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On consid`ere une ´equation diff´erentielle de la forme y′(t) =f(t, y(t)) sur un espace de Banach E, o`u f : U → E est une fonction continue sur un ouvert U ⊂R×E

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Texte intégral

(1)

Universit´e de Grenoble I Ann´ee 2012/2013

Institut Fourier Examen du 23 mai 2013

L3 de Math´ematiques, section A Corrig´e de l’examen de calcul diff´erentiel

Question de cours

0.a. Voici l’´enonc´e d’une version classique du lemme de Gronwall.

Lemme de Gronwall. On consid`ere une ´equation diff´erentielle de la forme y(t) =f(t, y(t))

sur un espace de Banach E, o`u f : U → E est une fonction continue sur un ouvert U ⊂R×E. On se place dans un cylindre C0 = [t0−T0, t0+T0]×B(y0, r0)⊂U sur lequelf est suppos´eeΛ-lipschitzienne en y, avec M = supC0kfk<+∞. On se donne ε1, ε2 > 0 et on consid`ere des solutions approximatives y1 et y2 respectivement ε1- approch´ee etε2-approch´ee du probl`eme de Cauchy de donn´ee initiale(t0, yi,0), i= 1,2, avec yi,0 assez proche de y0. Dans ces conditions :

(i) C = [t0−T, t0+T]×B(y, r0)⊂C0 est un cylindre de s´ecurit´e pour y1 et y2 d`es lors que kyi,0−y0k ≤δi< r0 et T ≤min(T0,(r0−δi)/(M +εi)), i= 1,2.

(ii) Pour tout t ∈[t0−T, t0+T], on a la majoration

ky2(t)−y1(t)k ≤ ky2,0−y1,0keΛ|tt0|+ (ε12) eΛ|tt0|−1

Λ .

(i) On a par hypoth`ese kyi) (t)−f(t, yi(t))k ≤ εi et kf(t, y)k ≤ M dans C0, donc kyi) (t)k ≤M +εi d`es que le point (t, yi(t)) est dans C0. Comme kyi,0−y0k ≤δi, la distance queyi(t) doit parcourir pour sortir deB(y0, r0) est au moins ´egale `a r0−δi. Or, pendant un temps T donn´e, la distance franchissable `a une vitesse ≤ M +εi

est ≤ (M +εi)T (th´eor`eme des accroissements finis), donc yi(t) ne peut sortir de B(y0, r0) si on supposeT ≤min(T0,(r0−δi)/(M +εi))

sinon, il y aurait des temps t ∈[t0−T, t0+T] pour lesquelskyi(t)−y0k> r0, et en consid´erantT´egal `a l’infimum des intervalles temporels|t−t0|pour lesquels ceci se produit, on aurait n´ecessairement 0< T < T, yi(t)∈B(y0, r0) pour t∈]t0−T, t0+T[ et kyi(t0±T)−y0k=r0 du fait de la continuit´e de yi, d’o`u contradiction

.

(ii) Quitte `a changer l’origine du temps on peut supposer t0 = 0 et, par exemple, t ∈[0, T]. Posons alors

v(t) = Z t

0 ky2(u)−y1(u)kdu.

Comme yi satisfait l’´equation diff´erentielle `a εi pr`es, on obtient par soustraction ky2(t)−y1(t)k ≤ kf(t, y2(t)−f(t, y1(t)k+ε12

≤Λky2(t)−y1(t)k+ε12,

(2)

en utilisant l’hypoth`ese que f est Λ-lipschitzienne en y. De plus y2(t)−y1(t) =y2,0−y1,0+

Z t 0

(y2(u)−y1(u))du.

On en d´eduit

ky2(t)−y1(t)k ≤ ky2,0−y1,0k+ Λ Z t

0 ky2(u)−y1(u)kdu+ (ε12)t (∗) c’est-`a-dire

v(t)≤Λv(t) +ky2,0−y1,0k+ (ε12)t.

Apr`es soustraction de Λv(t) et multiplication pare−Λt, on trouve (v(t)−Λv(t))e−Λt = d

dt(v(t)e−Λt)≤ ky2,0−y1,0k+ (ε12)t e−Λt.

