• Aucun résultat trouvé

Le cours du pétrole à l écoute d Alger

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Le cours du pétrole à l écoute d Alger"

Copied!
20
0
0

Texte intégral

(1)

MERCREDI 28 SEPTEMBRE 2016 - 26 DHOU EL-HIDJA 1437 - N° 7907 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l RÉUNION INFORMELLE DES MINISTRES DE L’ÉNERGIE DE L’OPEP

Plusieurs centaines de manifestants à la marche nationale

l À L’APPEL DU SNAPAP

Le cours du pétrole à l’écoute d’Alger

LE SÉLECTIONNEUR SERBE DES VERTS ANNONCERA

SA LISTE CE JEUDI

Rajevac appréhende le temps de jeu

de certains joueurs

PAGE 13

PAGE 5

PAGE 4

Edition du Centr e - ISSN IIII - 0074

l Abdelaziz Bouteflika n’a pas du tout

«apprécié» les interférences, tous azimuts, dans le mouvement des walis qu’il comptait

effectuer début septembre en cours.

A telle enseigne qu’il est intervenu lourdement dans ce dossier en ordonnant,

dans un premier temps, «de tout geler jusqu’à nouvel ordre», avant d’exiger de

revoir toute la liste.

C’est ce que nous confie une source sûre.

l DE NOMBREUSES INTERFÉRENCES ONT FINI PAR IRRITER BOUTEFLIKA

Pourquoi le mouvement des walis a été reporté

l LES DÉCISIONS ONT ÉTÉ TRANSMISES AUX CHU

De nouveaux chefs de service

intérimaires seront installés en fin

de semaine

Photos Samir Sid.

PAGE 3

PAGE 4

Anep n° 428 919 - Le Soir d’Algérie du 28/09/2016

(2)

Un jour, un sondage

OUI :

23% NON :

71,8% S. OPINION : 5,2%

Résultat sondage

Pensez-vous que la réunion informel- le de l’Opep à Alger sera un succès ?

NON Sans opinion

OUI

Pensez-vous que le MO Béjaïa peut remporter la Coupe

de la CAF ?

P P

Les hospitalo-universitaires, candidats au concours de maître Les hospitalo-universitaires, candidats au concours de maître de conférences, organisé en juillet dernier, contestant les de conférences, organisé en juillet dernier, contestant les résultats ne sont pas autorisés à déposer un recours. Sous résultats ne sont pas autorisés à déposer un recours. Sous p r é t e x t e q u e l e j u r y e s t s o u v e r a i n , l e m i n i s t è r e d e p r é t e x t e q u e l e j u r y e s t s o u v e r a i n , l e m i n i s t è r e d e l’Enseignement supérieur a invité les concernés à déposer l’Enseignement supérieur a invité les concernés à déposer une plainte auprès d’un tribunal administratif.

une plainte auprès d’un tribunal administratif.

Mercredi 28 septembre 2016 - Page 2

Soirperiscoop@yahoo.fr

ERISCOOP ERISCOOP

Djibouti ou le retour de bâton

Il y a quatre ans, la FAF avait fait adopter une proposition pour barrer la route à l’Ivoirien Jacques Anouma, adversaire, à l’époque, d’Issa Hayatou.

C’est la fédération de Djibouti, soutenue par de nombreuses fédérations, qui vient d’être chargée de régler son compte à la FAF et particulièrement à Mohamed Raouraoua, en demandant la modification d’un alinéa important de l’article 18 des statuts de la CAF. Et dire qu’en mars 1988, Hayatou avait accordé sa première interview, quelques minutes après son élection, à un journaliste algérien pour exprimer sa reconnaissance et ses remerciements à l’Algérie «pour lui avoir apporté un soutien fraternel, actif et efficace».

Lors de cette AG, trois Algériens vont jouer un rôle de premier plan. Hamid Oussedik comme membre du comité restreint de pilotage de la candidature de Hayatou avec les ministres Fofé du Cameroun, J. C. Ganga, ministre du Congo Brazzaville, Stéfane Malanga et Fekrou Kidane, fin connaisseur de l’Afrique, chargé de la communication du président

du CIO. Bélaïd Lacarne, patron de la FAF, présidera le bureau de vote et Hadj Saïdane, membre de la délégation de l’UAS, usera grandement de son relationnel. La cohésion, la concertation et l’effi- cacité des Algériens seront remarquables durant tous les travaux de l’assemblée générale.

Dès le lendemain des élections, Semlali, le MJS marocain, rendra visite à Hamid Oussedik pour lui dire «bravo ! Vous n’avez pas perdu votre temps à Casa». Pour rappel, Hayatou avait obtenu 22 voix contre 18 pour le Togolais Ekoué, donné grandement comme favori.

S O I T D I T E N P A S S A N T S O I T D I T E N P A S S A N T

A

ujourd’hui, 28 septembre, c’est le 21eanniversaire de son assassinat ! C’est hal- lucinant comme le temps passe vite ! Les faits à l’origine de la mau- dite décennie qui nous a ensan- glantés sont, eux, encore là.

Moches et arrogants ! Je me sou- viens que j’étais en déplacement à Paris pour la promotion d’un livre, quand Juliana Sgrena, ma consœur, ex-otage en Irak, du quo- tidien italien Il Manifesto, m’a annoncé la terrible nouvelle et faxé, tandis que je refusais de le croire, la dépêche de l’AFP qui fai- sait état de la tragique disparition.

Elle le connaissait bien et lui aimait ses convictions autant qu’il appré- ciait sa démarche amicale à l’égard d’un pays meurtri et, malgré tout, mis à l’écart.

L’ami intime du président Boudiaf, éliminé, lui, trois années auparavant, sous les feux des pro- jecteurs, venait de subir le même sort. Même combat, même fin tra- gique ! Il sortait d’une réunion

d’anciens membres de la Fédération de France du FLN quand, dit-on, de jeunes recrues du GIA lui ont tiré dessus.

Ce billet n’a pas vocation à accréditer ou à dénigrer l’informa- tion telle qu’elle a été livrée à l’opi- nion publique, mais juste à dire que le chef de file des démocrates qu’il était appartenait à cette race de seigneurs dont l’Algérie a été brutalement amputée. Il savait qu’il jouait sa tête en s’exposant comme il le faisait et répliquait toujours, à ceux qui lui reprochaient de prendre plaisir à prolonger la conversation sur le pas de sa porte, que lorsque l’on déciderait de lui faire la peau, on saurait où le trouver.

Est-ce à dire qu’il se doutait d’où viendrait le coup fatal ? Ils survivent à la guerre de Libération, dont on sait après quelle fureur elle a été gagnée, pour tomber, 35 ans après, sous les balles de sombres individus. Il est, décidément, des questions qui s’entêtent à rester en

suspens. Souvent, je pense à celles et ceux qui, en disparais- sant, ont permis au mal de triom- pher du bien. Avec cette pléiade de têtes pleinement engagées, le pays se porterait autrement. Mais n’est- ce pas que cela arrange les affaires de ceux qui, déjà à l’époque, ne pensaient qu’à en faire ?

M. B.

Par Malika Boussouf malikaboussouf@yahoo.fr

Aboubakr Belkaïd ! 21 ans ! Déjà !

La phrase de trop

«Bouterfa a fourni beaucoup d’efforts malgré son manque d’expé- rience.» De qui est cette déclaration pour le moins pater- naliste ? De Chakib Khelil, qui répondait lundi soir, à par-

tir de

Washington, à une interview sur une chaîne de TV algé- rienne.

