R EVUE DE STATISTIQUE APPLIQUÉE
CERESTA
Le centre d’enseignement et de recherche de statistique appliquée
Revue de statistique appliquée, tome 20, n
o1 (1972), p. 5-24
<http://www.numdam.org/item?id=RSA_1972__20_1_5_0>
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5
LE CENTRE D’ENSEIGNEMENT
ET DE RECHERCHE DE STATISTIQUE APPLIQUÉE
Le Centre de Formation aux
Applications
Industrielles de laStatistique
a étécrée en 1952 pour
faire
connaître etdévelopper
lesapplications
des méthodes sta-tistiques
auxproblèmes
de l’industrie.Depuis
cette date il a entre autres activitésorganisé
des stages deformation qui
ont été suivis par un nombre sans cesse crois- sant d’auditeurs : à lafin
de l’année1971,
225 sessions ont été suivies parplus
de5 600
stagiaires.
Devant l’audience de
plus
enplus importante qu’il
obtenait de la part desentreprises,
le Centre de Formation a étenduprogressivement
sesobjectifs
Al’origine
deux types de stages étaientorganisés
à l’intention desingénieurs
etcadres des usines. A l’heure
actuelle,
onze types de stages sontrégulièrement
or-ganisés, répartis
en trois sériesrépondant
à desobjectifs différents :
une série"technique" (3 stages),
une série"économique" (5 stages)
et une sérieHSpéciali-
sée"
(3 stages).
Il est ainsi apparu que la dénomination initiale "...
applications
industrielles de lastatistique"
nedéfinissait plus
correctement le domaine des activités actuelles du Centre de Formation.C’est
pourquoi,
sansqu’il
soit rienchangé
à sesobjectifs généraux,
à son orga- nisation ni à sonéquipe d’animation,
le Centre de Formation devient, àpartir
de19 72,
leCentre
d’Enseignement
et de Recherche deStatistique Appliquée (CERESTA)
Le 20 Décembre
dernier,
les animateurs du Centre ontfait
lepoint,
enprésence
d’un certain nombre de
responsables
des services de Formation de Grandes Entre-prises
et d’Administrationsqui
envoient leursingénieurs
à nos stages. Cefut
l’occa-sion pour Monsieur A~ VESSEREA U, Secrétaire Général du CERESTA, de retracer l’histoire du Centre de Formation, et de montrer comment en résulte la vocation actuelle du CERESTA.
Nous
reproduisons ci-après,
à l’intention de nos lecteurs, l’essentiel de sonexposé.
Revue de Statistique Appliquée. 1972 - vol. XX N° 1
Un
exposé
pourquoi
faire ? comme il est de bon ton de direaujour-
d’hui. Je vais essayer de le dire en
plaçant
cette réunion sous lesigne
d’untriple
événement dans l’histoire du Centre de Formation auxApplications
Industrielles de la
Statistique.
Un anniversaire : l’accèsprochain
à la ma-jorité
-unbaptême- et
coincidence sans doute assez rare, une confirmation.C’est en commentant ces trois évènements
qu’apparaitra, je l’espère, l’objet
de cette réunion.
Anniversaire et
prochain
accès à lamajorité.
Créé en1952,
le Centre de Formation auravingt
ans dans le courant de l’annéequi
va s’ouvrir. Unrapide historique
nouspermettra
depréciser
ses finalités.L’application
des MéthodesStatistiques
auxproblèmes industriels,
sielle avait
déjà
euquelques
réalisations àl’étranger
-notamment aux Etats Unis- était à peuprès complètement ignorée
dans notre pays au moment où débuta la dernière guerre mondiale. Oncommençait
à connaitre-après
SirRonald Fisher- les
applications
à labiologie
et à la rechercheagronomi-
que
-je
neparle
pas desapplications plus
anciennes etdéjà classiques
àcette
époque : actuariat, démographie,
... - Mais que les mêmes méthodespuissent
être utilisées avecprofit
dans lesproblèmes qui
seposent
à l’in- dustrie -contrôle desfabrications,
contrôle deréception,
recherche indus- trielle etplus généralement gestion
desentreprises-
n’étaitgénéralement
pas
soupçonné.
Les yeux dequelques
unss’ouvrirent,
presquesubitement,
dès la fin deshostilités,
à la faveur deséchanges
de personnes et de tex- tes :livres,
revues, documents divers. On sut ainsi que les recherches enstatistique théorique
avaient, sous lapression
desévènements,
connu un essorconsidérable aux Etats Unis et en Grande
Bretagne,
en vue d’aider à la so-lution de
problèmes
bien concrets : le contrôle des fabricationsd’armement,
lastratégie
desopérations...
Je me souvienspersonnellement
d’une confé-rence donnée à Paris dans l’hiver 1944-45 par un de ceux
qui
avaient étroi-tement
participé
à cette recherche -leprofesseur anglais
Barnard. Il y avait dans la salle de l’Avenue Pierre 1er deSerbie,
d’éminentes personna- lités du calcul desprobabilités
et de lastatistique.
