R EVUE DE STATISTIQUE APPLIQUÉE
G EORGES D ARMOIS
Le centre de formation des ingénieurs et cadres aux applications industrielles de la statistique
Revue de statistique appliquée, tome 1, n
o1 (1953), p. 5-24
<http://www.numdam.org/item?id=RSA_1953__1_1_5_0>
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7
PRÉSENTATION
par
Monsieur le Professeur Georges DARMOIS
UN PEU D’HISTCIIRE.
Le Centre a été créé en 1952. On
peut
se demanderpourquoi
nous avons attendu silongtemps.
En
vérité,
pourescompter
raisonnablement taréussite,
deux conditions étaient nécessaires :une
atmosphère
favorable et uneéquipe compétente.
Il est bien vrai que,
depuis
unevingtaine d’années,
lesapplications
industrielles de la statis-tique
se sontdéveloppées progressivement
aux Etats-Unisd’abord, puis
enAngleterre, puis
en France.Elles
atteignent
maintenant bien d’autres pays. Larapidité
de cedéveloppement
et parconséquent l’ampleur acquise,
n’ont pujusqu’ici,
enFrance,
se comparer, dans lesrésultats,
à cequi
a étéatteint à
l’étranger.
Nous devons tenir
compte
du fait que, dans notre pays, la guerre afreiné, parfois supprimé
les recherches et les
applications qu’elle développait
au contraire,ailleurs, à
trèsgrande
échelle.D’autre
part,
les méthodesstatistiques
étant absentes del’enseignement
des GrandesEcoles,
les
esprits
des chefsd’entreprises
n’étaient pas du tout, avant la guerre,acquis
à leuremploi.
Iln’y
avait pas assez de
points
communs entre le monde de laproduction
et celui desspécialistes
desméthodes
statistiques.
A
partir
de1937, j’avais
tentéquelques
efforts pourdévelopper
les contacts, etrencontré,
d’abord des
sympathies,
ensuitequelques
résultats. Tout fut arrêté brutalement en 1940.Nous avons donc été en
retard,
et nous le sommes encore.Il y a, dans cette situation, autre chose que des inconvénients. Car les preuves sont faites abondamment de l’efficacité de ces
méthodes,
et nous avons en outrel’expérience
de nos devanciers.En
prenant
une bonneallure,
nous pouvons aller très vite.Je pense que l’on saisit bien maintenant le vrai
problème, qui
se pose sur unplan
un peudifférent de celui de
l’enseignement classique.
Habitué quej’étais
à cedernier, j’ai
misquelque temps
à biencomprendre.
L’institut de
Statistique
de l’Université de Paris(1.
S. U.P.), qui
fut créé il y a trente ans, a pour butl’enseignement
et la recherche en matièred’applications
des méthodesstatistiques
à tous les domaines.C’est dire
qu’il
lui faut surveillerl’horizon,
se tenirprêt
à l’accueil des nouveautés devaleur.
Parmi les
enseignements
nouveaux, nous avons introduit lesapplications
à labiologie
et àl’agriculture,
ainsiqu’aux techniques
et recherches industrielles.Puis
je pensai (ce
n’était pas sans doute bienoriginal)
que la formation doit durer toute la vie, et queceux qui
sontdéjà,
dans lesentreprises, engagés
dans laproduction,
rencontraient desproblèmes auxquels
ils n’avaient pas étépréparés.
En
1950,
nous avons créé un CoursSpécial
de MéthodesStatistiques,
pour lesingénieurs.
Ce cours, durant à peu
près
toute l’annéescolaire,
nepouvait
toucher que lesingénieurs
de larégion
parisienne.
Il eutbeaucoup
de succès. Mais il était évidentqu’il
fallait étendre le recrutement, et quenous devions penser à la
formation,
non seulement desingénieurs,
mais de ceuxqui
seraientleurs
auxiliaires
indispensables.
Nous avions
déjà,
sij’ose dire, pris
latempérature.
Elle était favorable et le devintrapide- ment beaucoup plus
par l’envoi aux Etats-Unis des Missions deproductivité. Ayant assisté,
enparti- culier,
aux réunions de la Mission duCaoutchouc, qui
rendaitcompte
de ses observations etacqui-
sitions,je
sentis quel’esprit
était vraiment favorable.Les années
passées depuis
1944 avaient d’autrepart
formé un nombi e suffisant despécialistes
compétents. L’équipe
existait.8
C’est ainsi que, le 28
juin 1952,
le Conseil d’Administration de 1’1. S. U.P.,
sous laprésidence
de M. le Recteur
Sarrailh,
décidait la création d’un nouvelorganisme,
pourlequel
nous avons choisi le nom de « Centre de formation desIngénieurs
et Cadres auxapplications
industrielles de laStatistique
».LES BUTS.
