Comptabilité d'un Comptoir d'horlogerie

TrentièmcAnnée.— N° 80 P r i x d u - n u m é r o : 10 centimes

Samedi .9 Octobre 191«;

Burearx : R u e de l a S e r r e , : 58

ABONNEMENTS

Un an Six mois

.Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3,—

Union postale- » 12.— > 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissant le Mersrerli et le Samedi à La Cbanx-aYFowls

On s'abonne à tous les bureaux de poste

ANNON6ES

suisses 20 ct., offres et demandes dé places 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels Les C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l

Bureau des annonces : Soc. an. Suisse de publicité, Haasenstein & Vogler, 22,- rue Leopold Robert, La Chaux-de-Fonds et succursales en Suisse et à l'étranger.

Le futur commerce extérieur allemand Une-.estimée revue de W ü r z b o u r g , publia récemment une petite information sur l'in- dustrie horlogère suisse. Nous, les gens du métier et même les novices, avons été singulièrement s u r p r i s de lire le passage s u i v a n t :

« Comme il y a lieu de considérer une par- . tie de l'exportation allemande comme un tran-

sit vers l'Orient et l'Amérique du Sud, on.

craint un recul du commerce allemand en- suite de la.diminution du commerce extérieur allemand après la guerre. »

Q u i ose parler chez-nous d ' u n e diminu- tion du commerce extérieur allemand: après la g u e r r e ? Nous e s p é r o n s plulôt et atten- d o n s tous u n d é v e l o p p e m e n t considérable d e notre commerce d'exportation. Gela, m ê m e si J o h n Bull devait en être attristé.

Il n o u s . s e m b l e du reste, que non seule- ment la, phrase incriminée, mais tout l'ar- ticle en entier a été passé en contrebande du côté ennemi dans la presse allemande.

Cela explique a u s s i , pourquoi l'article mentionne que l'Allemagne a acheté pour 32 millions de francs d ' h o r l o g e r i e suisse, mats tait, que nous m a r c h o n s avec ce chif- fre à la tète de tous les Elats. Nos 32 mil- lions sont opposés aux achats réunis des pays de l'Entente. Par là, le lecteur se fait un tableau complètement inexact.

Nous espérons que la Bayerische Landes- Zeitung fera constater dans un prochain article sur l'horlogerie suisse, que n o u s a v o n s été jusqu'ici le principal acheteur de m o n t r e s suisses et que n o u s l é s e r o n s , selon toutes prévisions, de nouveau après la guerre. Car notre exportation nécessi- tera (nous l'espérons avec confiance) tant de marchandises que n o u s p o u r r o n s ache- ter à la Suisse comme par le passé, sans nuire à noire industrie horlogère indigène très bien développée.

Süddeutsche Uhrmacher-Zeitung.

La situation financière en Allemagne Le bulletin sur la situation de la Banque d'Empire au 30 septembre indique que cette situation a été considérablement influencée par le versement du premier acompte sur le

troisième emprunt de guerre. Ce paiement s'effectue en majeure partie comme pour le premier et le deuxième emprunts, au moyen de virements de compte et le réescompte de bons du Trésor à court terme déposés aupara- vant dans les banques. C'est ce qui explique la forte augmentation des dépôts, ainsi que la réception, par la Banque d'Empire, d'une quantité de bons du Trésor. Du reste, une somme de deux milliards 600 millions de ces bons a été amortie déjà jusqu'au 2 octobre. Les caisses de prêt n'ont été mises à contribution pour- les-paieménts-sur-l'emprunt tle-guerre- que pour 140 millions.

L'encaisse en or s'est augmentée de 4 mil- lions et atteint 2 milliards 419 millions.

Mise au point

Quelques revues professionnelles alle- mandes font état de nouvelles venues de L o n d r e s ou de Paris, reproduites il est vrai, sans avoir été vérifiées, par d e s jour- neaux de notre région horlogère et d'a- près lesquelles toute la production des parties d'engins de guerre serait centralisée d a n s le canton de Neuchâtel et au profit exclusif des Alliés. O n lance m ê m e la n o u - velle fanlaisite autant que ridicule de la visite du ministre britannique à Berne, à une: fabrique du Locle et l'on voit poindre une campagne de boycottage de certaines de nos manufactures de montres.

