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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)
(2)

� LES BENEFICES DE LA RA·

DIO AMERICAI NE.

La Radio Corporation of Ame­

rica annonce pour l'année 1 945 un bénéfice net de 1 1 .3 1 7 .000 dol lars avec dividende de 58,8 cents par action, contre 1 0 mil­

lions 263.000 dol lars en 1 944 avec dividende de 5 1 ,2 cents par action.

•• CE QUE COUTE LE TUNG­

STENE.

Le tungstène est le métal ré­

fractaire util isé, à peu près ex­

cl usivement, pour la fabrication des fi laments,· des lampes de ra­

dio. C'est un métal rare, très difficile à trava i l ler et qui, pour ces raisons, est d'un prix de re­

vient élevé. Les prix officiels sont de 4.000 francs le gramttne pour les fils de un demi-mi l l i ­ m€tre de diamètre ; i ls augmen­

tent constamment à mesure que le fil s'amincit, pour atteindre 88.000 fr. le gramme pour le fil de 1 3 m i l lièmes de millimètre : 88 mi l lions de francs le ki log ! C'est tout de même encore un peu plus cher que le beurre !

• AU RADIO-CLU B DE LEVALLOIS.

Depuis quelque temps, le Ra­

dio -Club de Leva l lois a réouvert son ancien siège, 3, rue Marie­

Jeanne- Bassot. Cette sympathique association il déjà enregistré de nombreuses nouvelles adhésions.

Tous les mardis, à 20 h. 30, des réunions sont organisées au siège, On y fait d'excellent travai l : cours de lecture au son, cou rs d'électricité et présentation cri­

tique d'une réal isation d'amateur.

Voi là un bel exemple à suivre.

e ECOUTEZ LE MORS!.

V�s p&4vex vous exerc:a,· au Morse en 'éeouta11t l es informa­

tions anglaises aux heures CMT et aux stations suivantes : O h. 30 à 2 h. 1 5 : GBV, GBC5,

CDBl, �I U, GPJ.

1 0 h. à 1 1 1,. : GBV, CIA, CI D, G I J , GYBS.

1 5 h. à 1 6 h. : GBV, GBC5, GIA, GIJ, GI M.

1 7 h. à 1 8 1,. GBV, CBC5, GBL, GIM.

18 h. 30 à 1 9 h. 30 : csv, GBC5, GBL, GAY, Cil, G I M . 2 1 h. à 2 2 h. GBV, GBCS,

GBL, GIJ.

22 h. à 23 h. GC"V, GBCS, GAY, GIJ.

Sur les longueurs d'onde que voici :

1 0,57 m. GYBS.

1 5,27 m. GIA.

20,47 m. GSL.

22. 1 3 m. GID, GIM.

27,56 m. GPJ.

33 ,67 m. GAY.

34,56 m. GBCS.

36,S I m. GI U.

42,95 m. • GI J . 44, 1 $ m. GDB2.

3.486 m.

c�v.

e LES SIGNAUX HORAI RES 1)1 GRlENWICH.

Du 1 *' octobre au 1u avril, les signaux 1:!orai res rythmés de Greenwich sont émis par les sta­

tions suivantes :

De 9 h. 55 à 1 0 h. sur 1 6 kHz IGBRl , 4,025 . MHz (GKU4 ) , 8,640 MHz IGICl , 1 9,230 MHz

( GYB8 l .

De 1 7 h. 55 à 1 8 1,. !Ur 1 6 kHz ( GBR) , 8,640 MHz (Cl Cl , 1 2,455 MHz I GKUB l .

Pendant les six mois du prin­

temps et de l'été, le tableau de­

vient :

De 9 1,, 55 à 1 0 h. sur 1 6 kHz I GBR ) , 8.640 MHz I GICl ,

1 2,455 MHz (GKUB ) , . 1 9,080 M Hz ( GYB8 l .

De 1 7 h. 55 à 1 6 h. sur 1 6 tHz (GBR ) , 8,640 MHz IGIC) , kHz ,GBR) , 1 2,455 MHz G ( KUB ) , 1 7,685 MHz IGKUZ) .

uu,u11111unnu111111111111111111111111111u1n1nu111nu111111u11n,111n111u111111111111n1111111111111111111111111111u1

LE. HAUT· PlltEUl ,:�����:�r;��i.�:�N Administrateur

SOMMAIRE Georges VENTILLARD

de ce numêro

-

+

Le récepteur allemand de campagne.

+

Qu'est-ce qu'un haut-parleur?

+

Texte du Projet de Loi créant un Office de la Radiodif­

fusion.

+

Cours élémentaire de raclln,

+

Petit dictionnaire raclln.

+

Chez les 01\I's.

+

Notre courrier technique.

-

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(Tél. GUT. 11-281

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Prnrisnlrement BI-Menaael Le l•• et le 15 da ebaque DUlla ABONN EM ENTS

-

France et Colonies Un an IU No11 1 1 0 tn.

Pour lea ehangement1 d'adr­

prlère de joindre S franP8 en timbrea ei la dernière bande.

Page 2

+

Le Haut-Parleur

+

N° 766

::: ; '; ; ; ; : ; : ; : ; = : ; :

Vous avez lo possibilité d'au,�·

rer rapidement votre indépeii·

dc:,nce économique, c o m m e tous ceux qui suivent notre fo.

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Sltijat1on, 1uor11t1vee, propres, stablee (tltiporotion, Wommages de guerre!