Grˆace `a une nouvelle int´egration (noter que v(0) = 0), il vient v(t)e−Λt

Z t

0 ky2,0−y1,0k+ (ε12)u

e−Λudu

=ky2,0−y1,0k1−e−Λt

Λ + (ε12)1−(1 + Λt)e−Λt

Λ2 ,

soit encore

v(t)≤ ky2,0−y1,0keΛt−1

Λ + (ε12)eΛt−(1 + Λt)

Λ2 .

L’in´egalit´e (∗) donne maintenant l’estimation (ii) du lemme de Gronwall. Le cas o`u t ∈[−T,0] s’obtient en renversant le sens du temps [c’est-`a-dire par un changement de variable t 7→ −t, qui conduit `a l’´equation diff´erentielle y(t) = −f(−t, y(t)), v´erifiant exactement les mˆemes hypoth`eses].

0.b. Cons´equences importantes du lemme de Gronwall :

Unicit´e des solutions. si f est localement lipschitzienne en y, la solution t 7→y(t) du probl`eme de Cauchy y(t0) =t0 est unique sur tout intervalle [t0−T, t0+T]comme ci-dessus. La solution maximale est unique.

Convergence des solutions approch´ees. si f est localement lipschitzienne en y et si (dans un cylindre de s´ecurit´e [t0−T, t0+T]×B(y0, r0) comme ci-dessus)yν est une suite de solutions εν-approch´ees sur [t0−T, t0+T] telles que yν(t0) =yν,0 avec limν→+∞kyν,0 −y0k = limν→+∞εν = 0, alors (yν) converge uniform´ement vers la solution exacte y d´efinie sur[t0−T, t0+T]. Ceci s’applique par exemple aux solutions approch´ees donn´ees par la m´ethode d’Euler avec un pas maximal hν tendant vers 0, celles-ci forment une suite de Cauchy uniforme convergeant vers la solution exacte.

Continuit´e des solutions en fonction d’un param`etre. Etant donn´´ e une ´equa- tion diff´erentielle y(t) = f(t, y(t), s) d´ependant d’un param`etre s dans un espace de Banach S, si f est continue sur un ouvert U ⊂ R×E×S et localement lipschitzienne en y, alors la solution t 7→ y(t, s) du probl`eme de Cauchy telle que y(t0, s) = y0 est continue en (t, s) au voisinage de tout point (t0, s0) tel que (t0, y0, s0)∈U.

(3)

Exercice 1 On consid`ere dans R3 la fonction d´efinie par

f(x, y, z) =x2+y2+ 3z−z3

1 Pourλ ∈R, on consid`ere l’ensemble de niveauSλ ={(x, y, z)∈R3; f(x, y, z) =λ}. Comme la diff´erentielle de f est donn´ee par

df = 2x dx+ 2y dy + 3(1−z2)dz,

elle s’annule en (x, y, z) si et seulement si x = y = 1−z2 = 0. Les points critiques sont donc p1 = (0,0,1), pour lequel λ1 = f(p1) = 2, et p2 = (0,0,−1), pour lequel λ2 =f(p2) =−2. On en d´eduit :

1.a. Si λ /∈ {2,−2}, l’ensemble de niveau Sλ ne contient aucun point critique, c’est

`a dire que la diff´erentielle df ne s’annule pas sur Sλ. D’apr`es le th´eor`eme des fonc- tions implicites, Sλ est une sous-vari´et´e de dimension 2 (il y a une seule ´equation, la codimension vaut donc 1).

1.b. Si λ = λi = ±2, i = 1,2, l’ensemble de niveau Sλ admet le point pi comme seul point singulier. On en d´eduit que Sλi r {pi} est une sous-vari´et´e ferm´ee de dimension 2 de R3 r{pi}.

