� LES BENEFICES DE LA RA·
DIO AMERICAI NE.
La Radio Corporation of Ame
rica annonce pour l'année 1 945 un bénéfice net de 1 1 .3 1 7 .000 dol lars avec dividende de 58,8 cents par action, contre 1 0 mil
lions 263.000 dol lars en 1 944 avec dividende de 5 1 ,2 cents par action.
•• CE QUE COUTE LE TUNG
STENE.
Le tungstène est le métal ré
fractaire util isé, à peu près ex
cl usivement, pour la fabrication des fi laments,· des lampes de ra
dio. C'est un métal rare, très difficile à trava i l ler et qui, pour ces raisons, est d'un prix de re
vient élevé. Les prix officiels sont de 4.000 francs le gramttne pour les fils de un demi-mi l l i m€tre de diamètre ; i ls augmen
tent constamment à mesure que le fil s'amincit, pour atteindre 88.000 fr. le gramme pour le fil de 1 3 m i l lièmes de millimètre : 88 mi l lions de francs le ki log ! C'est tout de même encore un peu plus cher que le beurre !
• AU RADIO-CLU B DE LEVALLOIS.
Depuis quelque temps, le Ra
dio -Club de Leva l lois a réouvert son ancien siège, 3, rue Marie
Jeanne- Bassot. Cette sympathique association il déjà enregistré de nombreuses nouvelles adhésions.
Tous les mardis, à 20 h. 30, des réunions sont organisées au siège, On y fait d'excellent travai l : cours de lecture au son, cou rs d'électricité et présentation cri
tique d'une réal isation d'amateur.
Voi là un bel exemple à suivre.
e ECOUTEZ LE MORS!.
V�s p&4vex vous exerc:a,· au Morse en 'éeouta11t l es informa
tions anglaises aux heures CMT et aux stations suivantes : O h. 30 à 2 h. 1 5 : GBV, GBC5,
CDBl, �I U, GPJ.
1 0 h. à 1 1 1,. : GBV, CIA, CI D, G I J , GYBS.
1 5 h. à 1 6 h. : GBV, GBC5, GIA, GIJ, GI M.
1 7 h. à 1 8 1,. GBV, CBC5, GBL, GIM.
18 h. 30 à 1 9 h. 30 : csv, GBC5, GBL, GAY, Cil, G I M . 2 1 h. à 2 2 h. GBV, GBCS,
GBL, GIJ.
22 h. à 23 h. GC"V, GBCS, GAY, GIJ.
Sur les longueurs d'onde que voici :
1 0,57 m. GYBS.
1 5,27 m. GIA.
20,47 m. GSL.
22. 1 3 m. GID, GIM.
27,56 m. GPJ.
33 ,67 m. GAY.
34,56 m. GBCS.
36,S I m. GI U.
42,95 m. • GI J . 44, 1 $ m. GDB2.
3.486 m.
c�v.
e LES SIGNAUX HORAI RES 1)1 GRlENWICH.
Du 1 *' octobre au 1u avril, les signaux 1:!orai res rythmés de Greenwich sont émis par les sta
tions suivantes :
De 9 h. 55 à 1 0 h. sur 1 6 kHz IGBRl , 4,025 . MHz (GKU4 ) , 8,640 MHz IGICl , 1 9,230 MHz
( GYB8 l .
De 1 7 h. 55 à 1 8 1,. !Ur 1 6 kHz ( GBR) , 8,640 MHz (Cl Cl , 1 2,455 MHz I GKUB l .
Pendant les six mois du prin
temps et de l'été, le tableau de
vient :
De 9 1,, 55 à 1 0 h. sur 1 6 kHz I GBR ) , 8.640 MHz I GICl ,
1 2,455 MHz (GKUB ) , . 1 9,080 M Hz ( GYB8 l .
De 1 7 h. 55 à 1 6 h. sur 1 6 tHz (GBR ) , 8,640 MHz IGIC) , kHz ,GBR) , 1 2,455 MHz G ( KUB ) , 1 7,685 MHz IGKUZ) .
uu,u11111unnu111111111111111111111111111u1n1nu111nu111111u11n,111n111u111111111111n1111111111111111111111111111u1
LE. HAUT· PlltEUl ,:�����:�r;��i.�:�N Administrateur
SOMMAIRE Georges VENTILLARD
de ce numêro
-
+
Le récepteur allemand de campagne.+
Qu'est-ce qu'un haut-parleur?+
Texte du Projet de Loi créant un Office de la Radiodiffusion.
+
Cours élémentaire de raclln,+
Petit dictionnaire raclln.+
Chez les 01\I's.+
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111111ttnun11nun1uu1un11u111111111111111u111u111 1 1 1 1 1 1 1 11_11111111111111111111111111111111111111111u1111111nu111111,
Le signal comporte 306 points en 300 secondes. (.'heure est marquée par le point final. Les transmissions sont faites à par
tir de 53 min. 54 s.
• CHRON IQUE Dl! LA TrLE
VISION.