La Fronce offre en ce moment un vaste chomp d'ac;fion pour lies Radlo•lechniciens dans la T. S. I'., cin,ma, télévision. ampiHication, ttfc. Sans abandonner vos oçcup1:1·

tians ni votre domicile et en con11:,•

crant $eulemen.t un� he:ure de vc)s loisirs ir,ar jour, vous pouve,a vo1�1 çréer une 5ifuQtlon enviable, stable et trè5 rém1..1nérafrice,.

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111111ttnun11nun1uu1un11u111111111111111u111u111 1 1 1 1 1 1 1 11_11111111111111111111111111111111111111111u1111111nu111111,

Le signal comporte 306 points en 300 secondes. (.'heure est marquée par le point final. Les transmissions sont faites à par­

tir de 53 min. 54 s.

• CHRON IQUE Dl! LA TrLE­

VISION.

L'Aiexandra Palace de Londres est une ruche bourdonnante. On y remise les 2.500 circuits à lampes de radio de l'émetteur de télévision, qui sera bientôt remis en service,

Aux Etats-Unis, on fait des recherches pour éviter l'affai­

blissement des réceptions pro­

duit par le feuillage et la végé­

tation. Cet affaiblissement, très important pour un dipôle ins­

tallé à 8 m. de hauteur, est ac­

ceptable à 1 5 m. et très réduit à 30 m., cela pour la réception de la télévision de New-York à quelque 20à km de distance.

Les stations de Du Mont, de New-York, passent toute la journée des mires pour la mise au point des réc11pteurs et leur

« reconversion li du canal 4 de 78 à 84 mégahertz au canal 5 de 76 à 82 mtigahertz.

e ECHOS DU RADAR.

Le radar se développe de plus en plus dans la marine �nar­

chande. 1 1 est inst�llé dans, la cabine T.S.F., sous la respoi,sa­

.bil ité de l'officier radiotélégra­

phistœ, qui reçoit une instruit•

tian de six semaines à cet 11Het.

Il peut être commandé à dis­

tance, et l 'on peut projeter son imJge sur la carte marine, ce qui facilite singulièrement la na­

vigation.

• Sensationnelle Découv1nta

Q'llN A.RTISA.N lt4DIO Un artisan, après d� !<1borieusi$, r ...

c:herche_s, • enfin décoiNœrt 1, moyein de construire un post'e d1)r:t les resultiti dé ..

passent tcu'tes ses rrev1sions.

En eff�t. cet qpparE.il, construit i!:nti� ..

rement 41vec les pièces d�taché'!S dei Et• S.M.C., 88, rue do !'Ourcq, Paris ( 19'1 Métro : Crimée, présente, pM la ci1,•lité de son materiel e't sa pre:se.ntation lm caçhct nullement égalé jusqu'alors. '

Grâce à �.M.G., !� constructtur 1,1 dœ­

panneur, l'artisan ,t 11 bricoleÙr s�t enfin depanni:!s !

Faites-en profiter Vô$ ,1mis 11t dor,nei.

nous vctrt apprécL1tion iur VO$ m.trQlJe:S préféré•,.

Nous nous excu�an5 d1 n'avoir pas rt­

po_ndu immédiate11;,�n't à no$ cl_ients, pu s1,1te du ret�rd du à lt rtclif1c•tio·n de nos imprimés.

n 1 1 1 1 1 1 1 u u11uu1u1111111111uu1111nuu11111111111111111111111111111111111111111111111111111mm1111111u11111111uunnl

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(3)

i'"" .... Aux temps héroïques de la T. S. f ... 1

A V tra

i

n ozi vont

l

es choses, on ne se so

u

vie

n

dra on é

t

a

i

t très ig

n

orant des mystères de la propa.ga- i

! p

l

us bientôt q

u

'il f

u

t

u

n temps où la radio lion. 011 savait, par exemple, qu'en metta

n

t

15

à I

i n'e;x

i

s

t

ait pas, un

t

emps où e

l

le e

u

t

u

ne nais-

16

ampères da

n

s l'antenne, on pouva

i

t ob

t

enir dt. !

§ sa

n

ce aussi hé

r

oïque q

u

e

l

aborieuse / jo,�r une portée de

1. 700

km.,. pa� exemple, et la i Fort heureuseme

n

t il e.eiste wze sorte de Conser- mut, une portée de

:-J.000

km., se

n

sibleme

n

t double.

� vatoire cfo ces so

u

ve'nirs - à défaut d'

un

li-J

u

sée Le commandan

t

Bion fait

tr

ès jus

t

eme

n

t obser.

� de la Radio q

u

e nous attendons toujo

u

rs. Ce con- ver q

u

e c'é

t

ait, ava

n

t la le

t

tre, le procédé du radar,

� serva

t

oire �'es

t

, po

u

r le mome

n

t, le pet

i

t cénacle pl

u

s n:ac

t

ement de l'émission par impulsions uti- I des ,4nc

i

eJzs de la T.S.F. Et justement, l'aut

r

e jou

r

, tisée po

u

r le radar. Les t

r

ains d'o

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des amorties sont

l

e commanda

nt

Bion q

u

i

e11

est le président, après

t

o

u

t à fait semblab

l

es aux impulsions du

r

adar. Les

! avoir été le bras dr�it du général Ferrié, a lait û pion

n

iers de la radio avaien

t

donc

t

rouvé d'em-

i § a ag ces a

rn

cablemen ciens

u

n p

t

fa

etit i

t revivre, ces heures glorie « ampili » au cours duquel il

u

ses. b Rzen de no

l

�e le moyen le pl

u

veau so

uu

s le solei s sùr t!'acc

l

I

u

muler l'énergie. 1

L'ondemètre

§

Dans la Marine de guerre

I

:===- Inu

t

i

l

e de dire q

u

'ù cel

t

e époque du dclmt du La T.S.F. n'a progressé que d

u

jour où les mesu-

1

1·es on

t

remplacé l'empirisme se

n

sible. En fait, il .\'.\'' siècle, la T.S.F. naissante était ires mal vne. n'.Y e

u

t a

u

déb

u

t <1uc dcn.r af)J?ureils de mesure : b

i

en des Jwb1

t

udes. Mms, en a

t

te

n

da

n

t, les off,cwrs l'ondcme

t

re et l'ampè

r

cme

t

re. L'ondemètre était i

=::§ =

===== On p

r

esse

n

t.ait p

cu

t-ê

t

_re qu'elle allait bouse_ u. Ler

une b

o

ite cubiq

u

e, de quelque 20

cm.

