• Aucun résultat trouvé

Note sur un nouvel indice de l'existence de racines imaginaires dans une équation

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Note sur un nouvel indice de l'existence de racines imaginaires dans une équation"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

P AUL S ERRET

Note sur un nouvel indice de l’existence de racines imaginaires dans une équation

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 6 (1847), p. 200-201

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1847_1_6__200_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1847, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

NOTE

Sur un nouvel indice de l existence de racines imaginaires dans une équation.

P A R M . P A U L S E R R E T , Élève d'Avignon.

1. On sait qu'une équation a toujours des racines imagi- naires quand plusieurs termes consécutifs de celte équa- tion présentent trois coefficients en progression géomé- trique, ou quatre coefficients en progression arithmétique.

La première proposition se déduit immédiatement du théo- rème de de Gua, et indirectement de celui de Descartes ; la seconde, dont la remarque est due à M. Hcrmile, est une conséquence de la première.

2. Théorème. Si dans une équation quatre termes consécu- tifs ont leurs coefficients en proportion géométrique, et si de plus les antécédents ont le même signe, l'équation aura des

(3)

- 201 —

Cette remarque que je crois nouvelle, et que Ton peut dé- duire du théorème de Descartes, se déduit aussi immédiate- ment du théorème de de Gua.

En effet, An_ i , Aw, A»+!, Aw+2 étant les coefficients de quatre termes consécutifs, on doit avoir séparément, si toutes les racines sont réelles, les deux relations :

{a) A2n > A»_i. An+i y A1» * ^ Att. A2+H-

Or, par suite de la restriction faite dans l'énoncé, on a à la fois • An- i . Aw+ i > 0 , et A». Aw+2>0,

mais des deux relations (a) on déduit la suivante A2M. Aa n+ i > An- i . An. A»+i. An+2 ,

ou bien, divisant par le facteur positif An. An+â, on aura : - (£) A». An+ i > A n — i . An+2Î

or, dans le cas actuel, on a :

An. An-i-i = An—î. An+2 î

donc on ne pourrait avoir en même temps les deux rela- tions {a), donc l'équation a des racines imaginaires.

3. Soient a, b, c, d les coefficients de quatre termes con- sécutifs d'une équation; supposons-les en proportion arith- métique; on reconnaîtra facilement que l'équation aura des racines imaginaires, si Ton a •. — : > 0, en multipliant l'équation proposée par x — y.

An», D I MATB*M. YI.

Références

Documents relatifs

Or,ff !l étant positif, il est clair qu'en valeur absolue le dénominateur est plus petit que nf'\ la correction proposée est donc supérieure à celle qui résulte de la formule

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..

Or, les équations que je viens de poser sont précisément les conditions pour que le premier membre de l'équation donnée soit un carré parfait, et, dans ce* cas, l'équation au

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions ).

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..

le nombre imaginaire répondant à un point ni o de l'inté- rieur de ce contour, et que nous appliquions la méthode de Newton, nous aurons, d'après ce qui a*été remarqué plus haut,

On cherchera le plus grand commun diviseur du degré n— i qui existe entre leurs premiers membres; ce diviseur trouvé, on l'égalera à zéro.. On aura ainsi une équation du degré n—