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Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Québec

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(1)

Suivi du Sommet québécois sur la faune Groupe de travail sur la faune terrestre (71C)

ANALYSE DU SYSTÈME DE SUIVI DU CERF AU QUÉBEC

François Potvin

Direction de la gestion des espèces et des habitats Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche

Québec Octobre 1989

(2)
(3)

- lu -

RÉSUMÉ

Les principaux paramètres du suivi du cerf sont la récolte et la rigueur de l'hiver, qui nous indiquent annuellement la tendance de la population par zone de chasse. Dans certaines zones, le suivi de ravages témoins et la détermination de l'âge d'un échan- tillon de biches apportent des informations complémentaires. De temps à autre, une enquête postale provinciale nous fournit l'effort de chasse par zone. La population de cerfs est évaluée indirectement, en combinant les résultats du programme quinquennal d'inventaire aérien des ravages avec des densités mesurées par divers inventaires terrestres. Nous recommandons de maintenir les principaux éléments du système actuel, sur une base annuelle ou quinquennale, de suivre l'utilisation de la nourriture dans les ravages, comme indice de la capacité de support, et de développer une technique d'inventaire aérien pour estimer directement la population par zone de chasse.

(4)
(5)

- V -

TABLE DES MATIÈRES

Page

RÉSUMÉ iii

TABLE DES MATIÈRES v

LISTE DES TABLEAUX vil

LISTE DES FIGURES vii

1. INTRODUCTION 1

1.1 Mise en situation 1

1.2 Le programme de gestion 1

2. LE SYSTÈME DE SUIVI ACTUEL 4

2.1 Description 4

2.1.1 Paramètres annuels 4

2.1.2 Paramètres ponctuels 9

2.1.3 Programme quinquennal d'inventaire aérien 10

2.1.4 Gestion et coordination 10

2.1.5 Recherche-développement 11

2.2 Utilité dans la gestion 11

2.3 Précision 12

2.4 Ressources investies 14

3. SYSTÈMES APPLIQUÉES AILLEURS 16

4. ANALYSE 18

5. RECOMMANDATIONS 20

6. RÉFÉRENCES 23

ANNEXES 26

(6)
(7)

- vii -

LISTE DES TABLEAUX

Page Tableau 1 Tendance de la population de cerfs selon l'interprétation des statis-

tiques de récolte 5

Tableàu 2 Tendance de la population de cerfs selon l'interprétation des para-

mètres annuels non liés à la récolte 7

Tableau 3 Interprétation de la structure d'âge des biches, selon la tendance

de la population de cerfs 8

Tableau 4 Précision usuelle, au niveau de probabilité de 90%, et exactitude

des paramètres utilisés dans le cadre du suivi du cerf 13 Tableau 5 Ressources consacrées annuellement au système actuel de suivi

du cerf 15

Tableau 6 Description sommaire des systèmes de suivi du cerf appliqués au Québec, au Nouveau-Brunswick, au New Jersey, au Vermont

et au Wisconsin 17

Tableau 7 Ressources à consacrer annuellement au système proposé de suivi

du cerf 22

LISTE DES FIGURES

Figure 1 Récolte de cerfs et nombre de chasseurs au Québec de 1955 à 1988,

à l'exclusion de l'Île d'Anticosti 2

(8)

1. INTRODUCTION

1.1 Mise en situation

À chaque aùtomne, plus de 100 000 Québécois et Québécoises pratiquent la chasse du cerf. Ces adeptes profitent annuellement de quelque 700 000 jours de récréation en forêt et y consacrent des dépenses estimées à 60 $ millions, qui génèrent un impact économique important. Vivant à proximité des endroits habités, le cerf est également un animal familier à l'observateur et au villégiateur. À cause de son importance récréative, économique et esthétique, cette ressource naturelle renouvelable doit être gérée avec soin.

La situation du cerf a fortement fluctué au cours des dernières décennies. Jusqu'au milieu des années 60, les populations étaient abondantes et les récoltes élevées. Même si aucun recensement systématique n'était conduit à l'époque, on estime que le cheptel totalisait alors quelque 80 000 animaux. Durant une saison variant de 23 à 61 jours où mâles, biches et faons pouvaient être récoltés, environ 10 000 cerfs étaient prélevés par année (figure 1). Le record fut établi en 1962, avec 16 185 animaux. Un déclin rapide devait ensuite s'amorcer, amenant la population à moins de 30 000 cerfs au milieu des années 1970. La récolte quant à elle a diminué presque sans interruption jusqu'à 1973, alors que seulement 3 491 prises furent enregistrées. Dans l'intervalle, le nombre de chasseurs a chuté de près de la moitié. Pour permettre le rétablissement des popula- tions, la "Loi du mâle" fut imposée. Cette réglementation et une série d'hivers cléments depuis 1980 ont entraîné une remontée manifeste: la récolte de mâles est passée de 1 141 en 1974 à 7 878 en 1988. Le cheptel est maintenant estimé à 125 000 animaux. Depuis 1985, une chasse limitée des cerfs sans bois a été expérimentée dans certaines zones par le biais de permis spéciaux alloués par tirage au sort.