Il
s’agit
de donner à l’industriefrançaise,
aux chefs des différentesentreprises,
lapossibilité
de former efficacement leur
personnel
auxtechniques statistiques qui
ont sicomplètement
fait leurspreuves à
l’étranger.
Il faut d’autre
part
que la recherche soit suivie, que lesproblèmes
nouveauxpuissent
êtreétudiés, qu’un
contactpermanent
avec les utilisateurs soit maintenu.LES MOYENS.
La formation est d’un
type
nouveau. Il fautqu’elle
soit accélérée pour.que lesentreprises puissent
y envoyer,pendant
untemps
assez court, dupersonnel
dequalité.
Il fautqu’elle
soit vivante,aussi concrète que
possible,
que sonapplication
immédiate ne rencontre pas de lacune de formation.Nous avons
prévu
deuxtypes
destages :
1) Stages
élémentaires ou dupremier degré, qui n’exigent
aucune formation mathé-matique particulière.
Les
stagiaires
doiventpouvoir,
à la sortie,appliquer, après
les avoircomprises,
lestechniques statistiques
du Contrôle des fabrications.La durée du
stage
est de 10 à 15jours.
Le
principe
de la formation estd’arriver,
par voieexpérimentale,
à donner la connaissance desprincipes
et méthodes dujugement
sur échantillon.2) Stages
du seconddegré,
destinés à desingénieurs
de formationscientifique.
La durée du
stage
sera de trois semaines.Débutant par
quelques principes
fondamentaux du calcul desprobabilités,
ilajoute
au contrôledes fabrications l’étude des liaisons ou corrélations entre les caractères d’une
fabrication,
lesplans d’expériences qui
assurent le maximumd’efficacité,
lessondages
pourenquêtes
demarchés,
lesprin- cipes
sur l’économie desentreprises
et leurproductivité.
Toutes cesquestions
seront traitées par desspécialistes qui
en ontpratiqué l’application.
CONTACT AVEC LES UTILISATEURS
ETAVEC
LARECHERCHE.
Le but est le
perfectionnement
continu desingénieurs
etcadres,
la mise aupoint
pour les chefsd’entreprises.
La Revue de
Statistique appliquée
leurapportera
desexemples d’applications,
les nouvellesdes
progrès,
ladocumentation,
tout cela venu de la France et du monde entier.Enfin,
soitqu’il s’agisse d’explications complémentaires
sur des difficultés rencontrées au coursdes
applications
des méthodesenseignées,
soit que se pose unequestion originale
nécessitant des recherches et la création d’unetechnique Statistique nouvelle,
ungroupement
de théoriciens etpraticiens
constituant le Bureau d’Etudes du Centre est mis à ladisposition
desentreprises
et desingénieurs.
CONCLUSION DU MOMENT.
La
machine,
sij’ose dire,
est enplace.
Elle a commencé à tourner. Elle tournaitdéjà
en véritédepuis
six mois de travauxpréliminaires.
Nous avons étépuissamment encouragés
et aidés par le Ministère de l’EducationNationale,
par le Comité National de laProductivité,
par l’Association.
française
pour l’accroissement de laproductivité,
par lesSyndicats,
par lesentreprises
elles-mêmes.Personnellement, j’ai
trouvé t’aide del’équipe
dont les nomsparaissent
dans cette Revue etdans
l’enseignement
destiné auxStages.
C’est par une telleéquipe,
constamment en contact avec lesproblèmes
de l’industrie d’un côté, et de l’autre avec le travail incessant de la recherchescientifique,
que se réalisent et se réaliseront nos
projets.
"
9
STRUCTURE ET RESSOURCES DU CENTRE
Le
Centre,
dont la Direction est assurée par Monsieur le Professeur G.DARMOIS,
a été subdivisé en trois sections.La
première, qui
constitue son SecrétariatGénéral,
amultiplié,
dèsl’origine,
les contactsavec les
organismes professionnels
en vue d’obtenir leurappui auprès
de leurs ressortissants et leur aide effective pour diffusion de sapropagande.
LaFonderie,
laSidérurgie,
les Industries mécani- ques etélectriques,
l’industrie du ciment, les Industrieschimiques,
l’industrie ducaoutchouc,
les Industriestextiles,
l’industrie dupapier
et du carton et lesgrandes Entreprises Nationales
ont ainsi été touchées par le canal de leursorganisations professionnelles
ou de leurs services d’études etde recherches. Dans tous les cas, les
représentants
du Centre ontenregistré,
chez lespersonnalités dirigeantes
de cesorganismes,
laplus
vivecompréhension
et se sont immédiatement vusaccorder,
sans la moindre restriction, les
appuis
sollicités.Simultanément le Secrétariat Général s’est efforcé de
réunir,
au sein d’un « Comitétechnique
»,la
plupart
desspécialistes nationqux
desapplications
industrielles de lastatistique.