1.c. Pour λ = λi, on se propose de montrer qu’il existe un changement de variable ϕi : (x, y, z)7→(X, Y, Z) =ϕi(x, y, z) qui soit un diff´eomorphisme de classe C d’un voisinage du point singulier pi sur un voisinage de (0,0,0), transformant Sλi en un cˆone quadratique. D’un point de vue th´eorique, il suffit d’appliquer le lemme de Morse et de voir que la diff´erentielle seconde d2f est non d´eg´en´er´ee aux points pi. Or, un calcul imm´ediat montre que la matrice (∂x2f

i∂xj) est donn´ee par

2 0 0

0 2 0

0 0 −6z

.

Cette matrice est bien non d´eg´en´er´ee de signature (2,1) au point p1 = (0,0,1) et de signature (3,0) au point p2= (0,0,−1).

1.d. Le polynˆome z3−3z+ 2 admet z = 1 comme racine ´evidente. On aboutit par division `a la factorisation

z3−3z+ 2 = (z−1)(z2+z−2) = (z−1)2(z+ 2).

Pour λ=λ1 = 2, il vient

f(x, y, z)−λ =x2+y2−(z3−3z2+ 2) =x2+y2−(z−1)2(z+ 2).

Si on pose X =x, Y =y,Z = (z−1)√

z+ 2, alors (x, y, z)7→ϕ1(x, y, z) = (X, Y, Z) est un diff´eomorphisme au voisinage du point p1 = (0,0,1) d’apr`es le th´eor`eme d’inversion locale, car la d´eriv´ee de z 7→ (z − 1)√

z+ 2 en z = 1 vaut √

3, et la matrice jacobienne de ϕ1 en p1 est donc la matrice inversible

1 0 0

0 1 0

0 0 √

3

.

(4)

Le changement de variable donne

f◦ϕ−11 (X, Y, Z)−λ =X2+Y2−Z2.

La surface de niveau S2 est dans un voisinage de p1 = (0,0,1) diff´eomorphe au cˆone quadratique X2+Y2−Z2 = 0 au voisinage de (X, Y, Z) = (0,0,0).

1.e. Pour λ=−2, on a de mˆeme

f(x, y, z)−λ =x2+y2−(z3−3z2−2) =x2+y2−(z+ 1)2(z−2).

Si on pose dans ce cas X = x, Y = y et Z = (z + 1)√

2−z au voisinage du point p2 = (0,0,−1), on voit comme ci-dessus que ϕ2(x, y, z) = (X, Y, Z) d´efinit un diff´eo- morphisme local d’un voisinage de p2 = (0,0,−1) sur un voisinage de (0,0,0), et on a cette fois

f◦ϕ−11 (X, Y, Z)−λ =X2+Y2+Z2.

On voit alors queS−2 se r´eduit au pointX =Y =Z = 0, c’est-`a-direp2, au voisinage de ce point, et que la fonction f y pr´esente un minimum local strict.

Exercice 2

On consid`ere dans R3 la partie K ={(x, y, z) ∈ R3; x2 +y2+z2 ≤ 1, z ≥ 0} et la fonction

g(x, y, z) = 2x3−y4+ 8 3z3.

2.a. L’ensemble K est la r´eunion disjointe des 4 parties suivantes :

• L’ouvert Ω = K = {(x, y, z) ∈ R3; x2 + y2 +z2 < 1, z > 0}, qui peut ˆetre consid´er´e comme une sous-vari´et´e de dimension 3 (codimension 0) dans R3.

• Le disque ouvert D = {(x, y, z) ∈ R3; x2 +y2 < 1, z = 0}, qui s’identifie `a un ouvert de R2× {0} ≃R2, et qui est donc une sous-vari´et´e de dimension 2 deR3.

• L’h´emisph`ere sup´erieur S+ = {(x, y, z) ∈ R3; x2 +y2 +z2 = 1, z > 0}, qui est un ouvert de la sph`ere unit´e, et donc une sous-vari´et´e de dimension 2 dans R3 (c’est aussi, dans le demi-espace ouvert E+ = {z > 0} la sous-vari´et´e ferm´ee d´efinie par l’´equation x2+y2+z2−1 = 0, la diff´erentielle 2x dx+ 2y dy+ 2z dz ne s’annule pas sur S+).