de côté,

r

en- , q

u

i s'y é

t

aie

nt

consacrés étaie

n

t considérés p

lut

ôt fermant u

n

condensateu

r

va1·iable à lames d'ébo. - comme des wnateu

r

s se livrant à le

u

r jeu favori,

I n

i

fe - pour co1w

r

ir une plus gra

n

de ba

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de de

= :::

: =:::

·= et souvent pr disai

t

Ferrié lui-méme.

i

s p

our

des " fum

i

stes ", comme e lony11eurs d'o d11 type

t

hermique, placé en sérze à la base de L'a

n

de - et une bobine. L'ampèremètre, .

n

- =

·=._==

En HW2, la T.S.F. à bord de nos n

a

vires de g

u

erre tenne, perme

t

tait de recherche

r

le ma:rimum de la était re

l

éguée dans une ba

r

uque en tôle mesurant puissance émise.

1

m.

50

da

n

s ln. pl

u

s g

r

ande dimn,sion. Ht c'é

t

ait L'établissement de commun

i

cat

i

ons bi

l

atérales i

§ u

n

enfer que ce

tt

e baraq

u

e avec sa bobine Roche- .rnppo.rni

t

l'accord des poste.� éme

t

teur e

t

récepteur. •

� fo

r

t à écla

t

eur. Lu récep

tion

é

t

ai

t

pra

t

iquée sur On se fiait alors à l'o

n

demètre ; mu

i

s cet appa- 1

• tube à limail

l

es de Bra

n

ly avec décohùeu

r

. Lu por- reil, instable,

t

rahissait souvent la co

n

fiance qu'on !==

� fée moye

nn

e était de

25

à

30

mi

l

les, pas méme mettait e

n

lui. ;

� 60

km, Ma

i

s quelle fierté p

ou

r les oflicie

r

s lors- Assurémen

t

, il aurait fallu le garder auss

i

pré-

= qu'ils arriva

i

e

n

t à recevoir les sig

n

aux japo

n

ais cieusement que les chronometres " garde-temps » : Jig

n

oler des cohé

r

eurs, à hmer des métaux et à

dans les mers de Ch

i

ne. lis passaient leur

t

emps à <Jans le

u

r boîte !

1;

u

n

f ermer la précieuse lima

i

lle dans des tubes de l'

verre ou d'cboni

t

e.

émission par impulsion

La prise de terre en mer

Au temps jadis, o

n

n'avai

t

qu'

u

ne idée très 11au

u

e du rô

l

e Jo

u

é par la p

r

ise de

t

e

r

re, et e

n

core moins par la capacité. On savd

i

t q

u

e le poste devait être relié d'u

n

e part à l'a

n

ten

n

e, de l'autre â la terre.

Mais comme

n

t cette « te

r

re " de/lait-el

l

e être co

n

tituée sur zrn ba

t

eau ? Euidrmmenl, par le con

t

act le pl

u

s i

n

time possi[J[e auec ln mer, don

t

l'eau salée co

n

sti

t

uait u

n

cond11c

t

e11r d'une grande cond11rtibi­

lité.

Or, les nauires de ce trmps-lù Pl aient e

n

f cr, mais reco1werts d'une lie/le fausse quille en cuivre, sépa­

rée de la coque pa

r

u

n

matelas de bois. Percer le fe

r

e

t

le buis polir aller faire une prise de

t

erre su

r

la

= tôle de cuiv

r

e étai

t

u

n

e eniI'epl'ise labo

r

ieuse et

t

é­

Ë===§ mérai

r

e. L'expérie

n

ce a montré qu'il suff

i

.mit 1/e

faire la prise sur le fer. Le résu

l

tat était tout a

u

ssi

= bon qne de la faire sur

l

e 'cuiure, é

t

an

t

do

nn

é l

a

capa­

§ c

i

té co

n

sidérable de la coque de cuiure par rappo1·t

i::=:====_ à celle de fer, Mais l'influence de celle capacité se

traduisa

i

t pa

r

la nécessité d'accorder l'an

t

en

n

e au dela. du q

u

art d'onde.

Le radar d'il y a quarante ans

V ers 1!)08, le capitai

n

e Ferrié et le

l

ieute

n

ant de vaisseau Tisso

t

mirent au point Ull matériel d'émis­

sion rob

u

ste, qui fit ses preuves au début de la guerre de

1914.

li comportait des condensateurs à diélec

t

r

i

que de verre noué dans l'hui

l

e, un éclateur en zine, u

n

e bobine Oudin.

Ce sus

t

ème fut, à l'ép

o

r1ue, ex

t

rêmement discuté, mais il semble bien qu'il ait, e

n

définitive, donné de b

o

n résultats. Le citcuit d'imp

u

lsion est - a

p

art

l'éclate

u

r - à peu près depourvu d'amortisse­

ment. Les é

t

incelles s'éteignent alors que leur am­

p

litud

e a peu dimin•ié. Le co

u

plage tres serre avec l'an

t

e

n

ne permet d'11

t

ransfénr le maximum d'éner- gie.