L'Aiexandra Palace de Londres est une ruche bourdonnante. On y remise les 2.500 circuits à lampes de radio de l'émetteur de télévision, qui sera bientôt remis en service,
Aux Etats-Unis, on fait des recherches pour éviter l'affai
blissement des réceptions pro
duit par le feuillage et la végé
tation. Cet affaiblissement, très important pour un dipôle ins
tallé à 8 m. de hauteur, est ac
ceptable à 1 5 m. et très réduit à 30 m., cela pour la réception de la télévision de New-York à quelque 20à km de distance.
Les stations de Du Mont, de New-York, passent toute la journée des mires pour la mise au point des réc11pteurs et leur
« reconversion li du canal 4 de 78 à 84 mégahertz au canal 5 de 76 à 82 mtigahertz.
e ECHOS DU RADAR.
Le radar se développe de plus en plus dans la marine �nar
chande. 1 1 est inst�llé dans, la cabine T.S.F., sous la respoi,sa
.bil ité de l'officier radiotélégra
phistœ, qui reçoit une instruit•
tian de six semaines à cet 11Het.
Il peut être commandé à dis
tance, et l 'on peut projeter son imJge sur la carte marine, ce qui facilite singulièrement la na
vigation.
• Sensationnelle Découv1nta
Q'llN A.RTISA.N lt4DIO Un artisan, après d� !<1borieusi$, r ...
c:herche_s, • enfin décoiNœrt 1, moyein de construire un post'e d1)r:t les resultiti dé ..
passent tcu'tes ses rrev1sions.
En eff�t. cet qpparE.il, construit i!:nti� ..
rement 41vec les pièces d�taché'!S dei Et• S.M.C., 88, rue do !'Ourcq, Paris ( 19'1 Métro : Crimée, présente, pM la ci1,•lité de son materiel e't sa pre:se.ntation lm caçhct nullement égalé jusqu'alors. '
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i'"" .... � Aux temps héroïques de la T. S. f ... 1
A V tra
in ozi vont
les choses, on ne se so
uvie
ndra on é
ta
it très ig
norant des mystères de la propa.ga- i
! p
lus bientôt q
u'il f
ut
un temps où la radio lion. 011 savait, par exemple, qu'en metta
nt
15à I
i n'e;x
is
tait pas, un
temps où e
lle e
ut
une nais-
16ampères da
ns l'antenne, on pouva
it ob
tenir dt. !
§ sa
nce aussi hé
roïque q
ue
laborieuse / jo,�r une portée de
1. 700km.,. pa� exemple, et la i Fort heureuseme
nt il e.eiste wze sorte de Conser- mut, une portée de
:-J.000km., se
nsibleme
nt double.
� vatoire cfo ces so
uve'nirs - à défaut d'
unli-J
usée Le commandan
tBion fait
très jus
teme
nt obser.
� de la Radio q
ue nous attendons toujo
urs. Ce con- ver q
ue c'é
tait, ava
nt la le
ttre, le procédé du radar,
� serva
toire �'es
t, po
ur le mome
nt, le pet
it cénacle pl
us n:ac
tement de l'émission par impulsions uti- I des ,4nc
ieJzs de la T.S.F. Et justement, l'aut
re jou
r, tisée po
ur le radar. Les t
rains d'o
ndes amorties sont
�
le commanda
ntBion q
ui
e11est le président, après
to
ut à fait semblab
les aux impulsions du
radar. Les
! avoir été le bras dr�it du général Ferrié, a lait û pion
niers de la radio avaien
tdonc
trouvé d'em-
i § a ag ces a
rncablemen ciens
un p
tfa
etit it revivre, ces heures glorie « ampili » au cours duquel il
uses. b Rzen de no
l�e le moyen le pl
uveau so
uus le solei s sùr t!'acc
lI
umuler l'énergie. 1
� L'ondemètre
§
Dans la Marine de guerreI
:===- Inu
ti
le de dire q
u'ù cel
te époque du dclmt du La T.S.F. n'a progressé que d
ujour où les mesu-
1
1·es on
tremplacé l'empirisme se
nsible. En fait, il .\'.\'' siècle, la T.S.F. naissante était ires mal vne. n'.Y e
ut a
udéb
ut <1uc dcn.r af)J?ureils de mesure : b
ien des Jwb1
tudes. Mms, en a
tte
nda
nt, les off,cwrs l'ondcme
tre et l'ampè
rcme
tre. L'ondemètre était i
=::§ =
===== On p
resse
nt.ait p
cut-ê
t_re qu'elle allait bouse_ u. Ler
une b
oite cubiq
ue, de quelque 20
cm.de côté,
ren- , q
ui s'y é
taie
ntconsacrés étaie
nt considérés p
lutôt fermant u
ncondensateu
rva1·iable à lames d'ébo. - comme des wnateu
rs se livrant à le
ur jeu favori,
I n
ife - pour co1w
rir une plus gra
nde ba
nde de
= :::
: =:::
·= et souvent pr disai
tFerrié lui-méme.
is p
ourdes " fum
istes ", comme e lony11eurs d'o d11 type
thermique, placé en sérze à la base de L'a
nde - et une bobine. L'ampèremètre, .
n- =
·=._==
En HW2, la T.S.F. à bord de nos n
avires de g
uerre tenne, perme
ttait de recherche
rle ma:rimum de la était re
léguée dans une ba
ruque en tôle mesurant puissance émise. •
1m.
