• Aucun résultat trouvé

Coopération entre L'OPEP et les pays Africains en développement

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Coopération entre L'OPEP et les pays Africains en développement"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

Dist r;

LDUTEE

E/CNo14/NRD/E/15 8 novembre 1976 FRANCAIS

Ori~na1 : .ANGLA.I S OUT

~) .".

.'i

Tf'.K Eh'

t' I

.(~\ '·VJJ /

"j NA:O:UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ·ET SOCIAL .

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AF'RIQUE Deuxi~me reunion africaine sur l'enereie Accra (Ghana), 8-19 novembre 1976

COOPERATION ENrRE L' OPEP Er LES PAYS AFRICAINS EN DEVELOPPIDlENr

l!

J •

. 11

18 present document a ete prepare et presente par M. Nazar Al...Khalaf, Chef du departement juridique de l'Oreanisation des pays expprtateurs de petro1e

..

.~76-13

(2)

E/CN.14/NRD/E/l5

1. 1e role important joue par 1es ressources enereetiques dans la prosperite et Ie developpement economique d'un pays est reconnu universellement, car leur mise en valeur et leur utilisation font partie integrante du processus de dev~

loppement de toute economie, qu'elle sait en developpement ou developpeeo A Itechelon individuel, tous les besoins et toutes les aotivites de l'homme dependent de l'enereic, sait directement, par 8xemple pour les transports et Ie chauffaee, soit indirect~

rnent, lorsque l'enereie est necessaire pour obtcnir et transformct en produits finis les ressourCGS materielles qui sont indispensables ~ toute activite humaine. Clest

pourquoi Ie volume disponiblc d'enereio, sa mise en valeur, ses approvisionnemonts et son utilisation sont des questions qui rev~tent uno importance primordialo pour tout pays.

Compto tenu de cos faits, il faut souliencr que la situation energetique actuelle dans la plupart des pays africains en developpement doit etro revisee en consequence. Ces pays doivent faire face ~ un doublo probleme, celui de la penurie des approvisionnements en enereio et celui de l'inflation des prix des engrais at des denreos alimentaires do base. Ll s ant done dll utiliser au micux l'enereie disponible afin de poursuivre lours pro....

erammes de developpement, bien qu'ils ne disposent pas de ressources suffisantes pour oxecuter ces planso ctest pourquoi, outre leurs propres efforts, ils ont besoin d'une aide mondiale oreanisee provenant des pays qui sont en mesure de participer ~ cet effort.

20 Depuis qu1ils se snnt rendu compte de leur situation anormale et defavorablc par rapport A colla du reste du monde, 1 tattitude des pays africains a

ete

marquee par un

chaneement psycholoeique notable, et leurs populations ont commonce A exprimor lours revendications et leur desir dtun nivcau do vie plus

elcve.

II leur cst apparu'evidcnt que chaquo nation doit contr81er llexploitation do ses propres ressourCGS naturellcs, laquellc, lorsqu1olle cst 8ffectuee par des entreprises etraneeres, prive les pays d'un facteur important de prosperite economiquoo En outre, il cst devonu evident que chaquG nation doit disposer libromcnt de ses ressourccs nature11es dans son proprc interet. Co principe est enonce clairement dans uno resolution adoptee par lcs Nations Unies des deocmbre

1952.

La neccssite du developpeffiont a cite oxprimeo aux Nations Unies et au sein d'oreanismos tols que 10 Groupe des non alienes at Ie Groupe des 770 10 ralo de It OPEP ~ l'~cholon international pourrait etre assume er~ce ~ llintcnsifi~

cation de Itappui au mouvement qui tend ~ liberer los ressources naturelies des pays afrioains et au desir dtobtenir des rocettes equitables pour leurs matiercs prcmi~rQs.

L'un des principaux objcctifs de la Conference des pays on devoloppomont sur les

mati~ros promi~res tcnue ~ Dakar en decembro

1975

etait d'cnoouraeer l'assistancc financiero entre les divorsos associations de productours et d'exportateurs pour 10 financemont des stocks tampons et pour les autros formes d1intervontion sur los marches que leurs activites pourraient crie-cr.