Il convenait,en
effet,
depouvoir
faireappel
à des techniciens dont l’autorité soit indiscutable pour assurer les tâchesd’enseignement puis, ultérieurement,
pour coordonner lapropagande envisagée
à l’échelonprofessionnel.
Tous les
spécialistes auxquels
il fut faitappel acceptèrent
avec un désintéressement total de faire bénéficier le Centre de leurexpérience.
La seconde section, ou Direction des
Etudes,
futchargée
de lapréparation
et de la rédactiondes
enseignements.
En liaison étroite avec les membres du ComitéTechnique désignés
commeProfesseurs,
elle fut àmême,
enl’espace
de six mois, de mettre aupoint
deuxtypes d’enseignement
accéléré de
conception
absolument nouvelle.La troisième section,
enfin,
ou Direction de la Revue deStatistique Appliquée,
fut essentielle- mentchargée
de lapréparation
et de la rédaction du Bulletin trimestriel dont ce numéro constitue lapremière
livraison.Conçu
sur des bases somme toute assezlarges,
le CENTRE DE FORMATION DESINGÉ-
NIEURS ET CADRES AUX APPLICATIONS INDUSTRIELLES DE LA
STATISTIQUE
abénéficié,
àl’origine,
de subventionsimportantes
de lapart
du Ministère de l’Education Nationale(Direction
de
l’Enseignement Supérieur)
et de l’AssociationFrançaise
pour l’Accroissement de la Productivité.Ces subventions lui ont
permis
de faire face à sespremières dépenses d’équipement
et de fonction- nement, mais dans la mesure même où le Centre entend dans l’aveniréquilibrer
sonbudget,
il luiest nécessaire de
disposer
de ressources propres. Pour cefaire,
il nepeut compter
que sur lesparti- cipations
financières desEntreprises qui
entreront en relation avec lui.Ces
participations
ont été définies comme suit :1)
Touteentreprise
désireuse de rester en contact avec leCentre,
manifeste enquelque
sorteson adhésion aux
objectifs
que s’est fixé le Centre en lui versant uneparticipation
de 8.000 francs.Cette
participation
donne droit à la communication des divers programmesd’enseignement,
à l’abon-nement à la revue, et à tous contacts
personnels
avec les bureaux du Centre.Par ailleurs cette
participation
estmajorée
de 2.000 francs parabonnement supplémentaire
la revue ;
2)
Toute personne désireuse de recevoir à titrepersonnel,
la revue, doitégalement participer
à raison de 2.000 francs par an aux frais de fonctionnement du
Centre ;
3) Enfin,
laparticipation
aux fraisd’organisation
desstages qui
sera demandée aux entre-prises
désireuses de faire bénéficier leurpersonnel
del’enseignement dispensé -
en 1954 - par leCentre,
a d’ores etdéjà
été fixée à :40.000 francs par
stagiaire
dupremier degré ;
80.000 francs par
stagiaire
du seconddegré.
Il est à noter que ces
participations - payables
parchèque
barré au rom de l’Institut de Statis-tique
de l’Université deParis, Il,
ruePierre-Curie,
Paris-5e -peuvent
êtreimputées
sur Ici taxed’apprentissage (1).
L’institut deStatistique
est, eneffet,
habilité par le décret du 22 février 1943 a recevoir des subventionsimputables
sur la taxed’apprentissage
et lesparticipations précitées
peu-vent faire
l’objet
d’un versementglobal
à ce titre.(1)
Tant au titre del’Enseignement Supérieur qu’à
celui del’Enseignement Technique.
I0
NATURE DES STAGES D’ENSEIGNEMENT
Le Centre a mis, cette
année,
à ladisposition
destechniciens,
deuxstages d’enseignement :
- un
stage
de formation au contrôlestatistique (dit stage
du terdegré) pouvant
être suiviavec fruit sans connaissances
mathématiques préalables ;
- un
stage
de formationstatistique générale (dit
du 2èmedegré),
destiné auxingénieurs.
Pour ces deux
types
destages,
les méthodesd’exposition
ont étésoigneusement pensées, l’objectif
visé étant la mise surpied
d’unenseignement
extrêmementconcret, prenant appui
sur desexpériences
ou sur l’étude deproblèmes
industriels effectifs. Le processusd’exposition
consiste àremonter de
!a pratique a !a théorie,
àdégager
les notionsstatistiques
essentiellesd’expériences
réalisées par les
stagiaires
ou de l’étude de donnéesnumériques
recueillies dans des domaines industriels variés. Lesstagiaires
sont amenés ainsi àprendre
conscience concrètement de la nature desproblèmes auxquels
convient l’outilstatistique ;
ils sont en outre à même, dès la fin dustage, d’appliquer
effectivement un certain nombre detechniques classiques.