Un décrémètre improvisé

Auec brauco

u

p d'lrnmour, le commanda

n

t Bion racon

t

e comment on l'enuoya 1111 jollr en miss

i

on uryente à Madrid, po

u

r mesllrcr le décrément de la station de Carabanchel, don

t

les émissi

on

s i

n

terfé­

raient auec celles de France et du illaroc . .--1 ce mo­

me

nt

, la Fra

n

ce ne p

o

ssédait pas de décrémètre, mais p

l

usieu

r

s laboratoires se cotisère

n

t pour prê­

ter qui un co

n

densate11r étalon

n

é, qui une bobi

n

e é

t

alonnée, qui u

n

wnp1\remNre de 3A également étalonné <·n· hâle, le fout - à défaut de boîtier - ins

t

allé dans le tiroir

d

'une petite commode I Placé sous l'antenne, dans un e

n

droit à l'abri du r

a

y

o

nnement direct du circuit d'impulsion, le com­

mwulant lli

o

n Jncs111·a u

n

amor

t

issement de

24

dix­

mi

l

lir

l

mes, parf aitemcnt honorab

l

e. Par contre, l'expl

o

ration des ba

n

des la

t

é

r

ales révéla de magni­

/Ïq

u

es han11oniq11es, f au

t

e11rs des perturbations co

n

s

t

atée.,. L'origine du mal résidai

t

dans les hau­

bans, lesq11cls, azz lie

u

d'être isolés au départ même du nuit cen

t

ral, l'étaient beaucoup plu., loin, ce qui fait qu'

u

ne pa

r

tie de leurs brins intervenaient dans l'rmtennc.

La marine p

r

ofi

t

a d'une mission en Amérique du

! Sud pour faire des essais de portée. A ce moment, ,Suite page

4),

i

��;;;::;;:;;:;��:.;:;�;:;=:;;:;;:;;:;;::;;:;:::.;:;�����-'7"· :;::_ ;::::_;::..;:.�.:;;.;;;.:;.:;::;;:;::;����:;;;:;:;::;;::;':;�;:::'

766 + Le Ha11t-f'4rl

c11r

+ Pase 3

(4)

(e radiorepérage des sous-marins

Au début de la guerre de 1914, la Mari

n

e fra

n

- Au début de la r;uerre de 1939, les postes de dé- télépho

n

ëe, ai

n

si que le texte du sig

n

al, pour per-

� =

========­

mettre l'ide

n

tification.

çaise captait bien les messages des sous-marins, tection étaient J'Clzés entre eux et au gra

n

d quar- mais sans parvenir à les localiser. Sa

n

s doute eût- tier général, si bien qu'il ne fallait pas 7 minutes on pu se servir du radiogoniometre Bellini-Tosi, pour que l'escadre de patrouille fût avertie de la :=====

mais les pouvoirs publics

n

e se souciaient pas présence et de la localisation du sous-marin.

d'avoir a payer les droits de brevet. Les récepteurs Pour le radar, les Anglais avaie

n

t aussi u

n

e ins- Oudin et Tesla de l'époque - sans amplificateurs lallatio

n

permettant une signalisation quasi ins- § à lampes - n'étaient guère se

n

sibles. C'est alors ta

n

ta

n

ée des résultats. L'état-major était installé ii que Je commandant Bion eut l'idée d'i

n

staller des dans une maison dont tous les bureaux donnaient I

§:==:- statio en L, fixes, disposées comme une rose des vents

n

s réceptrices pourvues de gra

n

des a

n

tennes sur une sorte de patio où s'étalait une gra d'Angleterre, de 15 m. de longueur environ. Des

n

de carte li=====

da

n

s toutes les directions de l'horizon, Ces anten- opératrices, chargées de recueillir les informations

5

nes furent installées à Belle-Isle, à La Chaume, à données par les radars de la

«

Chaîne Home », pas- ;===:::

= l'Ile d'Yeu. Mo

n

tées avec un mât de 20 m. et des saient leur temps a piquer sur cette carte des pions

I brins descendants de 50 à 60

m.,

elles étaie

n

t insé- de couleur représentant les avions signaiés. Lfl

' ==

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trouuée à 2 degrés près I Ai

n

si, e

n

1915, les sous- Et, pour ne pas perdre de temps, les radars don- -

marins pouvaient, d'après les relèvements de ces naient aussi instantanément la positio."! des avions radiogoniomètres de Belle-Isle, Ouessa

n

t et l'Ile sur une carte carroyée. Car il suffisait d'app1111er d'Yeu, être situés e

n

plein golfe de Gascogne, a sur un bouton pour actionner lin di:; r,•osi!if di( de 300 km. de la côte, dans un tria

n

gle de 6 milles de « recopiage sans lecture ». '

;_�=

·côté I Remercions le commandant Bion de now: faire

Le résultat pratique fut tel qu'a partir de 1916, revivre les heures du bon vieu.:c temps, de l'âge hé- les sous-marins devinrent beaucoup moi

n

s bavards. roïque de la T.S.F. E

n

remémorant des systèmes et

procédés depuis longtemps périmés, il nous montre,

(e temps c'est de l'argent

par comparaiso

n

avec les procédés d'aujourd'hui

qu'il n'y a jamais rie

n

de réelleme

n

t nouveau, Et

Ce n'est pas tout que de repérer les sous-marins. il nous présente u

n

aspect philosophique de la ra- Encore faut-il pouvoir communiquer d'urgence aux dia, riche d'enseignements pour les générations

actuelles.

services intéressés le résultat obte

n

u. Dès la grande

� guerre, l'identification goniomètrique pouvait être

Jean-Cabriel POINCICNON.

, dlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllJlllllllllllllllllllllllllll11111111UIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIUIJIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIII 111111111111111111111111111111u1111111111111111111111111111111111111111111u111111111t�

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Renseignements & Documenfaft'on grafùtfs •

1

766

(5)

La défunte armée allemande utilisait un récepteur batteries dont nous reproduisons ci-des­

sous le schéma.

Différents peints de ce mon­

tage sont intéressants : aussi nous croyons devoir les indiquer, celâ en nous plaçant au seul poil de vue technique.

Comme on peut le voir, l'ap­

pareil comprend cinq lampes ; la première, changeuse de frté­

qu(•nce, du type triode-hexode;

la deuxième et la troisième, pen­

todes, amplificatrie<•s M. F. : la quatrième. du type diode pen­

tode, assurant la détection, la préamplification B F, et fournis­

sant également la tension de V C A ; enfin, la cinquième est la pentode finale, débitant sur le haut-parleur.

Le circuit antenne-terre est apériodique ; il est constitué par l'antenne, une résistance (1),

mise à la masse du châssis et à la terre.

Une prem1ere sélection est faite au moyen d'un circuit bou­

chon (3) (4).

L'accord proprement dit est fait au moyen de s.elfs varia-

hies (6) (7) et (8) ; celles-ci, constituées par des enroulements fixes dans lesquels peuvent pé­

nlétrer plus ou moins des noyamx ferreux,

Cette disposition, qui corres­

pond à l'accord par perméabi­

lité, permet de supprimer le condeusateur variab1e et de

travailler avec un coefficient de surtension élevé.

électrostatique, au point de jonction des deux condensateurs (22) et (24) montés en série.

Cette disposition est permise par l'emploi d'une alimentation shunt classique, Les deux éta­

ges MF, qui viennent à la suite, sont équipés de pentodes DF 11.

Le couplage entre la changeu-

par (51) (52) débite sur la ca ..

pacité (53) en série avec la ré ..

sistance (54). Aux bornes dé cette dernière apparaissent la;

tension continue de régulation ef) la tension BF appliquée à tra.J vers ( 55) et ( 56) à la griile de l'élément pentode.

La tension de YCA est appli"

Les selfs utilisées sont bobi­

nées sur un cylindre isolant se de fréquence et l'amplifica­

unique de petit diamètre (20 leur MF est fait en tesla au - mm.), à l'intérieur duquel cir- moyen d'un transformateur à

culent les noyaux ferreux ; deux enroulements accordés ce quée aux grilles d'entrée de Id!. • · qui procure un 1'solement e:lec-

ceux-c1 sont entrarnes par un c!rnngeuse de fréquence et des

cordon passant sur des poulies, trique entre l'étage changeur de amplificatrices MF.

l'une d'elles étant embrochée frl�qu,ence et ce qui suit. Deux haut-parleurs peuvent sur l'axe du cadran de réglage. Les circuits anodiques des être utilisés, un h.-p. principal

Des commutateurs sont pré- DF 11 sont du type à résonance, et un h.-p. séparé.

vus pour permettre d'obtenir ce qui ne présente pas d'origi- Sur le montage original, il différentes combinaisons d'ac- nalité particulière. est prévu une résistance varia- cord, avec les condensateurs (5) hie de chauffage (74), qui per•

(9) et (10. L'étage détecteur et VCA est met d'utiliser différentes teu- La tension d'antifading de la assez intéressant : sions de batteries.

triode-hexodc DCH 11 est ame- Le dernier circuit accordé Max STEPHEN.

née à la grille de commande à ,uu11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111u1u11111111111111u11uun

travers la résistance (11).

Le circuit oscillateur de l'élé- � ment triode est monté en Col­

pitts, avec prise intermédiaire

"""1n1n-nnnll1nnnn111nn1n1n111111111111111111111n1nnn1nn1n1nnnnn1111111111111111111111111111111111111111·

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N° 766

+

Le Haut-Parleur

+

Page S

(6)

[Qu'est-ce qu'un Baut·Parlenr ?]

Nous sommes pers u a cl ,,s qu'une telle q u e s,t i o n s e m h l c t o u t à fait superfétatoire à l a plupart de n o s lecteurs, •CfUe cer­

tains nous objec teront '/u 'ils connaissen t d0éjà tout cc a e t qu'ils on t d'ai l leurs passé l'âge d'aller sur les bancs de l'éco l e . Pour le s consol er, n o u s l e u r avoueron s qu,e cet te q u e s t i o n , qui peut parnître e n fa nt i n e, cc sont l es plus émi n e n t s savant s et ingénieuu-s aco u s t i c i e n s q u i se 1a s o n t posée à eux-mêmes, afin de bien s'obliger à y p omYo f r donner u n e répon s e correcte t Nous croyon s d o n c b i e n faire e n fai sant pa rt à n o s lecteur, de cette l ou a b l e i n i t i a t i \'e et en l e s invi\an\ à pr en d ,·t· eon n a i s s a n cc des cJljfi n i t ion s élaborées par ces savants.

Une grandeur modu lée Avant de parler de h a u t -par­

Œeur, i l e s t bon de sa ,·o i r cc qu'on entend par u ne grandeur modulée (ten s i on, c o u ra n t, pwis­

sance, etc ... ). On pe u t d ire q u e c'e s t u n e gra n d e u r don t l a va­

leur, toujours de n1è 1nc s i gn e , vaTie e n fon c t i on du t e m p s au­

tour d'une valeu� m oyen ne, d i t e valeur d e l a grandn1 r port e u s e . O n s a i t , en effet, q u e la mod u la ­ t i o n se su perpo,e, par exe m pl e, à un coura n t con t i n u , ce q u i e s t le ca s d a n s l e téléphone , oi1 à u n e oncle de h a mte fréquen ce, ec qui e,t l e cas po u r l a radi o ­ phonie.

