• Aucun résultat trouvé

Solutions des questions 236 et 234

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Solutions des questions 236 et 234"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

A. T HIOLLIER

Solutions des questions 236 et 234

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 10

(1851), p. 279-282

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1851_1_10__279_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1851, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

SOLUTIONS DES QUESTIONS 236 ET 234

(voir t X,p. 183),

PAR M. A. THIOLLIER, Élève du lycée Charlemagne; classe de M. Orcel.

Question 236.

Si xf -4- 2 ay* est un carré, x2 -f- ayf est la somme de deux carrés.

En effet, soit xf -h 2 ay* = z%

, =

ia la

Or on peut toujours supposer z -+- x = 2 «m, m étautqucl-

(3)

conque; alors on a

y% r= i am2 — 2 mx, par suite,

xi-+-ayi= x*-+-2.dlnik— 2 amx = (x2 — 2 ama* -t- a2 /w2) 4 - «3wi%

ou

x3 -4- a/2 = (x — am)2 -h {am )2.

Donc x* -f- ay2 est la somme de deux carrés. C . Q . F . D . Question 234.

Soit l'équation

(x — * ! ) ( * —a3) (a? — *5) . . . (x — a » . , )

ô est un nombre positif*, m est un nombre entier positif;

les in — 1 différences

ax — a2, a2 — a%, tf3 — <z4 7 a4 — «5, . . . , ö2 n_ , — a2n

sont positives ; les n racines de l'équation seront réelles et comprises entre ai et «2 5 #3 et «4, a5 et a6, . . . , aî n_j

(RlCIIELOT.)

D'après la condition

si Ton donne à x les valeurs

« 1 , « 3 > Ö5 > ö7, . . . , û f2n — I J

la première partie de l'équation sera nulle, et si nous supposons que n soit pair, la fonction prendra d'abord le signe -h pour x = ax, puis le signe — pour x = a3, et ainsi de suite alternativement. La fonction prendra les

signes

-f- — -f. — +-.:. — correspondant à

(4)

(ril )

il n'y a donc qu'une seule racine comprise entre chacun de ces n nombres.

Si7 maintenant, on donne à x les valeurs aS ) <z4, a6, a8,..., atn, ce sera, au contraire, la seconde partie de l'équation qui deviendra nulle, et le premier terme sera négatif pour-.r = <zs, positif pour x = akJ et ainsi de suite alternativement. La fonction prendra les signes

1 1 1 h... -f-

correspondant à

x=:a2, tf<, n6t #8, al0,..., a2n;

on peut donc écrire ainsi le tableau des variations de la fonction

xz=:aK, aa, a3, a4, ab} a6, a*,, as, . . . , tf2„_,, a2n>

f(x) 4-, —, —, -4-, 4-, —, —, -+-,..., - , + . La fonction change n — i fois de signe ; par suite ? puisqu'il doit y avoir au moins une racine entre deux nombres donnant des résultats de signes contraires lorsqu'on les substitue dans la fonction, il y aura une racine et une seule entre at et a29 «s et «4, as et #6, . . . , <22n-t et ain.

C'est ce qu'il fallait démontrer.

Si l'on supposait n impair, on tomberait identique- ment sur le même résultat ; le raisonnement est absolu- ment le même : il suffit d'observer que si, pour x = ap

[p étant compris entre i et 2 « ) , la fonction prend le signe H- dans le premier cas, elle prendra le signe — dans le deuxième, et réciproquement.

Le même élève énonce et démontre ces deux théorèmes de géométrie, dont le second est un corollaire du premier : Soient une première sphère donnée et une seconde sphère passant par le centre de la première sphère; la zone de cette seconde sphère, interceptée par la première, a une aire constante, quelque soit le rayon de la seconde sphère.

(5)

Soient deux sphères données de même centre, et une troisième sphère passant par ce centre; la zone à deux bases9 interceptée sur cette troisième sphère par les deux premières, a une aire indépendante du rayon de la troi- sième sphère.

Note* M. Ed. Terré, élève de la même classe, adresse le lieu géomé- trique d'une tangente commune à deux cercles dont les centres sont fixes, et dont les rayons sont liés par une équation linéaire. Le lieu est un sys- tème de quatre cercles. Nous donnerons prochainement ce beau travail, que son étendue nous oblige d'ajourner.

Références

Documents relatifs

Donc, dans le tétraèdre régulier, le rayon de la sphère tangente aux six arêtes est moyen proportionnel entre le rayon de la sphère inscrite et celui de la

Solutions du premier des deux problèmes de géométrie énoncés à la page 360 du XIII.e volume des Annales; première solution.. Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome

L’accès aux archives de la revue « Annales de Mathématiques pures et appliquées » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (

Castelnau , on par- viendra aisément à démontrer que , de tous les troncs de parallélipipèdes dans lesquels les arêtes latérales et la section qui leur est

cercles tracés sur un même plan ont encore une corde commune, lors même qu’ils ne se coupent pas ; c’est cette corde que 1B1. Gaultier a nommé leur

L’accès aux archives de la revue « Annales de Mathématiques pures et appliquées » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (

Si nous supposons maintenant la courbure de.la surface (S) posi- tive, les courbes d'habillement seront, sur la sphère, les images des lignes asymptotiques d'une

Soient un faisceau de droites isotropes d' 1. premier système déterminé par un système S de points réels A, B, G,..., et un faisceau homographique de droites isotropes du