Je ne crois pas faireinjure
à leur mémoire en disant quebeaucoup
entendaientparler
pour la pre- mière fois deconcepts
maintenant trèsfamiliers,
comme les cartes de con-trôle,
les essaisprogressifs,
les courbes d’efficacité. Je serais donc tenté de dire que lesapplications
de lastatistique
à l’industrie sontquelque
chosede récent. Mais
peut-on,
dans l’accélération des connaissances et des techni- ques,appliquer l’adjectif
"récent" à unediscipline qui
aplus
de trente ansd’âge ?
Il estpréférable
de dire que celle-ci a connu au cours de ces trente dernièresannées,
le mêmephénomène
d’accélération que laplupart
dessciences et des
techniques
modernes :l’atome, l’électronique,
l’informati- que...Il y avait
cependant
dans l’assistancequelqu’un qui déjà
se rendaitparfaitement compte
de l’intérêt du calcul desprobabilités
et de la statis-tique
dans lesproblèmes
de l’industrie : le ProfesseurGeorges Darmois ,
alors titulaire de la Chaire de Calcul des Probabilités de la Faculté des Sciences et Directeur de l’Institut deStatistique
de l’Université de Paris(à
cette
époque
on disait Université ausingulier) - qu’il
avait d’ailleurs lar-gement
contribué à fonder.Georges
Darmois fut vite convaincu que le re- tard que nous avionspris
dans ce domaine devait êtrerattrapé.
7
Le
principe acquis,
restaient à définir les voies et les moyens. Unepremière
solution était de convaincre lesresponsables
des Ecolesd’Ingé- nieurs, qu’une place
devrait être réservée dans lesenseignements,
aux ap-plications
industrielles de lastatistique.
Peut-être même fallait-ilattaquer
le
problème plus
enamont,
c’est à dire au niveau del’enseignement
du se-cond
degré.
Non pas pourqu’on
yenseigne
si tôt desapplications
indus-trielles,
mais pourqu’on
yprépare
lesjeunes
cerveaux à raisonner autre- mentqu’en
"univers certain" -àprendre
conscience du caractère trèsgénéral
de l’aléatoire dans les
phénomènes qui
nousentourent,
et dont nous ne sommesque
partiellement
maitres. Biensûr,
il convenait des’attaquer
à la réali-sation de ces
objectifs. Mais,
pour demultiples
raisons bienévidentes,
ilne fallait s’attendre à récolter les fruits que bien
plus
tard : à l’heure ac-tuelle, après vingt cinq années,
on constate des réalisations fortimportantes
dans cettevoie,
mais elles sont loin d’avoir encore,semble-t-il,
toute l’am-pleur
désirable. D’autrepart,
cette action au niveau desenseignements
se-condaire et
supérieur,
nepouvait
atteindre que les cadresfuturs,
et de tou-tes
façons,
elle laisserait de côté ces auxiliairesprécieux
de l’industrie que sont lescontremaitres,
lesagents techniques, qui
n’ont pas eu lapossibi-
lité de faire de
longues
études. Prendre conscience de ces données du pro-blème,
c’étaitprendre
conscienceprès
devingt
ans avant que cela ne soit devenu une idée-force en matière deprogrès
industriel(ou
dans tout autredomaine)
de la nécessité d’une "formationpermanente"
s’adressant à des adultesayant dépassé
le stade de la scolarité.La solution étant trouvée -disons
plutôt
l’une dessolutions,
cellequi
tiendrait
compte
enpremier
lieu desimpératifs
d’efficacité et derapidité-
il ne fallait pas pour autant se
précipiter
dans sa réalisation. Un échec au-rait été grave. Il fallait réfléchir sur les programmes, les
techniques
d’unenseignement
destiné non à des étudiants mais à des hommesdéjà engagés
dans une
profession
-il fallait s’entourer decollaborateurs, d’enseignants ,
d’animateurs- trouver les formes administratives ou
juridiques
del’orga-
nisme de formation que l’on allait créer -convaincre un
premier
noyau de chefsd’entreprise.
Ce fut la tâche àlaquelle s’employa
le Professeur Dar- moisjusqu’en 1952,
date àlaquelle
futcréé,
surproposition
du Conseil d’Administration de l’Institut deStatistique
de l’Université deParis,
le Cen-tre de Formation aux
Applications
Industrielles de laStatistique.
Lepremier stage
eut lieu dans les derniers mois de cette même année.Au bout de 20 ans, nous sommes conduits à modifier cette
appellation .
J’ai
parlé
tout à l’heure debaptême
-ils’agit plutôt
d’unchangement
denom. C’est l’évolution du Centre au cours de ces 20 années
qui
va nous en donner les raisons.Dès le début le Centre
publie
une Revue trimestrielle "La Revue deStatistique Appliquée".
En matièred’enseignement
les réalisations sont d’abord modestes : deuxstages,
l’un de deuxsemaines,
de niveau élémen-taire,
destiné à des contremaitres ou des chefs d’ateliern’ayant
que desconnaissances
mathématiques
très limitées etuniquement
consacré au con-trôle
statistique
de laqualité :
cartes decontrôle,
contrôle deréception
paréchantillonnage,
l’autre de trois semaines de niveauélevé,
destiné à desingénieurs
issus desgrandes
Ecoles. Avant de traiter desprincipales appli-
cations de la
statistique
auxproblèmes qui
seposent
en fabrication ou dans la rechercheindustrielle,
cestage
donne une initiation assezpoussée
auxRevue de Statistique Appliquée. 1972 - vol. XX N° 1
8
bases
théoriques
de cesapplications ;
notions de calcul desprobabilités -
étude des
principales
lois -problèmes généraux
dujugement
àpartir
d’échan- tillons(estimation,
testsstatistiques).