Appel du pied aussi du

« m e i l l e u r ministre que l’Algérie ait c o n n u depuis l’in- d é p e n d a n - ce».

DIGOUTAGE

Par Arris Touffan Par Arris Touffan

Gladiateurs

Explique-moi pourquoi un débat entre deux candidats à la présidence des Etats- Unis d’Amérique est-il un événement plané- taire ? Pourquoi le premier round pugilat Clinton-Trump est annoncé en une de l’ac- tualité dans la plupart des pays du monde ? Pourtant, ce n’est qu’une compétition élec- torale nationale. Pourquoi donc tous les projecteurs sont braqués dessus ? Parce que les Etats-Unis sont la première puis- sance du monde et le moindre fait divers devient un événement en vertu du principe de domination ?

Ou plutôt parce que ce duel est un vrai spectacle ? Oui plutôt ça ! C’est la méta- phore actualisée du combat de gladia- teurs… On adore quelqu’un gagner et l’autre tomber à terre…

A. T.

arrisetouffan@yahoo.fr arrisetouffan@yahoo.fr

Le recours des professeurs

(3)

Le Soir d’Algérie

Mercredi 28 septembre 2016- PAGE

3

Actualité

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Il faut dire que cette affaire des walis est symptomatique de la situation réelle en haut lieu et qui est due, essentiellement, à l’état de santé de Bouteflika.

Face à la diminution des capaci- tés physiques du chef suprême, chaque pôle au sein du pouvoir tente d’influencer dans le sens de ses propres intérêts, sur les déci- sions majeures. «Chacun y va de sa propre liste, de son propre quota. C’est vrai pour les walis, mais pas seulement», nous confie notre source. «Or, le Président a certes délégué beaucoup de ses prérogatives dans la gestion quoti- dienne des affaires, mais il garde toujours l’essentiel de la décision.

C’est lui qui tranche et qui décide de tout, en dernier ressort», nous révèle encore notre source. «Il avait donc décidé d’annuler tout simplement la première liste, pour- tant fin prête et qui devait être annoncée début septembre et a

exigé de tout revoir et d’attendre son feu vert. Une nouvelle liste lui a été soumise et tout le monde attend ce qui en ressortira de Zeralda.»

C’est exactement le cas d’un autre dossier, celui d’un projet de rema- niement du gouvernement Sellal.

En juin dernier, pour rappel, un remaniement surprise avait eu lieu.

Sur insistance de Abdelmalek Sellal, Bouteflika avait fini par accepter de remanier le gouverne- ment. Mieux, il laissera le soin à son Premier ministre de confection- ner son nouveau gouvernement à sa guise, n’intervenant que sur deux cas bien précis : «Le maintien de Nourredine Bedoui comme ministre de l’Intérieur contrairement au vœu de Sellal de le faire rempla- cer par Abdelkader Ouali, ainsi que le maintien de Abdelouahab Nouri dans l’exécutif, même s’il change de département.»

Dans ce remaniement du mois de juin, un autre homme eut cepen- dant à s’y immiscer : le secrétaire

général du FLN, Ammar Saâdani.

La «patte» de ce dernier était trop évidente dans ce remaniement avec, surtout, le limogeage de son ennemi juré, l’ancien ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua. Or, cette intervention de Saâdani a fortement déplu dans l’entourage immédiat d’Abdelaziz Bouteflika qui a pesé de tout son

poids pour obtenir un autre rema- niement dès la rentrée sociale en cours. Mais ce dossier, également, sera mis sous le coude par Bouteflika. Ce qui, en plus, ne faci- lite guère les choses, c’est évidem- ment la proximité des rendez-vous électoraux, particulièrement les élections législatives du printemps 2017. Et les élections, c’est connu,

c’est d’abord une affaire du gouver- nement et des walis ! A coup sûr, le choix ou le non-choix des uns et des autres déterminera directement les résultats des prochaines élec- tions qui sont, du reste, d’une extrê- me importance dans la perspective des prochaines élections présiden- tielles qui restent l’objectif suprême pour bien de prétendants.

Des prétendants qui, tous, évo- luent dans la proximité immédiate de Bouteflika et qui, donc, sont bien implantés dans les centres de déci- sion et qui, tous, mènent un vrai tra- vail souterrain, chacun de son côté et tous se mènent une guerre lar- vée, parfois même publique, et sans état d’âme. D’où les polé- miques fracassantes de ces der- niers jours au sein même du gou- vernement ainsi que le chemine- ment inhabituellement pris par le projet de loi des finances 2017 que Bouteflika avait ordonné de com- plètement revoir alors que le gou- vernement l’avait adopté. Ce projet de loi est d’ailleurs en train d’être examiné en seconde lecture par le gouvernement qui a considérable- ment reculé sur plusieurs taxes ini- tialement prévues et qui étaient de nature à provoquer une onde de choc sur le front social.

K. A.

DE NOMBREUSES INTERFÉRENCES ONT FINI PAR IRRITER BOUTEFLIKA

Pourquoi le mouvement des walis a été reporté

Le Président Abdelaziz Bouteflika.

Abdelaziz Bouteflika n’a pas du tout «apprécié» les interférences, tous azimuts, dans le mouvement des walis qu’il comptait effectuer début septembre en cours. A telle enseigne qu’il est intervenu lourdement dans ce dossier en ordonnant, dans un premier temps, «de tout geler jus- qu’à nouvel ordre», avant d’exiger de revoir toute la liste.

C’est ce que nous confie une source sûre.

En visite hier à Oran pour célé- brer la Journée mondiale du touris- me, le ministre de l’Aménagement du territoire du Tourisme et de l’Artisanat Abdelwahab Nouri, n’a pas échappé à la question relative aux suites qu’il aurait données à ses déclarations concernant «l’af- faire Dounia Parc» qu’il avait quali- fiée de crime contre l’Etat. «Le Premier ministre s’est prononcé concernant ce sujet et je n’ai pas le droit de le contredire, ni apporter d’autres éléments complémen- taires».

Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Ainsi, il semblerait que ce qui devait être une

«affaire dite de Dounia Parc» n’en est plus une, puisque le premier concerné ayant semé le doute par ses déclarations vient de se rétracter préférant s’en tenir aux conclu- sions de son Premier ministre. Ce dernier avait déclaré à ce sujet «il n’y a pas d’affai- re Dounia Parc, il n’y a aucun problème dans ce dossier».

Ajoutant qu’il ne s’agit que «d’une erreur dans la manière d’identifier la catégorie juridique à laquelle appartient Dounia Parc».

Hier, le ministre était accompagné de la ministre déléguée à l’Artisanat, Aïcha Tagabou et de Mme Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme.

Une occasion de souligner l’engagement de l’Algérie à appliquer le slogan de cette année à l’occasion de la Journée interna- tionale du tourisme «un tourisme dispo- nible pour tous» en étant plus exigeant et plus strict dans les cahiers de charge concernant les structures touristiques afin qu’elles respectent les conditions facilitant l’accès au tourisme aux personnes handi- capées. Concernant les projets inscrits au niveau de son ministère, Abdelwahab Nouri tout en affirmant son engagement à

faire évoluer ce secteur, dira que près de 1 560 projets ont été retenus au niveau natio- nal, pour un montant global de 747 mil- liards de dinars, avec une capacité d’ac- cueil de 200 000 lits. Parmi ces projets 550 sont en cours de réalisation, indique-t-il, assurant près de 77 793 lits, nécessitant une enveloppe financière de l’ordre de 248

milliards de dinars. La part d’Oran n’est pas moindre, dit-il «environ 132 projets ont été retenus dont 54 sont en cours de réalisa- tion avec une capacité d’accueil de 7950 lits».