50da
ns ln. pl
us g
rande dimn,sion. Ht c'é
tait L'établissement de commun
icat
ions bi
latérales i
§ u
nenfer que ce
tte baraq
ue avec sa bobine Roche- .rnppo.rni
tl'accord des poste.� éme
tteur e
trécepteur. •
� fo
rt à écla
teur. Lu récep
tioné
tai
tpra
tiquée sur On se fiait alors à l'o
ndemètre ; mu
is cet appa- 1
• tube à limail
les de Bra
nly avec décohùeu
r. Lu por- reil, instable,
trahissait souvent la co
nfiance qu'on !==
� fée moye
nne était de
25à
30mi
lles, pas méme mettait e
nlui. ;
� 60
km, Ma
is quelle fierté p
our les oflicie
rs lors- Assurémen
t, il aurait fallu le garder auss
ipré-
= qu'ils arriva
ie
nt à recevoir les sig
naux japo
nais cieusement que les chronometres " garde-temps » : Jig
noler des cohé
reurs, à hmer des métaux et à
dans les mers de Ch
ine. lis passaient leur
temps à <Jans le
ur boîte !
1;
u
nf ermer la précieuse lima
ille dans des tubes de l'
verre ou d'cboni
te.
émission par impulsionLa prise de terre en mer
Au temps jadis, o
nn'avai
tqu'
une idée très 11au
ue du rô
le Jo
ué par la p
rise de
te
rre, et e
ncore moins par la capacité. On savd
it q
ue le poste devait être relié d'u
ne part à l'a
nten
ne, de l'autre â la terre.
Mais comme
nt cette « te
rre " de/lait-el
le être co
ns
tituée sur zrn ba
teau ? Euidrmmenl, par le con
tact le pl
us i
ntime possi[J[e auec ln mer, don
tl'eau salée co
nsti
tuait u
ncond11c
te11r d'une grande cond11rtibi
lité.
Or, les nauires de ce trmps-lù Pl aient e
nf cr, mais reco1werts d'une lie/le fausse quille en cuivre, sépa
rée de la coque pa
ru
nmatelas de bois. Percer le fe
re
tle buis polir aller faire une prise de
terre su
rla
= tôle de cuiv
re étai
tu
ne eniI'epl'ise labo
rieuse et
té
Ë===§ mérai
re. L'expérie
nce a montré qu'il suff
i.mit 1/e
faire la prise sur le fer. Le résu
ltat était tout a
ussi
= bon qne de la faire sur
le 'cuiure, é
tan
tdo
nné l
acapa
§ c
ité co
nsidérable de la coque de cuiure par rappo1·t
i::=:====_ à celle de fer, Mais l'influence de celle capacité se
traduisa
it pa
rla nécessité d'accorder l'an
ten
ne au dela. du q
uart d'onde.
Le radar d'il y a quarante ans
V ers 1!)08, le capitai
ne Ferrié et le
lieute
nant de vaisseau Tisso
tmirent au point Ull matériel d'émis
sion rob
uste, qui fit ses preuves au début de la guerre de
1914.li comportait des condensateurs à diélec
tr
ique de verre noué dans l'hui
le, un éclateur en zine, u
ne bobine Oudin.
Ce sus
tème fut, à l'ép
or1ue, ex
trêmement discuté, mais il semble bien qu'il ait, e
ndéfinitive, donné de b
on résultats. Le citcuit d'imp
ulsion est - a
p
artl'éclate
ur - à peu près depourvu d'amortisse
ment. Les é
tincelles s'éteignent alors que leur am
p
litude a peu dimin•ié. Le co
uplage tres serre avec l'an
te
nne permet d'11
transfénr le maximum d'éner- gie.
Un décrémètre improvisé
Auec brauco
up d'lrnmour, le commanda
nt Bion racon
te comment on l'enuoya 1111 jollr en miss
ion uryente à Madrid, po
ur mesllrcr le décrément de la station de Carabanchel, don
tles émissi
ons i
nterfé
raient auec celles de France et du illaroc . .--1 ce mo
me
nt, la Fra
nce ne p
ossédait pas de décrémètre, mais p
lusieu
rs laboratoires se cotisère
nt pour prê
ter qui un co
ndensate11r étalon
né, qui une bobi
ne é
talonnée, qui u
nwnp1\remNre de 3A également étalonné <·n· hâle, le fout - à défaut de boîtier - ins
tallé dans le tiroir
d'une petite commode I Placé sous l'antenne, dans un e
ndroit à l'abri du r
ay
onnement direct du circuit d'impulsion, le com
mwulant lli
on Jncs111·a u
namor
tissement de
24dix
mi
llir
lmes, parf aitemcnt honorab
le. Par contre, l'expl
oration des ba
ndes la
té
rales révéla de magni
/Ïq
ues han11oniq11es, f au
te11rs des perturbations co
ns
tatée.,. L'origine du mal résidai
tdans les hau
bans, lesq11cls, azz lie
ud'être isolés au départ même du nuit cen
tral, l'étaient beaucoup plu., loin, ce qui fait qu'
une pa
rtie de leurs brins intervenaient dans l'rmtennc.