1.2 Le programme de gestion

La rétrospective des 30 dernières années illustre à la fois la fragilité du cerf sous nos latitudes, de même que le potentiel élevé de croissance de l'espèce quand les condi- tions s'avèrent propices. Sa gestion doit donc s'appuyer sur un système prudent et flexible. La Loi du mâle est à la base de nos modalités réglementaires pour la chasse

(9)

- 2 -

le

A B

ii.

I I 16 —

14 --

-à. 22 — O

IO —1

b

F2, cr 8 _

....

6_

4 — ....,

2 —

,

'55 '60 5 '70 5 '65

ANNÉE

A Chasse des cerfs avec ou sans bois. IM Mdles avec bois

B Loi du nulle. (orme à feu )

C Chasse des cerfs avec ou sans bois la première journée.

D Chasse contingentée des cerfs sons bois. CM Môles, biches et faons (arma à feu el orc)

120 —

100 —

.; BO —

.,

'' ba

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cr 60 — N ei

40 —

, ,.,

20 —

..

0 i 1 -{I I 1 I 1 I 1 I I 1 1 I f I I ii 1 1 1 I

'55 '60 5 '70 '75 '80 '85

ANNÉE

Figure 1 Récolte de cerfs et nombre de chasseurs au Québec de 1955 à 1988, à l'exclusion de l'Île d'Anticosti.

(10)

3

à l'arme à feu. Cette mesure favorise la protection des biches et des faons car seuls les animaux ayant des bois d'au moins 7 cm de longueur peuvent être récoltés par la majorité des chasseurs. Dans certaines zones, un nombre limité de détenteurs d'un permis spécial peut prélever un cerf avec ou sans bois. Ce système est flexible puisque le nombre de permis est ajusté annuellement. Plusieurs provinces et états ont une approche identique: Ontario, Maine, New Jersey, New York, Pennsylvanie et Vermont.

Selon la zone, la saison à l'arme à feu varie de 14 à 16 jours et la saison à l'arc de 14 à 23 jours. Les territoires organisés (pourvoiries, zecs) ont la même réglementation que la zone à laquelle ils appartiennent. Certaines réserves fauniques peuvent toutefois offrir des saisons différentes.

Pour évaluer correctement la situation des populations de cerfs et apporter les modifications réglementaires appropriées, le MLCP a mis en place un système de suivi élaboré. La description et l'analyse de ce système font l'objet du présent rapport. Les autres activités du programme de gestion sont la recherche-développement, la pro- tection et la mise

en

valeur de l'habitat, la répression du braconnage, le contrôle des prédateurs et l'éducation.

(11)

-4

2. LE SYSTÈME DE SUIVI ACTUEL

2.1 Description

Le système de suivi du cerf au Québec' a été structuré il y a près de 10 ans, à la suite , d'une analyse globale de la situation (Comité consultatif sur le cerf, 1980). Depuis

cette date, il a connu quelques ajustements mineurs. Il comprend une dizaine de para- mètres qui sont présentés pour une zone typique à l'annexe A.

2.1.1 Paramètres annuels

Le suivi du cerf s'appuie annuellement sur deux paramètres principaux: la récolte et la rigueur de l'hiver. L'enregistrement obligatoire des prises constitue la base de nos statistiques de récolte. Il existe 275 points d'enregistrement de la grande faune au Québec. La banque informatisée est connue sous le nom de Système d'information sur la grande faune (SIGF) (Laflamme, 1988). Analysée en fonction de la longueur de la saison et des conditions qui ont prévalu durant la période de chasse, la récolte est un reflet assez fiable du niveau d'abondance du cheptel. Quatre variables sont examinées simultanément pour poser un verdict au niveau de chacune des zones (tableau 1):

- récolte: nombre de mâles avec bois récoltés durant la saison à l'arme à feu;

- date d'ouverture de la saison à l'arme à feu;

- durée de la saison: nombre de jours de chasse à l'arme à feu;

- conditions de chasse: nombre de jours où il y a eu présence de neige au sol (2,5 cm et plus) durant la saison à l'arme à feu.

a Le système de suivi pour l'île d'Anticosti ne sera pas abordé car il utilise des outils différents et a fait l'objet d'une évaluation récente (Gingras et al., 1987; Potvin et al., 1987).

(12)

Tableau 1. Tendance de la population de cerfs selon l'interprétation des statistiques de

t récolte.

Récolte Saison de chasse Conditions de chasse Population de cerfs

Date Durée

d'ouverture En hausse de

plus de 10%

Stable (± 10%)

En baisse de plus de 10%

Même Même

Plus hâtive Plus courte Plus tardive Plus longue

Même Même

Plus hâtive Plus courte Plus tardive Plus longue

Même Même

Plus hâtive Plus courte Plus tardive Plus longue

Mêmes

Moins favorables Plus favorables

Mêmes

Moins favorables Plus favorables

Mêmes

Moins favorables Plus favorables

En hausse En hausse Stable (?)

Stable En hausse En baisse

En baisse Stable (?) En baisse Note: Seules les

même s'il

combinaisons de saison et de conditions en existe d'autres possibles.

de chasse qui permettent une interprétation claire sont indiquées,

(13)

Le nombre de permis vendus n'est pas pris en compte dans l'analyse annuelle car la fréquentation par zone n'est pas connue, le permis régulier étant valide pour n'importe quelle zone.

La rigueur de l'hiver influence directement la survie du cerf sous nos latitudes.

