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Enfin, observons que f(x, x

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Facult´e des Sciences Universit´e Mohammed V

SMA-S4 -Alg`ebre V

Solutions- S´erie 2-S´eance: 20 Mars-2020 Ann´ee Universitaire 2019-2020

Lisez bien l’´enonc´e de chaque exercice, et les notations fix´ees au d´ebut de la s´erie. Nous utiliserons dans ce corrig´e la notations suivante: Si h1, h2 ∈E, h1∗h2 est la forme bilin´eaire d´efinie sur E par

(h1∗h2)(x, y) =h1(x)h2(y).

Exercice 1. (1) PosonsE =C2. Soit f d´efinie par f :E×E →C, (x, y)7→x1y2−x2y1 Pour tous α, β ∈C, pour tous x, x0 et y dans E, on a

f(α(x1, x2) +β(x01, x02),(y1, y2)) = f(αx1+βx01, αx2+βx02),(y1, y2))

= (αx1+βx01)y2−(αx2+βx02)y1 On d´eveloppe et on d´eduit l’´egalit´e

f(α(x1, x2) +β(x01, x02),(y1, y2)) =α(x1y2−x2y1) +β(x01y2−x02y1)

=αf(x, y) +βf(x0, y)

De mani`ere analogue, on v´erifie que pour tous x, y, y0 ∈ E et α ∈ C, on a

f((x1, x2), α(y1, y2)+(y01, y20)) =αf((x1, x2),(y1, y2))+f((x1, x2),(y10, y20)) Donc f ∈ L2(E).

Id´ee pour une m´ethode plus intelligente: f est la somme de deux applications bilin´eaires de la formeh1∗h2, o`u hj ∈ E. Donc f est lin´eaire (d’apr`es l’un des exemples du cours).

Enfin, observons que f(x, x) = x1x2−x2x1 = 0. Donc f ∈ A2(E).

(2) Soit l’application

f :R3×R3 →R, (x, y)7→x1y3+ 2y1y2

Observons que f n’est pas lin´eaire en x, en effet, pour y fix´e dans R3, on a f(0, y) = 2y1y2. Donc si par exemple y = (1,1,0), f(0, y) = 2.

Ainsi, f 6∈ L2(R3).

Id´ee pour la m´ethode directe: On calcule f(αx + βx0, y), o`u x, x0, y ∈R3 et α, β ∈R. On trouve

f(αx+βx0, y)6=αf(x, y) +βf(x0, y)

1

(2)

Ce n’est pas suffisant pour conclure. Pour une conclusion rigoureuse, donner des valeurs `a α, β, x, x0 ety.

(3) Consid´erons l’applicationf d´efinie par

f :R2×R2 →R, (x, y)7→x1y1−2x2y2+x1y2

On peut faire comme avant, mais utilisons nos connaissances sur la dualit´e maintenant et les applications coordonn´ees. Observons que

f =e1∗e1−2e2∗e2+e1∗e2 Donc f ∈ L2(R2).

D’autre part, pour tous x, y ∈R2, f(y, x)−f(x, y) =y1x2−x1y2, qui est non nul en g´en´eral. Prenons par exemple x = (1,0), y = (0,1).

Donc f 6∈S2(R2).

De plus, f(x, x) = x21 −2x22 +x1x2. Donc si on prend par exemple x= (0,1), on trouve f((0,1),(0,1)) =−26= 0. Donc f 6∈ A2(R2).

Consid´erons g d´efinie sur R2×R2 par g(x, y) = f(y, x). Alors f = 1

2(f +g) + 1

2(f −g), 1

2(f +g)∈ S2(R2), 1

2(f +g)∈ A2(R2) (4) Posons E =M2(K). Pour une notation plus pratique, on note ici par {Eij} la base canonique de M2(K) form´ee des matrices unit´es. Sa base duale sera donc not´ee{Eij}. Soit f l’application d´efinie par

f :E×E →K, (A, B)7→a11tr(B), o`uA= (aij)1≤i,j≤2 Alors f = E11 ∗(P2

j=1Ejj). Donc f ∈ L2(E). On trouve si on ´ecrit A = (aij)ij etB = (bij)ij,f(B, A)−f(A, B) = b11a22−a11b22. Comme exemple, observons que f(E11, E22)6=f(E22, E11), doncf 6∈ S2(E).

D’autre part, on peut observer directement que f(E11, E11) = 1 6=

0, donc f n’est pas altern´ee. Pour la d´ecomposition de f en somme d’´el´ements deA2(E) et S2(E), on proc´ede comme dans le cas (3).

D´esormais, pour les exercices qui suivent, on appliquera le cours. Le Lemme 2.3 permet de reconnaˆıtre dans les cas qui suivent une forme bilin´eaire et d’´ecrire directement sa matrice dans la baseB. Pour tous x, y ∈E, On a

f(x, y) = XtM(f, B)Y = X

1≤i,j≤n

xiyjf(ei, ej)

Pour les formes quadratiques, appliquez directement (apr`es avoir bien compris la formule) la proposition 3.7.

