Revue Médicale Suisse
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24 septembre 20141799
revue de presseCaisse publique : qui falsifie les chiffres ?
Mensonge, manipulation… Les oppo- sants à la caisse publique n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer un graphique de campagne employé par le comité d’initiative sur ses af- fiches et son site Internet. Le tableau montre une hausse des primes mala- die, depuis 1996, nettement plus éle- vée que celle des coûts de la santé.
«Ce graphique est rigoureusement faux, assène le conseiller national Guy Parmelin (UDC/VD). Les primes sui- vent les coûts. Prétendre le con traire, c’est mentir.»
Le ministre vaudois de la Santé, Pierre-Yves Maillard, n’était pas de cet avis récemment sur le plateau de La Télé : «Cette courbe des primes se base sur l’annonce faite chaque automne pour une prime standard pour adulte, avec une franchise de 300 francs et une couverture pour ac- cidents». Le comité des opposants à l’initiative présente un autre tableau qui montre une progression quasi identique entre primes et coûts. (…) Pas de quoi ébranler les initiants, qui estiment quand même avoir raison.
«Le graphique est juste dans la me- sure où il n’y a que de 6 à 12% des assurés qui changent de caisse cha- que année, rétorque Mathieu Fleury, secrétaire général de la Fédération romande des consommateurs (FRC).
La majorité reste dans la même as- surance, spécialement les person- nes âgées et malades ou les plus fra- gilisées.» Pour eux, la concurrence du système ne joue pas : la hausse de la prime standard correspond à la hausse réelle. La réponse des op- posants est toute prête : «Nous invi- tons un maximum de gens à changer de caisse», rappelle la conseillère nationale Isabelle Moret (PLR/VD).
Pierre-Yves Maillard estime à ce stade qu’il est «absurde d’entretenir un sys- tème qui exige que chaque année un demi-million de Suisses changent de caisse». (…)
Patrick Chuard Tribune de Genève du 19 septembre 2014
Infirmières : la pénurie s’aggrave
Environ 80 000 infirmières et infir- miers travaillent en Suisse. De 80 à 90% sont des femmes, 6% d’entre elles ont l’intention de quitter leur pro- fession et 26% aimeraient quitter leur employeur. Résultat : une pénurie qui s’aggrave et une énergie qui se dis- perse. Une large étude nationale vient de démarrer pour tenter d’en appren- dre plus sur cette évaporation.
En dépit de son rôle capital dans un système de santé à l’efficacité recon- nue, le phénomène qui touche cette profession est peu documenté. Et le temps presse. Alors que les besoins devraient augmenter de 20 à 30%
d’ici à 2020, le système de formation suisse n’assure déjà que 50% des besoins actuels. Et 30% des postes sont déjà occupés par des person nes formées à l’étranger.
L’étude sera conduite par Véronique Addor, chercheuse de la Haute école en santé de Genève. Elle a présenté son projet hier à Berne. Il est financé par le Fonds national suisse, l’Ob- servatoire suisse de la santé et d’au- tres organismes fédéraux. Les résul- tats sont attendus dans un délai d’un an. (…)
En effet, les raisons pour lesquelles les employés quittent leur travail en
masse ne sont pas claires : famille ? Salaire ? Conditions de travail ? Cor- riger cette spécificité pourrait rappor- ter gros : en effet, allonger le temps de carrière moyen des infirmières d’un an suffirait à diminuer les be- soins en nouveau personnel de 5 à 10 pour cent. (…)
Luc-Olivier Erard La Liberté du 16 septembre 2014
Soucieux de promouvoir une représentation équitable des femmes et des hommes parmi leur personnel, l’Université et le Centre hospitalier universitaire encouragent les candidatures féminines.
LA FACULTÉ DE BIOLOGIE ET MÉDECINE DE L’UNIVERSITÉ DE LAUSANNE ET LE CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE VAUDOIS (CHUV) METTENT AU CONCOURS LE POSTE DE
PROFESSEUR·E ASSOCIÉ·E MÉDECIN ADJOINT·E
AU SEIN DU SERVICE DE CHIRURGIE CARDIAQUE ET VASCULAIRE THORACIQUE
La personne nommée aura de grandes responsabilités dans le domaine clinique, dans l’enseignement, dans la recherche et dans la gestion du service. Il dirigera, sous la supervision du Chef de service, une large équipe de chirurgien·ne·s et d’assistant·e·s en formation. Le poste requiert de grandes qualités de leader et un intérêt certain pour l’implémentation des dernières technologies. Il exige également un engagement poussé pour la recherche et l’enseignement, à tout niveau.
Les personnes candidates doivent :
• être en possession d’un titre FMH en chirurgie cardiaque et vasculaire thoracique ou équivalent,
• faire état d’une large expérience clinique en chirurgie cardiaque et vasculaire thoracique, particulièrement dans les sous-spécialités telles que chirurgie minimale invasive et chirurgie de l’insuffisance cardiaque,
• avoir fait preuve de capacités d’enseignement et être capable de conduire un programme de recherche soutenu par des fonds externes,
• avoir démontré des aptitudes dans les domaines de l’organisation, de la collaboration interdisciplinaire et des réseaux ainsi que dans la gestion des ressources humaines,
• posséder de bonnes connaissances du français ou la capacité à les acquérir rapidement.
Le cahier des charges et le descriptif de l’environnement de travail sont disponibles sur le site Internet http://www.unil.ch/fbm/home/menuinst/la-releve-academique/mises-au-concours.html. De plus amples renseignements peuvent être obtenus auprès du Prof. Juerg Schwitter (Juerg.Schwitter@chuv.ch) président de la commission de présentation.
Les dossiers de candidature, intégralement rédigés en anglais, comprendrons un curriculum vitae, la liste des publications avec la copie des cinq articles les plus significatifs, la liste des fonds externes, le catalogue opératoire, une brève description du programme de recherche et de l’expérience d’enseignement, ainsi que la copie des diplômes. Ils doivent être envoyés jusqu’au 30 novembre 2014 à l’adresse www.unil.ch/iafbm/application.
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