3. On reoonnatt eeneralcment parmi les pays membrcs de ItOPEP la necessite d'en- couraeer la oroissanco economiquc et de stabiliser son rythmc on diversifiant la structure economique at en elareissant 10 marche interieur. L9. plupart des pays de l'OPEP ant revise leurs strategies du d6voloppemont economiquo ot, ce faisant, ils ant aocor'de uno haute priorite ~ l'industrialisationo Etant C1.L-{-I:1Cr.1\.-s des pays

on devcloppemcnt, los pays mombros do ItBPEP s'offorcent dtelimincr les vestiees do leur passe colonialo Pour quo 10 devoloppomGnt national soit couronne de succes il taut que certaines conditions soiont rcmplics dont les plus importantes sont

~ la presence de personnel et de connaissancGs specialisees permcttant de promouvoir dos projets ~ erande echollo ainsi que l'existence d'une infrastructure efficace (routes, ports maritimos, aeroports, telecommunications, etc.o)o En outre, cela suppose que lIon dispose d'unc infrastructure financierc pormettant de mobiliser at do mettrc en commun des ressuurces financieros aux fins de developpement ainsi qu1un

(3)

- ,

Page 2

capital social destine ~ la creation do loeoments, dtetablissomonts scolairos at dtunivorsites, d'hopitaux ainsi quo d'autres sorvicos sociaux. Bien qutil appartion- no fondamcntalomont aux pays oux-momos de roaiisor cos objoctifs, lcs pays mcmbros do l'OPEP no pourront manquor pour co faire de stun rOffivttru ~ la tochniquo at aux connaissancos specialiseos de l'etraneor.

4. Los pays mornbres de l'OPEP ont on cornnun un ccr-tad,n nombro do caracteris- tiques ecnnomiquos qui los raneent parmi les pays on developpomont. La principalo caracteristiquo du soue-aeveloppomont est la dependanco excessive ~ l'eaard de La

production ot do Itoxportation d'un produit do base unique, ou do quolques rares produits financiers, pour assurer la croissanco economiquo. Los pays membros do l'OPEP ot los pays africains on developpomont ont on commun d'avoir ete domines d'une fa90n ou d'uno au~ro par des puissances 6traneoros ot d'avoir souffert de co fait durant do nombrousos anneos pour s'affranchir politiquo- ment ot eoonomiquemont.

5. Los pays africains n'eprouvont aucuno reticence ~ rocevoir uno aide des pays membros do l'OPEP car ils savont qu'il nty a aUCU"'10 prorobilit;:; pour que: Pun d'ontrG eux los dominont politiquomont ou economiquomont. Les pays membros do l'OPEP at los pays africains ontrotiennont uno cooperation economiquo at financiore tr~s 6troito car ils veulont assurer un devoloppomont rationnol de lours economies nationales, elover Ie nivoau de vie de leurs populations at ronforcer lour unite et lour solidarite, etant donne qu'ils ont tous un objoctif commun ~ savoir l'elimination du sous-devoloppoment et do ces consdquoncos.

A cot ogard la resolution XXXIV 155 adopteo on 1973 par l'OPEP tomoiene claire- mont des efforts do cetto Organisation. Ladite resolution so lit en partie

commo suit: Los pays membros de ItOPEP,

"Notant que les conditions economiquos defavorablos que connaissont encore la plupart des pays on dGveloppomcnt, principalemont on raison du fait

qu'ils ntont pas accbs aux marches ni ~ La tochnoloeie des pays industriols, restroienent los possibilites de developpoment des pays mombros do l'OPEP at du ~iers Mondo en eenera1•••

"3) quo les eouvarnemonts prennont ou maintiennent toutes las mesures

qutils jueont appropriees dans 10 cadre d'accords bilateraux ou multilatc- raux pour•••

lib) ronforcer encore la cooperation avec dlautros pays on developpoment connaissant un accroissoment ininterrcopu de leurs besoins enere6tiquos.

6. En outre, fidc1cs ~ l'esprit de la Charta des droits ot devoirs economiqucs des EtatSJ los paysrnembres do IfOPEP ont affirme etre naturellomont solidairos des pays on deve'Loppomcnt luttant pour surmontor Le soue-devo'Loppemerrt, COllSoicnto du probl~mo pose par la penurie alimcntairo auquel les pays on devoloppcmont ont

~ faire faoot ItOPEP poursuit son action on faveur desdits pays comme l'attosto la de61aration solonnelle des Chefs dfEtats dos pays mornbros de l'OPEP de mars 1975 :

(4)

E/CN.14/NRD/E/15

Paea 3

nAfin do pormottro uno moilleuro utilisation du potential agricola des pays en d6voloppemcnt, l'OPEP a docide de promouvoir la production d1engra i s en vue de foumir aux pays les plus touches par la criso economiquo ces produits A des conditions do favcur".