1. - Le
stage
de formation au contrôlestatistique
Ce
stage, bloqué
en deux semaines environ, dont nous donnons par ailleurs le programmedétaillé,
n’a pas l’ambition de former des statisticiens. Il a pourobjectif
d’initier despraticiens
auxidées
et auxtechniques
fondamentales du contrôlestatistique
de laqualité,
sans faireappel
à la moin-dre connaissance
mathématique.
Le processusd’exposition
est essentiellementexpérimental,
lesexpériences
étant faites par lesstagiaires eux-mêmes,
ou par un moniteur, en leurprésence.
Une très
large place
est en outreprévue
pour le maniement des tablesnumériques,
dans lebut de
permettre
aux auditeurs de mettre enpratique,
dès leur retour dansl’entreprise,
lestechniques classiques
de contrôle en cours de fabrication et de contrôle à laréception.
Ce
stage
constitue pour la maîtrise unenseignement
accéléré etcomplet.
Il sera suivi avecfruit par les
ingénieurs,
comme introduction austage
de formationstatistique générale.
Le matériel
expérimental.
a)
Lots depièces, appareils
de mesure, calibres.Conçu
en vue depermettre
des mesures et des passages aux calibres -permettant
ainsi de réaliser des essajsquantitatifs
et des essaisqualitatifs
- le matériel utilisé se compose essentiellement de lots depièces
aisémentmaniables,
dont la dimension à contrôler est d’une mesure facile.Les
pièces
utilisées dans le courant dustage
sont des fiches dont on contrôle un diamètre.Une
quinzaine
depalmers
au’/1 OOème,
et 2 séries dejeux
de calibrescorrespondant
à destolérances effectives
d’usinage, permettent
auxstagiaires,
par groupes dedeux,
d’effectuer mesures et essais.Après
lespremières
séances de mesures et de passages auxcalibres,
et dans le butd’alléger
par la suite le processus
expérimental,
des lotssymboliques
sont constitués au moyen dejetons portant
chacun soit la mesure d’unepièce,
soit une indication dequalité.
b)
Matériel de démonstration pourassemblages.
Trois
jeux
de 50cubes,
rouges, verts etjaunes, répartis
normalement avec des moyennesdifférentes, permettent,
parsuperposition
de cubes de couleursdifférentes,
d’étudierexpérimentale-
ment les
propriétés
élémentaires desassemblages.
II
Photos 1
photo
du cours(fermé
sousreliure).
,,,
photo
du cours(ouvert)
12
La Présentation du Cours. ,Un cahier
spécial
destage,
trèssoigneusement élaboré,
est remis lepremier jour
aux auditeurs.Présenté sous reliure
mobile,
ilcomporte :
a)
Le schéma du coursproprement
dit :description
desexpériences,
indications des mesuresà faire et des résultats à recueillir et à
analyser,
définitions et notionsfondamentales;
la rédactionen a été étudiée de manière à donner aux
stagiaires
tous lespoints
derepère
nécessaires pour suivreavec fruit les
explications
des moniteurs, avec le minimum d’écriturespersonnelles
en dehors de laconsignation
des résultatsd’expériences
et des calculscorrespondants ; cependant
ce minimum estindispensable
pour donner tout son sens au cahierqui
ne saurait en aucun casremplir
le rôle d’uncours
complet préalablement imprimé.
b)
Des tableaux toutpréparés
et des feuilles depapier millimétré,
surlesquels
sontconsignés
au fur et à mesure les résultats des
expériences.
c)
Des pages réservées aux notespersonnelles.
Delarges interlignes
sont par ailleursprévus
dans les pages
imprimées.
Ce cahier a été ainsi conçu comme un instrument de travail et non comme un livre de statis-
tique
élémentaire. Il neprésente
une efficacité réelle que pour lesauditeurs,
aussi bienpendant
lescours que par la suite.
Les Tables
numériques.
Un
exemplaire
des tablesd’échantillonnage
deDodge
etRomig,
unexemplaire
des tablesd’échantillonnage
actuellement en usage dans l’Arméeaméricaine,
unexemplaire
de tables diverses(lois
binomiales dePoisson, normale ;
tables pour le calcul des limites de contrôle en cdurs de fabri- cation ; tablespour te
calcul deplans d’échanti 1 Ion nage progressifs)
sont remis aux auditeurs. Lesexpériences
et exercices diversqui prennent place
dans le courant dustage permettent
de se familia-riser avec le maniement de ces
tables,
et de les utiliser dès la fin dustage
pour mettre surpied
cartesde contrôle ou schémas de
réception
dansl’entreprise.
Le Processus
expérimental d’exposition.
Ce processus est décrit en détail dans le programme. On notera que
partout l’expérience
etl’étude des résultats
numériques
obtenusprécèdent
l’introduction des notions nouvelles.Un soin
particulier
a étéapporté
au processus deprélèvement
« au hasard ». Une circulaire de directives pourprélèvements,
en usage dans unegrande entreprise,
est distribuée dès lepremier jour
et lesprélèvements
sont effectués immédiatementd’après
cesrègles.