En marge de cette visite, Mme Mounia Meslem a tenu à assurer que son ministère poursuivra la «mise en ordre» de la gestion

au niveau des établissements spécialisés.

«Sachez que l’opération de nomination de 300 directeurs de centre relevant de la soli- darité nationale se poursuivra. Avant, ces centres étaient gérés par des gens non qualifiés. Ce qui a facilité l’irresponsabilité et l’anarchie. C’en est fini».

A. B.

ABDELWAHAB NOURI À PROPOS DE «L’AFFAIRE» DOUNIA PARC :

«Je ne peux pas contredire le Premier ministre»

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La réunion, qui se dérou- le du 27 au 29 septembre à Alger, sous l’égide de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (UNODC), a notamment pour objectifs «la mise à jour sur les initiatives de réformes pénitentiaires et sur la mise en œuvre des recomman- dations de la première réunion qui s’est tenue à Niamey, au Niger, la protection des détenus ou encore la prévention de la radicalisation à la violence en prison».

Lors de cette rencontre, selon le programme rendu public, il sera question de débattre en plénière de «l’état des lieux sur l’étendue du pro- blème de la radicalisation à la

violence dans les prisons et la gestion des détenus à haut risque, y compris les extrémistes violents, l’identification et propo- sition de programmes et inter- ventions prioritaires en matière de prévention de la radicalisa- tion à la violence en milieu car- céral, mais aussi l’expérience de l’Algérie dans la gestion des détenus extrémistes violents».

Lors de son intervention en sa qualité de représentant du pays hôte de cette conférence, le directeur général de l’adminis- tration pénitentiaire, M. Mokhtar Felioune, a mis en avant «l’ex- périence algérienne et les réformes entamées depuis quelques années au niveau du système pénitentiaire».

L’intervenant a également expri-

mé «la disponibilité de l’Algérie à faire profiter son expérience dans le domaine de la prise en charge pénitentiaire».

La question principale qui va, sans conteste, dominer les débats lors de ces travaux est celle de l’émergence de la gran- de criminalité et ses répercus- sions sur le système pénitentiai- re des pays du Sahel. Un point déjà soulevé lors de la rencontre de Niamey où il a été indiqué

«qu’avant l’émergence du terro- risme et du crime organisé dans la région du Sahel, il n’y avait pas de problème majeur de sécurité dans les établissements pénitentiaires». A titre d’exemple, le cas du Niger, dont la dernière mutinerie remonte en 1998. «Depuis l’incarcération de détenus et autres, les établisse- ments pénitentiaires sont deve- nus des lieux à haut risque. Par exemple, le Mali et le Niger ont connu des évasions suite à des attaques meurtrières de groupes terroristes pour libérer plusieurs des leurs», a-t-on indiqué. Face

à cette situation, il a été recom- mandé «la mise en place d’une stratégie de coopération entre les différentes administrations pénitentiaires des pays du Sahel, du renforcement des capacités du personnel en matière de gestion des détenus à haut risque, la dotation en équipement adéquat du person- nel pour faire face aux nouvelles formes de criminalité, l’adoption d’une politique de sécurité péni- tentiaire, la formation d’un per- sonnel qualifié pour faire face aux défis nouveaux, le transfère- ment des détenus dangereux dans les établissements de haute sécurité et leur séparation des autres détenus et, enfin, la facilitation des programmes de réinsertion».

C’est autour de toutes ces questions mais surtout de la mise en exécution des recom- mandations de la rencontre de Niamey que les participants auront à débattre durant ces deux jours.

A. B.

LE SYSTÈME PÉNITENTIAIRE DANS LA RÉGION DES ÉTATS DU SAHEL

Les prisons face à l’émergence

du terrorisme et du crime organisé

L’émergence du terrorisme et du crime organisé dans la région du Sahel a eu des conséquences «néfastes» sur le système pénitentiaire des pays de cette région d’Afrique.

Selon des observateurs, les établissements pénitentiaires identifiés dans certains pays comme le Mali et le Niger sont devenus des lieux à haut risque. La question est au centre de la deuxième réunion régionale des administrations péni- tentiaires des Etats du Sahel qui se tient depuis hier à Alger.

Photos : Samir Sid

(4)

Le Soir

d’Algérie Actualité

Mercredi 28 septembre 2016 - PAge

4

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les chefs de services et d’unités hospitalières ayant ou dépassant l’âge de 67 ans sont désormais obligés de quitter leurs postes de chef de service.

Ceci conformément à l’instruc- tion du Premier ministre datant de juillet dernier et relative à la mise de fin de fonction de cheffe- rie de service pour les hospitalo- universitaires âgés de 67 ans.

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hos- pitalière et son homologue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont signé, au cours de cette semai- ne, les arrêtés d’application. Les directeurs des établissements hospitalo-universitaires ont été destinataires depuis lundi des décisions d’application, nous apprend-on. Il s’agit du premier quota des arrêtés et qui sera suivi par d’autres au fur et à mesure, nous explique-t-on au ministère de la Santé. D’ailleurs, selon ce département 121 postes seront libérés une fois l’en- semble des arrêtés signés.

Selon le Syndicat national des enseignants chercheurs hospita- lo-universitaires, la première vague des nouveaux chefs de service intérimaires seront instal- lés à la fin de cette semaine.

Cependant, les chefs de service ayant atteint l’âge de 67 ans vont quitter leurs postes de chefferie de service et d’unité mais ne vont pas quitter les services. Ces der-

niers vont poursuivre leurs activi- tés de soins et d’enseignement puisque aucun âge de départ à la retraite n’est encore fixé pour cette corporation. Ces profes- seurs seront ainsi sous la res- ponsabilité d’un nouveau chef intérimaire. Comment se fera la

«cohabitation» entre le nouveau chef de service par intérim et son ancien chef de service ? La colla- boration entre les deux ne risque pas d’être simple et beaucoup prédisent des conflits.

«Ces changements vont créer une déstabilisation dans les deux secteurs de tutelle» estime le professeur Mansour Brouri, chef de service de médecine interne à l’hôpital de Birtraria. Pis, selon l’ancien président du Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales, dans 70% des cas il y aura des conflits.

Le Pr Brouri qui qualifie cette démarche de fin de fonction

«d’illégale» puisque, dit-il, aucun texte de loi n’oblige un chef de service à quitter son poste à un âge précis, crie à l’aberration.

Selon lui, ce n’est pas l’âge qui doit être le critère de la mise de fin de fonction du chef de service mais c’est plutôt le critère d’éva- luation de l’activité de professeur chef de service qui doit décider de cette fin de fonction.

De nouveaux chefs de service seront nommés, une fois le concours d’accès aux postes de chefferie de service aura eu lieu.

Ce qui ne devrait intervenir qu’à

partir de l’année prochaine, puisque le concours devrait se dérouler d’ici la fin de l’année en cours.

S. A.

LES DÉCISIONS D’APPLICATION ONT ÉTÉ TRANSMISES AUX CHU

De nouveaux chefs de service intérimaires seront installés en fin de semaine

L’instruction de Sellal mise en application.

