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Plan d orientations stratégiques

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Academic year: 2022

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Plan d’orientations stratégiques

2012-2016

agence Française

de déveloPPement

(2)

l’aFd collabore également avec les réseaux académiques français et internationaux pour alimenter les débats et réflexions prospectives sur le développement.

en 2011, l’aFd a consacré près de 6,9 milliards d’euros au financement d’actions dans les pays en développement et en faveur de l’outre-mer. ils contribueront notamment à la scolarisation de 4 millions d’enfants au niveau primaire

et de 2 millions au niveau collège, et à l’amélioration de l’approvisionnement en

eau potable pour 1,53 million de personnes. les projets d’efficacité énergétique

sur la même année permettront d’économiser près de 3,8 millions de tonnes

d’équivalent co

2

par an.

(3)

Une noUvelle stratégie Pour une agence Plus Forte et Plus inFluente

après dix années de forte croissance et de profonde transformation de l’aFd, le troisième Plan d’orientations stratégiques (ou Pos3), s’appuyant sur le potentiel acquis, vise à consolider l’agence, tout en l’inscrivant dans le nouveau « partenariat pour le développement » promu par l’état.

dans un environnement international en mutation rapide, l’agence réaffirme son positionnement au service du financement d’actions de développement de long terme, pour aider les populations à bâtir les conditions durables qui leur permettent de répondre à leurs besoins prioritaires, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

l’attention portée aux dimensions sociales et environnementales des projets qu’elle finance, comme leur impact sur le changement climatique, est encore renforcée et le développement durable devient ainsi le marqueur identitaire de l’agence.

dans le cadre de la politique de développement de la France et de la mise en œuvre de la stratégie des partenariats géographiques différenciés, ce Pos réaffirme la priorité accordée à l’afrique subsaharienne et au pourtour méditerranéen.

il promeut des approches ciblées dans les pays émergents et des réponses adaptées aux cas des pays fragiles.

dans les outre-mer français, il renforce le rôle spécifique que joue l’agence pour conforter les collectivités et les acteurs économiques, et renforcer leur insertion régionale.

dans son fonctionnement, l’agence se fixe un ensemble d’exigences supplémentaires

pour atteindre l’exemplarité en termes de responsabilité sociale et environnementale,

d’éthique professionnelle, de redevabilité, de transparence et d’efficacité de son action.

(4)

Un contexte

en Pleine mutation

La décennie écoulée a vu des progrès sociaux sans équivalent historique à l’échelle mondiale même si une pauvreté massive continue à exister dans les pays les moins avancés et les pays en crise. cette pauvreté reste également présente dans les pays à revenu intermédiaire où vit désormais la majorité de la population mondiale. Les pays émergents disposent désormais de moyens importants, mais leur croissance très rapide les confronte à la recherche d’équilibres délicats pour leur assurer un développement rapide plus durable et plus équitable et ils appellent de nouvelles formes de coopération.

Des crises de grande ampleur et des catastrophes naturelles plus fréquentes et plus graves ont montré à la fois la vulnérabilité du processus de développement et l’interdépendance mondiale croissante.

Des changements majeurs sont intervenus dans l’exercice de la solidarité internationale : les flux d’aide publique ont augmenté mais leur poids relatif a diminué. Les acteurs du développement se sont multipliés : nouveaux pays donateurs, fonds thématiques, fondations privées. Les États, donateurs et récipiendaires, n’ont plus le monopole d’une relation de coopération à laquelle se joignent des acteurs économiques et sociaux toujours plus nombreux.

Un document cadre de coopération au développement a pour la première fois défini en 2010 la stratégie de la France en faveur d’un développement mondial durable autour de quatre priorités interdépendantes : une croissance durable et équitable, la lutte contre la pauvreté et les inégalités, la préservation des biens publics mondiaux et la promotion du droit et de la stabilité. La stratégie identifie quatre zones de partenariats, différenciés par la hiérarchie des priorités et les instruments déployés pour y répondre.

(5)

La relance d’un grand débat national au travers des Assises du développement et de la solidarité internationale, permettra de contribuer aux réflexions sur l’évolution des objectifs du millénaire pour le développement (oMD) qui arrivent à échéance en 2015, sur la définition d’objectifs de développement durable annoncés à la conférence Rio +20 appelés à donner une portée plus large et plus universelle aux oMD, et sur les modalités de leur financement.

Medellín, colombie.

La stratégie française de coopération au développement promeut

une croissance durable et équitable.

(6)

Une Agence

transFormée

Par dix ans de croissance

L’Agence Française de Développement a connu ces dernières années une très forte croissance de ses activités, multipliées par cinq en dix ans, et une transformation profonde et rapide, par l’extension de son champ géographique et de ses secteurs d’intervention, la diversification de ses contreparties et de son offre de produits financiers, le développement de sa production de connaissances et le renouvellement de ses effectifs.

opérateur principal de la France pour le développement, l’AFD est aussi devenue un acteur majeur sur la scène internationale en matière d’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique.