La marine p
rofi
ta d'une mission en Amérique du
! Sud pour faire des essais de portée. A ce moment, ,Suite page
4),i
��;;;::;;:;;:;��:.;:;�;:;=:;;:;;:;;:;;::;;:;:::.;:;�����-'7"· :;::_ ;::::_;::..;:.�.:;;.;;;.:;.:;::;;:;::;����:;;;:;:;::;;::;':;�;:::'
N°766 + Le Ha11t-f'4rl
c11r+ Pase 3
(e radiorepérage des sous-marins
Au début de la guerre de 1914, la Mari
ne fra
n- Au début de la r;uerre de 1939, les postes de dé- télépho
nëe, ai
nsi que le texte du sig
nal, pour per-
� =
========
mettre l'ide
ntification.
çaise captait bien les messages des sous-marins, tection étaient J'Clzés entre eux et au gra
nd quar- mais sans parvenir à les localiser. Sa
ns doute eût- tier général, si bien qu'il ne fallait pas 7 minutes on pu se servir du radiogoniometre Bellini-Tosi, pour que l'escadre de patrouille fût avertie de la :=====
mais les pouvoirs publics
ne se souciaient pas présence et de la localisation du sous-marin.
d'avoir a payer les droits de brevet. Les récepteurs Pour le radar, les Anglais avaie
nt aussi u
ne ins- Oudin et Tesla de l'époque - sans amplificateurs lallatio
npermettant une signalisation quasi ins- § à lampes - n'étaient guère se
nsibles. C'est alors ta
nta
née des résultats. L'état-major était installé ii que Je commandant Bion eut l'idée d'i
nstaller des dans une maison dont tous les bureaux donnaient I
§:==:- statio en L, fixes, disposées comme une rose des vents
ns réceptrices pourvues de gra
ndes a
ntennes sur une sorte de patio où s'étalait une gra d'Angleterre, de 15 m. de longueur environ. Des
nde carte li=====
da
ns toutes les directions de l'horizon, Ces anten- opératrices, chargées de recueillir les informations
5
nes furent installées à Belle-Isle, à La Chaume, à données par les radars de la
«Chaîne Home », pas- ;===:::
= l'Ile d'Yeu. Mo
ntées avec un mât de 20 m. et des saient leur temps a piquer sur cette carte des pions
I brins descendants de 50 à 60
m.,elles étaie
nt insé- de couleur représentant les avions signaiés. Lfl
' ==
======: Tt�Yt:i?�{t v if�2�r;�1��: �:��::;:! :��?ff �iJ:1 ;r�l:f ts i 1:�r;1 s f ;?t 1 J!�
0:li:i�� :�I:fe/ ! �1:
�====_i=== =
trouuée à 2 degrés près I Ai
nsi, e
n1915, les sous- Et, pour ne pas perdre de temps, les radars don- -
marins pouvaient, d'après les relèvements de ces naient aussi instantanément la positio."! des avions radiogoniomètres de Belle-Isle, Ouessa
nt et l'Ile sur une carte carroyée. Car il suffisait d'app1111er d'Yeu, être situés e
nplein golfe de Gascogne, a sur un bouton pour actionner lin di:; r,•osi!if di( de 300 km. de la côte, dans un tria
ngle de 6 milles de « recopiage sans lecture ». '
;_�=
·côté I Remercions le commandant Bion de now: faire
Le résultat pratique fut tel qu'a partir de 1916, revivre les heures du bon vieu.:c temps, de l'âge hé- les sous-marins devinrent beaucoup moi
ns bavards. roïque de la T.S.F. E
nremémorant des systèmes et
procédés depuis longtemps périmés, il nous montre,
(e temps c'est de l'argentpar comparaiso
navec les procédés d'aujourd'hui
qu'il n'y a jamais rie
nde réelleme
nt nouveau, Et
Ce n'est pas tout que de repérer les sous-marins. il nous présente u
naspect philosophique de la ra- Encore faut-il pouvoir communiquer d'urgence aux dia, riche d'enseignements pour les générations
actuelles.
services intéressés le résultat obte
nu. Dès la grande
� guerre, l'identification goniomètrique pouvait être
Jean-Cabriel POINCICNON., dlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllJlllllllllllllllllllllllllll11111111UIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIUIJIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIII 111111111111111111111111111111u1111111111111111111111111111111111111111111u111111111t�
Comme avant là guerre ...
L'ECOLE PROFESSIONNELLE SUPERIEURIJ�
fournit. gr�tuitement, à ses élèves, le matériel nécessaire a la construction d'un récepteur.moderne.
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CE POSTE, TER!\IINE, RESTERA VOTRE PROPRIETE.
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1766
La défunte armée allemande utilisait un récepteur batteries dont nous reproduisons ci-des
sous le schéma.
Différents peints de ce mon
tage sont intéressants : aussi nous croyons devoir les indiquer, celâ en nous plaçant au seul poil de vue technique.
Comme on peut le voir, l'ap
pareil comprend cinq lampes ; la première, changeuse de frté
qu(•nce, du type triode-hexode;
la deuxième et la troisième, pen
todes, amplificatrie<•s M. F. : la quatrième. du type diode pen
tode, assurant la détection, la préamplification B F, et fournis
sant également la tension de V C A ; enfin, la cinquième est la pentode finale, débitant sur le haut-parleur.
Le circuit antenne-terre est apériodique ; il est constitué par l'antenne, une résistance (1),
mise à la masse du châssis et à la terre.