Laquestion
estreprise
surun
plan
un peuplus théorique
au cours desjours
suivants, ens’appuyant
sur lesexpériences
réalisées.La
technique
desprélèvements
effectués par lesstagiaires
et étudiés tant dupoint
de vuequalitatif
que du
point
de vuequantitatif
est unremarquable
outild’enseignement,
et s’avère d’unegrande
efficacité pour l’introduction concrète des notions et résultats concernant les fluctuations inhérentes à
l’échantillonnage,
la carte de contrôle et sonefficacité,
les schémasd’échantillonnage
à laréception
et leurs
caractéristiques.
2. - Le
stage
de formationstatistique générale.
Bloqué
en 3 semaines, conçu àl’usage
desingénieurs,
ilporte,
commel’indique
le programmedétaillé,
sur l’ensemble destechniques statistiques
utilisables dans l’industrie.Après
introduction desconcepts
fondamentaux de laStatistique
et du Calcul desprobabilités,
il traite :- des
techniques
de contrôle en cours defabrication ;
- des
techniques
d’estimation et decomparaison
à des standards dequalité qui répondent
au
problème
de contrôle à laréception ;
- des
techniques d’analyse
des causesd’hétérogénéité
des fabricationsqui permettent
d’isoler et par
conséquent
decorriger -
les facteursprépondérants
de variabilité desproduits
usinés ;
- de l’étude des liaisons entre caractères d’une même
fabrication ;
- des
techniques d’enquêtes
de marché dontl’usage
ne cesse de serépandre
en Francecomme à
l’étranger
etgrâce auxquelles
il devientpossible
d’étudier lecomportement
des con-sommateurs,
d’analyser
les élémentscaractéristiques
de la concurrence, de saisir le rendement de lapublicité;
- des
problèmes
diversayant
trait à l’économie det’entreprise : analyse
des ventes,gestion
des
stocks, analyse
de laproductivité.
13
Couvrant une
large gammede techniques,
dans untemps
relativement court,cestage
nepré-
tend pas former des statisticiens
accomplis.
Sonobjectif, plus modeste,
est essentiellement :- d’introduire concrètement les notions de base de la
statistique,
de définir lesconcepts
fondamentaux du calcul des
probabilités
et leurspropriétés essentielles,
de montrer comment leschéma « probabiliste » permet d’interpréter
et de choisir au mieux unedécision ;
- de
dégager d’exemples
concretspuisés
dans les domaines industriels lesplus
variés lestypes
deproblèmes
pourlesquels
lastatistique
s’avère un outilprécieux,
lesprincipes
destechniques statistiques
à utiliser danschaque
cas, les modalités dujugement
et des conclusionsauxquelles
onest
conduit ;
- de familiariser les
stagiaires
avec le maniement des tables etabaques, par
la résolution effective deproblèmes
concrets, les calculsportant
sur des donnéesnumériques provenant
d’essaisréels ;
dès leur retour dansl’entreprise,
tes auditeurs seront à même de poser et de résoudre eux-mêmes les
problèmes classiques
de contrôle en cours defabrication,
deréception
suréchantillon,
de recherche de facteursd’hétérogénéité
dans les cassimples,
d’étude de liaison entre 2 ou 3 carac-tères, d’enquêtes
demarché ;
- de mettre enfin les auditeurs à même de se
perfectionner
par la suite en lisant avecprofit
les ouvrages et revues
spécialisés
- enparticulier
la Revue deStatistique appliquée publiée
par le Centre.14
OBJET DE LA REVUE DE STATISTIQUE APPLIQUÉE
Cette
Revue,
organe officiel duCentre, permettra
des contactsréguliers
avec tous ses adhé-rents - et aussi nous
l’espérons,
ENTRE tous ses adhérents. Précisons les diversobjectifs.
Le
premier
de tous, au moins durant unepériode
dequelques années,
sera unobjectif
d’in-formation. Nous disons aux Chefs de l’Industrie
Française,
en leurprésentant
la vocation du Centredans nos notes
d’information,
par le canal de leurssyndicats
ou dans diversesRéunions,
toute l’im-portance prise
àl’étranger depuis vingt
ans par lestechniques statistiques,
à tous les stades de la vie industrielle. Notre Revue étaiera ces affirmationsd’exemples
concrets, immédiatementexploitables.
On relèverait dans la littérature
étrangère
une multitude de telsexemples.
Mais notrepays
n’est tout de même pas tellement en retard
qu’on
nepuisse
trouver chez nous, dans des domaines trèsvariés,
d’assez nombreuses réalisations. On enjugera
par le contenu de cepremier fascicule, qui
donne un panorama encore bien
incomplet.