Depuis plus de 10 ans, le Ministère opère une vingtaine de stations de neige dans autant de ravages du Québec (Potvin et Breton, 1986). L'épaisseur de neige au sol et l'enfoncement du cerf sont mesurés à toutes les deux semaines. Une évaluation est faite à chaque année pour établir si l'hiver fut facile, moyen ou rigoureux, ce qui influence l'évolution de la population de cerfs (tableau 2).

En complémentarité avec ces deux outils, le nombre d'accidents routiers inscrits au SIGF est aussi analysé annuellement. Dans certaines régions, on procède également à l'inventaire de ravages témoins, dans le but d'en estimer la population de cerfs et le taux de la mortalité hivernale. Le dénombrement des tas de crottin et l'inventaire de carcasses sont les techniques utilisées à cette fin (Potvin, 1978a, b).

Depuis la mise en place d'une chasse contingentée des cerfs sans bois (1985), on détermine l'âge des biches récoltées à la chasse, afin d'évaluer la productivité et le taux de survie du cheptel. L'échantillon est fixé à 100 biches dans chacune des zones suivantes: 1, 5 (quand la chasse contingentée y sera autorisée) et 10-11 (regroupées).

L'analyse de ces données aide à identifier les facteurs responsables de l'évolution du cheptel (tableau 3).

Le nombre de faons et de biches récoltés dans le cadre de la chasse contingentée, inscrits au SIGF, donne aussi une indication de la productivité (nombre de faons/100 biches). Il semble cependant que cette donnée soit biaisée à cause de la sélectivité des chasseurs (Potvin, 1988). Les statistiques provenant de la chasse à l'arc ou des accidents routiers sont plus fiables, mais le nombre d'échantillons est faible dans la majorité des zones.

(14)

Tableau 2. Tendance de la population de cerfs selon l'interprétation des paramètres annuels non liés à la récolte.

Paramètre Population de cerfs

Rigueur de l'hiver Facile En hausse

Moyen Stable

Rigoureux En baisse

Nombre d'accidents En hausse de En hausse

routiers plus de 10%

Stable (± 10%) Stable En baisse de

plus de 10%

En baisse

Population du ravage témoin

En hausse En hausse

Stable Stable

En baisse En baisse

Taux de mortalité du ravage témoin

Moins de 10% En hausse

10-20% Stable

Plus de 20% En baisse

(15)

8

Tableau 3. Interprétation de la structure d'âge des biches, selon la tendance de la population de cerfs.

Population de cerfs Structure d'âge Interprétation

En hausse Plus jeune Le recrutement a augmenté

Plus âgée Le taux d'exploitation a diminUé

Stable Plus jeune Le recrutement et le taux

d'exploitation ont augmenté dans des proportions identiques

Plus âgée Le recrutement et le taux

d'exploitation ont diminué dans des proportions identiques

En baisse Plus jeune Le taux d'exploitation a

augmenté (surexploitation) Plus âgée Le recrutement a diminué

(16)

-9

2.1.2 Paramètres ponctuels

Des enquêtes postales ponctuelles permettent une analyse plus précise des statistiques de récolte, puisqu'on obtient quatre variables complémentaires pour chaque zone:

, - fréquentation: nombre de détenteurs de permis ayant chassé dans la zone;

- récolte déclarée: nombre de cerfs récoltés, selon les détenteurs de permis qui ont répondu;

- pression de chasse: nombre de jours de chasse;

superficie de la zone (km ) - effort de chasse: nombre de jours de chasse;

récolte

La grille d'analyse utilisée est celle du tableau 1, mais on y remplace la récolte par l'effort de chasse. Un effort à la baisse est le reflet d'une population de cerfs en expansion; inversement, une augmentation de l'effort indique que le cheptel a régressé.

Pour le cerf, des enquêtes postales ont eu lieu en 1973, 1980, 1981, 1983 et 1984 (IQOP, 1985). Une enquête nouvelle est prévue en 1990.

En 1987 et 1988, la région de l'Outaouais a conduit une enquête postale auprès des détenteurs du permis spécial dans la zone 10 (Langevin, 1988). Cette clientèle diffère de l'ensemble des chasseurs, qui sont astreints à la Loi du mâle, de sorte qu'on ne peut comparer les résultats à ceux des enquêtes provinciales. Cependant, dans les zones où la chasse des cerfs sans bois se pratique régulièrement, l'effort de chasse ainsi mesuré pourrait fournir, après un certain nombre d'années, une indication supplémen- taire sur la tendance de la population de cerfs.

La condition physique des cerfs fait aussi l'objet d'un suivi ponctuel. On assume couramment que la condition des animaux permet d'évaluer si une population se rapproche du seuil critique imposé par la capacité de support du milieu. Ainsi, des cerfs chétifs seraient l'indice d'un habitat dégradé. Les variables examinées sont le

(17)

- 10 -

poids, le diamètre du merrain et le nombre de pointes des mâles de 1,5 an. Plus de 5 000 cerfs ont été mesurés de 1973 à 1987 et un rapport d'analyse a été récemment produit (Potvin, 1989). La condition de nos cerfs a été jugée très bonne. A moins de changements majeurs dans l'évolution du cheptel, il est prévu que la cueillette de ces données ne sera reprise qu'à tous les cinq ans, soit en 1992.