L’instruction du Premier ministre relative à la fin de fonction de chefs de service et d’unité pour les hospi- talo-universitaires âgés de 67 ans et plus est entrée en vigueur depuis le 23 septembre dernier. Les arrêtés d’application, signés par les deux tutelles, ont été envoyés aux directeurs des CHU. Environ 121 postes de chefferies de service seront libérés selon le ministè- re de la Santé.

Ils réclament un salaire décent, l’abrogation de l’article 87 bis de la loi 90/11 et le maintien du régime de la retraite sans condition d’âge.

Plusieurs centaines de travailleurs ont pris part hier à la marche nationa- le organisée au chef-lieu de la wilaya de Béjaïa par le Syndicat national autonome des personnels de l’admi- nistration publique (Snapap).

Des syndicalistes d’une dizaine de wilayas ont pris part à la manifestation nationale de rue qui a enregistré néanmoins une impor- tante présence du personnel des communes de la wilaya de Béjaïa.

Il s’agit des syndicalistes du Snapap des wilayas d’Alger, Tizi-Ouzou, Souk-Ahras,

Batna, Oum-El-Bouaghi, Bouira, Oran et ceux de Béjaïa avec comme mots d’ordre majeurs, le respect des libertés syndicales et le droit de grève, la réintégration de tous les syndicalistes licenciés et suspendus arbitrai- rement, l’intégration en priorité de tous les contractuels et vacataires en poste et l’amé- lioration du pouvoir d’achat.

La marche du Snapap s’est ébranlée de la Maison de la culture Taos-Amrouche vers la place de la Liberté de la Presse Said-Mekbel en passant par le tribunal administratif situé dans le quartier Edimco.

Arrivés devant le tribunal administratif, les manifestants ont marqué une halte en signe de soutien aux syndicalistes de la section Snapap de la mairie d’El-Kseur qui a fait l’ob- jet d’un dépôt de plainte par le P/APC.

Tout au long du trajet de la manifestation,

les marcheurs ont repris à tue-tête des slo- gans dénonçant «les atteintes aux libertés syndicales, la dégradation du pouvoir d’achat et la précarité de l’emploi».

Lors d’une prise de parole observée sur la place Saïd-Mekbel, les syndicalistes du Snapap ont appelé à la révision du projet du code du travail «selon les amendements apportés par les experts du département du code du travail du BIT», à l’abrogation de l’art. 87 bis de la loi 90/11 et au maintien du régime de la retraite sans condition d’âge. Il convient de signaler que la marche nationale du Snapap à Béjaïa a enregistré aussi le sou- tien de partis politiques à l’image du RCD et du MDS ainsi que des militants de la LADDH et du comité de solidarité aux travailleurs de la wilaya de Béjaïa.

A. Kersani

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Intervenant hier à Alger, le DG de la SNTF, Yacine Bendjaballah, a assuré que tous les indicateurs et les indices présents sur les lieux de l’accident ferroviaire, qui s’est produit samedi dernier à Boudouaou, ont été récupérés pour les besoins de l’enquête.

«Les boîtes noires et les enregis- trements vidéo ont été égale- ment récupérés», souligne-t-il.

Selon lui, l’enquête est menée par trois commissions : régiona- le, nationale et ministérielle. «En tant que SNTF, nous n’avons pas accès aux informations. Nous attendons les conclusions de l’enquête pour les communi-

quer», précise-t-il. Toutefois, il n’exclut pas l’erreur humaine

«omniprésente» dans tous les systèmes.

«Le facteur humain représen- te le taux le plus élevé avec 90%.

Seule l’enquête peut définir si l’erreur humaine est la cause de cet accident. Si c’est le cas, elle déterminera à quel niveau elle se situe. Est-ce la faute du conduc- teur, de l’aiguilleur ? Est-ce qu’el- le se situe sur la voie de signali- sation ou bien s’agit-il carrément d’une erreur humaine externe ?»

dit-il. Jusqu’à présent, poursuit-il,

«en l’absence d’une preuve, nous ne pouvons pas statuer sur l’erreur humaine».

Bendjaballah déplore toute- fois l’absence d’infrastructures dotées d’un système minimisant l’intervention de l’être humain et permettant de détecter le danger et de l’éviter. Pourtant, assure-t- il, «l’Algérie a arrêté en 2007 des

programmes pour le renforce- ment de la sécurité ferroviaire à travers un système qui a fait ses preuves en Europe. D’ailleurs, une enveloppe a été dégagée pour cette opération». Et d’ajou- ter : «Tout le matériel que la

SNTF a acquis durant les deux dernières années est équipé de ce système : les trains sont dotés de téléphones, de micro-ordina- teurs reliés, de sondes sous- caisse qui détectent les balises.

Seul le projet de réalisation de l’infrastructure tarde à venir.»

Par ailleurs, le DG de la SNTF rappelle que l’accident survenu samedi dernier vers 16 heures est le résultat d’un «rattrapage».

«Le train qui circule quotidienne- ment entre Alger et Thénia a été rattrapé à Boudouaou par un train à destination de Sétif qui cir- culait sans arrêt. Celui à destina- tion de Thénia avait un arrêt commercial à marquer et s’ap- prêtait donc à démarrer avant que le train à destination de Sétif ne le percute par l’arrière», explique-t-il.

Bilan : 198 blessés et le décès du chef de train.

Ry. N.

À L’APPEL DU SNAPAP

Plusieurs centaines de manifestants à la marche nationale

ACCIDENT FERROVIAIRE DE BOUDOUAOU

L’enquête se poursuit

La cause de l’accident ferroviaire survenu samedi der- nier à Boudouaou, dans la wilaya de Boumerdès, n’a pas encore été identifiée. Selon le directeur général de la SNTF (Société nationale des transports ferroviaires), l’enquête menée par trois commissions régionale, nationale et ministérielle se poursuit.

L’accident a fait 1 mort et 198 blessés

Photo : DR

Photo : NewPress

(5)

Le Soir

d’Algérie Actualité

Mercredi 28 septembre 2016 - PAgE

5

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Le discours prononcé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, hier à l’ouverture des travaux de la 15eédi- tion du Forum international de l’éner- gie (IEF) qui se déroulent au Centre international des conférences de Club-des-Pins, sonne comme un appel de désespoir. «Les principaux acteurs énergétiques se doivent d’aboutir à un accord sur les niveaux de production pour conforter durable- ment les cours. Faute de quoi, les marchés connaîtraient des perturba- tions si graves qu’elles mettraient en péril à terme la viabilité de l’industrie pétrolière et entraîneraient l’économie mondiale dans un long cycle de récession», a-t-il déclaré.

Abdelmalek Sellal invite ainsi les membres de l’Opep à éviter une réac- tion négative du marché pétrolier qui affectera durement les économies des pays membres, lesquels souffrent déjà de la chute de leurs recettes d’exportations depuis bientôt trois ans. «Votre forum est un message

d’espoir et il contribuera certainement à cet élan positif de confiance, car il s’agit d’une rencontre d’intérêt sus- ceptible d’apporter de la visibilité et de la stabilité aux marchés, de relan- cer la croissance de l’économie mon- diale et, finalement, d’œuvrer pour le bien-être des citoyens du monde», a- t-il ajouté.

Or, les membres de l’Opep, notamment les gros producteurs, et contrairement à l’optimisme affiché par le ministre algérien Noureddine Boutarfa lundi dans une conférence de presse organisée pour présenter l’IEF, restent circonspects, campant a priori sur leurs positions qui ont fait échouer la réunion de Doha en avril dernier.