7.

Los pays mcmbres de l'OPEP qui sont au fait do taus les aspects de la

situation ont dej~ fait montre de leur volante de prendro des mesures en VUe do favori~

ser l'accroissamcnt du volume des rcssourcos financi~rcstransferees vers los pays on devoloppcmont ne disposant pas do rossourcos encreetiques propros; ils ont adopte cotte attitudo en do nombrouscs occasions. Ia cooperation entre los pays membres do l'OPEP et les pays africains on voiG do devoloppomcnt pourrait prendre divorses formes, accords bilater6ux ou multilateraux par oxemplo, at avoir pour

objet soit Ie financcmcnt de projets rovatant uno importanco partiouliorc pour Iteconomi e des pays interosses ~ (se r6ferer au pr~t de 200 millions de dollars des Etats-Unis accorde par l'Arabie saoudite au Soudan pour que co pays puissc financer un certain nombrc de projets industrials at agricoles) soit la conclusion d'accords tels que Itaccord entre l'Irak at la Somalia portant creation dtune raffinerio commune, accord en vortu duquel la participation de la Somalia a 6t6 financee par un pr~t de Itlrak ~ interet symboliquo, soit encore l'octroi de credits aux pays dont les balances du commerce ext6rieur sont los plus d5sequilibr8es,

et ce, durant la periode qui sera jug60 necessairo pour r0tablir It6quilibrc de leurs balances des paiemontso

80 Plusiours pays mombrcs de 1tOPEP ant cree au sont on train do cr~)or des institutions financiores pour accordcr uno aide destinoo aux pays

africains en devoloppomento Aux termos dlun accord

siene

au Caire les Etats arabos, y compris tous les pays arabcs membrcs do 1IOPEP, ont 6tabli Ie Fonds

arabo-africain d'aido afin d'aider los pays africains touches par l'accroisscment d.es prix du petroloo

En

outro, la Banque arabe pour Ie devoloppement economique do

11Afriquc a 8t6 creec avec un capital do 230 millions de dollars, porte reccmmcnt A 500 millions de dollars. En outro, 10 Nie6ria contribuc largcmcnt ~ la Banque africaine de devcloppoment.

9- Dos prets ont

ete

offorts par cortains pays mcmbrcs de l'OPEP au mecanismo petrolier (Oil facility) du Fonds monetairc international.

(5)

E/CN.14/NRD/E/1

5

Pa.&e 4

10. A 180 fin de 1974, le montant que 180 Banque mondiale avait emprunte aux pays mambres de l'OPEP se chiffrait a 1 milliards 500 millions de dollars. 11 faut

signaler que l'OPEP est devenue une source importante d'aide financiere aux pays en developpement importateurs de petrole. Le montant de l' aide secor-dee

a-

ces

pays et aux organismes internationa.ux de pr~ts par les membres de 1 'OPE? est"passe de 922 niilii:ons'de dollars en 1973-(8ovant 1 'augmentation du prix du petroleha.

4,6 milliards de dollars en 1974 et

a-

5,6 millia.:t'ds ,de dollars en 1915. selon,les estimations les plus prudentes. Lesengagements des paJTS de 1 'OPEP concernantcette

aide ont ete superieurs aces chiffres

y. ,

11. D1 outre, un fonds arabe d' assi stance teohnique pour l' Afrique, au capital de 15 millions de dollars des Etats-Unis a ete cree. Le principal objet du Fonds est 180 promotion du developpement.ect#omique de l ' Ah-iq\1e gr!ce a l' octroi de pr~ts

a-

long teme,.Cedont Les pays tafricains ont 1e pl~sbesoj.naUjourd'hui est un~ assis- tance ,t eopni ciul:l' ~onsistant en per$otii'lel hautetnent qUaiif;e et en moyens de formation.