Plusieurs régions procèdent de temps à autre à des inventaires terrestres de ravages, pour en estimer la population de cerfs et décrire l'habitat. La méthodologie est la même que pour les ravages témoins. Le choix des secteurs dépend des besoins de connaissances que nécessitent les programmes d'aménagement de l'habitat ou les études d'impact sur l'environnement.

2.1.3 Programme quinquennal d'inventaire aérien

Le programme d'inventaire aérien dresse une cartographie complète des ravages de cerfs sur une base quinquennale (Breton 1988a). Il fournit l'information fondamentale pour assurer la protection et la mise en valeur de ces aires de confinement, reconnues comme des habitats prioritaires. L'inventaire aérien des ravages ne permet pas de mesurer directement la taille du cheptel. Toutefois, en conciliant les superficies délimitées par voie aérienne avec des densités obtenues par inventaire terrestre, on peut estimer la population de cerfs de vastes territoires, tels les zones de chasse.

Outre les ravages témoins de même que ceux qui font l'objet d'études ponctuelles, il est possible d'appliquer . l'inventaire terrestre à l'ensemble d'une zone de chasse.

Seulement deux zones (5 et 10) ont fait l'objet de tels inventaires jusqu'à maintenant (Tremblay et al., 1985; M.J. Gosselin, comm. pers. 1988).

2.1.4 Gestion et coordination

Les paramètres annuels sont analysés par zone de chasse lors de l'Atelier sur la grande faune (Breton, 1988b). Cet atelier regroupe les responsables de la gestion de la grande faune au MLCP. Les résultats de la dernière saison de chasse sont examinés et un bilan de la situation des espèces est alors dressé. Des recommandations peuvent être formulées sur les aspects scientifiques, légaux et administratifs reliés à la gestion.

(18)

Depuis 1986, la révision de la réglementation touchant la chasse et la pêche se déroule dans le cadre d'un processus biennal. Les unités administratives centrales et régionales du MLCP de même que certains organismes externes formulent leurs recommandations à la Direction de la réglementation, de la tarification et des permis. C'est pourquoi l'Atelier sur la grande faune est davantage le lieu de réalisation du bilan de la situation des espèces, alors que les recommandations de nature réglementaire prennent

généralement la voie du processus biennal.

2.1.5 Recherche-développement

Même si la recherche-développement ne fait pas partie du système de suivi, certains projets y sont liés de près. Ainsi, en 1989-1990, la Direction de la gestion des espèces et des habitats amorça un projet de deux ans visant à mettre au point une technique d'inventaire aérien du cerf. À partir des résultats de deux observateurs indépendants situés d'un même côté de l'hélicoptère, la technique devrait permettre d'estimer directement la densité dans des ravages ou des zones de chasse.

2.2 Utilité dans la gestion

L'utilité de chaque paramètre dépend de sa nature et de sa fiabilité. Idéalement, le meilleur paramètre pour la gestion serait la taille de la population de cerfs. Toutefois, le programme d'inventaire aérien fonctionne sur une base quinquennale et il nécessite la conciliation avec des données d'inventaire terrestre (tas de crottin), pas toujours disponibles, pour pouvoir estimer la population. Dans

ce

contexte, on ne dispose que d'une estimation sommaire du cheptel, sur un horizon de cinq ans.

Sur une base annuelle, l'analyse des statistiques de récolte nous donne l'évolution relative du cheptel. Ce sont donc des données particulièrement importantes. Le nombre d'accidents routiers et, dans certaines zones, le suivi de ravages témoins fournissent chacun un verdict complémentaire. L'effort de chasse, mesuré par enquête postale, permet une analyse plus rigoureuse des statistiques de récolte, particulièrement quand le nombre de chasseurs ou la durée des saisons ont varié d'une année à l'autre.

(19)

- 12 -

Tous ces paramètres permettent de connaître, à postériori, l'évolution de la population de cerfs. Le seul indicateur capable de prédire, à priori, quelle sera la situation du cheptel à l'automne suivant est la rigueur de l'hiver. Cet indicateur, qui est relié à la mortalité hivernale (Potvin et Breton, 1986; Cantin et Pichette, 1989), est particuliè- rement utile pour décider si l'on émettra ou non des permis contingentés pour les cerfs sans bois.

Connaître l'évolution d'une population animale est une chose. Comprendre les facteurs en cause s'avère tout aussi important. La structure d'âge des biches, le nombre de faons/100 biches et la condition physique des cerfs sont les paramètres qui nous renseignent sur le sujet. Quand une population est stagnante ou en baisse, il faut déterminer si l'exploitation par la chasse en est responsable ou si le problème origine plutôt d'une reproduction déficiente et d'un habitat dégradé (dépassement de la capacité de support).

2.3 Précision

La marge d'erreur statistique est le critère usuel pour mesurer la précision. En vérification comptable ou en médecine, les marges sont très étroites, compte tenu des conséquences d'une mauvaise décision. En aménagement de la faune, une erreur de

± 20%, au niveau de probabilité de 90% (1 chance sur 10 de se tromper), est généra- lement acceptée. La complexité des écosystèmes et les coûts impliqués rendent irréalistes de vouloir diminuer l'erreur sous ce seuil. Parmi les paramètres usuels, seule la récolte déclarée, estimée par enquête postale, dépasse la marge de ± 20%

(tableau 4).