La d i ffére n c e entre la v a l e u r instantanée et l a vale u r moyen ­ ne d'une grandeur m od u llé c <' s t appel ée grandeur portée. E n électroacou st i que, l a gran d e u r portée e,t l'image d'une gran­

deu,r acousti que : pression, vi­

te s se ou autre.

En somme, on distingu e d e u x élémen t s : l e coura n t porteur ou l'onde porte u s e, d'nne part, l a modula tion, d'autre part, la combinai son de, deux don n e J e courant modmh\ ou l'onde mo­

dulée

Un transformateur éiec'troacoustique Le haut -parl eur est u n trans­

formateur électroacoustique des-

t i n é à rayo n n e r d e l ' é n er g i e so­

nore d a n s une sa11e o u e.n p l l' i u a i ,·. I l rc,o i t, en e ffet, u n e p u i s­

sance élect r i q u e modu,lée ,p1 'il transforme en puissance êl a s ­ Liqu c, p l u s précisément en p u is­

sance sonore.

Courant d'alimentation On a ppelle co u ra n t d ' a l i nH ' n­

t a t i on d'un h a u t-parl e u r le cou·

runt é,l"c t rique a l tern a t if ou mo­

cl u,lé qui fourni t l'é n e rgie d e s­

t i n é e à être tran,formlé e en é n e rgie acoust ique. D an s Je hau t�parle u r élcct roclyn a m i q 1H', c'es t l e coura n t q u i JHt rco u ,·t l a hoh i n c n , o h i ! e . I I n e fa u t p a s l e con fo n d re :.l Y (' C Ir c o u ra n t d e l u b o b i n e d'exc i t a t i o n .

Moteur

Le m o te u r du h a u t -p a rl e u r est l'organe dans J c q u,e l \'ef fL·c t u c l n. t ra11 sfor1n ation d e l'l'n crg i c élec t r i q u e e n é n ergie 1 1 1 é e a 11 i ­ q11e. C e t t e défin i ti o n , t rès gé­

n é ra le, convien t à t o u s les 1no ­ t i' l1 r s 6Ject riqu<, s . � l a i s d'o rd i ­ n a i re, le t e r m e d e m o t e u r évo­

q u e l'idé e d'une machin e tour­

n a n t e. Ce type de m o t <• t1 1· c , t l e p l u ,s l' m p l oyé, m a i s i l n .:, fa ut pas o u b l i er q u ' i l y a d e s m o [ i' U r s it vi hr· e u rs q u i osci l l e n t a n l i e u d e t o u nll'r. L e m o t e u r d u h a ut·

parleur e st d u n o m bre.

Bornes d'entrée Le b a u,t-pa rl c u r pos 5i·clc d e s borne s d 'e n t rée,. q u i so n t l e "' ex­

t r ém i t é s du c i r c u i t f l ec t r i o u<' i n t é ri e u r, a uxqu elles e !'i t :1 u1l·111.'l l e c o u rll' n t d'a l i me n t a t i on . Ce s o n t les extrém ités du ho h i n a ,(e porté par les p i èces p o l a i r e ,, d a n s les h a ut-parleurs m a g n i,­

t i q u c s ; ce l l e s d e l'c n rn u l e m c n t d e l a b oh i n e m o b i l e , d a n s ks haut - parl e u•rs élect rocly n a m i ­ q u e s, C e s born e s son t p r i se s n or­

m a l e m en t à l'entr<ée du m o t e u r.

Transformateur d'adaptation En général, l ' i m p <'dance d u h a u t-1rnrleur est beau c o u p p l u s faible q u e celle d u c i rc u i t q u i l'alimente. Pouir a m é l i o rer l e

111•u1u111111111111u1111 1 1 1 11 1 11111u11111111111ntu1111111 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 u 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

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r e n d e nH· n t et rend re le fonc­

l i o n n t· 1 n e n t po s s i b le, o n u l i l i .., e e n t r e le è i rl'u,i t et le h a ut-J> .1 1·l e u r u n tra n sform ateur d 'ada p t a t i on . En ce cas, h' s bor n e s d 'e n t rée p e u v e n t être prises au pri m a i re de ce t ra n sforma l e u r. Il y a l i e u , b i e n e n t e n d u , de l ' i n d ikJ U ·l'l' (' X­

p l k i lcml'nt.

Emetteur acoustique Le h a u t-parleur, é t a n t u n t ran s f o r n1atcu r 1é l cctroacou s t i · q n,c, e s t composé d'élé m e n t s p l u s spi·d fi<1 u c rn cn t é l cctri,qu e s e t d'a u t re, plu s p a r t ic u l i i· re m l'n t aeo u st il(tH' s. On a 1>pc l l c émct­

t <..• u ,· :u_· o :.1 s t i q 11 c l 'organ e q u i t ra n s 1 1 1 e t a u 1n i l i e u1 a 1 n h i an t l es v i h ra l i o n s n.i:•ca 11 i q u es pn,d u i l e s p a r l e 1n o l e u r. C'est, pa r CX<.' Ill­

p l e, J e cl i a p h r a g 1n e o u le <..'Ù l l c d u h a 1 1 l - p a rl e u r ; d1 t1 1H• n t a n i t.· rc gé n é r a i t•, c',: st l a .... u rfacc 1n l'cu­

n i q u c en v i bra t i o n .