Il est
rapidement
apparuqu’une
trèslarge
tranched’ingénieurs
et decadres n’était pas touchée par ces deux
types d’enseignement :
l’untrop
élé-mentaire,
l’autretrop mathématique.
C’est pour cette raisonqu’a
été crééun troisième
type d’enseignement,
de niveauintermédiaire,
dont le contenuest à peu
près
celui dustage supérieur,
mais avec l’aide demathématiques plus
modestes. Ces troistypes
destages
que nousappelons respectivement
"Contrôle
statistique
de laQualité",
"Formation aux MéthodesStatistiques" ,
"Techniques statistiques
pourIngénieurs",
constituent encore à l’heureactuelle ,
chacun avec son niveau et sonpublic,
les troisstages
fondamentaux de notre série"Applications techniques
de lastatistique".
Cependant
cesapplications
ne cessaient de sedévelopper
et de se di-versifier. Le Centre de Formation n’aurait pas
rempli complètement
sa mis-sion s’il ne s’était pas efforcé de réaliser un
"aggiornamento"
continu. C’est dans cetesprit qu’ont
été créés successivement trois nouveauxtypes
de sta- gesqui
constituent ce que nousappelons
une série"spécialisée" :
unstage
de deux semaines sur lafiabilité,
unstage
d’une semaine sur les "sérieschronologiques
et les processus deMarkov",
unstage
d’une semaine sur letraitement sur ordinateur des données
statistiques
-ces deux derniersstages
intéressent d’ailleurs aussi bien lesingénieurs
que leséconomistes,
à con- dition que leur formationscientifique
soit suffisante.En même
temps
que se diversifiait lapalette
de cesenseignements ,
une audience de
plus
enplus large
de lapart
des chefsd’entreprise
et deleurs
cadres,
nous amenait àorganiser,
au cours d’une mêmeannée, 2, 3 ,
4 ou même 5 sessions d’un même
stage,
surtout dans la série des troisstages
fondamentaux.Il est bien évident que cette gamme de
stages techniques
etspécialisés
est loin de recouvrir toutes les
applications
des méthodesstatistiques
dans le domaine industriel. Desproblèmes
trèsimportants n’y
sont pastraités ,
ou ne le sont que de
façon épisodique.
D’unefaçon générale,
ils’agit
detous les
problèmes
à caractèreéconomique qui
seprésentent
dans lagestion
des
entreprises.
J’en citerai deux à titred’exemples :
lagestion
desstocks ,
les
prévisions
de vente. Dès la création du Centre deFormation,
on s’est efforcé de mettre aupoint
et dedévelopper
desenseignements
dans ce sens-toujours
sous forme destages.
Mais on s’est vite aperçu que la matière est moins nettement définie que dans le domainepurement technique.
Les outilsstatistiques
sont fondamentalement lesmêmes,
mais ils doivent êtreadaptés
à des situations
parfois
très différentes. Si lagestion
desstocks,
ou les files d’attentequi
se forment lors du service d’unproduit, peuvent
être dé-crites avec confiance par les modèles
probabilistes,
c’est que l’étude deces
phénomènes
faitapparaitre
desrégularités qui
relèvent bien de tels mo-dèles. Par contre la
projection
dans le futur de données deproduction
oude vente résultant du
passé,
doit tenircompte
de ce que les circonstances de ce futurprésentent
des caractères d’incertitudequi
sont difficilement dé- crits par les modèles del’aléatoire ;
demême,
dans le domainecommercial,
les réactions du consommateur, à
l’égard,
parexemple,
d’un nouveau pro-duit,
sont difficilementprévisibles.
La variété dessituations,
la difficulté9
de cerner toutes les données
qui
lesdécrivent,
l’évolution trèsrapide des techniques
et des modèles mis à ladisposition
despraticiens, expliquent
que les
stages
à caractèreéconomique
du Centre de Formation n’aientpris
un état stable -au moins
provisoirement- qu’après quelques
tatonnements etune assez
longue période
de mise aupoint.
La gamme actuellement offertese compose de
cinq stages
queje
vaisprésenter rapidement.
Un
stage
de deuxsemaines, élémentaire,
dit"Statistique descriptive" ,
,traite de l’information
statistique
-extérieure ou intérieure- dont a besoin touteentreprise,
et despremiers
traitements de cette information sous for-me de tableaux et de
graphiques ;
il s’adresse surtout aux collaborateurs de niveau relativementmodeste,
de ceuxqui
auront àinterpréter
l’informa-tion en vue de décisions à
prendre.