Le personnel qualifie est necesaairepour canbler d~S mairi~enant les lacunes. et les moyens de fotinatidn et d'educati~ le soht ~galementpoU%'assurer 1e renouvel- lament pennanent du personnel de dontrepartie dans iecadre de l' assistanc9 tech- nique etrangere,ainsi

que

l'accrdissement des ressources humaines locales. La necessi te dtarn~niorer Lea riloyens propres a assurer l'hygiene de 1ienvironnement et 180 prevention aedicale est etroitement associee a la fo~ation dar elle pennet d'attenuer leG effets qu' ont les maladies debilitantes, qUlils previennent sur 180 productivite. Des reseaux de transport en e~roits rapports a.vec les activites economiques en cours et La distribution de 180 population actuelle sont necessaires pour transfonner des economies iso18es en economies nat Lonal.as et integrees; ces reseaux devront ~tre etendus aux zones ayant des ressouroes inventoriees suscep- tibles d'~tre exploitees. 11 est necessaire d'accrottre 180 productivite agricole pour etendre les marches Locaux, pour assurer lID approvisionnement satisfaisant

en denrees alimentaires et un niveau dlexportation eleva en matiere de cultures permettant de financer le developpement. On ne sait pas encore,quel est Le veri···

table potentiel de nanbreux pays africains dans Le domaine du developpement car on n'a pas, a ce jour, evalue avec precision les ressources n~tUrelles disponibles.

Des etudes sur lesressources naturelles stimposent done. 11 semble que 1a forma- tion technique, 1 'hygiene, La production alimentaire.'les transports, les etudes sur les ressources naturelles et les~sinespilotessoient des danaines appelant des mesures d'urgence. Il est bien ~videntque'a1 P on s'efforce de sa-tisfaire simultanement tous ces besoins, le contde,1Ioperation excedera 1a capacite

d'epargne interieure des paya africains. En consequence au nombre des besoins en matiere de daveloppement figure 180 mise au point d'Un systeae de planifioation eco- nomique permettant d'identifier des projets viables et d'imposer un ordre de priorite

en la matiere, d'etablir des objectifs de developpement rationnels et de fixer des taux de croissance realistes.

Y

Etude du FUI, 4 octobre 1976.

Selon le rapport annuel 197~ d.e 180 Banque internationale pour 180 reconstruc- tion et Le developpementet de lIAssociation internationale pour le d.eveloppement, les engagements globaux des membres de 1 \OPEP sont passes de 1 milliard 469 millions de dollars en 1973

a

8 milliards 576 millions de dollars en 19711 et

a-

9 milliards 33 millims en 1915. Les depenaes nettes ont egalement augmenM rapidement, pas- sant de 922 millions de dollars

a

4 milliards 641 millions et a 5 milliards 589 mil- lions au cours de 180 m8me periode de trois ans , Ces chiffres canprennent

a

La roa s

les fonds obtenus

a-

des conditions de faveur et les autres. En 1915, environ 46 p. 100 des credits nets ont ete acoordes

a-

des oonditions de faveur , Les autres ont canpl'ieltachat d'obliB'ations at de billets de banque (849 millions de dollars).

En outre, 1 'OPEP a fourni egalement 180 plupart des ressouroes pour le Mecanisme petrolier du Fonds.

(6)

I '

E/CSN.14/NFID/E/15

Page

5

12. 11 convient maintenant d t appeler brievement l' attention sur Le fait que oer- tains pays membres de 1 tOPEl? pourraient dans une certaine mesure participer awe activites de cooperation teohnique independamment du fait quten La matiere leurs possibilites sont limitees etant donne que lesdits pays sont eux-m~esbenefioiaires de ce type dtaide par Le biais de l'assistance bilaterale et multilaterale. Cependant leur contribution pourrait consister

a

assurer une formation collective, en accor- dant par exemple des bourses de perfectionnement aux fins d'etudes dans les eta- blissements des pays membres en particulier dans certaines disciplines specialisees oe qui permettrait finalement aux etudiants de devenir instructeurs dans ecoles techniques et agricoles, ingenieurs, etc •• et assumer des responsabilites une fois execute un projet donne. A cette fin certains pays membres de 1 'OPEP reservent un nanbre de places considerable dans leurs universi tes aux etudiants originaires_ des pays en developpement. Il pourrai t ~tre particulierement interessant de forme~,

chaque fois que cela est possible, la categorie de personnel dont les differents pays ont besoin en matiere de developpement.