C lassification d e s haut-parleurs Les h a u t-pa rleurs peu,·e n t ê l rc c l a s s é s en u n cert a i n n o m ­ b r e d e typ,· s, s c i o n l a n a ture d u p h é n o m è n e physique q u i e ffec­

t u e la t ra n ,form a t i on éi ectro­

acnu s l i,q u c da n s le moteu r. Ac­

t u e l l e m e n t , on pe u t en don n e r l a c l a s s i t ïca l io n su iyantc, p ar o rdre a l phalJ.' tique :

!. II.\ UT-l' AIII.EUII ELECTHODY!'<A­

�I IQlCE. - D a n s cet a p pareil, l'é l é m e n t m o b i le e s t u n co n d u c­

t e u r p a r c o u r u p a r l e coura n t é lect r i q u e a ltern a t if o u m odulé d'a l i m e n t a tion et p l acé d a n s u n ch a m p m a gn é ti q u e c o n s t a n t . O n d i s t i n gu e l e s hau.t - p a r l e u r s l'l ec­

trody n a m iqu e s à aiman t pcr­

rn an e n t et ce u x à exc i t a t i o n sé ....

parl·c, s e l o n l'ori g i ne du cha1rnp mag n t' l i q u c u t i l i s é .

I [. - ll.\UT-PAHLEUH Ef.F.CTR0-

$1.ATIQl 'E, -- L' orgn n c 1n o h i le e s t l ' u n e d e s a nn a t u rcs d' u n con-­

ckn sa t c u r, a tbq u cl on applique mn c force é kctromotriec modu­

lée.

IIT. - JT.uff-PA nr.E un �L\G:SETI­

QLg, - D a n s ce t appare i l , l 'lé l é­

mcn t m o b i le e,t u n e pièc<• fai­

sant p a r t i e d ' u n circu i t m a g n é­

tiqu c dont Je flux e s t modulé pa r l ' a d i o n du courant l' l ectri­

qmc ,!'a I i m e u tation, a ltern a tif ou m o d u l é .

IV. - HAUT-PARLEUR A MAG)if·

:rosr H I CTi o � . - C'e st un m é t al m a g n êt o st l' i d i f qu i con stitu e l ' é l é mc• n t dlé fo nn a hlc. On s:1it

<r wc la 1 n a g 1 u .'.· t o s tric t i o n est un J>hé n o m è n c de déformation l\ J a �­

ti q u e q u i accom pagn e l ' a i m a n­

. tatlon de cer t a i n s métaux. Sous l'action d'un champ m agnétique, ces s n hstanccs m a �nétiques pren­

n en t u n e dléformation inst a n­

t a n é e . E t réci p ro q u ement, la dé­

form a t i o n l'.la s l ù:1 u c d'une t e l le s u b s t a n c e peut p roduire d e s vari a,t i o n s de son é t a t magn.lé­

t i q u c ,

V. - èHAUT-PATI LEUR PIÉZO•

'J'.:LECTHlQLE. D a n s ce type d'app a re i l , l ' é l é m e n t déform a b l e e s t u n c r i s l a,l p i ézoélectrique.

.On sa i t ,q u'u n t el cristal prend une tk forin a t i o n t' l n s t i q u e .; o us l'l'l'l'ct de la t e n s ion é lectrique 1111 i lui e st a p p l i q u é e entre deux a ri n a t ures. Et i n vc rsc1n e n t, un e d i•fo l' l n a t i o n ,•,! a st i q ue sub ie par l e cr i s t a l d é H· l o p p e u n e t e n­

sion é l edriquc en tre l ,• s arma­

t u re s e n t r e lesquelles il e sit in­

trod u i t . P r a t i q u em ent, l e s cris­

taux u t i l i s·é s son t le q,martz et l e sel d e Seign ette ou sel de R o­

ch e l l e ( t a r t rate douhl c de so­

d i um et de po t a s s i u m) , Diaphra,ime o u .membrane ? Il y a d a n s t o u t haut-parl eur un ·é 1n c t t e u r ncomstiquc con sti­

tué par u n e fe u i l l e d é formable dont l e rô le est de cnmmu n i·

q n c r l e s v i b ra t ion s élast iques au m i l lc u a m b i a n t, générale­

m e n t à l'air. Encore qu'on p u i s se t rès b i en Î ln a g i n e r un haut­

parleur dont la membra n e fon c..

t io n n era i l d a n s tout autre fl ui­

d e, i m m erglé da n s u n gaz (azote, hydrogène) ou d a n s un liquide (eau d e m er, eau douce, etc ... ) , L e d i aph ra gme e t l a p i èce mo­

bile du m oteur constitu e n t p a r•

foi s u n seul et même organe.

Cepen d a n t, il s'agit touj ours h i e n d'u n di aphragme, et non d'u n e me mbrane. La m embrane est i n fi n i m en t s o u p l e et n ' e st le s i è ge, pa r d é form a t i o n , que ,le t en s i o n s tan gen t e s à la su r.

face. La pl aque, a u con traire, est raide cl: e s t le siège par déforma•

t i o n à l a fois d e ten sions talll•

gente s à la surface et d'effo,rts t ra n ch an t s perpendicul aires à sa

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 , 1 1 11 1 n 1 1 1 1 1 1 11 1 1 t1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 , 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 i 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 111 1111

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(7)

surface. Or, la vibration du dia.

phragme participe à la fois de œlle d'une membrane et de celle d'une plaque. Cependant, lors­

que la magnétostrictipn e·st un une partie centrale rigide ayant un mouvement de piston et en­

tourée par une col!e,rette souple, c:e qui est le cas des cônes dt­

haut-patleurs, cette vibration prend um caractère très diffé·

rent.