• Le cercle ´equatorial C = {(x, y, z) ∈ R3; x2 +y2 +z2 = 1, z = 0} qui est une sous-vari´et´e de dimension 1 (de codimension 2) dans R3. Il est imm´ediat que les diff´erentielles dz et 2x dx+ 2y dy+ 2z dz = 2x dx+ 2y dy sont ind´ependantes en tout point de C.

2.b. Comme la partie K est ferm´ee born´ee dans R3, elle est compacte, donc la fonction g qui est trivialement continue (c’est un polynˆome) y admet n´ecessairement un maximum et un minimum global.

2.c. D´eterminons les points critiques de gsur les 4 sous-vari´et´es d´ecrites en 2.a. Nous avons

dg = 6x2dx−4y3dy+ 8z2dz.

(5)

Dans R3, cette diff´erentielle s’annule seulement en (x, y, z) = (0,0,0).

• Dans Ω =K, il n’y a donc pas de point critique, puisque (0,0,0)∈/Ω.

• En restriction au disque ouvert D, nous avons dg|D = 6x2dx−4y3dy.

Le point (x, y) = (0,0) est critique sur D. Mais comme g(x, y,0) = 2x3−y4 prend `a la fois des valeurs positives et n´egatives dans tout voisinage de (0,0), il est clair que ce n’est pas un extremum local (c’est en fait un col d´eg´en´er´e, la diff´erentielle seconde d2(g|D)(x, y,0) est nulle en (x, y) = (0,0)).

• Dans le cas de l’h´emisph`ere sup´erieur, les points critiques sont les points o`u dg devient lin´eairement d´ependante de la diff´erentielle 2x dx+ 2y dy+ 2z dzde l’´equation de la sph`ere. Les 3 d´eterminants 2×2 extraits de la matrice

2x 2y 2z 6x2 −4y3 8z2

doivent s’annuler, ce qui donne les conditions

−4xy(3x+ 2y2) = 0, 4xz(−3x+ 4z) = 0, 8yz(y2+ 2z) = 0.

Comme z > 0, on a aussi y2 + 2z > 0 et la derni`ere condition impose y = 0. La premi`ere condition est alors satisfaite, et la seconde donne

x= 0 ou z = 3 4x.

Puisque x2+y2+z2 = 1 et z >0, on obtient ainsi les conditions (x=y = 0, z = 1) ou (y = 0, z = 3

4x, x2+ 9

16x2 = 1, z >0, x > 0).

La premi`ere fournit le point critique (x, y, z) = (0,0,1) et la deuxi`eme donne (x, y, z) = (45,0,35). Les valeurs correspondantes sontg(0,0,1) = 83 etg(45,0,35) = 85.

• Sur le cercle C ={(x, y,0) ; x2+y2 = 1}, on a g(x, y,0) = 2x3 −y4

et la diff´erentielle 6x2dx−4y3dy est colin´eaire `a 2x dx+ 2y dy si et seulement si 4xy(3x+ 2y2) = 0. Ceci donne les solutionsx= 0,y = 0 ouy2 =−32x, correspondant aux points (0,±1,0), (±1,0,0) ou enfin x2+y2 =x232x= 1, menant aux solutions x=−12 ety=±23 (l’autre solutionx= 2 ne convient pas carx2+y2 = 1⇒ |x| ≤1).

Les valeurs de g correspondantes sont

g(0,±1,0) =−1, g(±1,0,0) = ±2, g(−1223,0) =−1316.

2.d. Les extrema de g sur K figurent n´ecessairement parmi les valeurs critiques trouv´ees ci-dessus. On en d´eduit

maxK g(x, y, z) = 8

3 atteint en (0,0,1), min

K g(x, y, z) = −2 atteint en (−1,0,0).

(6)

Exercice 3

On se propose d’´etudier les solutions t 7→ y(t) de l’´equation diff´erentielle du second ordre

(∗) y′′−4y+ 4y=f(t)

o`u f :R→R est une fonction continue.