Un résultat peut être précis sans pour autant être exact. Par exemple, une technique d'inventaire peut donner des estimations consistantes d'une fois à l'autre mais toujours sous-estimer la population, une proportion des individus n'étant pas observée. À l'inverse, une technique qui permet d'obtenir en moyenne un résultat exact (non biaisé) peut être à ce point imprécise que le résultat sera peu utile, la marge d'erreur étant trop grande. Les paramètres que nous utilisons sont souvent biaisés à la baisse (tableau 4). Si le biais est constant d'une année à l'autre, le résultat permet une

(20)

- 13 -

Tableau 4. Précision usuelle,

paramètres utilisés au niveau de probabilité de 90%, et exactitude des dans le cadre du suivi du cerf.

Paramètre Précision relative

par zone Exactitude

(biais) Récolte inscrite au

SIGF

Récolte déclarée (enquête postale)

Effort de chasse (enquête postale)

Nombre d'accidents routiers inscrits au SIGF

Rigueur de l'hiver (stations de neige) Âge moyen

(n

. 100)

% de faons (n = 100)

Superficie des ravages (inventaire aérien) Densité de cerfs (inventaire terrestre)

N/A

35-60%

5-10%

N/A N/A 10%

20%

N/A

15-20%

De façon usuelle, la récolte déclarée est supérieure de 30 à 35%; la récolte inscrite

au SIFG est un minimum alors que la récolte déclarée peut être biaisée ("vantardise" des répondants)

Biaisé à la baisse (minimum)

L'échantillon provenant de la chasse contingentée des cerfs sans bois est biaisé en faveur des biches

Dépend des conditions de neige;

considéré fiable pour des condi- tions normales (50-75 cm au sol) N'a pas été validé sur une population connue; probablement biaisé à la baisse (sous- estimation)

N/A: ne s'applique pas car la donnée ne provient pas d'un échantillon.

(21)

- 14 -

analyse valable des tendances annuelles. Nous croyons que c'est le cas pour la récolte inscrite au SIGF, le nombre d'accidents routiers et les inventaires terrestres de popula- tions.

2.4 Ressources investies

L'opération du SIGF accapare la plus grande partie des ressources humaines alors que l'inventaire aérien fait de même au niveau des autres ressources financières (tableau 5).

En comptabilisant sur une base annuelle l'enquête postale et l'évaluation de la condition physique, l'effort total consacré au suivi du cerf atteint 1450 j-pers. et le budget 153 000$, en excluant les salaires. Si l'on retranche le programme quinquennal d'inventaire aérien des ravages, qui a un objectif différent, l'effort se ramène à 1240 j-pers. et le coût à 58 000$.

Le coût global du suivi du cerf, incluant les salaires (160$/ j-pers.) et l'inventaire aérien des ravages, atteint 385 000$. Ce montant est raisonnable si l'on considère que la vente des permis rapporte à elle seule quelque 3 000 000$. Le MLCP consacre donc 13% de ce montant au suivi de l'espèce.

(22)

- 15 -

Tableau 5. Ressources consacrées annuellement au système actuel de suivi du cerf.

Outil Ressources humaines Ressources financières'

(j-pers.) (000$)

DGEH DGOR DGAST Total DGEH DGOR DGAST Total

SIGF 64b 800' 48b 912 10b 10b 16b 36

Enquête postale' 2 2 5 5

Stations de neige 10 100 110 1 1

Lectures d'âge 10 10 0

Condition physique' 2 4 6 0

Inventaire aérien

des ravages 10 200 210 95 95

Inventaire terrestre

de population 200 200 16 16

(tas de crottin)`

Total 98 1304 48 1450 15 122 16 153

Recherche-

développement 35 35 47 47

a Excluant les salaires.

b D'après J. Tremblay (comm. pers.), en imputant 40% au cerf.

c D'après Milette (1984), en imputant 40% au cerf.

d D'après les prévisions pour l'enquête 1989 sur le cerf (10 j-pers., 25 000$), les valeurs sont ramenées sur une base annuelle, en considérant une enquête à tous les cinq ans.

e En assumant 20 j-pers. pour la cueillette (DGOR) et 10 j-pers. pour l'analyse et le rapport (DGEH), à tous les cinq ans; les valeurs sont ramenées sur une base annuelle.

f En considérant l'inventaire de deux ravages (50 j-pers. et 4 000$ chacun) et d'une zone de chasse (100 j-pers. et 8 000$) par année.

DGEH: Direction de la gestion des espèces et des habitats.

DGOR: Direction générale des opérations régionales.

DGAST: Direction générale de l'administration et des services techniques.

(23)

-16-

3. SYSTÈMES APPLIQUÉS AILLEURS

Nous avons examiné les systèmes de suivi en usage au Nouveau-Brunswick et dans trois états américains (tableau 6). Cette province applique encore une chasse sans restriction des cerfs avec ou sans bois dans la plupart des zones, sauf au nord où elle a récemment imposé la Loi du mâle. Le New Jersey, le Vermont et le Wisconsin pour leur part utilisent la Loi du mâle combinée à une chasse contingentée des cerfs sans bois. Le nord du Nouveau-Brunswick et du Vermont présentent des conditions de climat et d'habitat qui se comparent aux nôtres. Par ailleurs, le New Jersey et le Wisconsin sont des états dont le programme de gestion est renommé. Au New Jersey, la récolte a quadruplé durant les 20 dernières années pour atteindre 40 000 cerfs (D. Burke, comm. pers.). Au Wisconsin, elle a doublé au cours de la même période, avec plus de 150 000 prises annuellement (Creed et al., 1984).