De son côté, l’État a revu les modalités de pilotage de l’Agence en créant, en 2010, un comité d’orientation stratégique présidé par le Ministre en charge du Développement et en arrêtant le principe d’un contrat d’objectifs et de moyens unique avec l’Agence, dont le premier a été signé fin 2011.

Fondée sur les valeurs d’engagement, d’ouverture et d’adaptabilité issues de son histoire, cette évolution a donné un nouveau visage à l’Agence.

Le troisième plan d’orientation stratégique (PoS3) qui couvre la période 2012-2016, vient consolider cette phase de croissance et de transformation en exploitant tout le potentiel de l’Agence et en l’inscrivant dans le nouveau « partenariat pour le développement » promu par l’État.

(7)

Inde.

Elle se dotera d’un fonds d’expertise

et de coopération technique pour

renforcer l’accompagnement de

ses financements, en particulier

dans les pays émergents.

(8)

Le DÉveLoPPeMent DURAbLe,

marqueur identitaire de la nouvelle stratégie de l’agence

L’AFD a décidé de faire du développement durable la marque de sa nouvelle stratégie.

celui-ci est entendu au sens de la recherche permanente d’un équilibre dynamique entre objectifs économiques, sociaux et environnementaux des projets qu’elle finance, dans une perspective de long terme et d’interdépendance mondiale.

ce choix part du constat qu’aucun progrès durable ne peut être obtenu dans un des quatre axes prioritaires de la stratégie française de développement (croissance durable et partagée, lutte contre la pauvreté et les inégalités, préservation des biens publics mondiaux et promotion du droit et de la stabilité), si on laisse par ailleurs perdurer des déséquilibres majeurs dans les autres axes.

ce choix se traduira notamment par la mise en place d’un « second avis développement durable » indépendant lors de l’instruction des projets.

(9)

L’instruction des projets comprendra un « second avis développement durable » indépendant.

Lac Lalolalo, nouvelle calédonie.

(10)

L’AFRIqUe

et LA MÉDIteRRAnÉe,

Priorités géograPhiques

L’AFD poursuivra son action en afrique subsaharienne, premier bénéficiaire de ses financements, où elle concentrera l’essentiel de l’effort financier de l’État (plus de 60 %) pour aider le continent à relever les immenses défis qu’il affronte : croissance démographique, urbanisation, lutte contre une pauvreté massive, en valorisant ses importantes potentialités humaines et naturelles. elle renforcera en particulier son intervention dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, des infrastructures – notamment les énergies renouvelables et les transports –, et du développement urbain durable.

elle interviendra de façon la plus large possible dans les 17 pays pauvres prioritaires définis par la France, où elle concentrera plus de la moitié des subventions dont l’État lui confie la mise en œuvre, notamment en aidant ces pays à renforcer l’action publique et les services sociaux au profit du plus grand nombre et à lutter contre leurs fragilités structurelles.

en Méditerranée, elle appuiera la création d’emplois en encourageant la mise en place d’un environnement institutionnel performant et le développement du tissu des PMe, elle soutiendra la réduction des inégalités sociales (par la formation professionnelle et les services de proximité) et territoriales (par l’aménagement concerté du territoire en zones rurales et dans les quartiers urbains défavorisés), et elle contribuera à l’amélioration de la qualité de vie (par des infrastructures de mobilité urbaine, d’assainissement

et une énergie sobre en carbone).

(11)

elle mènera son action principalement sous forme de prêts et de mobilisation d’expertise, en étroite coordination avec les instruments de la politique européenne de voisinage.

elle consacrera à la zone 20 % de l’effort financier de l’État.

Accra, ghana.

Elle renforcera son intervention dans

les domaines de l’agriculture et de la

sécurité alimentaire, des infrastructures

et du développement urbain durable.

(12)

DeS APPRocheS cIbLÉeS

dans les Pays émergents et les Pays en crise

Dans les pays émergents, le dynamisme économique, l’urbanisation et la hausse du niveau de vie s’accompagnent d’une forte pression sur les ressources naturelles et les émissions de gaz à effet de serre, et de fortes inégalités sociales et spatiales. L’Agence soutiendra des trajectoires de croissance plus sobres en carbone et en capital naturel et favorables aux plus démunis. Dans ces pays, l’Agence combinera offres financières et expertise technique, mobilisée auprès d’opérateurs français dans une optique de partage d’expériences

et de promotion de leurs savoir-faire.

Le mandat d’intervention restera étroitement lié aux enjeux globaux du développement durable, notamment du changement climatique et de la biodiversité, mais aussi à leurs déclinaisons locales, en réponse en particulier aux enjeux d’un développement urbain durable.

Les interventions dans ces pays se feront à coût budgétaire faible : l’Agence y consacrera moins de 10 % de l’effort financier de l’État.

Dans les pays en conflit ou en sortie de conflit, les États défaillants ou les pays confrontés à des catastrophes naturelles majeures, l’Agence interviendra à la fois en terme de prévention, en cherchant à réduire les facteurs de fragilité et à renforcer la résilience de ces sociétés, et en accompagnement de la sortie de crise et de la reprise des processus de développement.