Lestage
de "Macro-économie et Pré- visions" -deux semaines- s’adresse auxingénieurs
et cadres desentreprises
ou de l’Administration
qui, participant
à des étudeséconomiques,
doiventsavoir
analyser
etinterpréter
l’environnementéconomique qu’il
soit immé-diat ou lointain. Le
stage
de "Gestion de la Production"-également
de deuxsemaines- est au contraire tourné vers l’intérieur de
l’entreprise.
Destinéaux
Ingénieurs
ou Cadresayant
uneresponsabilité
dans lagestion
de la pro-duction,
il se propose deprésenter
un ensemble de donnéestechniques
etde méthodes
permettant
d’améliorer cettegestion.
Deuxstages
d’une semai-ne -"Choix des
investissements", "Statistique
et décisions commerciales" sedéfinissent suffisamment par leur titre. Enfin il est
envisagé
decompléter
cet
ensemble,
dès1972,
par deuxstages
d’une semainequi
entreront dans la série desstages spécialisés :
l’un surl’analyse statistique
desdonnées ,
l’autre sur lesenquêtes
parsondage.
Nous vous avons donné en les commentant
brièvement,
les titres denos
stages,
etpeut-être
avez vousremarqué
leur modestie. A propos degestion
desentreprises,
nous avons évité deparler
de"management"
-à pro- posd’applications
commerciales de"marketing"
ou de"merchandising".
Outre que nous
n’apprécions guère
lefranglais,
nouspréférons
êtreclairs et le même souci de clarté se retrouve dans les programmes que
nous mettrons à votre
disposition
à la fin de cetexposé. J’ajouterai
que cer- tainestechniques modernes,
et trèsattrayantes,
comme la rechercheopéra- tionnelle,
la théorie desdécisions,
certainsaspects
del’informatique,
nepeuvent
pas être abordées utilement sans une assez solide initiation statis-tique
-et c’est en faitl’objectif
de certains de nosstages.
Quoi qu’il
ensoit,
nosenseignements
recouvrentmaintenant,
croyons nous, une bonnepartie
del’apport statistique
à lagestion
desentreprises.
Ce dernier terme doit lui-même être entendu dans un sens très
général :
les
entreprises qui peuvent
tirerprofit
de nosstages
-pas de tous évidem- ment-peuvent
être desentreprises
commerciales ou desentreprises
de ser- vices. C’est la raison pourlaquelle l’appellation
initiale ..."applications
industrielles de la
statistique"
nous a parutrop limitative,
et c’estpourquoi
nous avons choisi de nous
appeler
àpartir
du 1erjanvier
1972 "Centre d’en-seignement
et de Recherche destatistique appliquée"
cequi
al’avantage
ac-cessoire de
permettre
unsigle
facilementprononçable :
CERESTA. Ce nou-veau titre contient le mot Recherche
qui
nefigurait
pas dans lepremier.
Je m’en
expliquerai
tout à l’heure.Revue de Statistique Appliquée. 1972 - vol. XX N° 1
10
Anniversaire et nouveau
baptême
coincident à peuprès.
J’ai aussi an-noncé,
au début de cetexposé,
une confirmation. Confirmation de nos ob-jectifs,
cela va sans dire. Maisj’entends
surtout confirmation de nos struc- tures et de nosméthodes,
dontje
vais maintenantparler.
Tout
d’abord,
le CERESTA-je l’appelle
ainsi paranticipation-
faisantpartie
de l’Institut deStatistique
des Universités deParis,
est unorganisme universitaire,
oupara-universitaire.
Il abénéficié,
dans sespremières
an-nées,
de subventions del’enseignement technique
et des services de Producti- vité. Il est encore soutenu parl’Université, qui
luiprête
seslocaux,
et luiassure
quelques
autres facilités. Mais il fonctionne essentiellementdepuis
denombreuses années
grâce
à ses propres ressourcesqui proviennent
des droitsd’inscription
auxstages
et de cotisations versées par lesentreprises (droits d’adhésion).
A une cotisation annuelle fort modeste -sont attachés diversavantages :
réduction sur les tarifs desstages-
abonnementgratuit
à la "Re-vue de
Statistique Appliquée"
-Service de fichesbibliographiques
trimes-trielles. L’adhésion au Centre est pour nous un soutien moral encore
plus qu’une
aide financière.L’activité
principale
du CERESTA estl’organisation
desstages
queje
vous ai brièvement décrits.
Chaque stage
se définit par son contenu et parson niveau. Une même session réunit des
stagiaires appartenant
à des en-treprises
diverses. Cela neprésente
pasd’inconvénients,
bien au contraire . Lestage
est pourchaque participant
l’occasion de confronter sesproblèmes
avec ceux de ses camarades -ou de les exposer aux
professeurs :
la théorieest
générale,
maischaque
casparticulier
doit fairel’objet
d’uneadaptation.
A côté des
stages réguliers
nous pouvons aussiorganiser,
et nousorgani-
sons
effectivement,
à la demande desentreprises,
desstages spéciaux
pour lesingénieurs
et cadres de celles-ci. Le programmepeut
alors êtreadapté
et les
exemples pris
dans le domaine industriel intéressé. Cesstages
ontgénéralement
lieu dans les locaux del’entreprise
elle-même.Nous voulons que les
stages
soientvivants,
efficaces etsusceptibles
d’un
prolongement.
