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Sur une règle de M. Laguerre

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

C ANDÈZE

Sur une règle de M. Laguerre

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 19 (1880), p. 307-311

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1880_2_19__307_1>

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(2)

SUR UNE RÈGLE »E M. LAGUERRE;

PAR M. CANDËZE,

Élève en Mathématiques spéciales au lycée Henri IV.

Je me propose de démontrer que la règle donnée par M. Laguerre (même Tome, p. 5a) pour trouver une limite supérieure du nombre des racines supérieures à un nombre donné a fournit toujours un nombre au moins égal à celui donné par les variations de la suite de Budan et de Fourier.

Considérons l'identité d'où part M. Laguerre,

F. , +

- ? - - =

./ — a

(3)

( 3o8 )

et divisons de même j \ (.r) par x — a ; nous aurons

Cela posé, je dis que :

LEMME. — Le nombre des vanations de la suite

' i \ FF F F F

e.U au moins égal à celui de la suite

Pour le démontrer, remarquons d'abord que, si l'on multiplie un polynôme par x — a et qu'on ajoute au produit une conslante, on ne peut faire disparaître au plus qu'une des variations introduites en multipliant par x — a \ le nombre des variations du nouveau poly- nôme est donc au moins égal au nombre des variations du polynôme proposé, ce qui prouve, en particulier, que le nombre des variations de la suite de M. Laguerre est toujours au plus égal au nombre des variations du poly- nôme.

Soient maintenant *v y2 les nombres des variations des suites (i) et (2) jusqu'à Fm_^ F7ln_2 inclusivement, et V17 V2 les nombres des vaiialions des suites (1) et (2) complètes. On a d'ailleurs

A m — l " • * • / « —2 ' L M— 1*

Supposons :

i° Qu'il n'y ait pas de variations entre F^_2, F^_, et F».

On sait que

(4)

Or

*, = ¥,;

donc

V, ><;,>*>,, V,>V2.

2° Qu'il y ait une variation unique dans F ^ _ , , F,'„_., et Fm, et qu'elle soit entre Flm_2 et Fl/H_l.

On a

D'ailleurs, en multipliant fx(x) par x — «, on intro- duit certainement une variation, car — fiF)n_st est du signe de F}n_2 :

V , = P , 4 - I , V , > r , 4 - i > ^ 4 - i , V , > « .a4 - i ;

donc

3° Que la variation soit entre F7^_1 et Fm.

Alors, en ajoutant au dernier terme du produit j\(x){x — a ) , qui est — a F ^ _2, le terme F ,1, ^ , on

pourra détruire la variation. Si on ne la détruit pas,

Or donc

V > V

Si on la détruit, — aF/„_2 H- Fln_i est du signe de F/ln_i ; donc encore

d'où

V,>V2.

4° Que F/n_2, F}n_i, Fm présentent deux variations :

En multipliant f*{x) par x — a et ajoutant F,it_1, on

(5)

introduit au moins mie variation, et le dernier ternie

— #F^__2 -f- Fim_i est de signe contraire à Fm :

2, V,>V,.

C. Q. F. D .

Cela posé, divisons f2(x) par x— <7, et ainsi de suite jusqu'à ƒ„_,(.**) et ƒ,„ :

La suite

(3) ƒ « , ƒ . - , ( « „ . . - , ƒ . ( « ) , / i « )

aura, d'après ce qui vient d'être établi, au plus autant de variations que la suite de M. Laguerre. Or, cette suite n'est autie que la suite des dérhces affectées de coeffi- cients positifs.

En effet.

_\m Jni "4

. . r - a ) — ' {.T-a)

Mais

I

i . 2 . ó . . . ; /w — i ! T . o.. 3 . . . m

d'où

et enfin

\ T — a )m i . 2 . 3 . . . m i . 2 . 3 . . . ( m —• i ) (se — a)

(6)

( 3n )

Et comme la décomposition en fractions rationnelles n'est possible que d'une seule manière, la propriété est établie.

Il suit de là que former la suite des dérivées, c'est en réalité faire une suite de divisions par x — a, et, comme M. Laguerre s'arrête après la première , le nombre obtenu par le procédé si simple qu'il a donné se trouve compris entre le nombre des variations du polynôme et le nombre des variations de la suite des dérivées.

On pourrait d'ailleurs s'arrêter après une quelconque des opérations.

Le nombre des variations obtenues à chaque instant est une limite supérieure du nombre des racines supé- rieures à a.

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