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DS 01 corrigé

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Vendredi 18 septembre 2008.

MATHEMATIQUES. TS1 et TS2.

3 h.

Calculatrice autorisée.

le barème est donné à titre indicatif

EXERCICE 1. (4 points)

u est la suite définie par u0 = 1 et pour tout entier n, un+1 = -1 2un +3 1. Calculer u1 et u2.

2. v est la suite définie, pour tout entier n, par vn = un2

− Montrer que v est géométrique

− En déduire vn puis un en fonction de n.

− Déterminer la limite de u quand n tend vers +∞.

3. Calculer, en fonction de n les sommes Sn = v0 + v1 + … + vn et S’n = u0 + u1 + … + un . EXERCICE 2. (2 points)

Sur la figure ci-dessous sont tracées quatre courbes C1, C2, C3 et C4.

Ces courbes représentent, dans un repère orthonormal, des fonctions f, g, h et j.

L'exercice consiste à associer à chaque courbe le nom de la fonction qu'elle représente, sachant que les fonctions f, g, h et j sont dérivables et que :

f' = g, g' = h et h' = j.

Présenter les étapes essentielles d'un raisonnement permettant d'aboutir au résultat.

O

→j

→i C1

C3

C4

C2

EXERCICE 3. (4 points)

f est la fonction numérique définie par : f(x) = 3x + 1

2x + 3 . On désigne par Cf sa courbe représentative dans un repère (O ; i , j ).

1. Etudier les limites de f aux bornes de son domaine de définition, en déduire d’éventuelle(s) asymptote(s).

2. Etudier les variations de f sur son domaine et dresser son tableau de variation.

3. Déterminer l’équation de la tangente (T) à Cf au point d’abscisse 2.

(2)

EXERCICE 4. (4 points)

Pour chacune des questions suivantes, les propositions données sont−elles vraies ou fausses ? Justifier à l’aide de résultats de cours ou de contre−exemples

Q1. Soit f une fonction polynôme du second degré.

a. Si quelque soit x, f(x) < 0 alors le discriminant est strictement négatif.

b. Si quelque soit x, f(x) > 0 alors le discriminant est strictement positif.

Q2. Soit f une fonction définie et dérivable sur IR.

a. Si la dérivée f’ s’annule en a, alors f admet un extremum local en a.

b. f change de signe si et seulement si f s’annule.

Q3. Soient f et g deux fonctions affines définies sur IR par f(x) = 2x + 3 et g(x) = 5x – 2.

a. (g o f)(x) = 10x + 1 b. (g o f)(x) = 10x + 13 c. (g × f)(x) = 10x² − 6 d. (g × f)(x) = 10x² + 11x – 6

Q4. E est l’ensemble des points M(x ; y) du plan tels que x² + y² − 2x + 4y – 11 = 0.

a. E est l’équation du cercle de centre C(2 ; −4) et de rayon 31 . b. E est l’équation du cercle de centre C(1 ; −2) et de rayon 4.

c. E est l’équation du cercle de centre C(−1 ; 2) et de rayon 4.

d. E est l’ensemble vide.

EXERCICE 5. (6 points)

On considère la suite (un) définie par u0 = 5 et, pour tout entier n ≥ 1 : un =

 

 

1 + 2

n un−1 + 6 n. 1. a. Calculer u1 .

b. Les valeurs de u2 , u3 , u4 , u5 , u6 , u7 , u8 , u9 , u10 , u11 sont respectivement égales à : 45, 77, 117, 165, 221, 285, 357, 437, 525, 621.

à partir de ces données, conjecturer la nature de la suite (dn) définie sur IN par dn = un+1 – un . c. Exprimer d0 + d1 + … + dn−1 en fonction de un.

2. On considère la suite arithmétique (vn) de raison 8 et de premier terme v0 = 16.

Justifier que la somme des n premiers termes de cette suite est égale à 4n² + 12n.

3. Montrer que : si (dn) est arithmétique de raison 8 et de premier terme d0 = 16 alors un = 4n² + 12n + 5.

4. Montrer que : si un = 4n² + 12n + 5 alors (dn) est arithmétique.

(3)

Corrigé du DS EXERCICE 1.

1. On a : u1 = − 1

2 u0 + 3 = 5

2 u2 = − 1

2 u1 + 3 = − 1 2 × 5

2 + 3 = 7 4 2.