Par la suite, notre Revue fera
place progressivement
à des articlesméthodologiques,
visant àcompléter
la formation reçue par lesingénieurs participant
à nos différentsstages.
A ceux que leursoccupations
retiennent deprendre part
auxstages,
ces articlespermettront
aussi, dans une certainemesure, un
premier
contact avec les méthodesstatistiques.
Parailleurs,
nous essaierons derenseigner
nos lecteurs avec
précision
etobjectivité
sur la littératurestatistique qui peut
leur être utile. Desanalyses bibliographiques
seront faites dans ce but par les membres du ComitéTechnique
du Centre. On en trouveradéjà quelques-unes
à la fin de cepremier
fascicule.Si le contrôle des fabrications constitue le domaine le
plus
évident et leplus
directementexploi- table,
le rôle des méthodesstatistiques
dans la vie industrielledépasse
trèslargement
cepremier champ d’application.
Aussi avons-nousjugé opportun,
dès la naissance de notreRevue,
de faire uneplace
assez
large
aux étudesqui peuvent
intéresser le circuit commercial. Dans ce sens, on lira les articles de M. VESSEREAU et de M.BOUQUEREL
notamment. Desproblèmes d’organisation
méritentégaie-
ment l’attention du statisticien et M. COLIN commence dans ce
premier
numéro une série d’articlestraitant de cette
question.
Nous
espérons
enfin - et nous y avonsdéjà
fait allusion - que la « Revue deStatistique Appliquée »
pourra constituerprochainement
un trait d’union entre ses lecteurs. Il serait souhaitable que soientpubliées
desexpériences
heureuses en matièred’applications
des méthodesstatistiques;
les
expériences
malheureuses aussi, dans la mesure oùun enseignement précis
s’endégage.
Nousserons donc infiniment reconnaissants à nos lecteurs s’ils nous tiennent au courant de ce
qu’ils font,
et s’ils nous envoient,
chaque
fois que ce serapossible,
un articlesusceptible
d’êtrepublié, exposant
leurs réalisations. Dès maintenant,
qu’ils
nous adressent leurssuggestions,
leurscritiques
surtout.15
PERSPECTIVES D’ACTIVITÉ
L’activité du Centre au cours de sa
première
année d’existence seprécise
d’ores etdéjà
comme suit :
1)
Obtention del’appui effectif
de laplupart
desorganismes professionnels
nationaux ;2) Organisation
àl’usage
de la maîtrise de troisstages
du lerdegré,
concernant le contrôle desfabrications ;
3) Organisation
àl’usage
des techniciens formés auxdisciplines scientifiques
d’unstage
du 2ème
degré,
concernant la théorie et lapratique
destechniques statistiques
lesplus
courammentutilisées dans
l’industrie ;
4)
Publication de la Revue deStatistique Appliquée.
Les résultats obtenus sont
prometteurs
et il est évident que la création du Centre arépondu
à un besoin. L’industrie
française
adécouvert, depuis
laLibération, l’importance
du r8lejoué
par lastatistique
dans lesEntreprises anglo-saxonnes :
elle sepréoccupe aujourd’hui
derattraper
sesconcurrents
étrangers.
Il ne faut
cependant
pas se dissimuler que les activités duCentre,
au cours de sapremière
année
d’existence,
ne constituent encorequ’un premier effort ; qu’elles
ne cesseront de se déve-lopper
et de sepréciser
dans l’avenir au fur et à mesurequ’augmentera
le nombre desentreprises
intéressées par les
applications
industrielles de lastatistique.
Dès maintenant, les
grandes lignes
de l’action àentreprendre
se dessinent d’ailleurs avecnetteté.
Il convient, tout
d’abord,
deparfaire l’organisation
actuelle desstages
enenvisageant
un troi-sième
type
destage
relatif auxproblèmes
concernant « l’Economie del’Entreprise
». L’étude desmarchés, (’analyse
des ventes, lagestion
rationnelle desstocks,
la mesure de laproductivité,
le calculdes coûts et des
tarifs,
la détermination du niveau des investissements à engagerrelèvent,
pour unelarge part,
destechniques statistiques.
Sans doutequelques
conférences leur sont-ellesdéjà
actuelle-ment consacrées dès le
stage
du 2èmedegré,
mais il est clair quel’importance
de cesquestions
nécessitequ’on
leur consacre unstage spécialisé.
L’élaboration d’un telenseignement
est donc dès mainte-nant à l’étude.
Il convient, en second
lieu,
depréparer
les réunions au coursdesquelles,
l’annéeprochaine,
les anciens
stagiaires
auront lapossibilité
de se retrouver pour se fairepart
de leurspremières expé-
riences, de leurs
premiers
échecs et de leurspremiers
succès. LeCentre,
on l’adéjà indiqué,
entendessentiellement
développer
un « étatd’esprit » :
celaimplique
nécessairement que soient réalisées les conditions favorables à delarges échanges
de vue entre lespraticiens
formés à laStatistique.
Il
importe, enfin,
de convaincre l’ensemble des chefsd’Entreprises français
du caractère fondamentalementpayant
desapplications
industrielles de laStatistique
et, pour cefaire,
ilconvient
d’envisager
une sensible intensification de lapropagande
à l’échelon desProfessions.
Les modalités mêmes de cet effort de
propagande
restent encore àdéfinir,
mais il est évidentqu’il
n’aura de réelle efficacitéqu’à
la condition de recueillirl’approbation
et le soutien effectifdes grands organismes professionnels.
L’accueildéjà
fait au Centre par ces derniers autorise à cetégard
les
plus grands espoirs.
I6 ANNEXE 1
PROGRAMME DU STAGE DU PREMIER DEGRÉ
Programme
.ler JOUR
1. Présentation de résultats d’essais : cas des essais
quantitatifs.
Processus
expérimental. -
Deuxlots,
l’unL, normal,
l’autreL¡ dissymétrique,
seront misà la
disposition
desstagiaires. Ceux-ci,
divisés en sous-groupes,procéderont
eux-mêmes à des séries de mesures.A l’issue de ces
opérations,
serontprécisés,
àpartir
des données recueillies :- la mise en ordre des résultats obtenus sous forme de
distribution ;
- le calcul de ce
qu’il
est convenud’appeler
lescaractéristiques
deposition
etdispersion ;
- l’élaboration des
graphiques
defréquences
et defréquences cumulées ;
- la
façon
dont sesuperposent
les notions de « limites de tolérance » et de «dispersion
observée ».
En fin de
journée,
serontprésentés quelques types
de distributionsclassiques
dans le cas desfabrications industrielles.
2ème JOUR
2. 1. - Présentation de résultats d’essais : cas des essais
qualitatifs.
Processus
expérimental. -
Lesstagiaires analyseront qualitativement
les 2 lots étudiés lejour précédent ; enregistrant
successivement iesrésultats,
ils connaîtront en find’opérations
lesproportions
exactes de déchets contenus dansL
1 etL.
,2. 2. -
Propriétés
des échantillons : influence de leurs effectifs.Processus
expérimental -
Revenant aux tableauxoù,
la veille et lejour même,
ils aurontconsigné
les résultatsquantitatifs
etqualitatifs
obtenus au cours des essais, lesstagiaires grouperont
ces résultats par
5, 10,
20 et 40. Ils observeront ainsi comment évolue ladispersion
des résultats moyensquand
l’effectif de l’échantillon croît.2. 3. - Introduction aux notions fondamentales :
population, échantillon, tirage
auhasard,
variabilité.Utilisation des résultats
numériques
et desreprésentations graphiques
obtenusjusque
là.3ème JOUR
3. 1. - Distribution des fluctuations
d’échantillonnage :
cas d’essaisqualitatifs.
Processus
expérimental. - Les stagiaires répèteront :
- 100 fois
l’échantillonnage
de 10 éléments dans le lotL,
;- 100 fois
l’échantillonnage
de 5 éléments et 100 foisl’écha,nti 1 Ion nage
de 20 éléments dans le lotL 2 .
Ayant enregistré
lesproportions
de déchets observées danschaque échantillon,
ilsprocède-
ront à leur mise en ordre.
A l’issue de ces
opérations,
serontprécisés :
-
l’explication
desphénomènes observés ;
- le mode
d’emploi
des tablesnumériques
toutes calculées(tables
binomiales et dePoisson)
qui
décrivent lesphénomènes
enquestion.
I7
3. 2. - Distribution des fluctuations
d’échantittonnage :
cas d’essaisquantitatifs.
Processus
expérimental. -
Revenant aux résultats de mesuresenregistrés
le terjour
surles lots
L
1 etL~ ,
lesstagiaires
les classeront en groupes de 4 et de 8. Celafait,
ilsprocèderont
à la mise en ordre des deux séries de moyennes et
amplitudes
obtenues surL 1 des
deux séries de moyennes obtenues surL 2 .
*A l’issue de ces
opérations,
leur seront fournis :-
l’explication
desphénomènes observés ;
- le mode
d’emploi
des tablesnumériques (tables
de la loi normale et de la distribution desamplitudes) qui
décrivent lephénomène
enquestion.
4ème JOUR
4. - Carte de contrôle aux mesures. ,
Processus
expérimental. -
Lesstagiaires
utiliseront :a)
50 échantillons de 10 éléments numérotés conformément à leur ordre de sortie d’une machine volontairementdéréglée
à deuxreprises :
-
après
le 30èmeprélèvement (décentrage) ;
-
après
le 40èmeprélèvement (accroissement
de ladispersion).
b)
un lot de 200 élémentsreprésentant
la fabrication de la machine entre le 30 et le 3lèmeprélèvement.