Ainsi, si le ministre saoudien de l’Energie, Khalid A. Al Falih, souhaite qu’un consensus se dégage en vue de la réunion de novembre à Vienne, soutenant que son pays appuierait la position que va partager l’ensemble des membres de l’Organisation, son homologue iranien Bijan Namdar

Zanganeh, a fait savoir dans une déclaration à la presse en marge du forum que son pays n’est pas d’ac- cord pour le plafonnement de la pro- duction pour l’ensemble des pays de l’organisation. Une position que par- tagent le ministre libyen et le ministre irakien, arguant que leurs pays ne produisent pas à hauteur de leurs quotas respectifs à cause des pro- blèmes sécuritaires.

En tout cas, le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Sanusi Barkindo, a estimé que «la situation aujourd’hui est plus favorable pour un accord que celle qui prévalait lors de la réunion de Doha». «Les points de

vue entre les membres de l’organisa- tion se sont beaucoup rapprochés ces derniers mois», a-t-il affirmé, n’excluant pas l’aboutissement à un accord ici à Alger. D’autant que le ministre russe, Alexander Novak, a dit

que son pays est prêt à soutenir l’Opep dans sa démarche de stabili- sation du marché quelle que soit l’op- tion que vont privilégier ses membres.

Quant au niveau de plafonnement de la production et le niveau des prix souhaités par les membres de l’Opep, le ministre émirati, Suhail Mohamed Al Mazrouei, l’objectif d’un prix oscil- lant entre 50 et 60 dollars comme le souhaite l’Algérie, est difficile à atteindre dans le contexte actuel, indi- quant que les membres du cartel vont devoir discuter toutes les options pos- sibles pour arriver à un consensus sur la question.

Il convient enfin de signaler que les tractations se poursuivent et des réunions bilatérales et multilatérales ont été tenues entre les ministres de l’Energie des pays producteurs en prévision de cette réunion informelle prévue aujourd’hui.

L. H.

RÉUNION INFORMELLE DES MINISTRES DE L’ÉNERGIE DE L’OPEP

Le cours du pétrole à l’écoute d’Alger Les ministres des pays de l’Opep qui se réunissent informellement aujourd’hui en marge du Forum internatio-

nal de l’énergie restent circonspects. Hier, à l’ouverture de cette 15

e

édition du forum, s’ils ont été unanimes quant à la nécessité d’agir pour stabiliser le marché, rien dans leurs déclarations ne préjuge de l’issue qu’aurait cette réunion.

Bouterfa et le ministre saoudien de l’Energie, Khalid A. Al Falih.

Les factures de consommation de l’énergie électrique et du gaz font parler d’elles au sud du pays.

Jugées excessives, consécutive- ment aux hausses consacrées par la loi de finances 2016, nombreux sont les citoyens des villes et pate- lins du Grand-Sud qui commencent à manifester leur désapprobation.

Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Et si jusqu’ici ces manifestations sont circonscrites à quelques villes et relativement pacifiques, comme ce fut le cas la semaine dernière à Adrar et à Béchar et lundi à El-Oued, le risque de voir ces protestations faire tache d’huile et s’étendre à d’autres wilayas du pays, surtout que ces manifestations se départent de leur caractère pacifique, est grand. Les mesures d’austérité que prévoit le projet de loi de finances 2017 constituent davantage d’ingré- dients d’un mécontentement populaire qui n’est pas à écarter et sur lequel beaucoup d’acteurs politiques, syndicaux et sociaux ne cessent d’avertir ces derniers temps.

Recourant à leurs traditionnels leviers de protestation, sit-in, rassemblements ou carré- ment des marches populaires, et optant parfois pour les solutions extrêmes comme le blocage de plusieurs axes routiers usant, pour ce faire, de pierres et de pneus brûlés, de banderoles et de pancartes, les manifestants exigent la «révi- sion à la baisse des factures d’électricité», jugées «excessives».

Eux qui font face à de très fortes chaleurs presque tout au long de l’année, soutiennent s’attendre, au contraire, à des baisses de la tarification de consommation de l’énergie élec- trique et du gaz pour s’adapter à cette donne propre à la région.

Ces manifestants soutiennent ne pas com- prendre les toutes dernières quittances de l’électricité et du gaz qui ont doublé, triplé, voire même quadruplé pour certains alors que, affir- ment-ils, leur consommation n’a pas changé ou a légèrement augmenté. Ils expriment leur refus de subir à eux seuls les mesures d’austé- rité, invitant les ministres, les députés et les sénateurs notamment à montrer la voie et à donner l’exemple en réduisant leurs salaires.

Pour ce faire, ils menacent de boycotter le paie- ment de ces factures d’électricité et de gaz.

Alors que la Société de distribution du centre et la cellule de communication au niveau de la direction générale de Sonelgaz étaient

injoignables, hier, le directeur de la Société de distribution de l’électricité et du gaz au niveau de la wilaya d’El-Oued, Abdelwahed Hammaz, a indiqué à l’APS que ces factures «représen- tent le volume de consommation de l’énergie électrique des citoyens» et que la société doit appliquer les nouvelles mesures relatives à l’augmentation des tarifs de l’électricité annon- cées en janvier 2016 et prenant effet à partir d’avril dernier». Et d’informer avoir «transmis un rapport à la direction générale sur les préoc- cupations des citoyens».

Pour rappel, la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (Creg) a publié, au début de l’année en cours, la nouvelle tarifi- cation applicable à partir du 1er janvier pour se conformer aux dispositions de la loi de finances 2016.

Pour les clients alimentés en électricité basse tension et en basse pression de gaz, destinées aux faibles consommateurs dont les ménages, une tarification progressive a été introduite sur les quatre tranches de consom- mation. Pour l'électricité basse tension, aucune

augmentation de prix n’est appliquée pour les consommations comprises entre 0 et 125 kWh/trimestre (tranche 1) et entre 125 et 250 kWh/trimestre (tranche 2).

Ceci dit, des augmentations de 15,15% et 31,13% par rapport au prix actuel de la tranche 2 seront appliquées respectivement à la tranche 3 (entre 250 et 1 000 kWh/trimestre) et la tranche 4 (supérieure à 1 000 kWh/trimestre).

La même augmentation progressive est appliquée à la consommation de gaz à basse pression puisque les deux premières tranches ne subissent aucun changement de tarifs qui, pour ceux des deux autres, sont augmentés de 24,04% par rapport au prix actuel de la tranche 2. Pour la tranche 3 (entre 2500 et 7500th/tri- mestre) et de 41,74 % pour la tranche 4 (supé- rieurs à 7 500 th/trimestre).

Ce qui fait que 24% des consommateurs d'électricité basse tension et 43% des consom- mateurs de gaz basse pression ne sont pas concernés par ces augmentations de tarifs, selon les calculs de la Creg qui souligne, par ailleurs, que près de 54% des petits consom-

mateurs d'électricité et 43% des petits consom- mateurs de gaz sont concernés par les aug- mentations de la tranche 3, tandis que 22% des petits consommateurs d'électricité et 14% des petits consommateurs de gaz sont touchés par les relèvements de tarifs de la tranche 4.

La Creg explique, par ailleurs, que la pre- mière tranche dite «sociale» a été préservée pour les deux énergies, elle a été élargie à la 2e tranche dont les tarifs actuels restent inchangés.

Elle explique que ce réajustement vise, d'une part, la préservation des consommateurs à faible consommation (tranches 1 et 2) et, d'autre part, l'incitation des gros consomma- teurs (tranche 4) à maîtriser leur consommation et à éviter le gaspillage de l'énergie.