Les quatre juridictions appliquent l'enregistrement obligatoire des prises, qu'elles gèrent de façon informatisée. Les autres causes de mortalité que la chasse, la rigueur de l'hiver, la structure d'âge et la condition physique sont des paramètres usuels. Seul le Wisconsin utilise l'enquête postale. Les inventaires aériens ou terrestres sont peu répandus. En général, on calcule des populations "théoriques" à l'aide de modèles plus ou moins sophistiqués basés surtout sur les statistiques de récolte.

(24)

- 17 -

Tableau 6. Description sommaire des systèmes de au Nouveau-Brunswick, au New Jersey,

suivi du cerf appliqués au Québec, au Vermont et au Wisconsin.

Paramètre Québec Nouveau'

Brunswick

New' Jersey

Vermont' Wisconsin'

Récolte x x

(enregistrement obligatoire et système informatisé)

Effort de chasse x

(enquête postale)

Nombre d'accidents routiers x et autres causes de mortalité Rigueur de l'hiver

- stations météo fédérales

- stations de neige x x

Structure d'âge x x

Productivité

- examen de tractus génitaux - inventaire routier

Condition physique x x

Superficie des ravages x x

(inventaire aérien)

Densité de cerfs x

(inventaire terrestre)

Population de cerfs x

(modèle)

x

x

x x x

x

x

x

x x x x x

x

x x

x x

x

Discontinué en 1978

x

a Boer (1981); G. Redmond (comm. pers.).

b N.J. Div. Fish, Game & Wildl. (1985).

c R. Regan (comm. pers.) d Creed et al. (1984).

(25)

-18-

4. ANALYSE

Pour assurer une bonne gestion, le système de suivi du cerf doit nous renseigner sur la tendance de la population sur une base annuelle. Quant la population est à la baisse, il doit pouvoir en expliquer les causes: un prélèvement trop élevé, une repro- duction déficiente, une mortalité hivernale particulièrement forte, un habitat dégradé.

A l'inverse, quand le cheptel est en hausse, il doit renseigner sur la marge de manoeuvre pour augmenter le prélèvement, en fonction de l'objectif de population fixé au plan de gestion du MLCP.

Le système actuel remplit assez bien ce rôle. Les paramètres de base sont les mêmes que ceux utilisés dans d'autres juridictions: statistiques de récolte et autres causes de mortalité, structure d'âge et rigueur de l'hiver. Tout comme d'autres provinces ou états, nous aurions cependant avantage à estimer annuellement la population ("théo- rique") de cerfs par zone. Il existe différents modèles qui permettent d'intégrer à cette fin plusieurs variables. Une telle approche a l'avantage de résumer en une seule valeur (le nombre de cerfs) le verdict annuel posé sur la situation de l'espèce.

Peu de juridictions estiment directement leur population de cerfs par inventaires aérien ou terrestre, à cause de la difficulté de la tâche et des coûts impliqués. Nous possé- dons déjà un programme quinquennal d'inventaire aérien des ravages, à des fins de protection et de mise en valeur de l'habitat. En estimant de façon terrestre la densité, il est possible d'obtenir ainsi une estimation indirecte du cheptel. Une technique d'in- ventaire aérien, qui permet d'estimer directement la densité de cerfs de vastes territoires par survol en hélicoptère, a récemment été développée pour Anticosti (Potvin et al., 1989). Un projet de recherche-développement en cours vise à adapter cette approche très prometteuse aux zones de chasse du Québec continental.

Un point de faiblesse de notre système est le suivi de l'habitat en relation avec la capacité de support. La hausse marquée des populations de cerfs au cours des dernières années a amené une utilisation très forte de la nourriture dans certains ravages (Breton et al., 1988; M.J. Gosselin, comm. pers. 1988). Le seuil critique au maintien de la strate arbustive pourrait être dépassé si la croissance du cheptel se poursuit. L'évaluation de la condition physique des animaux devrait nous renseigner à

(26)

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ce sujet, mais il est possible que le verdict arrive trop tard, après que l'habitat se soit dégradé. Ne vaudrait-il pas mieux mesurer directement l'utilisation de la strate arbustive pour prévenir cette situation? Un tel suivi est aussi nécessaire pour assurer la protection et la mise en valeur des ravages, notamment dans le cadre du Programme d'aide à l'aménagement des ravages (PAAR) qui devrait être lancé prochainement.

La précision des paramètres usuels est fort acceptable. Quant au biais, il a générale- ment pour résultat de sous-estimer les valeurs véritables. Ce n'est pas une mauvaise chose quant on analyse les tendances, en autant que le biais soit constant d'une année à l'autre. Seule l'estimation du rapport faons/100 femelles paraît vraiment peu fiable.

La structure d'âge (% d'animaux de 1,5 an) nous renseigne également sur le recru- tement. Quant aux autres approches (examen de tractus génitaux, inventaire routier), elles nous apparaissent trop laborieuses pour un suivi régulier.

Sur le plan administratif, il devrait y avoir un lien plus étroit entre l'Atelier sur la grande faune et le processus biennal de révision de la réglementation. Le bilan de la situation d'une espèce animale devrait être l'occasion de réévaluer certains aspects des règlements de chasse.