Pourqu’ils
soient vivants nous limitons le nombre desstagiaires
à 25 parSession ;
ainsi undialogue peut s’instaurer,
entre lesstagiaires
d’unepart,
entre ceux-ci et lesprofesseurs
d’autrepart.
Pourqu’ils
soientefficaces,
nous confionsl’enseignement
à desingénieurs
ou ca-dres
supérieurs
des industriesnationales, privées
ou de l’Administrationqui,
maitres dans la
théorie,
ont unelongue pratique
de sesapplications.
Nousveillons à ce que
l’enseignement
soitadapté
au niveau desstagiaires. Ainsi,
dans lesstages
élémentaires destinés à des chefs d’atelier ou des contre-maitres,
nous faisonsappel
trèslargement
à des moyensexpérimentaux.
C’est par des mesures effectuées sur des
pièces fabriquées,
ou par destirages
dans une urne contenant des billes noires ou blanchesqui
simulentles
pièces
bonnes oudéfectueuses,
que lesstagiaires prennent
conscience despropriétés
des échantillons et desrisques
attachés aujugement
sur échantillons. Même dans lesstages
de niveauélevé,
la théoriemathématique
ne doit être
qu’un support
pour lesapplications.
Enfin leprolongement
desstages est,
dans la mesure dupossible,
assuré par les documents que nous remettons auxstagiaires.
Cesont,
dansbeaucoup
de cas, de véritables cours, souventplus complets
quel’enseignement dispensé
au moment dustage,
mais conçus dans le mêmeesprit.
L’ancienstagiaire
y trouve desexplications
sur cequ’il
a malcompris
oupeut
êtredéjà
oublié. Il y trouve aussi descompléments
sur despoints
moinsimportants qui
n’ont pu être traités oralement.11
Les nouvelles
dispositions
universitairesassocient,
vous le savez, en-seignement
et recherche dans lesigle
U.E.R. : "Unitéd’enseignement
etde recherche". Dans notre nouvelle
appellation
nous avons aussi faitfigurer
la recherche. Cela
appelle quelques explications.
En
premier lieu,
toute activitéd’enseignement implique
une recherchepermanente
de lapart
de sesresponsables :
lestechniques évoluent,
de nou-veaux
problèmes
sontposés auxquels
il faut s’efforcer derépondre,
les mé-thodes elles-mêmes doivent être
périodiquement repensées.
Commeje
l’aidéjà dit,
le CERESTApublie, depuis
sacréation,
une Revuetrimestrielle,
la Revue de
Statistique Appliquée qui contient,
en mêmetemps
que des ar-ticles consacrés aux
applications,
desexposés
de recherchethéorique.
Dansle domaine
documentaire,
un servicebibliographique dépouille
les articlesqui
sontpubliés
dans les Revuesfrançaises
etétrangères
et lesanalyses
sont adressées tous les trois mois aux
entreprises
adhérentes au CERESTA.La
bibliothèque
duCERESTA,
ouverte auxentreprises
adhérentes et auxchercheurs,
contient une trèslarge
collectiond’Ouvrages
et deRevues , français
etétrangers,
traitant des différentsaspects
de la théorie sta-tistique
et de sesapplications. Enfin,
le CERESTA fournit auxentreprises
adhérentes et à ses anciensstagiaires
lesrenseignements
documentaires dont ilspeuvent
avoir besoin et les aide éventuellement à résoudre leursproblèmes.
Ce que nous avons fait
depuis
20 ans, ce que nous nous proposons de continuer àfaire,
n’est-ce pas, dans notredomaine,
ce que la loi du 16juillet
1971 surl’organisation
de la formationprofessionnelle,
rend main-tenant
obligatoire.
La formationprofessionnelle continue,
dit cetteloi,
est la "formation destinée aux adultes et auxjeunes déjà engagés
dans la vieactive ou
qui s’y engagent.
Elle a pourobjet
depermettre l’adaptation
destravailleurs au
changement
destechniques
et des conditions detravail,
de favoriser leurpromotion
sociale par l’accès aux différents niveaux de la cul- ture et de laqualification professionnelle
et leur contribution audéveloppe-
ment
culturel, économique
et social". C’est bien dans cetesprit qu’au
coursdes 20 dernières années nous avons
organisé plus
de 200 sessions de for- mationqui
ont accueilliprès
de 6000stagiaires.
Le caractère
obligatoire
de la formationprofessionnelle
continue trouveson
expression
dans le fait que lesentreprises
doivent contribuer à sonfinancement :
0,8 %
au moins du montant des salairesqu’elles payent -ce pourcentage
devant s’élever à 2%
en 1976- doivent être consacrés à la formation continue.Cinq
decrets fixant les modalitésd’application
de la loidu 16
juillet
sont parus au Journal Officiel du 11 décembre dernier. Ils nesont pas d’une clarté éblouissante et n’avons pas eu le
temps jusqu’ici
de traduire en clair certaines obscurités du
style réglementaire.
Il ne faitcependant
aucun doute que lesdépenses engagées
par lesentreprises
pour la formation de leurs cadres par le CERESTA serontimputables
sur la frac-tion des salaires
qui
doit être consacrée à la formationpermanente.