Dans ces pays, elle veillera à maximiser sa compréhension des contextes, des sources de tensions et des groupes en présence. elle privilégiera des projets combinant résultats rapides et consolidation des institutions, et des modalités d’intervention adaptées à des environnements précaires.

(13)

6. APPUyeR

Le DÉveLoPPeMent

et l’intégration régionale des outre-mer

Dans l’outre-mer français, l’Agence appuiera le développement de l’habitat et l’aménagement urbain, qui sont au cœur du développement de ces territoires, tant par l’activité économique induite que par leur rôle social en réponse au besoin de logements et de réhabilitation de l’habitat insalubre.

elle poursuivra son engagement en faveur du développement du secteur privé, une des conditions essentielles du développement économique, notamment en renforçant son activité en capital investissement, en développant son offre de prêts directs aux entreprises en subsidiarité de l’activité des systèmes bancaires locaux, et en participant à la structuration de filières économiques.

elle appuiera les collectivités locales, en particulier dans leurs investissements structurants, en ciblant en priorité l’environnement et la cohésion sociale, en accompagnement d’une politique d’appui-conseil. elle associera les acteurs locaux à la promotion régionale de politiques ambitieuses en matière de climat et de biodiversité. elle poursuivra ses actions de prévention des difficultés et d’accompagnement des restructurations financières des collectivités locales.

enfin, elle contribuera à promouvoir l’influence française dans les pays du voisinage des outre-mer en mettant à profit sa double compétence d’intervention dans les régions ultramarines et les États étrangers voisins et poursuivra à cet effet des actions de coopération régionale.

(14)

Une LARge gAMMe D’InStRUMentS

Pour réPondre

à des Besoins changeants

L’Agence poursuivra le développement d’une palette d’outils financiers innovants, permettant d’apporter à ses partenaires des concours adaptés à leur besoins. en optimisant l’usage des ressources publiques qui lui sont confiées, elle maximisera leurs impacts en termes de développement. elle poursuivra une politique ambitieuse de partenariats, notamment avec les organisations de solidarité internationale et les collectivités territoriales engagées dans la coopération décentralisée.

elle poursuivra, en complément des activités de sa filiale Proparco, sa coopération avec les entreprises afin d’encourager la mobilisation de leur savoir-faire au service des pays en développement et de mutualiser les connaissances des milieux économiques des pays concernés.

elle renforcera ses liens avec la communauté des agences de coopération et celle des

institutions financières de développement. Un effort particulier sera entrepris pour renforcer le dialogue avec les institutions européennes, poursuivre la coordination et développer les synergies entre acteurs européens.

elle se dotera d’un fonds d’expertise et de coopération technique pour renforcer l’accompagnement de ses financements, en particulier dans les pays émergents, et pour répondre à la demande des pays partenaires qui souhaitent bénéficier des savoir-faire des acteurs français, dans des logiques de partage d’expériences et d’influence.

(15)

elle poursuivra son action de production de connaissances, depuis la capitalisation tirée des projets qu’elle finance jusqu’à la réflexion prospective sur les enjeux du développement, en passant par les partenariats avec la communauté scientifique. cela, dans le but de renforcer la pertinence de son offre, d’alimenter ses activités de formation, de promouvoir de bonnes pratiques et des innovations et de nourrir les positions de la France dans les enceintes internationales débattant du développement.

Dali, yunnan, chine.

L’AFD est devenue un acteur

international majeur en matière

d’environnement et de lutte contre

le réchauffement climatique.

(16)

Une Agence

exemPlaire

L’Agence se fixe des exigences renforcées pour s’adapter à son changement de dimension comme aux évolutions du contexte dans lequel elle intervient. Dans ce but elle :

n poursuivra et renforcera sa politique de responsabilité sociale et environnementale, aussi

bien dans son fonctionnement interne que dans ses opérations, dans une perspective de promotion du développement durable ;

n adaptera son modèle financier aux évolutions de la réglementation et à l’augmentation

de la taille de son bilan, renforcera la politique de sécurisation de ses financements

et confortera sa stratégie relative aux financements non souverains, pour pouvoir continuer à prendre les risques qu’implique son activité de développement tout en les maîtrisant ;

n développera une politique ambitieuse pour son personnel, atout essentiel de l’Agence, afin

de valoriser et transmettre les compétences, et optimisera son déploiement dans le réseau de ses 71 agences et représentations. elle renforcera son dispositif d’éthique ;

n mettra en œuvre les principes de la Déclaration de Paris, du Programme d’action d’Accra

et du Partenariat de busan, sur l’efficacité de l’aide, ainsi que les principes de coordination et de division du travail, agréés par les pays membres de l’Union européenne. elle renforcera en particulier son système d’évaluation et de mesure des résultats de développement des projets qu’elle finance, et rendra mieux compte de ses activités sur cette base.

(17)

Elle renforcera en particulier son système d’évaluation et de mesure des résultats.

Forêt du bassin du congo.