Ecran acoustique On appelle écran un disp.ositif acoustique inerte, en principe immoJiile, destiqé à mod)tïer ks carac1teristi1qu,es de rayon­

nement du haut-parleur. Toute paroi contre laquelle est fixé un cône de haut-parleur j oslle lt>

rôle d'écran acoustique. On dis­

tingu e plusieurs sortes d'écrans acoustiques, notamment les écrans sl�parateurs et les écrans a.da.pt a teurs.

Ecran séparate!!r Ce type d'écran est utilis�

avec un émetteull' acoustique fonctionnan,t en doublet, afin de modifier la répartition dans l'espace du rayonnement des deux faces de l'émetteur et de 1•"duire les interférences entre les ondes émises par ces demi faces. On v arrive en modifiant l'allongemènt du chem ,n acous.

tique entre les deux faces ei en changeant les caractéristiqu es directionnelles du rayonnement de chaque face.

Tout le monde a la n otion de

ce qu'est l'écran sé,parateur : c'est tout simplement ce que Jes Anglais et Américains d!énom­

ment le baffle.

Ecran adaptateur Cctto sorte d'écran fonctionne, à l'image d'un transformateur électrique, comme un transfor­

mateur acoustique, par adapta­

tion de l'impédance acoustique de l'émettear acoustique à l'im­

pédance caractléristique du mi­

lieu ambiant, cela à l'effet d'augmon ter le rendement de

! 'émetteur acousHque.

Pavillons et cornets Les formes les plus usuelles de l'écran adaptateur sont le pavillon et le cornet. Il n'est pas néeessaire de les définir plus longuement. Chacun se rcpré,ente facilement ce qu'e st un pavil,Jon de haut-par­

lear, à J'image de ce que fut le pavillon des phonographes de j adis. Pavillon et cornet sont con,titués par un tube dont la section à une aire varialYI� qui va en croissant de,puis l'extrê­

mité 'étroite, nommée embou­

chure, jusqu'à l'extrémité large, qu'on appelle bouch r.

Tombés en désuétude après les phonographe, à cylindres, les pavillons ont pris leur revan·

che sur les mégaphones. D'ail­leurs, le'-lr compé,tencl,' a été étendu e des ondes 'élastiques aux oncles électriques, pui sque ;main.

tenant les cornt-ts sont appliqués

à l'émission et à -la - réception des ondes ultra-coudes dirigées.

Caractéristiques d'un haut-parleur Lorsqu'on étudie les caracté·

ristiques techn�ques d'un haut­

parleur, on est amené à con­

sidérer son alimentation, en ré­

gime permanent, par un courant d'une fréqu,ence pure donntée, dite fréquence fondamentale, ou de deux fréquences pures fon.

damcntales, si l'on a à étudier de� battements. Il s'ens,uit des sons dits � de combinaison :P, qui peu\'cnt être additionnels ou diff erenti,e 1 s.

On définit aussI l'efficacirn au hawt-parleur, en un point donné de l'espace et pour une fré;quence donnée, comme le rapport de la pression efficace de la vibration à Ja racine car­

rée de la puissance électrique fourni e aux bornes d'entrlée de l'appareil. L'efficacité est dite

« en champ libre », si aucun obstacle ne s'oppos,e à la propa•

gatio.i des ondes sonores dans Je milieu ambiant homogène, :.rais en pratique, le milie'111 am­

biant n'est pas un champ 1ihre.

Le rendement global brut du hau,t-parlem· à une fréquence donnée est le rapport de la puis.

sance aroustique totale qu'il rayonne à la pui ssance électri­

qru,e qui lui est fournie aux bor­

nes d'entrée par un courant al­

ternatif ou moduJ.é de frequence donnée, Si l'on ne considère que le rayonnement acoustique sur la même fréquence, on déofinLt alors le rendement global net.

t>lttorsions

Les n1rnt-parleurs ne eront pa�­

sans défauts. On appelle distocr•

sion Je défJlllJtl: d'un hau t-parleur qu,j ne reproduit pas avec exac·

titudc la forme d'onde du cou­

rant iëlectri,que qui lui est ap•

pliqué, On dit qu'il y a distor­

sion de phase lorsque les dif­

férences de phase entre les di­

ver5es composantes d'un son co•mplexe ne sont pas conser­

vées.

m y a distorsion de fréquence lorsquie l'efficacité du haut·

parleur varie eu fonction de la frél:jllence.

Ces quelques diéfinitians per­

m,ettent de mieux comprendre en quoi consiste un haut-par·

leur, quels sont ses dé1fauts, ,es qualités et son com,porternent dans les différents cas de la pratique.

Marc FULBERT.

111 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11111111 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1�

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Chaque samedi, de 1 4 h. 30 1 à 1 6 h. 30 à nos bureaux, �

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§ t10 Opéra ) , notre collabora- Ë

§ teur Roger BOUVIER se tien· Ë

§ c!ra à la disposition de nos Ë

§ lecteurs ayant besoin d'un § Ë renseignement, d'un conseil Ë

§ technique. §

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" ... Très vite j'ai su faire des dépu11- 11ages.- Aprè:s q11el11 ues semaines f•i pu l'a ire de'4 installations dillh.:ilë!I, Maintenant je gagne bien ma vie''.

,-:,t�f-::i....::.::.dl;;J ,-'Voilà ce que nous dit un de nu� anciens élèves qui n'a,ait pas la moindre con11a1•

ssa1ce en éle�tric,té avant de su,vre IIOlre

en sei)Cnement.

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Le Haut-Parleur

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