La loi du 16
juillet
ne vise pas seulement l’accroissement des qua- lificationsprofessionnelles
-elle se propose aussi de favoriser l’accès auxdifférents
aspects
de la culture. Nous sommespersuadés
et nous voudrionsvous faire
partager
cetteconviction,
que lastatistique
constitue l’une des formes de la cultureindispensable
à l’homme moderne. Lastatistique
estencore
trop
souventsuspectée
departialité
parbeaucoup
de noscompatriotes qui
-à l’instar de Disrâelije
crois- la considèrent comme la forme laplus
Revue de Statistique Appliquée. 1972 - vol. XX N° 1
12
élaborée du mensonge. C’est au contraire une
discipline
où l’honnêteté in- tellectuelle estnécessaire, plus
encore que dansbeaucoup
d’autres. C’estla seule
discipline qui puisse
rendrecompte
d’unequantité
considérable dephénomènes, et pas
seulement de ceux que l’on rencontre dans les activitésprofessionnelles.
On a dit de la culturegénérale
que c’est cequi
reste lors-qu’on
a tout oublié. Peut-êtrepourrait-on
dire que la culturestatistique
estce
qui
restequand
on a tout oublié de sestechniques.
Nous n’en souhaitons pas pour autant que nosstagiaires oublient,
dèsqu’ils
nous ontquitté,
ceque nous avons mis tout notre coeur à leur
enseigner.
13 ANNEXE
PROGRAMMES SUCCINTS DES STAGES ORGANISES PAR LE CERESTA EN 1972
Série
"technique"
STAGE n° 1 - CONTROLE
STATISTIQUE
DE LAQUALITE (C.S.Q.)
7-18 février 1972 2-13 octobre 1972
BUT
Initier les
praticiens
aux idées ettechniques
fondamentales du contrôlestatistique.
NIVEAU
S’adressant essentiellement aux
agents
demaîtrise,
cestage
ne faitappel qu’à
des notionsmathématiques
très élémentaires. Ilpeut
aussi êtresuivi avec
profit
par desingénieurs,
comme introduction auxstages
de niveausupérieur (Formation
aux MéthodesStatistiques, Techniques Statistiques
pourIngénieurs).
PROGRAMME
Notions de
statistique descriptive -
Présentation de résultats sous for-me de tableaux et de
graphiques.
Calculsstatistiques
élémentaires(moyenne, étendue, écart-type).
Contrôle en cours de fabrication - Cartes de contrôle par mesures et cartes de contrôle par attributs
(contrôle
auxcalibres).
Efficacité des contrôles.
Contrôle de
réception -
Contrôle par attributs(contrôle qualitatif)
etcontrôle par mesures.
Echantillonnage simple, double, multiple,
pro-gressif. Efficacité ; risque
du fournisseur etrisque
du client. Princi-pales
tablesd’échantillonnage.
Exemples d’application
des méthodesstatistiques
dans l’industrie.Le service de contrôle de la
qualité
dansl’entreprise.
Droit
d’inscription :
1300 F(1150
F pour lesentreprises
adhérentes auCERESTA).
Revue de Statistique Appliquée. 1972 - vol. XX N° 1
14
STAGE n° 2 - FORMATION AUX METHODES
STATISTIQUES (F. M. S.)
21 février - 3 mars 1972 18-29
septembre
1972BUT
Donner aux
ingénieurs
une formation debase, permettant
de traiter lesapplications
lesplus
courantes de lastatistique
auxproblèmes
in-dustriels.
NIVEAU
Les
développements théoriques indispensables
à une bonnecompréhen-
sion des matières traitées
nécessitent,
de lapart
desstagiaires,
uneformation
mathématique
au moinségale
à celle du baccalauréat scien-tifique.
PROGRAMME
Notions de calcul des
probabilités -
Définition et axiomesfondamentaux ,
variable
aléatoire ;
lois deprobabilité ;
fonction derépartition.
Prin-cipales
lois. Loi normale(de Laplace-Gauss) ;
loibinomiale,
loi dePoisson.
Distributions
empiriques - Représentation
par tableaux etgraphiques
des résultats observés. Calcul des
principaux paramètres statistiques (moyenne, écart-type).
Jugement
sur échantillon - Estimation desparamètres
d’unepopulation (moyenne, écart-type)
àpartir
d’unéchantillon ;
intervalles de con-fiance. Tests
statistiques portant
sur des moyennes et desvariances ;
efficacité des tests.Plans
d’expérience - Interprétation
parl’analyse
de la variance d’ex-périences comportant
un ou deux facteurs contrôlés. Méthoded’appa-
riement.
Notions sur la liaison entre caractères d’une fabrication -
Régression
linéaire. Corrélation.
Note - Les
problèmes
de contrôlestatistique
ne sont pas abordés dansce
stage,
mais ils sont traités dans les documents remis aux sta-giaires.
Droit
d’inscription :
1300 F(1150
F pour lesentreprises
adhérentes auCERESTA).
15
STAGE n° 3 -
TECHNIQUES STATISTIQUES
POUR INGENIEURS(T.S.I.)