La Creg fait remarquer, enfin, que ce réajus- tement tarifaire «permettra juste de réduire le déficit des sociétés de transport et de distribu- tion de l'électricité et du gaz en 2016 sans pour autant rétablir leur équilibre financier durant le même exercice.

M. K.

Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - Cette transition s’impose de plus en plus chaque jour au regard du changement du modèle de production et de consommation éner- gétique mondiale. La preuve la plus palpable est celle de l’électricité. Le premier service énergétique mondial par excellence repose, à plus de 21%, sur les énergies renouvelables, un taux en hausse exponentielle.

L’Algérie doit-elle suivre cette tendance ? Concrètement, ce n’est pas tout à fait un choix mais plus une évidence considérant l’énorme potentiel en énergie solaire dont elle dispose. Il s’agit d’une «orientation stratégique à condition d’avoir une

bonne conception de la politique énergétique à engager», a souligné Rachdi Menadi, directeur de la pro- motion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique au ministère de l'Energie.

Il rappelle, à ce titre, que la tran- sition a un coût et plusieurs types de coûts. A savoir «ceux inhérents à la transition elle-même comme les investissements à consentir pour son succès et ceux liés aux facteurs externes». Il a précisé éga- lement que l'objectif assigné par le Programme national de développe- ment des énergies renouvelables (ER) est d’arriver à un taux de pro- duction énergétique issue des ER

de 30% d'ici 2030, alors que rien d’effectif n’a encore été fait. Selon lui, la généralisation du modèle énergétique ER permettra «un contrôle plus aisé des coûts de toutes les énergies, convention- nelles entre autres».

Il est vrai que les ER, de par leurs besoins en technologie et innovation, coûtaient plus cher, tou- tefois ce modèle a été désapprouvé par le schiste américain. Grâce au développement technologique, les ER concurrencent de plus en plus les hydrocarbures, a rappelé Rachdi Menadi.C’est pourquoi la généralisation de ce modèle en Algérie nécessite le développement du tissu industriel autour de cette activité. Dans ce sens, l’intervenant a indiqué que des réunions ont été organisées avec des partenaires nationaux et européens spécialisés

dans la technologie de pointe lié à l’énergie solaire. Et «des discus- sions sont menées entre le ministè- re de l’Energie et le celui de l’Industrie», a-t-il ajouté. Cette alliance est indispensable pour l’Etat dans la mesure où cela va réduire le coût de l’investissement à supporter et sera un important apport en expérience et en techno- logie.

En attendant, il faudrait penser à préparer le terrain pour que cette transition réussisse, à savoir la for- mation de la ressource humaine et l’établissement d’un arsenal juri- dique encadrant cette activité.

Puisque le gain tiré des hydrocar- bures aujourd’hui n’est plus en mesure de couvrir la consommation nationale et financer l’économie parallèlement.

N. B.

Signature de contrat entre Sonatrach et Petromina

Outre les plénières thématiques qui ont ponctué cette 15e édition du Forum international de l’énergie, un important contrat dans le domaine des services pétroliers a été conclu hier en marge des travaux entre la compa- gnie nationale Sonatrach et la compagnie indonésienne Petromina.

L. H.

EXIGEANT UNE TARIFICATION SPÉCIFIQUE À LA RÉGION

Protestations contre les nouveaux tarifs de l’électricité au Sud

ÉNERGIES RENOUVELABLES

«Une priorité gouvernementale» conditionnée par l’exigence industrielle

Les experts sont unanimes à dire que nous sommes aujourd’hui en pleine transition énergétique, la troisiè- me dans l’histoire de l’humanité. Les énergies renou- velables sont et seront la nouvelle tendance.

Photo : Samir Sid

(6)

Durant le 4etrimestre 2015, sur une SAU estimée a 189 000 h dont 30 000 situés en zone intermédiaire et sur le flanc des pié- monts de la chaîne de l’Ouarsenis au sud et des monts du Dahra au nord, la superficie emblavée a été de 70 500 ha dont 6 379 ha, des terres les plus fertiles, ont été consa- crés au programme de multiplication et de sauvegarde de semences des variétés de céréales adaptées à la région et à son cli- mat qui ont développé des capacités de résistance aux caprices de la pluviométrie, surtout que la céréaliculture reste étroite- ment liée aux eaux pluviales.

A propos de pluviométrie, la wilaya avait enregistré entre novembre 2015 et janvier 2016 un déficit de 103 mm, qui a eu un impact négatif au point que de nombreux céréaliers ont opéré une reconversion.

Heureusement qu’en avril, la pluviométrie a été très clémente et conséquente ce qui a permis de sauver la campagne agricole avec en plus le recours à l’irrigation d’ap- point qui a touché quelque 10 700 ha.

On note toutefois que le recours à l’irri- gation d’appoint devient une nécessité pour surmonter les stress hydriques fréquents

qui se produisent au printemps surtout, à des moments où le cycle végétal est en pleine croissance.

Ce recours à l’irrigation d’appoint, eu égard à la disponibilité des eaux retenues dans les 5 barrages, reste en deçà des attentes. Pourtant, peut-on noter, les kits d’irrigation sont disponibles au niveau de la CCLS et sont à la portée des agriculteurs.

Selon les statistiques établies, parmi ceux qui les ont acquis, 54% les ont payés au comptant, 45% ont eu recours au crédit

«fournisseur» et 31% ont sollicité le crédit

«Refig» (crédit de campagne)

Pour ce qui est du coût d’un kit d’irriga- tion, la CCLS avance 50% de son prix post- payé au moment de la fourniture de la récolte, 30 à 40% accordés sous forme de soutien par le FNRDA, l’acquéreur n’a à fournir que 10 à 20% du montant. Quand on sait qu’un kit peut irriguer 10 ha, à ce prix on peut s’éviter des pertes de centaines d’hectares en cas de stress hydrique, sur- tout que l’eau est disponible et le réseau existe. On précise que cette offre ne concerne que l’irrigation des céréales et non de la pomme de terre.

S’agissant de la collecte de céréales opérée par la Coopérative des céréales et des légumes secs, la CCLS de Khemis Miliana, le résultat enregistré à l’issue de la campagne a été pratiquement stable par rapport à la campagne 2014-2015, malgré le vide pluviométrique qui a duré les deux longs mois de novembre et décembre et causé un déficit estimé à 130 mm.

En effet, si les quantités engrangées en 2015 ont été de 661 000 q, à l’issue de cette campagne qui s’achève à la fin de ce mois de septembre, la coopérative a emmagasiné 644 000 q sur une production globale estimée à 1 310 000 q soit un taux de collecte de 49%.

On précise que la superficie effective- ment cultivée a été réduite de 6 500 ha qui, faute de pluie, a été reconvertie en pâtura- ge ou autres cultures.

L’handicap pour la céréaliculture, ce sont les capacités de stockage qui demeu- rent faibles au niveau de la wilaya. Pour faire face à ce problème, on a recours à des locations d’espaces de stockage, à des réquisitions du wali pour l’obtention d’autres espaces et à des transferts sur d’autres wilayas qui elles disposent d’importantes capacités de stockage. On exprime le sou- hait d’acquérir des silos de stockage mobiles de proximité bénéfiques pour la coopérative et pour les producteurs.

Sur un autre registre, l’ouverture de l’in- vestissement au secteur privé et au parte- nariat pose problème. En effet la non-pro- mulgation des textes de la loi portant sur le partenariat ouvre la porte à des situations délicates.

