• Aucun résultat trouvé

Sur une limite supérieure du nombre des racines commensurables d'une équation

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Sur une limite supérieure du nombre des racines commensurables d'une équation"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

G ASTON DE M ONTEBELLO

Sur une limite supérieure du nombre des racines commensurables d’une équation

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 18 (1859), p. 256-257

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1859_1_18__256_0>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1859, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

( 256 )

SUR UNE LIMITE SUPÉRIEURE Du nombre des racines commensnrables d'une équation ;

PAR M. GASTON DE MONTEBELLÖ, Élève de l'école des Carmes (classe de M. Gerono).

Si après avoir substitué à x dans le premier membre (Vune équation à coefficients entiers, f (x) = o, n nom- bres consécutifs p , p + ir. . , ^ + /i — i , on cherche la plus haute puissance à laquelle n entre comme facteur dans le produit f{p)f(p -f- i)--*./ (p 4- n— i), l'expo- sant de cette puissance est une limite supérieure du nombre des racines entières de l'équation proposée.

Supposons, pour fixer les idées, que l'équation admette trois racines entières a,b, c. On aura identiquement

en substituant dans cette égalité les nombres p, p -h i,.

p -f- n — i , o n a

f\P) = (/> —")(ƒ> —

h n — i) — {p — fl-t-« — i) (p — b-\-n — \){p—c-\-n— i).

Or chacune des suites de nombres entiers consécutifs de/? —/i à p — a-\- n — i, de p — b à p — b -\- n — i, de p — c h p — c -h n — i contient un multiple de n , ce qui montre que le produit ƒ (p) ƒ (p-+-1)... ƒ {p-\-n — i) renferme au moins trois fois le facteur n.

Remarquons que tout ce que nous venons de dire sur les racines entières s'applique également aux racines fractionnaires. Car si F équation admet une racine frac-

(3)

( **7 )

tionaire - (a étant premier avec (3), le premier membre est divisible par (j3a: — a), de sorte que le produit

sera divisible par le produit ( P ) [ P ( )

Or les n nombres qui entrent comme facteurs dans ce dernier produit forment une progression arithmétique dont la raison est |3, et si n est premier avec (3, on sait que l'un de ces nombres sera divisible par n. Il suffit donc, pour que Ton puisse appliquer la limite que nous avons indiquée au nombre des racines commensurables de l'équation, de prendre n premier avec tous les dénomi- nateurs des racines fractionnaires irréductibles, et pour cela il suffit de choisir n premier avec le coefficient du premier terme de l'équation qui, comme on sait, est di- visible par tous ces dénominateurs.

On conclut des théorèmes précédents que si la substi- tution de n nombres entiers consécutifs dans f(x) ne donne aucun résultat divisible par n , l'équation

f(x) = o

n'a aucune racine entière, et même aucune racine com- mensurable, si n est premier avec le coefficient de la plus haute puissance de l'inconnue.

Références

Documents relatifs

En second lieu, si quelques-uns des nombres m, TZ, p,. étaient fractionnaires, on arriverait au même résultat en changeant x en x w , co étant le plus petit commun multiple

une solution de ce système, on aurait donc une racine x de l'équation donnée, et, si x était la plus grande racine positive, on peut dire que le problème qui nous occupe serait

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..

Ainsi dans tous les cas, la plus petite valeur absolue de x, pour laquelle la fonction et ses différences auront des valeurs dont les signes sont alternés, sera une limite su-

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..

pour les valeurs de x comprises entre +00 et L, et entre A et — 00 5 mais dans ces intervalles la fonction générale X, n'étant pas comprise entre -+- Q et — Q ne peut devenir

Remarquons d'abord que les deux membres étant du degré m par rapport à z, cette formule sera vérifiée pour toutes les valeurs de z, puisqu'elle est déjà vérifiée par les

Jusqu'à présent, nous n'avons pas tenu compte des termes positifs compris entre les termes négatifs extrêmes ; mais on peut les mettre à profit pour diminuer les coeffi- cients