Il convient de remettre les choses au point et nous l'avons fait avant m ê m e d'a- voir sous les yeux les commentaires des revues professionnelles allemandes, à l'u- sage desquelles nous répétons ce que n o u s écrivions dans la Fédération Horlogère du 25 septembre écoulé :

« P a r t o u t où se trouvent des outillages

« a p p r o p r i é s , l'Allemagne, la France, l'Au-

« triche, l'Angleterre, l'Italie ont trouvé

« d e s fabricants disposés à leur fournir des

« pièces détachées d'engins de guerre et

« c ' e s t précisément cette circonstance qui

« p e r m e t , aux maisons qui se livrent à

«cette production, d'admettre qu'elles ne

« r i s q u e n t pas d'être considérées comme

«violant notre neutralité effective«.

Les j o u r n a u x de l'étranger qui font cam- pagne contre certaines manufactures de notre pays, v o u d r o n t bien admettre l'ex-

posé ci-dèssus de la situation qui est con-

forme à la réalité. ^ ; La guerre économique

Les Dernières Nouvelles de Munich, pu- blient le manifeste d'une ligue allemande ap- pelée Deutsche Wacht, qui a pour but de boy- cotter les produits, de l'industrie étrangère et notamment l'anglaise, la française et la belge :

« Débarrassons-nous, dit cet appel, de toute la pacotille étrangère, et nous fortifierons ain- si le mieux possible notre industrie et notre commerce. Des millions de consommateurs, qui jusqu'à présent enrichissaient les nations ennemies, rendront alors service au travail national. Il faut que ces gens légers obéissent aux intérêts de l'Allemagne, qui prospéreront alors d'une manière qu'on n'aurait pas soup- çonnée. »

Cette ligue de guerre économique a pour siège Francfort-sur-le-Mein.

L'emprunt des alliés

Un communiqué officiel dit qu'il est peu dé- sirable que des personnes ou des maisons do- miciliées dans le Royaume-Uni achètent des obligations de l'emprunt anglo français en Amérique, attendu que le motif principal de l'emprunt est de relever le change américain.

Les porteurs d'obligations de l'emprunt de- vront payer l'impôt sur le revenu anglais. La vente et l'achat de ces obligations seront in- terdits dans les bourses- du Royame-Uni.

Les cercles financiers envisagent déjà le lan- cement d'un autre emprunt en faveur de la Grande-Bretagne et de la France si celles-ci requéraient une plus forte assistance finan- cière. On émet l'opinion que la politique de la commission franco-anglaise en accordant pour l'emprunt actuel des conditions si libé- rales grâce auxquelles le montant de l'emprunt sera largement dépassé, prépare la •voie pour la conclusion de tout emprunt futur dont pourraient avoir besoin la France et l'Angle- terre et sur une base mieux en harmonie avec la solidité du crédit de ces deux pays. On croit que l'emprunt suffira pour les besoins de six mois mais si la continuation de la guer- re est envisagée après cette période, les négo- ciations pour un second emprunt commence- ront naturellement avant que ces six mois soient écoulés.

M. Morgan annonce qu'aucune souscription à l'emprunt des Alliés ne sera acceptée après le 7 ct., à 10 h. du matin.

466 LA FÉDÉRATION HORLOGÊRE SUISSE Exportation de montres en Grande-Bretagne

Le Bureau fédéral des matières d'or et d'argent, à Berne, nous communique la statistique des boites de m o n t r e s d'or et d'argent b r u t e s , de fabrication suisse, en retour du contrôle anglais, revisées au contrôle en douane des ouvrages d'or et d'argent, à Bâle et à La Chaux-de-Fonds.

depuis l'entrée en vigueur des nouvelles prescriptions anglaises en 1907 jusqu'au 31 décembre 1914, année de guerre.

Ces chiffres n o u s d é m o n t r e n t la progres- sion constante qu'a suivie avant la guerre la fabrication de la m o n t r e suisse à desti- nation de l'Angleterre.

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Boîtes de montres o r et argent en r e t o u r du contrôle anglais.

Statistique des trois premiers trimestres de igi5

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Ecole supérieure de Commerce de La Chaux-de-Fonds

E x t r a i t du r a p p o r t sur l'année scolaire 1914-1915

Fréquentation.

110 candidats se sont présentés aux exa- mens d'admission du 4 mai 1914. 103 jeunes gens ont été admis en première année. Un seul candidat a pu être reçu en deuxième année.

Le grand nombre des nouveaux élèves ren- dit nécessaire la création immédiate d'une quatrième classe de première année.

Au début de l'année scolaire 1914-1915, l'E- cole comptait 187 élèves réguliers, se répar- tissant comme suit :

80 élèves promus dans une classe sup., dont 17 jeunes filles,

3 élèves non promus, dont 1 jeune fille, 104élèvesnouveaux,dont25jeunesfilles, Total 187 élèves dont 43 jeunes filles.

La composition des classes est la suivante : lre A. 26 élèves (13 jeunes filles)

lre B. 27 élèves (13 jeunes filles) lre C. 27 élèves

1" D. 26 élèves Total

Total

Total

gme A.

B.

3"" A.

3me B.

106 élèves (26*) en l^re année 24 élèves

24 élèves (13 jeunes filles) 48 élèves (13) en 2",c année

9 élèves

16 élèves ( 4 jeunes filles) 25 élèves ( 4) en 3ⁿ" année

8 élèves

Total général 187 élèves (43 jeunes filles)

*) Nous indiquons entre parenthèses le nombre des jeunes tilles.

13 élèves (dont 3 jeunes filles) sont entrés à l'Ecole au cours de l'année scolaire. Nous avons eu la douleur de perdre Marcel Singer de I™ D. et René Ditesheim de III B., morts tous deux en juillet 1914.

24 élèves (dont l.jeune fille) se sont retirés avant la clôture de l'exercice ; 't d'entre eux ont été admis comme apprentis dans l'Admi- nistration des postqs. L'effectif à la fin de l'an- née était donc de 174 élèves (dont 45 jeunes filles).

Les élèves externes ont été au nombre de 8 au début de l'année scolaire, dont 1 a été ad- mis à suivre tous les cours en troisième an- née, 1 les cours des sciences naturelles et 6, les cours de langues. La déclaration de guerre en août 1914 ramena de nombreux jeunes gens clans leurs foyers. Plusieurs de nos anciens élèves nous demandèrent l'autorisation de suivre certains cours. Les circonstances ex- ceptionnelles dans lesquelles nous nous trou- vions, nous engagèrent à la leur accorder.

Depuis septembre 1914, l'Ecole reçut encore 9 auditeurs.

Pour l'année scolaire 1915-1916, l'effectif initial est de 230 élèves réguliers (dont 59 jeu- nes filles) et 3 externes, total 233.

Placement des élèves.

Malgré la guerre, les élèves sortis de 3^me et de 4me année n'ont eu aucune difficulté à se trouver des places avantageuses tant en Suisse qu'à l'étranger. Comme par le passé de nom- breuses maisons de commerce se sont adres- sées à la Direction lors de l'engagement de nouveaux employés. Nous remercions sincè- rement tous ces établissements pour l'intérêt qu'ils témoignent à notre Ecole.

8 élèves de troisième année (dont un ex- terne) se sont présentés aux examens d'entrée dans l'Administration des postes, 4 ont été admis en qualité d'apprentis. La proportion assez forte des échecs s'explique par le fait que la guerre a obligé l'Administration des postes à restreindre le nombre de ses appren- tis. Le résultat peut cependant être considéré comme très satisfaisant, si l'on tient compte du nombre élevé de candidats qui se sont pré- sentés à ces examens. Des quatre élèves qui ont échoué aux examens, deux se sont décidés à poursuivre leurs études à l'Ecole , les deux autres ont réussi à se placer dans des maisons de commerce.

Rapport sur les examens de fin d'année.

De même qu'en 1914, les examens de fin d'année ont été supprimés pour les classes de première et de deuxième année. Ils ont été remplacés par des examens trimestriels. Cette simplification a eu d'excellents effets. Elle a évité le surmenage de nos jeunes écoliers à la fin de l'année et les a maintenus en haleine pendant toute l'année scolaire ; elle a facilité l'organisation des examens de troisième et de quatrième année et a singulièrement diminué la tâche de nos experts.

Les examens écrits de troisième et de qua- trième année ont eu lieu du 6 au 10 avril, les examens oraux, du 12 au 15 avril.

Le Département de l'Instruction publique du canton de Neuchâtel était représenté par M. C. Lardet, Directeur de la Banque du Locle.

Les élèves de quatrième année 'ont à pré- senter, avant d'être admis aux examens de di- plôme, un travail individuel d'une certaine étendue sur un sujet choisi dans leur pro- gramme. Voici la liste des sujets traités cette année :

G. Baumann : La comptabilité d'imprimerie.

A. Clioio : Contribution à une étude sur la mortalité de la population neuchàteloise ré- sidant à La Chaux-de-Fonds. Calculs et gra- phiques.

/ . Erné : 1. Graphique des variations men- suelles du taux ofliciel d'escompte depuis 1850, dans huit pays d'Europe.

2. Graphique des opérations d'émission et d'escompte de la Banque nationale suisse.

R. Gaffner : François Villon.

M. Liengme : Les sociétés coopératives de consommation.

E. Mosimann : Le canal de Panama.

R. Perret: Dosage du beurre du lait, etc.

La plupart de ces travaux ont donné toute satisfaction. Les élèves ont su prouver qu'ils étaient capables de traiter un sujet scientifi- que, d'ordonner eux-mêmes leurs idées et de les présenter sous une forme originale.

Malgré l'époque troublée que nous avons traversée et la réduction des programmes que les circonstances ont rendu nécessaire, le ré- sultat de l'année scolaire peut être qualifié de très satisfaisant. Les rapports des experts se plaisent à reconnaître les efforts consciencieux des professeurs. Les élèves ont fait preuve de zèle ; il en existe malheureusement toujours quelques-uns qui ne comprennent pas l'impor- tance de leurs études.

Monsieur le Directeur C. Lardet, qui a as- sisté aux examens de bureau, d'arithmétique, d'algèbre, de géographie, d'allemand et d'es- pagnol de troisième et de quatrième année, s'exprime comme suit dans son rapport au Département de l'Instruction publique :

«Tous les élèves, 17 en troisième année et 6 en quatrième année (le septième, malade, n'était pas présent), paraissent bien préparés et avoir largement profité des leçons de cette année scolaire, les notes obtenues étant géné- ralement satisfaisantes.

« J'ai parcouru également les travaux écrits, très proprement exécutés, etjeme.plais à dire que ces examens m'ont laissé sous une excel- lente impression.

« Les travaux de diplôme faits en quatrième sont à signaler, entre autres :

Comptabilité d'imprimerie ;

Sociétés coopératives de consommation;

Canal de Panama ;

Dosage du beurre du lait, etc.

« Deux graphiques sur les taux d'escompte en Europe et la Banque nationale suisse, vé- ritable travail de recherches et de patience, attirent tout spécialement l'attention.

« J'ai appris avec un vif plaisir que quelques élèves de quatrième année ont déjà trouvé des places; j'espère qu'ils sauront [mettre encore plus en relief la bonne renommée do l'Ecole.

« Je ne terminerai pas ce court rapport sans m'associer pleinement au vœu émis l'année dernière par M. G. Scharpf, de voir une place aussi grande que possible faite au calcul men- tal; j'ai pu, cette année encore, me rendre compte du bien fondé du vœu de mon collè- gue et je suis convaincu que s'il peut en être tenu compte largement, ce sera au plus grand profit des élèves. »

174 élèves, dont 45 jeunes filles, se sont pré- sentés aux examens de fin d'année, soit :

LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E 467

• ! •

156 élèves, dont 41 jeunes filles, aux examens de promotion; ,

11 élèves, dont 4 jeunes filles, aux

%' examens du certificat d'études, 7 élèves, dont 0 jeune fille, aux exa-

'• mens du diplôme.

Total 174 élèves dont 45 jèiinès filles.

Des 150 élèves de la première catégorie, 151 ont obtenu la promotion, savoir: 100 (31) en deuxième année; 45 (11) en troisième année ; 6 (0) en quatrième année.

17, dont 8 jeunes filles, n'ont pu être pro- mus que conditionnellement, savoir 13 (5) en deuxième année et 4 (3) en troisième année.

5, dont 3 jeunes filles, n'ont pas obtenu l'a promotion, savoir : 4 (2) de première année et 1 jeune fille de deuxième année.

• Les 11 élèves de la deuxième catégorie, dont 4 jeunes filles, ont obtenu le certificat d'études.

Les 7 élèves de 4me année ont passé leur examen avec succès et se sont vu décerner le diplôme de fin d'études.

Dans le monde ouvrier

Le Comité des ouvrier horlogers de Bienne a décidé qu'en vue d'obtenir autant d'unité que possible dans l'action syndicale et pour être à même de délendre avantageusement les intérêts des ouvriers de toutes les parties de l'horlogerie, le comité à décidé dans sa dernière séance d'entreprendre un travail de propagande en vue de créer des corpora- tions pour toutes les parties où cela n'existe pas encore. Toutes ces corporations, une fois créées, devront déléguer chacune un membre pour faire partie du comité du syndicat. De cette façon, le comité sera toujours au courant de tout ce qui se passe dans les différentes parties et il sera à même de prendre des me- sures pour régulariser la situation des ouvriers de toutes les parties.

Les assurances étrangères

Le¹ Conseil fédéral, sur la proposition du département de justice et police, a pris un ar- rêté disposant que toutes les sociétés étrangè- res d'assurance sur la. vie qui. ont obtenu l'au- torisation d'cxeréer-leur industrie en Suisse en vertu de la loi fédérale concernant la sur- veillance des entreprises eh matière d'assu- Tance du. 2b juin 1885 sont tenues de déposer

à titre de cautionnement, a) une somme fixe de-cent mille francs et b) les réserves mathé- matiques afférentes à leur portefeuille suisse.

S'il résulte d'un exercice que les réserves mathématiques afférentes au portefeuille suis- se ont subi une augmentation ce surplus sera déposé exclusivement en valeurs suisses.

La présente disposition s'appliquera pour la première fois à l'exercice 1915. Le départe- ment fédéral de justice et police fixera en te- nant équitablement compte des circonstances le délai dans lequel chaque société aura à com-

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léter son cautionnement dans le sens du chif- re premier. La législation future de la Confé- dération sur le cautionnement des sociétés d'assurance demeure réservée. Cet arrêté entre immédiatement en vigueur.

22.670.498 Fr. 74.038.584

Le trust d'importation

A teneur des décisions prises le 4 courant par le Conseil fédéral, la Société suisse de surveillance économique (S. S. S.) est compo- sée des membres suivants :

MM. C. von Arx, président du conseil d'ad- ministration des C. F. F . à Oltén; E. Chuard, conseiller d'Etat, à Lausanne ; Alfred Frey, conseiller national, à Zurich; Alfred Georg, président de la Chambre, du commerce à Ge- nève; J. Hirter, président du conseil de ban- que de la Banque nationale suisse, à Berne ;

B. Jœggi, conseiller national, à Bàle; A. La- chenal, conseiller aux Etats, à Genève; E.

Lambelet, avocat, k Neuchätel ; E. Laur, pro- fesseur, à Brugg; J.-M. Musy, conseiller d'E- tat, à Fribourg; A. Obrecht, conseiller, à Granges ; Th. Reinhart, Winterthour ; A. Sol- dini, conseiller aux Etats, à Chiasso ; H. Wa-

ville de Zurich; E. Wild, conseiller national, à St-Gall. -;•;:•' - : -V/. :,..:,.

M. H. Grobet-Roussy, à Lausanne, sera proposé à l'assemblée générale comme direc- teur:' . ,.. ;'_-.

— Les bureaux du trust d'importation se- ront installés Monbijoustrasse 99, à Berne, ou la Direction des constructions fédérales a loué deux étages dans un vaste immeuble occupé jusqu'ici par une importante société commer- ciale. On y a "préparé des locaux pour une vingtaine d'employés. Il n'est pas impossible que le directeur de la S. S. S., M. Grobet, en- tre en fonctions cette semaine déjà.

L'activité de la Caisse de prêts Le développement des affaires de la Caisse de Prêts de la Confédération a été relative- ment lent.

Les demandes d'avances auprès des diffé rents comptoirs se résument comme suit :

3515 demandes présentées 670 » repoussées 2845 demandes admises.

Le grand nombre des refus s'explique par le fait que, surtout au début de son activité, beaucoup de gens ignorant les prescriptions de la Caisse de Prêts, s'adressaient à elle sans pouvoir offrir des garanties suffisantes.

• Pendant le premier exercice les crédits ou- verts se sont élevés à

Fr. 96.709.082 dont

sont restés inutilisables ou ont été remboursés,

représentent donc le solde des crédits ouverts au 30 juinl915 11 a été payé effectivement pendant le pre- mier exercice ;

Fr. 68.916.627 pour avances, dont

» 18.676.555.50 ont été remboursés ;

Fr. 50.240.071.50 représentent donc le solde

——— (jgg avances en cours au 30 juin 1915.

Les 71,3 % des crédits accordés ont été utilisés.

