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Les mycétomes de la cheville.

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Academic year: 2022

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Les mycétomes de la cheville.

A propos de 24 observations.

M. H. Sy (1), A. G. Diouf (2), J. M. Dangou (2), G. Barberet (3), A. Ndiaye (1), A. Sy (1), C. B. Dieme (1), A. V. Dansokho (1)

& S. I. L. Seye (1)

(1) Service d’orthopédie-traumatologie (Pr. S.I.L. SEYE),C.H.U. Le Dantec, BP 15551,Dakar-Fann,Sénégal.

Tél.:221 822 57 70/842 31 77. Fax :221 823 81 86.E-mail :mhsy@ucad.refer.sn (2) Laboratoires d’anatomie pathologique (Pr. P. D. NDIAYE),C.H.U. Le Dantec,Dakar- Fann,Sénégal.

(3) Service d’imagerie médicale, Hôpital principal de Dakar, Sénégal.

mycétome, cheville, hôpital, Dakar, Sénégal, Afrique intertropicale

L

es mycétomes primitivement localisés au niveau du cou-de- pied sont régulièrement confondus et comptés avec ceux du pied par nombre d’auteurs. Ils doivent être considérés et é t udiés comme une entité nosologique à part entière. Le but de ce travail est d’apprécier la fréquence de cette localisation, d’étu- dier les diff é rentes formes anatomo-cliniques et d’évaluer les dif- f é rents facteurs pro n o s t i q u e s .

Vi n g t - q u a t re mycétomes primitifs de la cheville ont été étudiés de façon rétrospective et continue. Ils sont tirés d’un eff e c t i f global de 141 mycétomes observés dans le service entre j u i l l e t 1988 et juin 1999. Il s’agissait de 14 hommes et de 10 femmes âgés d’environ 34 ans et porteurs d’un mycétome depuis 6 ans, en moyenne. Le cou-de-pied était atteint 15 fois à droite contre 9 fois à gauche. L’origine fongique a été re t ro u- vée 17 fois (grain noir) contre 6 fois pour la nature actinomy- cosique (2 fois : grain rouge et 4 fois : grain blanc) et 1 fois i n d é t e rminée. Parmi eux, seize ont été opérés, 4 sont en instance d ’ i n t e rvention et les 4 derniers ont été traités médicalement.

L’atteinte primitive de la cheville représente 16,3 % de nos mycé- tomes. Elle distingue une forme bénigne encapsulée (37,5 %) sou- vent nodulaire, uni-rétro m a l l é o l a i re ou bi-rétro m a l l é o l a i re d’origine souvent fongique; à l’opposé une forme diffuse, poly- fistulisée (41,6 %) pré-malléolaire finissant par englober toute la cheville. La contamination osseuse secondaire a déterm i n é une ostéite et/ou une ostéoarthrite dans 54,1 % des cas. Cette ostéite mycétomique a nécessité une amputation chez 5 patients ( 2 0 , 8 %). Une seule récidive a été notée entre nos mains, alors que 5 patients ont été re c rutés avec ce diagnostic.

Les mycétomes de la cheville ne doivent plus être confondus avec ceux du pied. La forme bénigne encapsulée située en arr i è- re de la malléole mérite d’être distinguée de la forme diff u s e polyfistulisée ostéophile prenant en totalité le cou-de-pied.

Diagnostic et facteurs de risque des accès de paludisme dus à Plasmodium ovale dans un village africain (Dielmo, Sénégal).

F. Faye (1, 3), A. Spiegel (2, 4), A. Tall (2), C.Sokhna (1), D. Fontenille (5), C. Rogier (2, 4) & J-F Trape (1)

(1) Laboratoire de paludologie, IRD, BP 1386,Dakar, Sénégal.Tél.:221 849 33 13. Fax : 221 832 16 75.E-mail :sokhna@ird.sn

(2) