves.nau@gmail.com

D.R:

Florissant/Malagnou Cabinet médical avec salle d’attente, salle de consultation, bureau, laboratoire, chambre, cuisine et 2 WC avec lavabo.

2 parkings dont un box et une cave complètent

ce bien.

CHF 1’650’000.–

Argecil SA, 022 707 08 01, pascale.arnold@argecil.ch 1007232

46_47.indd 2 06.10.14 14:01

Références

Documents relatifs

Dans le champ social, la DREES poursuivra ses remontées statistiques dans le cadre de la décentralisation, en lien notamment avec l’ADF (Assemblée des départements de France) et

tème créé pour servir le bien public soit devenu incontrôlable, qu’il ne travaille qu’à son propre profit, achète au grand jour le vote d’une partie du Parlement avec

Il rapporte les propos du sélection- neur français croisant les joueurs gallois au lendemain de leur qualification face à l’Ir- lande, Marc Lièvremont : «Ils avaient l’air as-

Le ministre glaronais de la Santé, Rolf Widmer, confirme une information de la presse alémanique, selon laquelle les cantons de Suisse orientale (ZH, GL, SH, AR, AI, SG, TG,

Plus elles étendent leur pouvoir, plus les caisses maladie révèlent à quel point elles ne sont que de petites structures, sans projet, sans philosophie, ne connaissant rien à la

La majorité reste dans la même as- surance, spécialement les person- nes âgées et malades ou les plus fra- gilisées.» Pour eux, la concurrence du système ne joue pas : la hausse

dans la mainmise sur le système, les primes, les réserves, les citoyens, les patients et en- fin les médecins, qu’il faut réduire et sélec- tionner, selon là encore les lois

En effet, le fait que ces réserves soient cantonales – large- ment au-dessus de ce qui est nécessaire selon les dispositions légales en particulier dans les cantons de