Une prem1ere sélection est faite au moyen d'un circuit bou
chon (3) (4).
L'accord proprement dit est fait au moyen de s.elfs varia-
hies (6) (7) et (8) ; celles-ci, constituées par des enroulements fixes dans lesquels peuvent pé
nlétrer plus ou moins des noyamx ferreux,
Cette disposition, qui corres
pond à l'accord par perméabi
lité, permet de supprimer le condeusateur variab1e et de
travailler avec un coefficient de surtension élevé.
électrostatique, au point de jonction des deux condensateurs (22) et (24) montés en série.
Cette disposition est permise par l'emploi d'une alimentation shunt classique, Les deux éta
ges MF, qui viennent à la suite, sont équipés de pentodes DF 11.
Le couplage entre la changeu-
par (51) (52) débite sur la ca ..
pacité (53) en série avec la ré ..
sistance (54). Aux bornes dé cette dernière apparaissent la;
tension continue de régulation ef) la tension BF appliquée à tra.J vers ( 55) et ( 56) à la griile de l'élément pentode.
La tension de YCA est appli"
Les selfs utilisées sont bobi
nées sur un cylindre isolant se de fréquence et l'amplifica
unique de petit diamètre (20 leur MF est fait en tesla au - mm.), à l'intérieur duquel cir- moyen d'un transformateur à
culent les noyaux ferreux ; deux enroulements accordés ce quée aux grilles d'entrée de Id!. • · qui procure un 1'solement e:lec-
ceux-c1 sont entrarnes par un c!rnngeuse de fréquence et des
cordon passant sur des poulies, trique entre l'étage changeur de amplificatrices MF.
l'une d'elles étant embrochée frl�qu,ence et ce qui suit. Deux haut-parleurs peuvent sur l'axe du cadran de réglage. Les circuits anodiques des être utilisés, un h.-p. principal
Des commutateurs sont pré- DF 11 sont du type à résonance, et un h.-p. séparé.
vus pour permettre d'obtenir ce qui ne présente pas d'origi- Sur le montage original, il différentes combinaisons d'ac- nalité particulière. est prévu une résistance varia- cord, avec les condensateurs (5) hie de chauffage (74), qui per•
(9) et (10. L'étage détecteur et VCA est met d'utiliser différentes teu- La tension d'antifading de la assez intéressant : sions de batteries.
triode-hexodc DCH 11 est ame- Le dernier circuit accordé Max STEPHEN.
née à la grille de commande à ,uu11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111u1u11111111111111u11uun
travers la résistance (11).
Le circuit oscillateur de l'élé- � ment triode est monté en Col
pitts, avec prise intermédiaire
"""1n1n-nnnll1nnnn111nn1n1n111111111111111111111n1nnn1nn1n1nnnnn1111111111111111111111111111111111111111·
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N° 766
+
Le Haut-Parleur+
Page S[Qu'est-ce qu'un Baut·Parlenr ?]
Nous sommes pers u a cl ,,s qu'une telle q u e s,t i o n s e m h l c t o u t à fait superfétatoire à l a plupart de n o s lecteurs, •CfUe cer
tains nous objec teront '/u 'ils connaissen t d0éjà tout cc a e t qu'ils on t d'ai l leurs passé l'âge d'aller sur les bancs de l'éco l e . Pour le s consol er, n o u s l e u r avoueron s qu,e cet te q u e s t i o n , qui peut parnître e n fa nt i n e, cc sont l es plus émi n e n t s savant s et ingénieuu-s aco u s t i c i e n s q u i se 1a s o n t posée à eux-mêmes, afin de bien s'obliger à y p omYo f r donner u n e répon s e correcte t Nous croyon s d o n c b i e n faire e n fai sant pa rt à n o s lecteur, de cette l ou a b l e i n i t i a t i \'e et en l e s invi\an\ à pr en d ,·t· eon n a i s s a n cc des cJljfi n i t ion s élaborées par ces savants.
Une grandeur modu lée Avant de parler de h a u t -par
Œeur, i l e s t bon de sa ,·o i r cc qu'on entend par u ne grandeur modulée (ten s i on, c o u ra n t, pwis
sance, etc ... ). On pe u t d ire q u e c'e s t u n e gra n d e u r don t l a va
leur, toujours de n1è 1nc s i gn e , vaTie e n fon c t i on du t e m p s au
tour d'une valeu� m oyen ne, d i t e valeur d e l a grandn1 r port e u s e . O n s a i t , en effet, q u e la mod u la t i o n se su perpo,e, par exe m pl e, à un coura n t con t i n u , ce q u i e s t le ca s d a n s l e téléphone , oi1 à u n e oncle de h a mte fréquen ce, ec qui e,t l e cas po u r l a radi o phonie.
La d i ffére n c e entre la v a l e u r instantanée et l a vale u r moyen ne d'une grandeur m od u llé c <' s t appel ée grandeur portée. E n électroacou st i que, l a gran d e u r portée e,t l'image d'une gran
deu,r acousti que : pression, vi
te s se ou autre.