> Pour montrer que (vvnn) est géométrique on peut montrer que vn+1=qvn : 1 1

( )

1 1 1

2 1 2

2 2 2

n n n n n

v+ =u + − = − u + = − u − = − v . donc v est géométrique de raison −1/2 et de premier terme v0 = u0 − 2 = −1

> Par conséquent, vn = − (−1/2)n et puisque un = vvnn + 2, un = − (−1/2)n + 2.

> Enfin, quand n tend vers +∞, (−1/2)n → 0 car −1 < −1/2 < 0 donc − (−1/2)n → 0 d’où limn→+∞ un = 2

3.

Calcul de Sn : Sn est la somme des n + 1 premiers termes de la suite géométrique v donc Sn = v0 × 1 - qn+1 1 - q Sn = −1× 1 - (-1/2)n+1

1 + 1/2 = − 2

3 × (1 – (−1/2)n+1) Calcul de S’n

Puisque un = vn + 2, on a S’n = v0 + 2+ v1 + 2+ … + vn + 2= Sn + 2(n + 1) où Sn a été calculée ci-dessus.

EXERCICE 2.

Méthode : Il faut faire le lien entre signe de la dérivée (donné par la position de la courbe par rapport à l’axe des abscisses) et les variations de la fonction et le lien entre les valeurs pour lesquelles la dérivée s’annule et les extremums relatifs.

Remarque : pour alléger le raisonnement, nous nous autoriserons de nombreux abus de notation…

Notons a, b, c et d les réels remarquables pour lesquels les courbes se coupent ou présentent des extrémums.

Pour faciliter les explications, donnons le même nom à la courbe et la fonction qu’elle représente.

A ce stade du raisonnement, on a donc :

(C1)’ = C4 et (C4)’= C2 et (C2)’ = C3 et (C3)’= C1 , soit fC1,gC4,hC2, jC3

OU fC2,gC3,hC1, jC4 OU fC3,gC h1, →C4, jC2 OU fC4,gC2,hC3, jC1. Précisons maintenant le raisonnement.

Rappel : le nombre dérivée d’une fonction en un point est le coefficient directeur de la tangente à la courbe en ce point.

Prenons, par exemple, x = 1, on lit avec les abus de notation déjà utilisés, C1(1) ≈ −0,25.

Or, au point d’abscisse 1 de C3, la tangente a une pente que l’on ne connaît pas précisément, mais visiblement < −1.

Donc C1 n’est pas la dérivée de C3 et comme elle n’est la dérivée d’aucune autre, C1 représente f.

On a donc : C1 pour f, C4 pour g, C2 pour h et C3 pour j.

(4)

EXERCICE 3.

1. Etudier les limites de f aux bornes de son domaine de définition. En déduire d’éventuelle(s) asymptote(s).

f(x) est définie dans Df = ]−∞ ; −3/2[ ∪ ]−3/2 ; +∞[ pour que 2x + 3 ≠ 0.

limites en ±∞ : f, fonction rationnelle se comporte à l’infini comme 3x/2x c'est à dire 3/2. Donc limx→-∞ f(x) = 3/2 = limx→+∞ f(x) On en déduit que la droite (D) d’équation y = 3/2 est asymptote (horizontale) à Cf

limites en −3/2 : quand x → −3/2, 3x + 1 → −7/2 et 2x + 3 → 0 donc f(x) → ∞ (à préciser suivant le signe de 2x + 3) Un tableau de signe de la fonction affine g(x) = 2x+3 nous permet alors d’obtenir limx→-(3/2)- f(x) = +∞ et limx→-(3/2)+ f(x) = −∞.

On en déduit que la droite (D’) d’équation x= −3/2 est asymptote (verticale) à Cf 2. f est une fonction rationnelle donc dérivable dans son domaine Df .

On a f’(x) = (3x + 1)'(2x + 3) - (3x + 1)(2x + 3)'

(2x + 3)² = 3(2x + 3) - (3x + 1)2 (2x + 3)² = 7

(2x + 3)² Il est évident que f’(x) > 0 dans Df , donc f est croissante sur ]−∞ ; −3/2[ et sur ]−3/2 ; +∞[.

3. La tangente (T) à Cf au point d’abscisse 2 a pour équation y = f’(2)(x – 2) + f(2) : comme f’(2) = 1/7 et f(2) = 1, (T) a pour équation y = (1/7)x + 5/7.

EXERCICE 4.

