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– Correction - Analyse –

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Correction CC1-S1

- CC1-S1 - - 2019-2020 -

– Correction - Analyse –

Les deux parties sont indépendantes.

PARTIE I

L’objectif de cette partie est de calculer la somme de la série X

n≥1

1 n2.

1. Soitf une fonction de classeC1 sur[0, π]. A l’aide d’une intégration par parties, montrer que :

n→+∞lim Z π

0

f(t) sin

2n+ 1 2 t

dt= 0

Pourn∈N, on noteIn= Z π

0

f(t) sin

2n+ 1 2 t

dt. La fonction intégrée est continue sur[0, π].

Pour t ∈ [0, π], on note g(t) = − 2 2n+ 1cos

2n+ 1 2 t

. f et g sont de classe C1 sur [0, π] donc le théorème d’intégration par parties donne :

In=

− 2 2n+ 1cos

2n+ 1 2 t

f(t)

π

0

+ 2

2n+ 1 Z π

0

f0(t) cos

2n+ 1 2 t

dt= 2f(0) 2n+ 1+ 2

2n+ 1 Z π

0

f(0t) cos

2n+ 1 2 t

dt.

Pourt∈[0, π], la fonctionf0 étant continue, on a :

f(0t) cos

2n+ 1 2 t

≤ |f0(t)| ≤ sup

t∈[0,π]

|f0(t)|, donc

|In| ≤ 2

2n+ 1 |f(0)|+π sup

t∈[0,π]

|f0(t)|

!

. Le théorème d’encadrement donne : lim

n→+∞In= 0.

2. Montrer que pourn∈N, ett∈]0, π], on a :

Cn(t) = 1 2 +

n

X

k=1

cos(kt) = sin 2n+12 t 2 sin 2t

Rappels :∀x∈R,cos(x) =eix+e−ix

2 ,sin(x) = eix−e−ix

2i ;∀(a, b)∈R2,2 sinacosb= sin(a+b) + sin(a−b).

Soientn∈N, ett∈]0, π]. On a : Cn= 1

2+1 2

n

X

k=1

(eit)k+ (e−it)k

!

= 1 2+1

2

eit1−eint

1−eit +e−it1−e−int 1−e−it

= 1 2+1

2 eit(1+n212)eint2 −eint2

eit2 −eit2 +e−it(1+n212)eint2 −eint2 eit2 −eit2

!

=1 2 +1

2 2 cos n+ 1

2 t

sin n2t sin 2t

!

= 1 2+1

2

sin 2n+12 t

−sin 2t sin 2t

!

= sin 2n+12 t 2 sin 2t . 3. Montrer que l’on a pour toutk∈N:

Z π

0

(t2−2πt) cos(kt)dt=2π k2 Pourt∈[0, π], on poseu1(t) =t2−2πtetv1(t) = 1

ksin(kt);u1etv1 sont de classeC1sur[0, π], et le théorème d’intégration par parties donne :

Z π

0

(t2−2πt) cos(kt)dt= 1

k(t2−2πt) sin(kt) π

0

− 1 k

Z π

0

(2t−2π) sin(kt)dt=−1 k

Z π

0

(2t−2π) sin(kt)dt.

Pourt∈[0, π], on poseu2(t) = 2t−2πetv2(t) =−1

kcos(kt);u2etv2sont de classeC1sur[0, π], et le théorème d’intégration par parties donne :

Z π

0

(2t−2π) sin(kt)dt=

−1

k(2t−2π) cos(kt) π

0

+2 k

Z π

0

cos(kt)dt=2π k . Finalement,

Z π

0

(t2−2πt) cos(kt)dt= 2π k2.

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(2)

Correction CC1-S1

4. En déduire que pour toutn∈N :

1 2π

Z π

0

(t2−2πt)Cn(t)dt=

n

X

k=1

1 k2 −π2

6

1 2π

Z π

0

(t2−2πt)Cn(t)dt= 1 4π

Z π

0

(t2−2πt)dt+ 1 2π

n

X

k=1

Z π

0

(t2−2πt) cos(kt)dt= 1 4π

t3 3 −πt2

π

0

+ 1 2π

n

X

k=1

2π k2

=−π2 6 +

n

X

k=1

1 k2.

5. Déduire de ce qui précède la somme de la série X

n≥1

1 n2. Pourt∈]0, π], on notef(t) =t2−2πt

sin t2 .