Exercice 2. I) (1) n = 2 :f(x, y) = x1y1−3x2y1. M(f, B) =

1 0

−3 0

(3)

M(f, B) n’est pas sym´etrique, donc f n’est pas sym´etrique.

(2) n= 3 :f(x, y) = 3x1y1+x3y3−x2(y1+ 7y2), M(f, B) =

3 0 0

−1 −7 0

0 0 1

M(f, B) n’est pas sym´etrique, donc f n’est pas sym´etrique.

(3) n= 3 :f(x, y) =x1y2−x2y1, M(f, B) =

0 1 0

−1 0 0

0 0 0

M(f, B) n’est pas sym´etrique, doncf n’est pas sym´etrique. Par contre, remarquons que f est antisym´etrique (donc altern´ee).

(4) n= 4 :f(x, y) =x1y4+ 2x2y3−x4y4

M(f, B) =

0 0 0 1

0 0 2 0

0 0 0 0

0 0 0 −1

M(f, B) n’est pas sym´etrique, donc f n’est pas sym´etrique.

A vous maintenent: Construisezrapidementun exemple def(x, y)∈ L2(R3) qui ne soit pas sym´etrique et telle que la troisi`eme ligne de la matrice associ´ee dans la base canonique est nulle.

II) f est une forme bilin´eaire sym´etrique sur R3 donc A=

2 0 3

0 1 −1

3 −1 0

Alors

f(x, y) = 2x1y1 +x2y2+ 3(x1y3+x3y1)−(x2y3 +y2x3)

Soit q la forme quadratique associ´ee. Alors, sans calcul, on d´eduit que q(x) =f(x, x) = 2x21+x22+ 6x1x3−2x2x3

Soit x∈R3. Alors x∈ C(q)⇔q(x) = 0. Donc

C(q) ={x∈R3 : 2x21+x22 + 2x3(3x1−x2) = 0}.

A vous maintenant: Observez bien l’ensemble ci-dessus d’´el´ements isotropes de q. Donnez des exemples d’´el´ements. Est il un sous espace vectoriel de R3?

Soit x∈R3.

x∈ {(1,2,−1)}⇔f(x,(1,2,−1)) = 0 Apr`es calcul, on trouve

x∈ {(1,2,−1)}⇔ −x1+ 3x2+x3 = 0.

(4)

D’o`u

(1,2,−1) ={(x1, x2, x1−3x2) : x1, x2 ∈R}= Vec{(1,0,1),(0,1,−3)}

2) Soit B0 ={e1−e2+e3,2e1, e3}. Posons P =PBB0. Alors P =

1 2 0

−1 0 0

1 0 1

detP 6= 0, donc B0 est une base de R3.

Remarque. On peut aussi conclure rapidement que B0 est une base de R3 sans ´ecrireP et calculer son d´eterminant. Observons B0: B0 est obtenue `a partir deB en ajoutant au premier vecteure1 une combinai- son lin´eaire des autres vecteurs, en multipliant e2 par un scalaire non nul, et en laissant e3 invariant. Donc B0 est une base de R3.

On a, d’apr`es la formule du cours M(f, B0) = PtM(f, B)P = PtAP. On trouve donc

M(f, B0) =

11 10 4 10 8 6

4 6 0

III) On a, juste en observant la formule qui d´efinit la forme quadratique

M(q1, B) =

1 i/2 −3/2

i/2 0 0

−3/2 0 1

M(q2, B) =

0 5/2 0

5/2 −1 −3

0 −3 0

Si on calcule ∆B(q2), on trouve ∆B(q2) = 0. Donc rg q2 ≤ 2. Re- marquons que la premi`ere colonne et la seconde colonne de M(q2, B) forment une famille libre de C3, donc rg q2 = 2. On peut aussi d´eduire le rang de q2 sans calculer ∆B(q2). Juste remarquer que la colonne 3 et la colonne 1 de M(q2, B) forment une famille li´ee, donc rg q2 ≤ 2.

On conclut comme avant.

(iii): Trouvons une forme quadratique q3 de rang minimal sur C3 de sorte que rg(q2 + q3) = 3. Pour trouver q3, nous allons directement travailler sur la matrice M(q2, B), changer un minimum de cases pour avoir ∆B(q2+q3)6= 0. Remarquons que

B(q2) = −5/2

5/2 −3

0 0

(5)

Donc on peut remplir la derni`ere case pour avoir ∆B(q2) 6= 0. Par exemple, on prend

M(q2+q3, B) =

0 5/2 0

5/2 −1 −3

0 −3 1

Donc on d´eduit que q3(x) = x23. Il est clair que rg q3 = 1, et donc q3 est de rang minimal et v´erifie rg (q2+ q3) = 3.

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