(18)

de l’ensemble des activités opérationnelles de l’aFd.

2. en afrique subsaharienne, une mobilisation pour la sécurité alimentaire, un soutien aux infrastructures et des actions ciblées en matière d’éducation et de santé.

3. en zone méditerranée, centrer l’action sur l’emploi et la réduction des inégalités sociales et territoriales.

4. concilier développement et lutte contre le réchauffement climatique, particulièrement dans les pays émergents.

5. soutenir le développement économique ultramarin, via le logement, le secteur privé, les collectivités locales et l’insertion régionale.

6. renforcer la palette des outils financiers.

7. renforcer les partenariats internationaux et la coopération avec la société civile française.

8. renforcer la mobilisation de l’expertise et étudier la création d’un fonds spécifique.

9. renforcer la production et l’échange de connaissances.

10. consolider le modèle financier de l’aFd.

11. renforcer le capital humain de l’aFd.

12. développer des standards élevés en matière de redevabilité

et de responsabilité sociale et environnementale.

(19)

crédits Photos p3 - Sarah Marniesse, AFD p5 - Jean-Pierre Barral, AFD p7 - Philippe Percheron, AFD p11 - Maelis Borghese, AFD p13 - AFP

p15 - Nicolas Guyot, AFD

coordination éditoriale Laureline Felder

réalisation

Agence Le troisième pôle www.letroisiemepole.com

(20)
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Troisième plan d’orientations stratégiques de l’AFD 2012-2016

1. Un contexte en pleine mutation

La décennie écoulée a vu des progrès sociaux sans équivalent historique à l’échelle mondiale même si une pauvreté massive continue à exister dans les pays les moins avancés et les pays en crise. Cette pauvreté reste également présente dans les pays à revenu intermédiaire où vit désormais la majorité de la population mondiale. Si les pays émergents disposent désormais de moyens importants, ils sont confrontés à la gestion d’équilibres délicats pour promouvoir un développement rapide, durable et équitable et appellent de nouvelles formes de coopération.

Des crises de grande ampleur ont montré à la fois la vulnérabilité du processus de développement et l’interdépendance mondiale croissante.

Des changements majeurs sont intervenus dans l’exercice de la solidarité internationale : les flux d’aide ont augmenté mais leur poids relatif a diminué. Les acteurs de la coopération se sont multipliés : nouveaux pays donateurs, fonds thématiques, fondations privées. Les Etats, donateurs et récipiendaires, n’ont plus le monopole d’une relation de coopération à laquelle se joignent des acteurs économiques et sociaux toujours plus nombreux.

Un document cadre de coopération au développement a pour la première fois défini en 2010 la stratégie de la France en faveur d’un développement mondial durable autour de quatre priorités interdépendantes : une croissance durable et équitable, la lutte contre la pauvreté et les inégalités, la préservation des biens publics mondiaux et la promotion du droit et de la stabilité. La stratégie identifie quatre zones de partenariats différenciés par la hiérarchie des priorités et les instruments déployés pour y répondre.

La relance d’un grand débat national au travers des Assises du développement et de la solidarité internationale, permettra de contribuer aux réflexions sur l’évolution des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui arrivent à échéance en 2015, sur la définition d’ objectifs de développement durable annoncés à la Conférence Rio+20 appelés à donner une portée plus large et plus universelle aux OMD, et sur les modalités de leur financement.

2. Une agence transformée par dix ans de croissance

L’AFD a connu ces dernières années une très forte croissance de ses activités, multipliée par 5 en dix ans, et une transformation profonde et rapide, par l’extension de son champ géographique et de ses secteurs d’intervention, la diversification de ses contreparties et de son offre de produits financiers, le développement de sa production de connaissances et le renouvellement de ses effectifs.

Opérateur principal de la France pour le développement, l’AFD l’est aussi devenue pour la coopération internationale en matière d’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique.

De son côté, l’Etat a revu les modalités de pilotage de l’Agence en créant, en 2010, un Comité d’orientation stratégique présidé par le Ministre en charge du développement et en arrêtant le principe d’un Contrat d’objectifs et de moyens unique avec l’Agence, dont le premier a été signé fin 2011.

Fondée sur les valeurs d’engagement, d’ouverture et d’adaptabilité issues de son histoire, cette évolution a donné un nouveau visage à l’Agence.

Le troisième plan d’orientation stratégique (POS3) qui couvre la période 2012-2016, vient consolider cette phase de croissance et de transformation en exploitant tout le potentiel de l’Agence et l’inscrivant dans le nouveau

« partenariat pour le développement » promu par l’Etat.

(22)

L’AFD poursuivra son action en Afrique subsaharienne, premier bénéficiaire de ses financements, où elle concentrera l’essentiel de l’effort financier de l’Etat (plus de 60%) pour aider le continent à relever les immenses défis qui l’attendent : croissance démographique, urbanisation, lutte contre une pauvreté massive, en valorisant ses importantes potentialités humaines et naturelles. Elle renforcera en particulier son intervention dans les domaines de l’agriculture et la sécurité alimentaire, les infrastructures, notamment les énergies renouvelables et les transports, et le développement urbain durable.