En somme, on distingu e d e u x élémen t s : l e coura n t porteur ou l'onde porte u s e, d'nne part, l a modula tion, d'autre part, la combinai son de, deux don n e J e courant modmh\ ou l'onde mo
dulée
Un transformateur éiec'troacoustique Le haut -parl eur est u n trans
formateur électroacoustique des-
t i n é à rayo n n e r d e l ' é n er g i e so
nore d a n s une sa11e o u e.n p l l' i u a i ,·. I l rc,o i t, en e ffet, u n e p u i s
sance élect r i q u e modu,lée ,p1 'il transforme en puissance êl a s Liqu c, p l u s précisément en p u is
sance sonore.
Courant d'alimentation On a ppelle co u ra n t d ' a l i nH ' n
t a t i on d'un h a u t-parl e u r le cou·
runt é,l"c t rique a l tern a t if ou mo
cl u,lé qui fourni t l'é n e rgie d e s
t i n é e à être tran,formlé e en é n e rgie acoust ique. D an s Je hau t�parle u r élcct roclyn a m i q 1H', c'es t l e coura n t q u i JHt rco u ,·t l a hoh i n c n , o h i ! e . I I n e fa u t p a s l e con fo n d re :.l Y (' C Ir c o u ra n t d e l u b o b i n e d'exc i t a t i o n .
Moteur
Le m o te u r du h a u t -p a rl e u r est l'organe dans J c q u,e l \'ef fL·c t u c l n. t ra11 sfor1n ation d e l'l'n crg i c élec t r i q u e e n é n ergie 1 1 1 é e a 11 i q11e. C e t t e défin i ti o n , t rès gé
n é ra le, convien t à t o u s les 1no t i' l1 r s 6Ject riqu<, s . � l a i s d'o rd i n a i re, le t e r m e d e m o t e u r évo
q u e l'idé e d'une machin e tour
n a n t e. Ce type de m o t <• t1 1· c , t l e p l u ,s l' m p l oyé, m a i s i l n .:, fa ut pas o u b l i er q u ' i l y a d e s m o [ i' U r s it vi hr· e u rs q u i osci l l e n t a n l i e u d e t o u nll'r. L e m o t e u r d u h a ut·
parleur e st d u n o m bre.
Bornes d'entrée Le b a u,t-pa rl c u r pos 5i·clc d e s borne s d 'e n t rée,. q u i so n t l e "' ex
t r ém i t é s du c i r c u i t f l ec t r i o u<' i n t é ri e u r, a uxqu elles e !'i t :1 u1l·111.'l l e c o u rll' n t d'a l i me n t a t i on . Ce s o n t les extrém ités du ho h i n a ,(e porté par les p i èces p o l a i r e ,, d a n s les h a ut-parleurs m a g n i,
t i q u c s ; ce l l e s d e l'c n rn u l e m c n t d e l a b oh i n e m o b i l e , d a n s ks haut - parl e u•rs élect rocly n a m i q u e s, C e s born e s son t p r i se s n or
m a l e m en t à l'entr<ée du m o t e u r.
Transformateur d'adaptation En général, l ' i m p <'dance d u h a u t-1rnrleur est beau c o u p p l u s faible q u e celle d u c i rc u i t q u i l'alimente. Pouir a m é l i o rer l e
111•u1u111111111111u1111 1 1 1 11 1 11111u11111111111ntu1111111 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 u 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
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l i o n n t· 1 n e n t po s s i b le, o n u l i l i .., e e n t r e le è i rl'u,i t et le h a ut-J> .1 1·l e u r u n tra n sform ateur d 'ada p t a t i on . En ce cas, h' s bor n e s d 'e n t rée p e u v e n t être prises au pri m a i re de ce t ra n sforma l e u r. Il y a l i e u , b i e n e n t e n d u , de l ' i n d ikJ U ·l'l' (' X
p l k i lcml'nt.
Emetteur acoustique Le h a u t-parleur, é t a n t u n t ran s f o r n1atcu r 1é l cctroacou s t i · q n,c, e s t composé d'élé m e n t s p l u s spi·d fi<1 u c rn cn t é l cctri,qu e s e t d'a u t re, plu s p a r t ic u l i i· re m l'n t aeo u st il(tH' s. On a 1>pc l l c émct
t <..• u ,· :u_· o :.1 s t i q 11 c l 'organ e q u i t ra n s 1 1 1 e t a u 1n i l i e u1 a 1 n h i an t l es v i h ra l i o n s n.i:•ca 11 i q u es pn,d u i l e s p a r l e 1n o l e u r. C'est, pa r CX<.' Ill
p l e, J e cl i a p h r a g 1n e o u le <..'Ù l l c d u h a 1 1 l - p a rl e u r ; d1 t1 1H• n t a n i t.· rc gé n é r a i t•, c',: st l a .... u rfacc 1n l'cu
n i q u c en v i bra t i o n .