3-21 janvier
197223 mai - 9
juin
1972BUT
Présenter,
defaçon approfondie,
lesprincipales techniques statistiques
utilisables dans l’industrie.NIVEAU
Une formation
mathématique supérieure (niveau grandes
écolesd’ingé- nieurs)
est nécessaire pour suivre avecprofit
cestage.
PROGRAMME
Eléments de calcul des
probabilités
et destatistique mathématique - Concepts
fondamentaux du calcul desprobabilités. Principaux
modèlesthéoriques (loi
normale ou deLaplace-Gauss,
loibinomiale,
loi dePoisson).
Théorie del’échantillonnage.
Distributionsd’échantillonnage
utilisées dans les
problèmes
d’estimation et de testsd’hypothèse (lois
de
X2,
de t, deF).
Estimation des
paramètres
d’une distribution - Estimationponctuelle
et estimation par intervalle.
Tests
d’hypothèse -
Testsportant
sur des moyennes et des variances ; efficacité. Tests nonparamétriques.
Contrôles en cours de fabrication et contrôles de
réception.
Plans
d’expérience - Hypothèses
fondamentales etprincipes généraux
de
l’interprétation statistique
parl’analyse
de la variance.Plans à un ou
plusieurs facteurs ;
méthode desblocs,
interactions.Liaison entre caractères - Loi normale à deux variables.
Régression
et corrélation. Tests
d’indépendance
et testsd’homogénéité
dans lecas de caractères
qualitatifs.
Droit
d’inscription :
1650 F(1500
F pour lesentreprises
adhérentes auCERESTA).
Revue de Statistique Appliquée. 1972 - vol. XX N° 1
16 Série "Economie"
STAGE n° 4 -
STATISTIQUE
DESCRIPTIVE(S.D.)
2ème semestre 1972
BUT
Permettre aux
jeunes cadres,
ainsiqu’aux employés qualifiés apparte-
nant aux
entreprises,
auxsyndicats professionnels d’entreprises
ou desalariés,
ou auxadministrations,
de traiter avec le maximum d’effi-cacité les
problèmes
souventcomplexes
de classement et deprésen-
tation des données
statistiques.
NIVEAU
Ce
stage
ne faitappel qu’à
des notionsmathématiques
très élémen- taires.PROGRAMME
Collecte et
dépouillement
de l’information - Collecte de l’information externe et de l’informationinterne ; dépouillement
de l’information.Présentation de
l’information -
Distribution d’uncaractère, représen-
tations par tableaux et
graphiques.
Liaison entre deuxcaractères ;
re-présentation
par tableaux etgraphiques.
Séries
chronologiques ; représentations graphiques.
Nombres indices.
Notions sur
l’exploitation
de l’information -Régularités statistiques
et modèles. La
prévision
et la décision.Droit
d’inscription :
1300 F’(1150
F pour lesentreprises
adhérentes auCERESTA).
STAGE n° 5 - MACROECONOMIE ET PREVISIONS
(M. P. )
17-28 avril 1972
BUT
Donner les éléments fondamentaux
permettant d’analyser
etd’interpré-
ter l’environnement
économique
del’entreprise, qu’il
soit immédiatou lointain.
17 NIVEAU
Ce
stage
s’adresse auxingénieurs
ou cadres desentreprises
ou de l’Administrationprocédant
à des étudeséconomiques,
ouappelés
à par-ticiper
à de telles études. Il suppose de lapart
desstagiaires
unecertaine formation dans le domaine du calcul des
probabilités
et de lastatistique.
Lesstagiaires reçoivent,
avant lestage,
un documentqui
leur
permet
de rafraîchir leurs connaissances à cetégard
oud’acqué-
rir sans
trop
de difficulté les notionsindispensables.
Celles-ci fontl’objet
d’unrapide rappel
en début destage.
PROGRAMME
Les
enquêtes
parsondage : plans
desondage
etinterprétation
des ré-sultats.
L’analyse statistique
des données :régression simple
etmultiple ;
cor-rélation. Cas
particulier
des sérieschronologiques. Segmentation. Ty- pologie.
Analyse
de la demande et modèles deprévision :
théorie microécono-mique
du consommateur.Prévision à court terme
(modèles
ettendance, lissage exponentiel ,
modèles à deux
aléas).
Prévision à
long
terme et à moyen terme ; raccord avec le court ter-me.
Aperçus
sur laprévision technologique.
Leçons
de macroéconomie - LaComptabilité
Nationale et lesprinci- pales caractéristiques
de l’économiefrançaise.
L’équilibre économique :
théorieclassique. Approche keynesienne.
Lemodèle de Leontieff.
Les
problèmes
monétaires et leséchanges
internationaux.Les fluctuations de la
conjoncture.
La croissance
économique.
Droit
d’inscription :
1300 F(1150
F pour lesentreprises
adhérentes auCERESTA).
STAGE n° 6 - GESTION DE LA PRODUCTION
(G. P . )
16-27 octobre 1972
BUT
Présenter un ensemble de données
théoriques
et de méthodespermet-
tant d’améliorer la
gestion
de laproduction.
Revue de Statistique Appliquée. 1972 - vol. XX N° 1
18 NIVEAU
Ce
stage
s’adresse auxingénieurs
ou cadres desentreprises
respon- sables de lagestion
de laproduction
ouappelés
àparticiper
à cettegestion.