Elle interviendra de façon la plus large possible dans les 17 pays pauvres prioritaires définis par la France, où elle concentrera plus de la moitié des subventions dont l’Etat lui a confié la mise en œuvre, notamment en aidant ces pays à renforcer l’action publique et les services sociaux au profit du plus grand nombre et à lutter contre leurs fragilités structurelles. (carte PPP)

En Méditerranée, elle appuiera la création d’emplois en encourageant la mise en place d’un environnement institutionnel performant et le développement du tissu des PME, la réduction des inégalités sociales (par la formation professionnelle et les services de proximité) et territoriales (par l’aménagement concerté du territoire en zones rurales et dans les quartiers urbains défavorisés), et contribuera à l’amélioration de la qualité de vie (par des infrastructures de mobilité urbaine, d’assainissement et une énergie sobre en carbone).

Elle mènera son action principalement sous forme de prêts et de mobilisation d’expertise, en étroite coordination avec les instruments de la politique européenne de voisinage.

Elle consacrera à la zone 20% de l’effort financier de l’Etat.

5. Des approches ciblées dans les pays émergents et les pays en crise

Dans les pays émergents, le dynamisme économique, l’urbanisation et la hausse du niveau de vie s’accompagnent d’une forte pression sur les ressources naturelles et les émissions de gaz à effet de serre, et de fortes inégalités sociales et spatiales. L’Agence soutiendra des trajectoires de croissance plus sobres en carbone et en capital naturel et favorables aux plus démunis.

Dans ces pays, l’Agence combinera offres financières et expertise technique, mobilisée auprès d’opérateurs français dans une optique de partage d’expériences et de promotion de leurs savoir-faire.

Le mandat d’intervention restera étroitement lié aux enjeux globaux du développement durable, notamment du changement climatique et de la biodiversité, mais aussi à leurs déclinaisons locales, en réponse en particulier aux enjeux d’un développement urbain durable.

Les interventions dans ces pays se feront à coût budgétaire faible ou nul : l’Agence y consacrera moins de 10% de l’effort financier de l’Etat.

Dans les pays en conflit ou en sortie de conflit, les Etats défaillants ou les pays confrontés à des catastrophes naturelles majeures, l’Agence interviendra à la fois en terme de prévention, en cherchant à réduire les facteurs de fragilité et à renforcer la résilience de ces sociétés, et en accompagnement de la sortie de crise et de la reprise des processus de développement.

(23)

Dans ces pays, elle veillera à maximiser sa compréhension des contextes, des sources de tensions et des groupes en présence. Elle privilégiera des projets combinant résultats rapides et consolidation des institutions, et des modalités d’intervention adaptées à des environnements précaires.

6. Accompagner le développement et l’intégration régionale des Outre-mer

Dans l’Outre-mer français, l’Agence appuiera le développement de l’habitat et l’aménagement urbain, qui sont au cœur du développement de ces territoires tant par l’activité économique induite que par leur rôle social en réponse au besoin de logements et de réhabilitation de l’habitat insalubre.

Elle poursuivra son engagement en faveur du développement du secteur privé, une des conditions essentielles du développement économique, notamment en renforçant son activité en capital investissement, en développant son offre de prêts directs aux entreprises en subsidiarité de l’activité des systèmes bancaires locaux, et en participant à la structuration de filières économiques,.

Elle appuiera les collectivités locales, en particulier dans leurs investissements structurants, en ciblant en priorité l’environnement et la cohésion sociale, en accompagnement d’une politique d’appui-conseil. Elle associera les acteurs locaux à la promotion régionale de politiques ambitieuses en matière de climat et de biodiversité. Elle poursuivra ses actions de prévention des difficultés et d’accompagnement des restructurations financières des collectivités locales.

Enfin, elle contribuera à promouvoir l’influence française dans les pays du voisinage des Outre-mer en mettant à profit sa double compétence d’intervention dans les régions ultramarines et les Etats étrangers mitoyens et poursuivra à cet effet des actions de coopération régionale.

7. Une large gamme d’instruments pour répondre à des besoins changeants

L’Agence poursuivra le développement d’une palette d’outils financiers innovants, permettant d’apporter à ses partenaires des concours adaptés à leur besoins. En optimisant l’usage des ressources publiques qui lui sont confiées, elle maximisera leurs impacts en termes de développement.

Elle poursuivra une politique ambitieuse de partenariats notamment avec les organisations de solidarité internationale et les collectivités territoriales engagées dans la coopération décentralisée.

Elle poursuivra, en complément des activités de sa filiale Proparco, sa coopération avec les entreprises afin d’encourager la mobilisation de leur savoir-faire au service des pays en développement et de mutualiser les connaissances des milieux économiques des pays concernés.

Elle renforcera ses liens avec la communauté des agences de coopération et celle des institutions financières de développement. Un effort particulier sera entrepris pour renforcer le dialogue avec les institutions européennes, poursuivre la coordination et développer les synergies entre acteurs européens.