C lassification d e s haut-parleurs Les h a u t-pa rleurs peu,·e n t ê l rc c l a s s é s en u n cert a i n n o m b r e d e typ,· s, s c i o n l a n a ture d u p h é n o m è n e physique q u i e ffec
t u e la t ra n ,form a t i on éi ectro
acnu s l i,q u c da n s le moteu r. Ac
t u e l l e m e n t , on pe u t en don n e r l a c l a s s i t ïca l io n su iyantc, p ar o rdre a l phalJ.' tique :
!. II.\ UT-l' AIII.EUII ELECTHODY!'<A
�I IQlCE. - D a n s cet a p pareil, l'é l é m e n t m o b i le e s t u n co n d u c
t e u r p a r c o u r u p a r l e coura n t é lect r i q u e a ltern a t if o u m odulé d'a l i m e n t a tion et p l acé d a n s u n ch a m p m a gn é ti q u e c o n s t a n t . O n d i s t i n gu e l e s hau.t - p a r l e u r s l'l ec
trody n a m iqu e s à aiman t pcr
rn an e n t et ce u x à exc i t a t i o n sé ....
parl·c, s e l o n l'ori g i ne du cha1rnp mag n t' l i q u c u t i l i s é .
I [. - ll.\UT-PAHLEUH Ef.F.CTR0-
$1.ATIQl 'E, -- L' orgn n c 1n o h i le e s t l ' u n e d e s a nn a t u rcs d' u n con-
ckn sa t c u r, a tbq u cl on applique mn c force é kctromotriec modu
lée.
IIT. - JT.uff-PA nr.E un �L\G:SETI
QLg, - D a n s ce t appare i l , l 'lé l é
mcn t m o b i le e,t u n e pièc<• fai
sant p a r t i e d ' u n circu i t m a g n é
tiqu c dont Je flux e s t modulé pa r l ' a d i o n du courant l' l ectri
qmc ,!'a I i m e u tation, a ltern a tif ou m o d u l é .
IV. - HAUT-PARLEUR A MAG)if·
:rosr H I CTi o � . - C'e st un m é t al m a g n êt o st l' i d i f qu i con stitu e l ' é l é mc• n t dlé fo nn a hlc. On s:1it
<r wc la 1 n a g 1 u .'.· t o s tric t i o n est un J>hé n o m è n c de déformation l\ J a �
ti q u e q u i accom pagn e l ' a i m a n
. tatlon de cer t a i n s métaux. Sous l'action d'un champ m agnétique, ces s n hstanccs m a �nétiques pren
n en t u n e dléformation inst a n
t a n é e . E t réci p ro q u ement, la dé
form a t i o n l'.la s l ù:1 u c d'une t e l le s u b s t a n c e peut p roduire d e s vari a,t i o n s de son é t a t magn.lé
t i q u c ,
V. - èHAUT-PATI LEUR PIÉZO•
'J'.:LECTHlQLE. D a n s ce type d'app a re i l , l ' é l é m e n t déform a b l e e s t u n c r i s l a,l p i ézoélectrique.
.On sa i t ,q u'u n t el cristal prend une tk forin a t i o n t' l n s t i q u e .; o us l'l'l'l'ct de la t e n s ion é lectrique 1111 i lui e st a p p l i q u é e entre deux a ri n a t ures. Et i n vc rsc1n e n t, un e d i•fo l' l n a t i o n ,•,! a st i q ue sub ie par l e cr i s t a l d é H· l o p p e u n e t e n
sion é l edriquc en tre l ,• s arma
t u re s e n t r e lesquelles il e sit in
trod u i t . P r a t i q u em ent, l e s cris
taux u t i l i s·é s son t le q,martz et l e sel d e Seign ette ou sel de R o
ch e l l e ( t a r t rate douhl c de so
d i um et de po t a s s i u m) , Diaphra,ime o u .membrane ? Il y a d a n s t o u t haut-parl eur un ·é 1n c t t e u r ncomstiquc con sti
tué par u n e fe u i l l e d é formable dont l e rô le est de cnmmu n i·
q n c r l e s v i b ra t ion s élast iques au m i l lc u a m b i a n t, générale
m e n t à l'air. Encore qu'on p u i s se t rès b i en Î ln a g i n e r un haut
parleur dont la membra n e fon c..
t io n n era i l d a n s tout autre fl ui
d e, i m m erglé da n s u n gaz (azote, hydrogène) ou d a n s un liquide (eau d e m er, eau douce, etc ... ) , L e d i aph ra gme e t l a p i èce mo
bile du m oteur constitu e n t p a r•
foi s u n seul et même organe.
Cepen d a n t, il s'agit touj ours h i e n d'u n di aphragme, et non d'u n e me mbrane. La m embrane est i n fi n i m en t s o u p l e et n ' e st le s i è ge, pa r d é form a t i o n , que ,le t en s i o n s tan gen t e s à la su r.
face. La pl aque, a u con traire, est raide cl: e s t le siège par déforma•
t i o n à l a fois d e ten sions talll•
gente s à la surface et d'effo,rts t ra n ch an t s perpendicul aires à sa
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 , 1 1 11 1 n 1 1 1 1 1 1 11 1 1 t1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 , 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 i 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 111 1111
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surface. Or, la vibration du dia.
phragme participe à la fois de œlle d'une membrane et de celle d'une plaque. Cependant, lors
que la magnétostrictipn e·st un une partie centrale rigide ayant un mouvement de piston et en
tourée par une col!e,rette souple, c:e qui est le cas des cônes dt
haut-patleurs, cette vibration prend um caractère très diffé·
rent.
Ecran acoustique On appelle écran un disp.ositif acoustique inerte, en principe immoJiile, destiqé à mod)tïer ks carac1teristi1qu,es de rayon
nement du haut-parleur. Toute paroi contre laquelle est fixé un cône de haut-parleur j oslle lt>
rôle d'écran acoustique. On dis
tingu e plusieurs sortes d'écrans acoustiques, notamment les écrans sl�parateurs et les écrans a.da.pt a teurs.