Pour chacune des questions suivantes, les propositions données sont−elles vraies ou fausses ? Justifier.

Q1. Soit f une fonction polynôme du second degré.

a. Si quelque soit x, f(x) < 0 alors le discriminant est strictement négatif. C’est vrai.

si f(x) < 0 alors le trinôme n’a pas de racines et donc ∆ < 0

b. Si quelque soit x, f(x) > 0 alors le discriminant est strictement positif. C’est faux.

si f(x) > 0 alors le trinôme n’a pas de racines et donc ∆ < 0

Q2. Soit f une fonction définie et dérivable sur IR.

a. Si la dérivée f’ s’annule en a, alors f admet un extremum local en a. C’est faux.

soit f(x) = x3, f’(x) = x² qui s’annule en 0 mais ne change pas de signe donc il n’y a pas d’extremum.

b. f change de signe si et seulement si f s’annule. C’est faux.

« SI f change de signe ALORS f s’annule » est vrai d’après le théorème des valeurs intermédiaires puisque f est définie et dérivable (donc continue [pour bientôt…]) sur IR.

« SI f s’annule ALORS f change de signe » est faux. Par exemple f : x → x² s’annule en 0 mais ∀ x ∈ IR, f(x) ≥ 0.

Q3. Soient f et g deux fonctions affines définies sur IR par f(x) = 2x + 3 et g(x) = 5x – 2.

(g o f)(x) = g(f(x)) = g(2x + 3) = 5(2x + 3) – 2 = 10x + 15 – 2 = 10x + 13 a. (g o f)(x) = 10x + 1. c’est faux.

b. (g o f)(x) = 10x + 13. C’est vrai.

(g × f)(x) = g(x) × f(x) = (5x – 2)(2x + 3) = 10x² + 15x – 4x – 6 = 10x² + 11x − 6 c. (g ×××× f)(x) = 10x² − 6. C’est faux.

d. (g ×××× f)(x) = 10x² + 11x – 6. C’est vrai.

Q4. E est l’ensemble des points M(x ; y) du plan tels que x² + y² − 2x + 4y – 11 = 0.

x² + y² − 2x + 4y – 11 = 0 ⇔ (x – 1)² − 1 + (y + 2)² − 4 – 11 = 0

⇔ (x – 1)² + (y + 2)² = 16 ⇔ IM² = 4² ⇔ IM = 4 avec I(1 ; −2) a. E est l’équation du cercle de centre C(2 ; −4) et de rayon 31 . Faux.

(5)

b. E est l’équation du cercle de centre C(1 ; −2) et de rayon 4. Vrai.

c. E est l’équation du cercle de centre C(−1 ; 2) et de rayon 4. Faux.

d. E est l’ensemble vide. Faux

EXERCICE 5.

On considère la suite (un) définie par u0 = 5 et, pour tout entier n 1 : un =

 

 

1 + 2

n un−1 + 6 n. 1a. On a u1 =

 

 

1 + 2 1 u0 + 6

1 = 3u0 + 6 = 21.

1b. Il semblerait que la suite (dn) soit arithmétique de raison 8 et de premier terme d0 = 16.

1c. On a dn = un+1 – un donc d0 + d1 + … + dn−1 = u1 – u0 + u2 – u1 + u3 – u2 + … + un – un−1 = − u0 + un = un − 5 2. v est arithmétique de raison 8 et 1er terme v0 = 16 donc pour tout entier n, vn = 16 + 8n

Calculons Sn = v0 + v1 + … + vn−1 (le 1er terme étant v0 , le nième est vn−1 ).

On a donc : Sn = v0 + vn-1

2 × n = 16 + 16 + 8(n - 1)

2 × n = (12 + 4n)n = 4n² + 12n.

3. Supposons que (dn) est arithmétique de raison 8 et de premier terme d0 = 16.

On a alors : d’après 1. c. d0 + d1 + … + dn−1 = un – 5 et d’après 2. d0 + d1 + … + dn−1 = 4n² + 12n On en déduit que un – 5 = 4n² + 12n et donc que un = 4n² + 12n + 5

4. Montrer que : si un = 4n² + 12n + 5 alors (dn) est arithmétique.

Supposons que un = 4n² + 12n + 5.

On a alors dn = un+1 – un = 4(n+1)² + 12(n+1) + 5 – 4n² − 12n – 5 = 8n + 4 + 12 = 8n + 16, expression d’une suite arithmétique de raison 8.

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