13. D'autre part des experts pourraient etre detaches pour des peri odes de courte duree aux fins d'assistance dans certains domaines; ils seraient selectiannes en fonction de leur connaissance des besoins generaux et specifiques des pays

a

aider

ainsi qu'en fonction de leur capacdte d'adapter les methodes de travail awe oondi- tions prevalant 1 ocalement •

14. Il est encourageant de constater que les pays membres de 1 'OPE? repondent

a

oe besoin en ayant conscience de leurs responsabilites et avec determination. C'est ce dont temoigne La creation des institutions mentionnees ci-dessus qui ont princi- paIement pour objet d 'instituer une coopez-atd on entre les pays membres dans oe danaine et de ooordonner leurs aotivites. Si l'on se fonde sur l'evolution recente et les deolarations des dirigeants des pays exportateurs de petrole, il semble que lesdi ts pays soient disposes

a

prendre des mesures pour encourager l' accroissement du volume des ressouroes financieres transferees vers les pays en developpement ne disposant pas de ressources energetiques. C'est en 1976 que cette politique a ete traduite dans les faits lorsque l'OPE? a cree un fonds special ayant principalement pour

objet de renforoer La cooperation financiere entre les pays membres de 1 'OPEP et d'autres pays en developpement en assurant un appui financier aces derniers a des condi tions de faveur. Les ressources du fonds qui s' element

aI'

origine a Boo millions de dollars des Etats-Unis, seront principalement utilisees sous forme de pr3ts

a

long terme ne portant pas inter@t afin de financer Le deficit des balanoes

des paiements et les projets eii programmes de developpement et pour permettre aux pays membres de verser de nouvelles oontributions aux institutions de finanoement du developpement.

15. On peut conclure, au vu de ce qui precede, que pour atteindre les objectifs fixes dans les conditions actuelles il faut accelerer Ie processus de developpement dans tous les pays en deveLoppemen't afin de parvenir

a

un rythme de developpement plus rapide que celui qU'ont connu les pays actuellement developpes au oours des premieres )er i ode s de 1 'histoire econcmique mondi.al e , Il va sans dire qu'il con- viendrait de tenir compte du fait que Le deval oppemen't ne releve pas exclusivement

de l ' eoonanie. On ne peut obtenir un deval.oppemen't rapide sans renforcer la disoi- pline sooi.al e , A cet egard, i1 importe que les populations des pays en developpement deviennent pleinement oonscientes de La complexi te des pnohl emes de devel.oppemen't , Lorsque oette oonscience existera, il devrait ~tre possible de mettre en oeuvre des programmes de developpement dont le calendrier et les ambitions soient realistes.

Il taut egalement tenir compte du fait que les conditions politiques et sooiales

d~s pais en developpement en general entravent II application des reglementations qui imposent de plus grandes obligations. Meme lorsque les lois sont deoretees, elles ne Bent pas obaervees et ne peuvent pas @tre appliquees facilement, bien qulil

arlste des differenoes considBrables dans 1 'histoire at les oondi tiona aotuelles des

(7)

• E/CN .14/NRD/E/15 Page 6

pays en developpement. Les preoccupations actuelles concernant Ie, politique et I' oppositi on poli tique montrent que 1ton ne met pas l' aceent

la

oil il 1e faut. 11 faudrait accorder una attention egale

a.

La lutta contra La corruption et oontre l' abus d' autori tee Les PCl3S africains en deval.oppemen't ont

a

acoanplir une tache longue at diffioile, mais Le temps requis pour cette t!che peut 3tre red~t si 1ton fait face

a

la realite, si lion fait preuve de determination, d'autonanie

'at

d' ardeur au travail. II ne faut pas oublier que les resul tats recents ont

ate

obte-

nus dans des oirconstances particulierement difficiles et dans una situation

ou

1 'apport de capi taux etai.t nettement insuffi sant • L' Afrique ne devrait pas 8tre desavantagee en oe qui concerne. la repartition internationale de l'aide tout simple- ment paroe que lea pr-oblenes eoonaniques et sociaux de l' AfriqUe presentent de plus

grandee difficultee qu'ailleurs. Au contraire, ces difficultee justifient un apport a.coru d'aide aux pays afrioains.

16. Pour rialiser des programmes dtaide efficaoe, 1 as etudes ont montre que la capacite des pays en developpement d'absorber oollectivement l'aide depasse sans aucun doute l' apport actual de fonds et que, de toute fa.9on, cette capaoi

te

nI est

pas immuable, mais peut s"accrottre gr!ce

a.