On a : f(t) =−4π+ 2t+ot→0(t)doncf se prolonge en 0 en une fonction de classeC1. Les résultats des questions1et 2, donnent :

Z π

0

(t2−2πt)Cn(t)dt= Z π

0

f(t) sin

2n+ 1 2 t

dt −→

n→+∞0. On déduit de la question précédente que

+∞

X

k=1

1 k2 = π2

6 .

PARTIE II

L’objectif de cette partie est de montrer que Z 1

0

ln(t) t2−1dt=

+∞

X

k=0

1 (2k+ 1)2

1. Prouver la convergence de l’intégrale.

t7→ ln(t)

t2−1 est continue sur]0,1[donc localement intégrale. Elle est également positive.

En 0 : ln(t)

t2−1 ∼ −ln(t).

Z 1

0

ln(t)dtest une intégrale de référence convergente, donc par comparaison de fonctions positives,

Z 12

0

ln(t)

t2−1dtconverge.

En 1 : ln(t)

t2−1 = ln(t)

(t−1)(t+ 1) −→

t→1

1

2. La fonction se prolonge par continuité en 1, l’intégrale est donc faussement impropre sur cette borne.

En conclusion, Z 1

1

ln(t)

t2−1dtest convergente.

2. Montrer que pour toutk∈Nl’intégraleIk= Z 1

0

tkln(t)dt converge, et la calculer Soientk∈Netx >0. Pourt∈[x,1], on poseu(t) = ln(t)etv(t) = tk+1

k+ 1. uetv sont de classeC1 sir[x,1], et le théorème d’intégration par parties donne : Ik=

tk+1 k+ 1ln(t)

1

x

− Z 1

x

tk

k+ 1 =−xk+1

k+ 1ln(x)− 1

(k+ 1)2+ xk+1 (k+ 1)2 −→

x→0− 1

(k+ 1)2, par croissances comparées.

On a ainsi établi la convergence deIk et sa valeur.

3. Montrer que pour toutn∈N :

n

X

k=0

1 (2k+ 1)2 =

Z 1

0

ln(t) t2−1dt−

Z 1

0

t2n+2ln(t) t2−1 dt D’après la question précédente, on a :

n

X

k=0

1

(2k+ 1)2 =−

n

X

k=0

I2k =−

n

X

k=0

Z 1

0

t2kln(t)dt=− Z 1

0 n

X

k=0

t2k

ln(t)dt=− Z 1

0

1−(t2)n+1

1−t2 ln(t)dt.

Comme on a montré la convergence de Z 1

0

ln(t)

t2−1dt, on en déduit le résultat attendu.

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(3)

Correction CC1-S1

4. Montrer que la fonctiont7→ t2ln(t)

t2−1 est bornée sur]0,1[.

La fonctiont 7→ t2ln(t)

t2−1 est continue sur]0,1[, et se prolonge par continuité en 0 (par croissances comparées) et en 1 (avec lim

t→1

ln(t) t−1 = 1).

On en déduit qu’elle est bornée sur le compact[0,1].

5. En déduire lim

n→+∞

Z 1

0

t2n+2ln(t)

t2−1 dt= 0, puis la relation attendue.

SoitM ∈R+ un majorant det7→ t2ln(t)

t2−1 sur]0,1[(qui est positive sur cet intervalle).

Par positivité de l’intégrale, on a :0≤ Z 1

0

t2n+2ln(t) t2−1 dt≤M

Z 1

0

t2ndt, donc0≤ Z 1

0

t2n+2ln(t)

t2−1 dt≤ M 2n+ 1. Le théorème d’encadrement donne lim

n→+∞

Z 1

0

t2n+2ln(t)

t2−1 dt= 0et par suite, Z 1

0

ln(t) t2−1dt=

+∞

X

k=0

1 (2k+ 1)2. 6. En utilisant le résultat démontré en partie I, calculer

Z 1

0

ln(t) 1−t2dt.

On a montré dans la première partie que :

+∞

X

k=1

1 k22

6 .

En admettant que le regroupement de termes est possible, on en déduit que :

+∞

X

k=1

1 (2k)2 +

+∞

X

k=0

1

(2k+ 1)2 = π2 6 , donc

+∞

X

k=0

1

(2k+ 1)2 = π2 6 −1

4×π2 6 =π2

8 . Finalement,

Z 1

0

ln(t)

1−t2dt=π2 8 .

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