Pour le moment la quote-part de partici- pation de l’investisseur peut aller de 50 à 99%, ce qui serait en quelque sorte un contournement de la loi favorisant la ces- sion totale des terres au privé, ce qui n’est ni dans l’esprit ni dans la lettre de la loi. Du coup des notaires disent avoir du mal à éta- blir les actes juridiques en l’absence de ces textes d’application qui baliseraient le

champ du partenariat et le transfert des terres privées de l’Etat au secteur privé.

Aussi, ces textes sont très attendus.

Dans le domaine de la céréaliculture, pour la campagne 2016-2017 qui sera lan- cée officiellement le 4 octobre prochain, il est prévu une augmentation de la superficie à emblaver qui passera de 70 500 ha à 80 000 ha.

Autre nouveauté pour cette campagne, ce sera la mise en service par la CCLS de la nouvelle usine de production des semences qui aura lieu jeudi 29 septembre.

Par ailleurs, la CCLS lance cette année la réintroduction des cultures de légumes secs avec un programme qui s’étale sur 200 ha de multiplication de pois chiches, 100 ha de programme d’intensification de cette légumineuse et de 20 ha de lentilles.

Ce programme est appelé à s’étendre indique-t-on parce que de par le passé, des zones ciblées ont déjà fait leurs preuves d’importantes capacités de production de ces légumineuses.

Autre événement prévu et attendu durant le mois d’octobre prochain est le renouvellement du conseil d’administration de la Chambre de l’agriculture et de son bureau exécutif. Pour ce faire les prépara- tifs vont bon train.

Karim O.

Le Soir d’Algérie

Mercredi 28 septembre 2016 - PAGE

6

Régions

AÏN DEFLA

La céréaliculture, premiers résultats

Photo : DR

La campagne céréalière 2015/2016 s’achèvera ce 30 septembre. La Direction des services agricoles établit le bilan de cette campagne et tire les leçons qui s’en dégagent pour les intégrer dans la prochaine campagne qui débutera officiellement le 1

er

octobre prochain par l’éta- pe «labours-semailles».

Le chef de l'exécutif qui a donné le coup d'envoi de cette journée, dira dans son allocu- tion qu'il faut donner un nouvel essor à l'investissement local du fait qu'il est la seule alterna- tive pour affronter la situation économique actuelle, il ajoutera que les facilités accordées aux

investisseurs par les pouvoirs publics visent à créer une dyna- mique économique efficace.

De son côté, M. Benabbès Hasni, directeur général de l'en- treprise Finlep, qualifiera cette rencontre d’une occasion pour se rapprocher des investisseurs en vue de les aider financière-

ment et, du coup, accorder un nouvel essor au fonds d'inves- tissement de la wilaya, il expli- quera que le volet financier est le moteur principal pour booster la relance économique, il ajou- tera que les rôles inhérents à l'entreprise Finlep sont le suivi rigoureux de l'investissement en vue d'une bonne gestion de ce domaine, et aussi, il permet- tra de simplifier et d'acheminer les idées des entrepreneurs porteurs d'idées d'investisse- ments au niveau local qui ren- ferme de nombreux investis- seurs qui ont affirmé à travers des débats et interventions ouvertes, la nécessité de pas-

ser l'étape du rempart adminis- tratif et donner des opportunités de créer facilement des inves- tissements loin des entraves et blocages, un autre investisseur dira que les projets doivent êtres accompagnés des banques et des impôts, il dira qu'un financement des projets auprès de la banque donnera des résultats probants, alors qu'un représentant de l'admi- nistration expliquera qu'il faut respecter l'engagement entre les deux parties pour que le défi et le financement soient deux atouts majeurs pour la réussite de tout investissement.

S. B.

EL-BAYADH

Plus de 500 foyers alimentés

en électricité

Le wali d’El-Bayadh, M. Abdallah Benmansour, a procédé à la mise en service du réseau de l’électricité au pro- fit de 320 foyers dans la commune de Chellala et 220 dans la commune de Boussemghoun (deux ksour relevant de la chaîne des monts des Ksour). Soit une alimentation électrique pour 540 foyers ; projets retenus dans le cadre du programme complémentaire de 2013.

Pour le premier projet, une envelop- pe d’un peu plus de 57 millions de DA, a été dégagée pour la réalisation du réseau de d’alimentation de l’électricité sur une distance de 9,25 km ; quant au second projet, il porte sur la réalisation d’un réseau de 8,15 km pour une enve- loppe d’un peu plus de 42 millions de DA. D’autres projets de raccorde- ment, soit en électricité ou en gaz natu- rel ou encore de l’AEP, sont prévus pour d’autres zones rurales à El-Bayadh, a indiqué le premier responsable de la wilaya, car, dira-t-il, «ce sont des projets prioritaires conçus pour l’amélioration du cadre de vie du citoyen et que l’Etat ne renoncera jamais aux projets concer- nant le bien-être de la population, quel que soit le prix de la facture», conclut-il.

Notons enfin que le taux de couvertu- re en électricité dans la wilaya d’El- Bayadh a atteint les 94% au troisième trimestre 2016, nous a-t-on indiqué.

B. Henine

AÏN-TÉMOUCHENT

Journée d'étude sur le financement des projets d'investissement

L'entreprise algéro-européenne du financement des investissements (Finlep) a organisé hier, au niveau du centre universitaire Belhadj-Bouchaïb de Aïn-Témouchent, une journée d'étude sur la réactivation du fonds de wilaya de l'investissement, avec la participation de tous les repré- sentants et tous les directeurs en relation avec le domaine du financement et de l'investissement, à l'instar des trois dispositifs étatiques pour l'emploi, la Chambre du commer- ce et d'industrie (Sufat) et des hommes d'affaires.

(7)

Ces assassinats perpétrés par une horde de terroristes sont toujours vivaces et douloureux

dans les esprits des Belabessiens et même au-delà des frontières de la wilaya.

Ce 27 septembre, il faisait beau, se rappelle-t-on. Le ciel était bleu et rien n’annonçait une quelconque intempérie. Tout d’un coup, vers 16h30, le ciel s’assombrit, plongeant la région dans une demi-obscurité et un déluge s’abattait sur Sidi-Bel- Abbès. Des rideaux d’eau ont surpris tout le monde. Le ciel

pleurait, et ça on l’a compris plus tard, car à ce moment-là, les 11 jeunes enseignantes se faisaient froidement égorger par un grou- pe de terroristes, qui les atten- daient sur le chemin du retour.

Les malheureuses étaient à bord d’un Karsan lorsqu’elles furent immobilisées. Elles virent les hommes barbus en abaya

avec un regard qui n’avait rien de rassurant. Malgré leurs cris, leurs supplications, leurs prières, elles furent égorgées une à une sous l’œil atterré du chauffeur du Karsan, qui relatera après l’horreur vécue.

Elles étaient jeunes, pour cer- taines des mères de famille, une jeune mariée enceinte de deux mois et des célibataires dont le seul tort était d’être des ensei- gnantes.

Sidi-Bel-Abbès est restée depuis traumatisée malgré toute sa volonté de panser ses bles- sures.

Dans la journée de mardi, un hommage vibrant a été rendu à ces jeunes victimes par l’Association algérienne de la promotion de la citoyenneté et des droits de l’Homme avec la participation de l’Organisation des victimes du terrorisme et des ayants droit et la collabora- tion des autorités locales.