Elle se dotera d’un fonds d’expertise et de coopération technique pour renforcer l’accompagnement de ses financements dans les pays émergents en particulier et répondre à la demande des pays partenaires qui souhaitent bénéficier des savoir-faire des acteurs français, dans des logiques de partage d’expériences et d’influence.

Elle poursuivra son action de production de connaissances, depuis la capitalisation tirée des projets qu’elle finance jusqu’à la réflexion prospective sur les enjeux du développement en passant par les partenariats avec la communauté scientifique, pour renforcer la pertinence de son offre, alimenter ses activités de formation, promouvoir des bonnes pratiques et des innovations et nourrir les positions de la France dans les enceintes internationales débattant du développement

(24)

Elle renforcera son dispositif d’éthique.

- mettra en œuvre les principes de la Déclaration de Paris, du Programme d’action d’Accra et du Partenariat de Busan, sur l’efficacité de l’aide et les principes de coordination et de division du travail, agréés par les pays membres de l’Union européenne. Elle renforcera en particulier son système d’évaluation et de mesure des résultats de développement des projets qu’elle finance, et rendra mieux compte de ses activités sur cette base

Les 12 objectifs du troisième plan d’orientations stratégiques

1. Faire de l’objectif de développement durable la référence commune de l’ensemble des activités opérationnelles de l’AFD.

2. En Afrique subsaharienne, une mobilisation pour la sécurité alimentaire, l’accompagnement d’un développement urbain durable, un soutien aux infrastructures et des actions ciblées en matière d’éducation et de santé.

3. En zone Méditerranée, centrer l’action sur l’emploi et la réduction des inégalités sociales et territoriales.

4. Concilier développement et lutte contre le réchauffement climatique, particulièrement dans les pays émergents.

5. Soutenir le développement économique ultramarin, via le logement, le secteur privé, les collectivités locales et l’insertion régionale.

6. Renforcer la palette des outils financiers.

7. Renforcer les partenariats internationaux et la coopération avec la société civile française.

8. Renforcer la mobilisation de l’expertise et étudier la création d’un fonds spécifique.

9. Renforcer la production et l’échange de connaissances.

10. Consolider le modèle financier de l’AFD.

11. Renforcer le capital humain de l’AFD.

12. Développer des standards élevés en matière de redevabilité et de responsabilité sociale et environnementale.

(25)

STRATEGIC

ORIENTATION PLAN 2012-2016

AGENCE FRANçAISE

dE dévELOPPEmENT

(26)

AFd also works with French and international academic networks to feed into debates and forward planning on development.

In 2011, AFd approved nearly €6.9 billion to finance activities in developing

countries and the French Overseas Communities. The funds will help get 4 million

children into primary school and 2 million into secondary school; they will also

improve drinking water supply for 1.53 million people. Energy efficiency projects

financed by AFd in 2011 will save nearly 3.8 million tons of CO² equivalent annually.

(27)

A NEW STRATEGY

FOR A STRONGER AND MORE INFLUENTIAL AGENCY

After ten years of strong growth and substantial transformation at AFD, the third Strategic Orientation Plan (POS3) builds on the potential it has acquired. It aims to strengthen AFD and situate it within the framework of the new “partnership for development” promoted by the French Government.

In a rapidly changing international environment, AFD is underscoring its strategy to finance long-term development activities. The aim is to help communities build sustainable conditions to allow them to meet their priority needs, without compromising the ability of future generations to meet their needs.

The attention given to the social and environmental dimensions of the projects it finances, along with their impact on climate change, has been further strengthened.

Sustainable development has thus become a hallmark for AFD.

This POS underscores the priority given to Sub-Saharan Africa and the Mediterranean, in the context of France’s development policy and the implementation of the strategy for differentiated geographical partnerships.

It promotes targeted approaches in emerging countries and solutions tailored to the case of fragile States.

In the French Overseas Communities, it enhances the specific role played by AFD in strengthening local authorities and economic actors and reinforcing their regional integration.

AFD has defined a series of additional requirements for its operations with the aim of

achieving excellence in terms of social and environmental responsibility, professional

ethics, accountability, transparency and the effectiveness of its action.

(28)

ENVIRONMENT

The past decade has seen unprecedented social progress worldwide, although massive poverty continues to exist in the least developed countries and countries in crisis. This poverty also remains present in middle-income countries, where the majority of the world’s population lives today. Emerging countries now have significant resources, yet their extremely rapid growth means they face the need to seek delicate balances in order to ensure swift, more sustainable and more equitable development and they are calling for new forms of cooperation.

Large-scale crises and more frequent and more serious natural disasters have demonstrated both the vulnerability of the development process and the increasing global

interdependence.

Major changes have occurred in international solidarity activities: public aid flows have increased, but their relative weight has fallen. There are an increasing number of

development actors: new donor countries, thematic funds, private foundations… Donor and recipient governments no longer have the monopoly on a cooperation relationship, which is being joined by an ever-increasing number of economic and social actors.