Ils
établiront, après
examenquantitatif
deséchantillons,
les cartes des moyennes et desampli-
tudes
enregistrées.
A l’issue de ces
opérations,
leur seront définies :«
-
l’explication
desphénomènes observés ;
- la définition des limites de contrôle à
imposer
à lafabrication ;
- la
signification
del’apparition
du résultat fourni par un échantillon à l’extérieur de ceslimites ;
.- les conditions d’utilisation des tables
numériques qui
conduisent directement aux limites ;- la notion d’efficacité du
contrôle ;
-
l’aptitude
d’un processus de fabrication au travailqui
lui est confié.Sème JOUR
5. 1. - Carte de contrôle aux calibres.
Processus
expérimental. - Identique
à celui dujour précédent.
Les notionsdégagées
la veilledans le cas du contrôle aux mesures seront d’autre
part présentées,
defaçon analogue,
dans lecas du contrôle
qualitatif.
5. 2. -
Compléments
à la carte de contrôle.Revenant aux résultats observés au cours de la
journée précédente
et de ce Sèmejour,
lesnotions de limites modifiées et de calibres modifiés seront introduites
expérimentalement.
6ème JOUR.
6. -
Exemples
concrets de mise enapplication
de la carte de contrôle.Au cours d’une série de conférences seront
présentés
desexemples d’application
de la cartede contrôle volontairement choisis dans les industries les
plus
diverses. Ces réalisations seront décrites par leurs propres auteurs.A l’issue des
exposés,
une discussiongénérale
aura lieu sur lesproblèmes
soulevés au coursdes 6
premiers jours
de travail.7ème JOUR.
7. - Estimation de la
qualité
moyenne d’uneproduction.
Processus
expérimental. -
On se réfèrerasystématiquement
aux résultats d’essais enre-gistrés
au cours desjournées précédentes.
I8
1)
Utilisation des résultatsenregistrés
sur cartes de contrôle. - Examinant les cartes de contrôle établies les 4ème et Sèmejours,
on définira :- la
description
d’une fabrication au moyen des échantillonschronologiquement observés ;
- les causes d’erreur
susceptibles
d’intervenir dans l’évaluation de ladispersion
de lafabrication.
2)
Estimation sur échantillon d’uneproportion
de déchets et desprincipales caractéristiques (moyenne, variance)
d’une fabrication. - Apartir
des résultatsexpérimentaux
obtenus les 2èmeet 3ème
jours,
seront introduites les notions d’estimateur et d’intervalle de confiance.A l’issue des calculs
pratiques,
seront fournies diverses indications sur le choix des critères à considérer en vue deporter
unjugement
sur laqualité
d’un lot et sur les modalités mêmes dece
jugement.
Sème JOUR.
8. -
Comparaison,
suréchantillon,
de laqualité
d’un lot à un standard dequalité.
Processus
expérimental. -
Lesstagiaires prélèveront
des échantillons de 10 éléments dans des lots contenantrespectivement 1 %, 5%, 10%
et20%
de déchets et conclueront au refus des lots examinéschaque
foisqu’ils
détecteront un déchet ouplus
d’un déchet dans les échantillonsprélevés.
A l’aide des résultats
obtenus,
seront :- définies les notions d’efficacité et de
qualité
moyenne à laréception ;
-
introduites,
les différentescaractéristiques
d’unplan d’écho nti 1 Ion nage
-
précisées,
les modalitésd’emploi
des tablesd’échantillonnage
lesplus
utiles enpratique
tables de
Dodge
etRomig
et tables de l’Armée américaine.9ème JOUR.
9. -
Comparaison
sur échantillon de laqualité
d’un lot à un standard dequalité :
techni-ques
progressives.
Le
principe
de la méthode sera décrit àpartir
du schéma à 2degrés
deDodge
etRomig (étudié
laveille)
et des calculsd’abaques
seront effectués.Les
stagiaires emploieront
lesabaques
calculés au coursd’expériences
effectuées dans des lots contenantrespectivement 1 ~/o, 5%, 10%, 20%
de déchets.10ème JOUR.
10. -
Assemblages.
Processus
expérimental. -
Il consistera à superposer des cubes de tailles variables(dis-
tribués
normalement).
Lesstagiaires
vérifieront ainsi que la variabilité d’unassemblage simple
n’est pas la somme des variabilités de ses
composantes.
A l’issue de ces
expériences,
serontprécisées
les notions fondamentales en matière d’assem-blages.
En fin de
journée,
lesproblèmes évoqués
au cours desquatre
dernièresjournées
donnerontlieu à une discussion
générale.
NOTA. - Deux visites, en usine, d’ateliers sous contrôle sont en outre