Il suppose, de lapart
desstagiaires,
une certaine formationdans les domaines du calcul des
probabilités,
de lastatistique
et ducalcul matriciel. Les
stagiaires reçoivent,
avant lestage,
un docu-ment
qui
leurpermet
de rafraîchir leurs connaissances à cetégard,
ou
d’acquérir
sanstrop
de difficulté les notionsindispensables.
Celles-ci font
l’objet
d’unrapide rappel
en début destage.
PROGRAMME
Notions de théorie
microéconomique
etApplications
à lagestion
desentreprises -
Les coûts et recettes et leproblème
de laprévision.
Les éléments
comptables
et leur utilisationéconomique : prix
de re- vient, le bilan.L’amortissement
économique.
Lesproblèmes
d’actualisation. Entretien et déclassement des matériels. Notions sur lesurplus
deproductivité globale.
La
régulation
de laproduction
et lagestion
des stocks.La détermination des programmes
optimaux.
Notions sur
quelques techniques spécifiques :
Processus markoviens.Files d’attente. Fiabilité. Ordonnancement.
Informatique
etgestion :
la simulation et sesapplications.
Droit
d’inscription :
1300 F(1150
F pour lesentreprises
adhérentes auCERESTA).
STAGE n° 7 - CHOIX DES INVESTISSEMENTS
(C. I. )
6-10 mars 1972
BUT
Présenter un ensemble de
principes
et detechniques permettant
de ré- soudre dans les meilleures conditions lesproblèmes
d’investissement queposent
ledéveloppement
et la modernisation desentreprises pri-
vées oupubliques.
NIVEAU
Ce
stage
s’adresse auxingénieurs
ou cadres desentreprises
confrontésavec les
problèmes
d’investissement. Il suppose de lapart
des sta-19
giaires
une solide formationmathématique
etstatistique (niveau grandes
écoles
d’ingénieurs).
PROGRAMME
Les choix :
Axiomatique.
Critères de choixspécifiques.
Méthodes de choix multi-critères.Investissement : Actualisation. Rentabilité. Décision dans l’incertain.
Stratégie d’entreprise.
La
Programmation linéaire,
non linéaire. Problème deséparabilité.
Programmation dynamique. Approche cybernétique.
Plans d’investissement et
plan
de financement.Modèles de choix d’investissements
publics (télécommunications,
réseauroutier....).
Droit
d’inscription é
900 F(750
F pour lesentreprises
adhérentes auCERESTA).
STAGE n° 8 -
STATISTIQUE
ET DECISIONS COMMERCIALES(S.D.C.)
15-19 mai 1972
BUT
Présenter les méthodes et
techniques statistiques qui permettent
d’aider lesresponsables
commerciaux àpréparer
leurs décisions.NIVEAU
Ce
stage
s’adresse auxingénieurs
et cadres desentreprises qui
par-ticipent
aux études et recherches commerciales ou à leur utilisation.Il suppose de la
part
desstagiaires
une bonne formationmathématique
et
statistique.
PROGRAMME
Les Produits : Tests
statistiques
decomparaison
deproduits. Analyse
multidimensionnelle des données et
adaptation
des marques au marché . Ordonnancement du lancement des nouveauxproduits.
Distribution : Choix des
dépôts,
despoints
de vente et des rayons de vente.Revue de Statistique Appliquée. 1972 - vol. XX N° 1
20
Publicité et
promotion :
Choix des messagespublicitaires.
Choix desmedia. Modèles de choix des
supports
de presse. Contrôle des moyens utilisés.L’informatique
et la recherche commerciale.Droit
d’inscription :
900 F(750
F pour lesentreprises
adhérentes auCERESTA).
Série
"Spécialisée"
STAGE n° 9 - SERIES
CHRONOLOGIQUES -
PROCESSUS DE MARKOV(S.C.P.M.)
.12-16
juin
1972BUT
Compléter l’enseignement
donné dans lestage "Techniques statistiques
pour
Ingénieurs"
par l’étude du casgénéral
où l’état d’unsystème
estconditionné par les états antérieurs.
NIVEAU
Niveau du
stage "Techniques Statistiques
pourIngénieurs".
Il est adres-sé aux
stagiaires,
avant le début dustage,
un documentpermettant d’acquérir,
si besoin est, les notions de calcul matriciel nécessaires pour suivre avecprofit
lesexposés.
PROGRAMME
1 - SERIES
CHRONOLOGIQUES
Analyses classiques : Ajustement
d’un modèlemathématique
à une sé-rie d’observations
numériques
relevées à des datesd’espacement
cons-tant. Présentation des séries
chronologiques ;
lesgraphiques,
les sché-mas traditionnels
types
de "trends" et"profils
saisonniers".Analyse empirique
des sérieschronologiques
par la méthode de l’I. N. S. E . E . Prévisions àpartir
d’une sériechronologique.
Tests et Modèles : Tests
permettant
de décider du caractère aléatoireou
organisé
d’une sériechronologique.
Suitesautorégressives ;
coef-ficient d’auto-corrélation