(27)

-20-

5. RECOMMANDATIONS

Le Ministère a l'intention d'agir dans le sens des recommandations suivantes:

1. Nous proposons de maintenir les principaux éléments du système de suivi actuel. I Annuellement:

- enregistrement obligatoire de la récolte et SIGF;

- opération du réseau de stations de neige;

- détermination de la structure d'âge d'un échantillon de 100 biches pour quatre regroupements de zones de chasse (1, 3-4-6, 5, 10-11), quand la chasse contin- gentée )-r sera autorisée;

- inventaire aérien des ravages (programme quinquennal);

- estimation de la population avant chasse à l'aide d'un modèle (ce modèle est à élaborer).

À tous les cinq ans:

- enquête provinciale pour mesurer la fréquentation et l'effort de chasse par zone;

- évaluation de la condition physique des cerfs;

- suivi de l'utilisation de la nourriture dans les ravages;

- inventaire terrestre de population (tas de crottin) des zones de chasse (selon un calendrier annuel à établir en tenant compte du programme quinquennal d'inven- taire aérien des ravages).

Les paramètres retenus sont présentés pour une zone typique à l'annexe B. En incluant les salaires, le système proposé nécessite des ressources globales estimées à 398 600$, soit 4% de plus que le système actuel (tableau 7).

2. Que la DGEH, de concert avec la DGOR, établisse une norme pour le suivi de l'utilisation de la nourriture dans les ravages, comme indice de la capacité de support. Cette technique serait basée sur l'inventaire de ramilles de quelques espèces clefs.

(28)

-21-

3. Sur le plan recherche-développement, nous recommandons:

- que la DGEH élabore un modèle de population pour estimer annuellement la population avant chasse par zone;

- que le SAEF 07 répète l'enquête postale auprès des détenteurs du permis spécial en 1989, pour une troisième année, afin d'évaluer la pertinence de poursuivre et d'étendre un tel programme;

- que la DGEH adapte la technique d'inventaire aérien mise au point à Anticosti pour réaliser en une seule étape l'inventaire de la population de cerfs des zones de chasse. Par rapport à l'approche actuelle en deux étapes, il est vraisemblable que la nouvelle technique nécessitera des ressources financières légèrement supérieures (nolisement d'aéronefs) mais qu'elle se traduira par une réduction marquée de l'effort consacré, pour une économie globale substantielle.

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22

Tableau 7. Ressources à consacrer annuellement au système proposé de suivi du cerf.

Outil Ressources humaines Ressources financières'

(j-pers.) (000$)

DGEH DGOR DGAST Total DGEH DGOR DGAST Total

SIGF' 64 800 48 912 10 10 16

Enquête postale' 2 2 5

Stations de neige 10 100 110 1

Lectures d'âge 10 10

Condition physique' 2 4 6

Suivi de l'utilisa-

tion de la nourritu- 60 60 4

re dans les ravages'

Inventaire aérien 10 200 210 95

des ravages

Inventaire terrestre

des zones de chasse' 200 200 16

36 5 1 0 0 4 95

16

Total 98 1364 48 1510 15 126 16 157

a Excluant les salaires.

b Voir tableau 5.

c Deux zones par année, sur la base de 30 j-pers. et 2000$ chacune.

d Deux zones par année, sur la base de 100 j-pers. et 8000$ chacune.

DGEH: Direction de la gestion des espèces et des habitats.

DGOR: Direction générale des opérations régionales.

DGAST: Direction générale de l'administration et des services techniques.

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6. RÉFÉRENCES

BRETON, L. 1988a. Compte rendu des inventaires aériens du cerf de Virginie au cours de l'hiver 1987. Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Dir. gestion esp. & hab., Publ.

1517. 21 p.

BRETON, L., éd. 1988b. Compte rendu du sixième atelier sur la grande faune. Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Dir. gestion esp. hab., Publ. 1547. 299 p.

BRETON, L., F. POTVIN, D. ST-HILAIRE et B. LANGEVIN. 1988. La population de cerfs de Virginie et l'habitat des ravages de Duhamel, Kiamika-Lac-du-Cerf et Notre-Dame-du-Laus en 1986. Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Dir. gestion esp.

hab., Publ. 1542. 36 p.

BOER, A. 1981. Deer management in New Brunswick. Trans. Northeast. Deer Tech.

Comm. 17: 1-8.

CANTIN, M., et C. PICHETTE. 1989. Facteurs affectant la mortalité hivernale du cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) dans le ravage d'Armstrong. Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Serv. aménag. expl. faune, Rég. Québec, Publ. 1564. 19 p.

COMITÉ CONSULTATIF SUR LE CERF. 1980. Proposition de réforme de la chasse du cerf au Québec. Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Dir. gén. faune, Publ. 912, 77 p.

CREED, W.A., F. HABERLAND, B.E. KOHN et K.R. McCAFFERY. 1984. Harvest management: the Wisconsin experience. Dans White-tailed deer - Ecology and management. L.K. Halls (éditeur). Stackpole Books, Harrisburg: 243-260.

GINGRAS, A., A. LUSSIER et F. POTVIN. 1987. Révision du programme de suivi de l'exploitation du cerf d'Anticosti touchant la structure d'âge et la productivité des biches. Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Serv. aménag. expl. faune, Rég.