l'amelioration des competences et de l'organisation. Eh fait, deux conditions sont requises pour qu.'un effort interna- tional reussisse

a

developper pleinernent 1teoonanie internationale : il faut que la notion d'aide Boit elargie at que 1 'assistanoe Bait adaptee aux oonditions spe- oifiques qui regnent dans 1es divers pays. Pour y arriver, il faudrait effectuer una etude approfondie des possibilitea ouvertes aux deux camps, conoernant par exemple 1 'importation.., par les Pa.Ys de 1 'OPEP, de matieres premieres

en

provenance

des Pa.Ys africains; l'echange des renseignements et des etudes disponiblesj les recherohes sur oe que les PBJTS africains peuvent offrir at sur leurs besoms , 11 ne fait pas de doute que certains p~s de 1 'OP'EP sont dans una certaine mesure

a

m8me de satisfaire oertains des besoins de developpement des pays africains et les fimes de consultants de ces pays de 1 'OPEP pourraient effectuer des etudes de fa<;on

a

identifier les industries qui permettraient une combinai8Oll optimale des ressouroes naturelles disponibles sur le continent afrioain. E:n outre, des etudes

de faisabili

te

pourraient 8tre preparees et des avis pourraient @tre donnas sur La planifioation du developpement, la formation

a

la gestion et la pranotion des pro- duits.

11'. II est clair que les pays africains qui dependent des ressouroes energetiques importees eprouveront de grandes difficul tea

a

supporter 1 es effeta de l' augmenta- tion des cotlts sur leurs econanies,. A oet agard, les pays en developpEJIlent dans leur ensemble ant besoin de toute urgence dlune aide exterieure supplementaire, tant

a

court teme qu'a. long tarme, afin dteviter toute mesure nefaste d'ajuste- ment , Bien que les pays de 1'OPEP soient actuellement en mesure de contribuer

substantiellementa la cooperation financiere, on estime neanmodns que les pays developpes devraient prendre des mesures visant

a

ameliorer la situation des pays

en developpement defavorises,

en

leur fournissant des approvisionnements en denrees alimentaires at une aide teohnique at finanoiere suffisante, cette derniere etant

destinee tout particulierement aux pays en developpement beneficiant d'avantages l'elatifs de fa90n qu'ils puissant accrottre autant que possible leur production 10oa1e de denrees alimentaires. La realisation de l' objectif de developpement de ltAfrique reate essentiellement una tAche afrioaine, mais il est inevitable que les

pays africains aient recours

a

oet effet

a

la oooperation internationale.

(8)

I . ..

l ,

EI

(J1'1.14/NlID

lEI

15

Page 1

18. On estime

cru

tune repartition equilibree des fonds entre les diverses SOUB-

regions africaines devrai t 8tre assur-ee , en tenant compte de leurs besoins urgents et de la mesure dans laquelle ils tirent des avantages partiouliers de l'aide four- nde , De m&1e, i l faut assurer que, tout en tenant compte de la nacessita d'opera-

tions efficaces at rentables, on utilise au maximum tous les fonds qui ont ate attribues.

19. Pour conclure, on pourrait exprimer la conviction que La cooperation entre 1 'OPEP et 1 'Afrique doit, en derniere analyse, etre concue conformement au theme du nouvel ordre economique international preconise par 1e tiers monde, ordre qui vise

a.

reduire l' ecart grandissant entre les PB\Ys developpes et les pays en developpement.

Références

Documents relatifs

3/ &#34;Convient d'inviter les autres institutions spscialisoes et organisr.ies aTVDroirlSs des Nations Uhies a prendre les insures do soutien voulues pour favoriser l*a i.&gt;ise

Dans ce contexte, la vertu heuristique de la notion de “ cité-État ” est de proposer un cadre conceptuel permettant d’approcher le statut politique de ces petites formations

Annexe 2 : Accord OPEP+ du 18 juillet 2021 Après avoir annulé deux réunions début juillet faute d’accord, les pays de l’OPEP+ ont décidé, au cours de la réunion du 18

Cette baisse des investissements aura rapidement un impact sur le niveau de la production alors que la demande devrait continuer à croître (sauf maintien très élevé des

En 2000, la Suisse a versé 479,5 millions de francs de contributions multilaté- rales dans le système de l ' O N U , y compris les versements aux institutions financières de

existant entre eux. Pour que les paye africains, en developpement realisent leur objectif primordial dans Ie cadre des relations commerciales et economiques avec les pays socialistes'

Ijes participants a la troisieme reunion mixte du Groupe de travail du conferee intra-africain de la CEA et du Comite d'experts de 1'OUA pour le commerce et le developpement, tenue

34. La creation d'un marche cQmmun africain aura inevitabiernerit des repercussions sur les relations des p~s africains avec les tierees parties. Il y aura un con- fl~t d'int~rets