Elles se sont rendues sur les lieux des crimes au niveau de la stèle érigée en leur mémoire pour réciter la Fatiha, rappeler le courage des victimes avant de déposer une gerbe de fleurs.

Famille et proches des victimes ont tenu, de leur côté, à se rap- peler cet assassinat odieux que nul ne doit jamais oublier.

Leurs ayants droit ont soumis aux autorités leur préoccupation pour une éventuelle prise en charge.

A. M.

Ces projets économiques qui ont généré 4 998 emplois dès la mise en exploitation, sont répartis sur les secteurs suivants : 185 projets pour le secteur agricole (agriculture, élevage bovins et ovins, arboriculture fruitière, pêche, etc.) ; 154 pour l’industrie et maintenance ; 141 pour l’arti- sanat ; 90 pour le BTPH (travaux bâtiment et hydraulique) ; 26 pour les professions libérales ; et enfin 1 506 projets pour les prestations de services. Par ailleurs, en 2015, 341 dossiers ont été présentés au CSVF (Comité de sélection, de validation et de financement des projets), 286 ont été validés, 208 ont été déposés auprès des banques, 178 accordés, 124 financés. Alors que durant les huit premiers mois de l’année en cours, 88 dossiers ont été pré- sentés au CSVF, 65 validés, 18 déposés auprès des banques, 38

dossiers accordés, 54 financés.

M. Zaïr a également fait part qu’au 30 juin 2016, le taux de recouvrement des créances a été de 75% soit un montant de 137 946 031 DA recouvrés, alors que sur les 30 entreprises insolvables, 8 ont été régularisées à l’amiable, tandis que 22 sont en contentieux et font l’objet de poursuite judiciai- re. Concernant le volet formation, notre interlocuteur poursuit :

«L’agence dispose de deux for- mateurs agréés par le BIT (Bureau international du travail), qui donnent des formations au profit des promoteurs sur les modalités de gestion d’une entre- prise, alors que d’autres ses- sions sont toujours au program- me à travers les établissements de formation professionnelle, mais aussi à travers une conven- tion avec le centre universitaire

Salhi-Ahmed de Naâma où plu- sieurs étudiants ont bénéficié d’une formation sur la gestion et le management de micro-entre- prises, avec le concours de plu- sieurs acteurs, notamment la maison de l’Entrepreneuriat, les contributions, la SAA, la Casnos», dira-t-il.

En conclusion, le directeur local de l’Ansej dira qu’il dispose d’un effectif de 34 agents dont la quasi-totalité des cadres qui ont

reçu des formations dans diffé- rents domaines, comme il n’a pas manqué de rappeler les prin- cipales orientations de ce dispo- sitif vers les activités créatrices de richesse et d’emplois à l’effet de contribuer à la réduction du chômage et de la facture des importations. II a aussi souligné que le dispositif encourage la création de projets innovants, de qualité et à forte valeur ajoutée (TIC et Start-Up) à travers un

accompagnement spécifique réservé aux diplômés et aux jeunes issus de l’émigration, voire la diversification des activi- tés des promoteurs dans le sens des priorités retenues par le pro- gramme gouvernemental en matière de développement de filières (industrie, agriculture, environnement, TIC, tourisme et autres…), conclut M. Mohamed Zaïr.

B. Henine

Le Soir

d’Algérie

Mercredi 28 septembre 2016 - PAGE

7

Régions

DISPOSITIF ANSEJ-NAÂMA

54 entités économiques financées en 2016 Le directeur local de l’antenne Ansej (soutien à l’emploi des jeunes) de la wilaya de Naâma, M. Mohamed Zaïr, a,

dans un point de presse tenu au sein du siège de la Direction, à l’occasion des activités de l’agence depuis sa création en 1998 au 31 août 2016, indiqué que 2102 pro- jets financés ont été créés dans la wilaya de Naâma, dont 337 appartiennent à des diplômés de la formation profes- sionnelle et 101 à des universitaires, dont également 237 projets pour les femmes.

19 ANNÉES SE SONT ÉCOULÉES

Sidi-Bel-Abbès encore meurtrie

par l’assassinat des 11 enseignantes

19 longues années se sont écoulées et Sidi-Bel-Abbès n’a pas effacé de sa mémoire l’assassinat de 11 jeunes enseignantes sur la route menant à la localité de Aïn Aden, dans la daïra de Sfisef, ce 27 septembre 1997, lieu où elles dispensaient le savoir à de jeunes enfants, eux- mêmes très marqués par les années de braise.

Le problème de l’évacuation des eaux usées se pose avec acuité dans nombre de nos quartiers. Les gens s’accoutument, de guerre lasse, à ces relents nauséabonds, à ces ruissellements fétides, à ces eaux mal- odorantes qui vous prennent à la gorge et qui stagnent en plein milieu des immeubles et des quartiers.

Les habitants du quartier Zitoune, dans la commune de Yellel, confrontés à ce problè- me, réclament auprès des autorités l’urgence de réaménager sérieusement le réseau d’évacuation des eaux usées.

La situation traîne depuis de longues années. Ce qui a porté fortement préjudice aux habitants, surtout les désagréments mul- tiples qui menacent la santé des locataires.

Les bureaux de l’APC sont assaillis par des

requêtes pressantes et des suppliques véhé- mentes pour régler le problème. Sauf que la politique de la sourde oreille n’est pas faite pour améliorer le sort des citoyens, qui demeurent toujours dans un environnement pollué et malsain.

Les autorités locales sont instamment priées d’inscrire ce quartier dans le program-

me de développement de la commune, dont les responsables affirment pourtant, que leur service a accompli une étude sur tous les quartiers qui requièrent un plan de réaména- gement. Sauf que, jusqu’à présent, la difficul- té n’a pas l’air d’être traitée avec la célérité requise. Loin s’en faut.

A. Rahmane

RELIZANE

L'appel des résidents des immeubles

Les résidents des immeubles ne savent plus à quel saint se vouer, sur- tout en cette saison de grande cha- leur où l’air est devenu insupportable avec les odeurs nauséabondes qui se dégagent des caves.

Photos : DR

Références

Documents relatifs

Dans la présentation du domaine d'étude du contexte GSB, il était spécifié qu'un des objectifs était d'améliorer la manière dont on choisit les indicateurs de

Ijes participants a la troisieme reunion mixte du Groupe de travail du conferee intra-africain de la CEA et du Comite d'experts de 1'OUA pour le commerce et le developpement, tenue

En outre, 1 'OPEP a fourni egalement 180 plupart des ressouroes pour le Mecanisme petrolier du Fonds... 11 convient maintenant d t appeler brievement l' attention sur Le fait que

En ce qui concerne la cooperation entre les pays de la zone Est (Egypte, Soudan, Lybie) le processus coop^ratif semble etre relance mais encore dans un cadre strictement bilateral

Le Gabon beneficie d'une assistance technique de la Chine qui met a sa disposition des specialistes de la riziculture et du marafchage. La Chine fournit egalement, gra- tuitement,

minist&res de la planification ou, le cas echeant, par les ministers de la cooperation technique. Lorsqu'il existe une coordination appropriee entre les divers

3/ "Convient d'inviter les autres institutions spscialisoes et organisr.ies aTVDroirlSs des Nations Uhies a prendre les insures do soutien voulues pour favoriser l*a i.>ise

Dans les pays arabes, on cultive beaucoup d'autres plantes oléagineuses mais aucune ne s'est imposée comme culture importante pour l'économie d'un pays; exception faite pour