Côte-Nord, Publ. 1245. 23 p.

IQOP. 1985. Étude sur la chasse récréative au gros gibier en 1984 par les résidents du Québec. Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Dir. faune terr., Publ. 1024. 71 p.

(31)

- 24 -

LAFLAMME, H. 1988. Gros gibier au Québec en 1987. Qué., Min. Loisir Chasse &

Pêche, Dir. gestion esp. & hab., Publ. 1540. 47 p.

LANGEVIN, B. 1988. Enquête postale auprès de détenteurs de permis de chasse aux cerfs sans bois dans la zone 10 en 1987. Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Serv.

aménag. expl. faune, Rég. 07, Rap. dact. 23 p.

MILETTE, J. 1984. Evaluation du système d'enregistrement de la fiche du gros gibier.

Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Rég. 04, Rap. dact. 47 p.

N.J. DIV. FISH, GAME & WILDLIFE. 1985. Annual deer report. New Jersey Dep.

Environ. Protect. 12 p.

POTVIN, F. 1978a. Une technique d'inventaire des carcasses de cerfs morts en hiver.

Qué., Min. Tour. Chasse & Pêche, Dir. rech. faun., Publ. RRF 25. 11 p.

POTVIN, F. 1978b. L'inventaire du brout: revue des méthodes et description de deux techniques. Qué., Min. Tour. Chasse & Pêche, Dir. gén. faune, Rap. spéc. 9. 88 p.

POTVIN, F. 1986. Plan tactique - Cerf de Virginie. Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Dir. faune terr., Rap. dact. 55 p.

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POTVIN, F. 1989. Caractéristiques morphométriques du cerf de Virginie au Québec.

Nat. can. (soumis).

POTVIN, F., et L. BRETON. 1986. Sommaire des conditions d'enneigement pour le cerf au Québec de 1973 à 1985. Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Dir. faune terr., Publ. 1208. 56 p.

(32)

- 25 -

POTVIN, F., L. BRETON et A. GINGRAS. 1989. Développement d'une nouvelle approche pour l'inventaire aérien des populations de cerfs. Compte rendu du 7 atelier de la grande faune. L. Breton (éditeur). Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Dir. gestion esp. hab. Publ. 1563: 245-246.

POTVIN, F., A. GINGRAS et A. LUSSIER. 1987. Bilan de l'exploitation du cerf à Anticosti de 1975 à 1986. Qué., Min. Loisir Chasse & Pêche, Dir. faune terr., Publ.

1240. 17 p.

TREMBLAY, J., B. LANGEVIN et M. MACQUART. 1985. Estimation de la population de cerf de Virginie dans la région de l'Outaouais à l'hiver 1984.

Chasse & Pêche, Rég. 07, Serv. aménag. expl. faune, Rap. dact. 19 Qué., p.

Min. Loisir

(33)

ANNEXE A: SYSTEME DE SUIVI ACTUEL - ZONE 11

Paramètre 1984 1985 1986 1987 1988 1989

Récolte de mâles avec bois à l'arme à feu

442 370 460 487 561

Saison de chasse: ouverture 11-03 11-02 11-01 10-31 10-29

(durée) (12) (12) (16) (16) (16)

Jours de chasse avec neige au sol

0 4 6 10 4

Effort de chasse

(j-chasse/mâle avec bois)

44 - - - -

Accidents routiers 27 34 47 31 . 41

Ravage témoin: 1

- superficie (km2 ) 158 142 161 148 - 141 rv m

- population - - - - -

- taux de mortalité - - - - -

Rigueur de l'hiver M M M M F R

(normale = 82) 87 89 67 83 46 142

Âge moyen des biches* - 3,5 3,2 3,4 4,1 .

(N) (292) (254) (157) (106)

% biches avec lait* - 50 49 50 44

(N) (347) (585) (611) (685)

Faons/100 biches*

- chasse à l'arme à feu - 55 43 58 59

(N) (594) (1003) (1130) (1162)

- chasse à l'arc - 79 67

(N) (118) (90)

- accidents routiers - - - 43 66

(N) (139) (154)

* zones 10 et 11 F: facile M: moyen R: rigoureux

(34)

ANNEXE B: SYSTÉME DE SUIVI PROPOSÉ - ZONE 11

Paramètre 1984 1985 1986 1987 1988 1989

Récolte de mâles avec bois à l'arme à feu

442 370 460 487 561

Saison de chasse: ouverture 11-03 11-02 11-01 10-31 10-29

(durée) (12) (12). (16) (16) (16)

Jours de chasse avec neige au sol

0 4 6 10 4

Effort de chasse

(j-chasse/mâle avec bois)

44 - - - - 35

Accidents routiers 27 34 47 31 41

Rigueur de l'hiver M M M M F R

(normale = 82) 87 89 67 83 46 142

Âge moyen des biches - 3,5 3,2 3,4 4,1

(292) (254) (157) (106) Suivi de l'habitat

- % broutement 30 - - - - 40

- ramilles/ha 80000 - - - 75000

Condition physique

- poids (kg) 54,9 - - - 53,1

- merrain (mm) 18,5 - - - - 17,2

- nombre de pointes 3,5 - - - 3,0

Population avant chasse (objectif = 12 000)

6500 6000E 6800E 7400E 8300E 7600

E: estimation F: facile M: moyen R: rigoureux

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