In 2010, for the first time, a framework development cooperation document defined France’s strategy for global sustainable development based on four interdependent priorities: sustainable and equitable growth, the fight against poverty and inequalities, the preservation of global public goods and the promotion of law and stability. The strategy identifies four areas of partnership, depending on the priorities and the instruments employed to meet them.

(29)

The new national debate, via the Conferences on Development and International Solidarity, will contribute to discussions on the progress achieved by the Millennium Development Goals (MDGs), which arrive at their target date in 2015, the defi nition of sustainable development targets announced at the Rio+20 Summit, which will have a broader and more universal scope than the MDGs, and the modalities of their fi nancing.

Medellín, Colombia.

France’s development cooperation

strategy promotes sustainable and

equitable growth.

(30)

AN AGENCY

TRANSFORMED BY

TEN YEARS OF GROWTH

In recent years, Agence Française de Développement has experienced extremely strong growth in its activities, which have seen a fivefold increase in ten years. It has also undergone a profound and rapid transformation, with the extension of its geographical scope and its sectors of operation, the diversification of its counterparts and its range of financial products, the development of its knowledge production and its workforce renewal.

AFD is France’s main operator for development and has also become a major actor on the international scene for the environment and fight against climate change.

The Government, for its part, has reviewed the supervision mechanisms for AFD by creating a Strategic Orientation Committee in 2010, chaired by the Minister for Development and establishing the principle of a single Performance and Resources Contract with AFD, the first of which was signed in late 2011.

This development is based on values in terms of commitment, openness and adaptability, which stem from its history, and has put a new face on AFD.

The third Strategic Orientation Plan (POS3), which covers the period 2012-2016, consolidates this growth and transformation phase by exploiting AFD’s full potential and setting it in the context of the new “partnership for development” promoted by the Government.

(31)

India.

It will set up an expertise and

technical cooperation fund to

scale up support for its fi nancing,

particularly in emerging countries.

(32)

SUSTAINABLE DEVELOPMENT,

HALLMARK OF AFD’S NEW STRATEGY

AFD has decided to make sustainable development the hallmark of its new strategy.

It is understood as the constant search for a dynamic balance between economic, social and environmental objectives in the projects it finances, over a long-term horizon and in a context of global interdependence.

This decision is based on the observation that no sustainable progress can be achieved in one of the four priority areas of France’s development strategy (sustainable and shared growth, fight against poverty and inequalities, preservation of global public goods and promotion of law and stability) if major imbalances are left to persist in the other areas.

This decision will involve establishing an independent “second opinion on sustainable development” during the project appraisal process.

(33)

Project appraisals will include an independent “second opinion on sustainable development”.

Lake Lalolalo, New Caledonia.

(34)

AFRICA AND THE MEDITERRANEAN,

GEOGRAPHICAL PRIORITIES

AFD will be continuing its action in Sub-Saharan Africa, the primary beneficiary of its financing, where it will focus the bulk of the Government’s financial effort (over 60%) to help the continent tackle the huge challenges it is facing – population growth, urbanization and fight against massive poverty – by developing its substantial human and natural potential. It will focus its operations on the sectors of agriculture and food security, infrastructure – particularly renewable energy and transport – and sustainable urban development.

It will operate as widely as possible in the 17 priority poor countries defined by France, for which it will earmark over half the grants that the Government entrusts it to implement.

A specific focus will be to help these countries strengthen public action and social services, for the benefit of the greatest number, and tackle their structural vulnerabilities.

In the Mediterranean, it will support job creation by promoting the creation of an effective institutional environment and developing the SME sector. It will work to reduce social inequalities (via vocational training and community services) and territorial inequalities (via concerted territorial development in rural areas and disadvantaged urban neighborhoods) and will contribute to improving living standards (via infrastructure for urban mobility and sanitation and low-carbon energy).

(35)

It will mainly conduct its operations through loans and by mobilizing expertise, in close coordination with European Neighbourhood Policy instruments. It will earmark 20% of the Government’s fi nancial effort for the region.

Accra, Ghana.

It will scale up its operations in the

sectors of agriculture and food security,

infrastructure and sustainable urban

development

(36)

TARGETED APPROACHES

IN EMERGING COUNTRIES AND COUNTRIES IN CRISIS

In emerging countries, economic dynamism, urbanization and rising living standards put heavy pressure on natural resources and greenhouse gas emissions and lead to high levels of social and spatial inequality. AFD will be supporting pro-poor, low-carbon growth trajectories that preserve natural capital. In these countries, AFD will combine financial support and technical expertise mobilized via French operators, with the aim of sharing experiences and promoting their know-how.

The mandate for operations will remain closely linked to the global challenges of sustainable development, with a focus on climate change and biodiversity, but also to their local manifestations in response, in particular, to the challenges of sustainable urban

development. Operations in these countries will come with a low budgetary cost: AFD will earmark less than 10% of the Government’s financial effort for them.