Dans la classification des débiteurs par pro- fessions, les banques occupent la première place avec fr. 57.804.300, montant des crédits accordés, et fr. 38.237.950, montant des avan- ces effectives. Il s'agit principalement d'éta- blissements hypothécaires, de banques locales et de caisses d'épargne et de prêts, qui, dans l'impossibilité de faire rentrer les créances hypothécaires, se sont procuré à la Caisse les fonds nécessaires pour le remboursement des obligations dénoncées et ont évité ainsi une augmentation du taux de leurs obli- gations.

Le commerce et l'industrie se classent au second rang avec fr. 23.854 860, montant des avances effectives. La Caisse de prêts a donc contribué par ses crédits à ranimer la vie éco- nomique. Le secours apporté aux artisans et aux agriculteurs est moins important ; pour eux, la Caisse- rend des services indirects en assurant une stabilité relative des taux d'in- térêts à payer.

Les recettes totales d'escompte Fr.

se montent à . . . 1.466.741,24

•Après déduction du réescompte

au 30 juin 1915 . . . 320.813.95 il reste un bénéfice brut de . . 1.145.927,29 dont à déduire les frais d'admi-

nistration . . . . fr. 100.622,36 les frais de confec-

tion des bons . . » 200.270,70 300.893.06

Par l'adaptation de cette nouveauté l'on arrive à simplifier le travail et à supprimer totalement les inconvénients que présente le fixage du cadran sur le mouvement ; puisque la montre est. établie de telle façon, que la ca- dran est formé par un élément appartenant à la boîte au lieu d'être une pièce détachée.

Inutile de donner de plus amples détails, les intéressés comprendront facilement ce dont il s'agit, mais pour leur gouverne, voici un résumé du brevet protégeant la nouvelle boite de MM. Wyss & C'e et qui leur assure la propriété: «d'une boîte de montre compor- tant une plaque circulaire ajustée à cran sur la carrure et présentant un champ central en creux sur lequel sont disposées les indications horaires, un drageoii" étant prévu dans la dite plaque pour y ajuster une glace destinée à re- couvrir le champ central. »

Quant aux variétés et dispositions généra- lement en usage en ce qui concerne le cadran système actuel, on les retrouve dans la nou- veauté Wyss, mais avec cet avantage marqué que l'inventeur en a extirpé tous les défauts et que financièrement c'est une intéressante aflaire, puisqu'elle supprime une pièce de la montre particulièrement sujette à détériora- tion, ainsi que le travail nécessité par sa mise en place. Certains fabricants prévoyent pour cette pièce jusqu'à du 40°/° de casuel.

Une partie non moins intéressante de l'in- vention c'est la lunette cadran à 24 et 12 heu- res permettant de voir l'heure la nuit comme le jour. Pour la nuit par un dispositif très simple l'on fait faire un mouveinml rotatif à une partie du cadran afin d'ex< un' le- 24 heures et à la place il se présente d uts lumineux h base de radium éclair os 12 heures, I" .rVi'lllcs qui sont découpées sont égalemei >i, • > de ce luminant.

Voilà dorn une no. •; qui ne manquera pas d'être appréciée de u>ui u monde et l'on ne peut que souhaiter un immense succès à cette nouvelle industrie bérochale.

(Communiqué.)

Consulats

L'exequatur est accordée à M. Gino Mac- chioro "Vivalba, nommé consul général d'Italie à Genève.

Nouvelle diverse

Majoration d e s t a r i f s p o u r le r h a b i l - l a g e . — Les horlogers-détaillants de Vienne ont décidé une augmentation de 25 °/o du tarif des rhabillages, et ceux de Dresde, jusqu'à 50 %.

II 755/7

Suisse-Angleterre Grossiste anglais

ce qui fait ressortir le bénéfice

net à 845.034,23 Ce montant a été reporté à compte nouveau

avec le réescompte au 30 juin 1915, de fr.

320.813,95, soit un report total de 1.165.848,18 francs.

Boîtes à lunette cadran

Une innovation qui est destinée à prendre de l'extension dans l'industrie horlogère est certainement la nouveauté que lance sur le marché MM. Wyss & G", à Chez-le-Bart, in- venteurs et fabricants de la boite à lunette cadran, soit une boite dont la lunette et le ca-

Les maisons ayant fait des offres à l'une quelconque de ces annonces parues en date du 25 écoulé sont priées de les faire à nou- veau, celles-ci s'étant égarées en route. La

S. A. suisse de publicité H. & V. à La Chaux-de-Fonds les fera parvenir à qui de droit.

gner, directeur des Usines électriques de la | dran ne forment qu'une seule pièce

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