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Théorème de Dirichlet faible

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Academic year: 2022

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Théorème de Dirichlet faible

Ce développement se trouve dans les recueils d’oraux X-ENS.

Le but de ce développement est de montrer une version faible du théorème de Dirichlet : Théorème. Soitn>1 fixé. Il existe une infinité de nombres premiers congrus à 1 modulo n.

Pour ce faire, on indroduit l’ensemblePd des racines primitivesdede l’unité (on noteUd les racines dede l’unité), etΦd ledepolynôme cyclotomique :

Φd= Y

ξ∈Pd

(X−ξ).

On admet aussi le lemme suivant (dont la démonstration se justifie sans peine via l’algorithme d’Euclide) : si A, B ∈Z[X] avecB unitaire, alors le quotient et le reste de la division euclidienne dans C[X] de A parB sont dansZ[X].

Démonstration. 1. Φd est à coefficients entiers. Soitξ∈Un. Alorsξest d’ordred|n. Aussi,

Un=[

d|n

Pd (union disjointe).

De fait,

Xn−1 = Y

ξ∈Un

(X−ξ) =Y

d|n

Φd.

On va maintenant établir l’appartenance àZ[X]deΦn par récurrence surn.

Pour n= 1, c’est clair.

Si c’est vrai pour toutk < n, puisqueΦnest le quotient deXn−1parQ

d6=nΦd, qui est à coefficients entiers par hypothèse de récurrence, et unitaire. Il est dont à coefficients entiers.

2. Preuve du théorème On fixe donc n ∈ N. Supposons qu’il existe un nombre fini de nombres premiers de la forme λn+ 1, notésp1<· · ·< pr. On poseN=np1p2· · ·pr.

Soita∈Z etppremier tels quepdiviseΦn(a)mais aucun des Φd(a)pour ddiviseur strict den.

pdiviseaN−1 donc doncN divise l’ordre deadans(Z/pZ). Montrons que cet ordre estN. Dans(Z/pZ), on a

ad−1 =Y

d0|d

Φd0(a)

| {z }

6=0card0|n

.

Par intégrité,ad−16= 0et l’ordre deaest exactementN, et divisep−1. ceci implique quep≡1 modN, donc quep≡1 modn, donc quepest l’un despi. Or c’est impossible, carp≡1 modN. L’ensemble des premiers de la formeλn+ 1 est donc infini.

Reste à montrer l’existence de tels couples (a, p) tels que p divise Φn(a) et pas Φd(a) pour d diviseur strict de n. SoitB∈Z[X]tel queXn−1 = Φn(X)B(X). PuisqueΦn etB n’ont aucune racine commune dans C, ils sont premiers entre eux dans C[X], donc dans Q[X]. Il existe donc U, V ∈Q[X]tels queU B+VΦn = 1.

Soita∈Ztel queU0 =aU ∈Z[X]et V0=aV ∈Z[X]. Alors,a=U0B+V0Φn, et, en particulier, a=U0(a)B(a) +V0(a)Φn(a).

Soit p premier divisant Φn(a) : p divise alors an−1. Dans Z/pZ, an = 1 donc a est inversible, donc a∧p= 1. Sipdivise l’un des Φd(a)(d6=n),pdiviserait B(a)donc diviseraita, ce qui est impossible. Le couple ainsi défini convient donc.

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