Ecran séparate!!r Ce type d'écran est utilis�
avec un émetteull' acoustique fonctionnan,t en doublet, afin de modifier la répartition dans l'espace du rayonnement des deux faces de l'émetteur et de 1•"duire les interférences entre les ondes émises par ces demi faces. On v arrive en modifiant l'allongemènt du chem ,n acous.
tique entre les deux faces ei en changeant les caractéristiqu es directionnelles du rayonnement de chaque face.
Tout le monde a la n otion de
ce qu'est l'écran sé,parateur : c'est tout simplement ce que Jes Anglais et Américains d!énom
ment le baffle.
Ecran adaptateur Cctto sorte d'écran fonctionne, à l'image d'un transformateur électrique, comme un transfor
mateur acoustique, par adapta
tion de l'impédance acoustique de l'émettear acoustique à l'im
pédance caractléristique du mi
lieu ambiant, cela à l'effet d'augmon ter le rendement de
! 'émetteur acousHque.
Pavillons et cornets Les formes les plus usuelles de l'écran adaptateur sont le pavillon et le cornet. Il n'est pas néeessaire de les définir plus longuement. Chacun se rcpré,ente facilement ce qu'e st un pavil,Jon de haut-par
lear, à J'image de ce que fut le pavillon des phonographes de j adis. Pavillon et cornet sont con,titués par un tube dont la section à une aire varialYI� qui va en croissant de,puis l'extrê
mité 'étroite, nommée embou
chure, jusqu'à l'extrémité large, qu'on appelle bouch r.
Tombés en désuétude après les phonographe, à cylindres, les pavillons ont pris leur revan·
che sur les mégaphones. D'ailleurs, le'-lr compé,tencl,' a été étendu e des ondes 'élastiques aux oncles électriques, pui sque ;main.
tenant les cornt-ts sont appliqués
à l'émission et à -la - réception des ondes ultra-coudes dirigées.
Caractéristiques d'un haut-parleur Lorsqu'on étudie les caracté·
ristiques techn�ques d'un haut
parleur, on est amené à con
sidérer son alimentation, en ré
gime permanent, par un courant d'une fréqu,ence pure donntée, dite fréquence fondamentale, ou de deux fréquences pures fon.
damcntales, si l'on a à étudier de� battements. Il s'ens,uit des sons dits � de combinaison :P, qui peu\'cnt être additionnels ou diff erenti,e 1 s.
On définit aussI l'efficacirn au hawt-parleur, en un point donné de l'espace et pour une fré;quence donnée, comme le rapport de la pression efficace de la vibration à Ja racine car
rée de la puissance électrique fourni e aux bornes d'entrlée de l'appareil. L'efficacité est dite
« en champ libre », si aucun obstacle ne s'oppos,e à la propa•
gatio.i des ondes sonores dans Je milieu ambiant homogène, :.rais en pratique, le milie'111 am
biant n'est pas un champ 1ihre.
Le rendement global brut du hau,t-parlem· à une fréquence donnée est le rapport de la puis.
sance aroustique totale qu'il rayonne à la pui ssance électri
qru,e qui lui est fournie aux bor
nes d'entrée par un courant al
ternatif ou moduJ.é de frequence donnée, Si l'on ne considère que le rayonnement acoustique sur la même fréquence, on déofinLt alors le rendement global net.
t>lttorsions
Les n1rnt-parleurs ne eront pa�
sans défauts. On appelle distocr•
sion Je défJlllJtl: d'un hau t-parleur qu,j ne reproduit pas avec exac·
titudc la forme d'onde du cou
rant iëlectri,que qui lui est ap•
pliqué, On dit qu'il y a distor
sion de phase lorsque les dif
férences de phase entre les di
ver5es composantes d'un son co•mplexe ne sont pas conser
vées.
m y a distorsion de fréquence lorsquie l'efficacité du haut·
parleur varie eu fonction de la frél:jllence.
Ces quelques diéfinitians per
m,ettent de mieux comprendre en quoi consiste un haut-par·
leur, quels sont ses dé1fauts, ,es qualités et son com,porternent dans les différents cas de la pratique.
Marc FULBERT.
111 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11111111 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1�
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=i111nn1111111-111111111 1 1 1 n111f1111 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 ,;
111101111 1 ... 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1111�11u111 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1tt1111111111111111111 1 1 u111111111111111n11111111 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1nn11111111n11 1 11n1n1n1n11111111uu1111uu11111111111u1111111n11111un111111n1111uu11111ru1 1 1 1 1 11u1111111111111u111u
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--=ffa� Jzf t�
" ... Très vite j'ai su faire des dépu11- 11ages.- Aprè:s q11el11 ues semaines f•i pu l'a ire de'4 installations dillh.:ilë!I, Maintenant je gagne bien ma vie''.
,-:,t�f-::i....::.::.dl;;J ,-'Voilà ce que nous dit un de nu� anciens élèves qui n'a,ait pas la moindre con11a1•
ssa1ce en éle�tric,té avant de su,vre IIOlre
en sei)Cnement.
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