In conflict and post-conflict countries, failing States or countries faced with major natural disasters, AFD’s operations will focus both on prevention, by seeking to reduce areas of vulnerability and build up the resilience of these societies, and on supporting the crisis recovery stage and the resumption of the development process. In these countries, it will work to gain a comprehensive understanding of situations, sources of tension and of the different stakeholder groups. It will give priority to projects that combine rapid results with strengthening institutions and to operating methods tailored to insecure environments.

(37)

6. SUPPORT THE

DEVELOPMENT

AND REGIONAL INTEGRATION OF THE FRENCH OVERSEAS

In the French Overseas Communities, AFD will support both housing development and urban development. These are key areas for the development of these territories, both in terms of the resulting economic activity and their social role in meeting the need for housing and slum upgrading.

It will remain committed to supporting private sector development, a prerequisite for economic development, in particular by scaling up its private equity investment activity, developing its range of direct loans to companies, based on the principle of subsidiarity with the activity of local banking systems, and by participating in structuring sectors of the economy.

It will support local authorities, particularly their structural investments, by targeting the environment and social cohesion as a priority, in addition to a support-consultancy policy.

It will involve local stakeholders in the regional promotion of ambitious climate change and biodiversity policies. It will continue its activities to prevent difficulties and support the financial restructuring of local authorities.

Finally, it will contribute to promoting French influence in countries in the neighborhood of the French Overseas Communities by drawing on its dual operational competence in France’s overseas regions and neighboring foreign countries and will, in this respect, continue regional cooperation activities.

(38)

A WIDE RANGE

OF INSTRUMENTS

TO MEET CHANGING NEEDS

AFD will continue to develop a range of innovative financial tools in order to provide its partners with financing tailored to their needs. It will maximize the developmental impacts of the public resources entrusted to it by optimizing their use. It will pursue an ambitious policy of partnerships, particularly with international solidarity organizations and regional and local authorities involved in decentralized cooperation.

It will complement the activities of its subsidiary Proparco by continuing its cooperation with companies. The aim is to promote the mobilization of their expertise in order to support developing countries and share knowledge of the economic circles in the countries in question.

It will strengthen its relationship with the community of cooperation agencies and development finance institutions. A particular effort will be made to further develop the dialogue with European institutions, continue coordination and build synergies between European stakeholders.

It will set up an expertise and technical cooperation fund to scale up support for its financing, particularly in emerging countries, and to meet demand from partner countries seeking to benefit from the know-how of French stakeholders. The aim will be to share experience and exert influence.

(39)

It will pursue its knowledge production activity, from capitalization on the projects it fi nances to forward-looking research on development issues, including partnerships with the scientifi c community. The aim is to enhance the relevance of its range of activities, provide input for its training activities, promote good practices and innovation and contribute to France’s positions in international fora for debate on development.

Dali, Yunnan, China.

AFD has become a major international actor in the

environment sector and the fi ght

against climate change.

(40)

AGENCY

AFD has established stricter requirements in order to adapt to both its growth and developments in the contexts in which it operates. To this end, it will:

npursue and strengthen its social and environmental responsibility policy, both in its in-house activities and in its operations, with the aim of promoting sustainable development;

nadjust its financial model to regulatory changes and increase the size of its balance sheet, enhance its policy to secure its financing and reinforce its strategy on non-sovereign financing in order to continue to take the risks involved in its development activity and control them;

nbuild an ambitious policy for its staff, a key asset for AFD, in order to develop and transfer skills, and optimize their deployment in its network of 71 agencies and representation offices. It will reinforce its ethics mechanism;

n implement the principles of the Paris Declaration, the Accra Agenda for Action and the

Busan Partnership for Effective Development Cooperation, as well as the principles for the coordination and division of labor agreed by European Union member countries. It will specifically strengthen its system for evaluating and measuring the developmental results of the projects it finances and will be more accountable for its activities on this basis.

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It will specifi cally strengthen its system for evaluating and measuring results.

Congo Basin forest.

(42)

for all AFD’s operational activities.

2. In Sub-Saharan Africa, a mobilization for food security, support for infrastructure and targeted actions for education and health.

3. Focus action in the Mediterranean on employment and reducing social and territorial inequalities.

4. Reconcile development and the fight against climate change, particularly in emerging countries.

5. Support economic development in the French Overseas Communities via housing, the private sector, local authorities and regional integration.

6. Increase the range of financial tools.

7. Scale up international partnerships and cooperation with France’s civil society.

8. Scale up the mobilization of expertise and consider establishing a specific fund.

9. Scale up the production and exchange of knowledge.

10. Consolidate AFD’s financial model.

11. Strengthen AFD’s human capital.

12. Develop high standards for accountability

and social and environmental responsibility.

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PhOTOS CRédITS p3 - Sarah Marniesse, AFD p5 - Jean-Pierre Barral, AFD p7 - Philippe Percheron, AFD p11 - Maelis Borghese, AFD p13 - AFP

p15 - Nicolas Guyot, AFD

EdITORIAL COORdINATION Laureline Felder

CREATION

Agency Le troisième pôle www.letroisiemepole.com

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Références

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