3.a. Il s’agit d’une ´equation lin´eaire `a coefficients constants, on sait d’apr`es le cours que les solutions de l’´equation homog`ene sont des exponentielles, ou des exponen- tielles-polynˆomes en cas de racine multiple. Le polynˆome caract´eristique correspon- dant aux solutions t 7→ eλt est ici donn´e par λ2 −4λ + 4, il admet λ = 2 comme racine double. On sait alors que les solutions r´eelles de l’´equation homog`ene (f = 0) forment un espace vectoriel de dimension 2 constitu´e des fonctions

y(t) =α e2t+β t e2t, (α, β)∈R2.

3.b. L’´equation (∗) se ram`ene aussitˆot `a un syst`eme d’ordre 1 en posant Y = y

y

. On trouve

Y = y

y′′

=

y

4y−4y+f(t)

=

0 1

−4 4 y y

+

0 f(t)

,

soit encore Y =AY +F(t) avec A=

0 1

−4 4

, F(t) = 0

f(t)

.

Une base de solutions du syst`eme homog`ene associ´e Y =AY est donn´ee par Y(t) =α

e2t 2e2t

t e2t (2t+ 1)e2t

,

comme on le voit en prenant les matrices colonnes Y = y

y

associ´ees aux deux solutions fondamentales t7→e2t et t7→t e2t.

3.c. `A l’aide de la m´ethode de variation des constantes, cherchons l’unique solution t 7→ y(t) de l’´equation (∗) satisfaisant la condition initiale y(0) = 0, y(0) = 0. On pose pour cela

Y(t) =α(t) e2t

2e2t

+β(t)

t e2t (2t+ 1)e2t

.

Il vient Y(t) =α(t)

e2t 2t e2t

(t)

t e2t (2t+ 1)e2t

+α(t) e2t

2e2t

+β(t)

t e2t (2t+ 1)e2t

,

(7)

et la somme des deux derniers termes est pr´ecis´ement AY(t) puisque les matrices colonnes Z(t) mises en jeu sont des solutions deZ =AZ. Par cons´equent

Y(t)−AY(t) =α(t) e2t

2e2t

(t)

t e2t (2t+ 1)e2t

est ´egal `a F(t) = 0

f(t)

si et seulement si α(t) +t β(t) = 0

(t) + (2t+ 1)β(t) =f(t)e−2t.

Par soustraction de deux fois la premi`ere ligne `a la seconde il vient β(t) =f(t)e−2t, et donc α(t) = −t β(t) = −f(t)t e−2t. La condition initiale Y(0) = 0 ´equivaut `a α(0) =β(0) = 0, d’o`u

α(t) =− Z t

0

f(u)u e−2udu, β(t) = Z t

0

f(u)e−2udu.

On en d´eduit la formule

y(t) = (α(t) +tβ(t))e2t = Z t

0

f(u) (t−u)e2(t−u)du.

Dans le cas particulier o`u f(t) =e2t, ceci donne la solution particuli`ere y(t) =

Z t 0

(t−u)e2tdu= t2 2e2t.

Exercice 4 On consid`ere dans le plan R2 le champ de vecteurs

M = (x, y)7→−→V (M) = (4x2+y,−2x−y).

4.a. Les points singuliers de ce champ de vecteurs sont les points tels que 4x2+y= 0 et −2x−y = 0, donc y = −2x et 4x2+ 2x= 2x(2x+ 1) = 0, par cons´equent x = 0 ou x= 12. On trouve donc les points (x, y) = (0,0) et (x, y) = (12,−1).

4.b. La diff´erentielle D−→V a pour matrice Mat(D−→V ) =

8x 1

−2 −1

.

Le polynˆome caract´eristique est (λ−8x)(λ + 1) + 2 = λ2 + (1− 8x)λ+ (2−8x).

Pour (x, y) = (0,0) les valeurs propres sont λ = −12 ±i27 de partie r´eelle −12 < 0, il s’agit d’un point singulier stable, tandis que pour (x, y) = (12,−1) les racines sont λ = 32 ± 217, il s’agit d’un point singulier instable (l’une des valeurs propres est r´eelle>0, l’autre r´eelle<0).

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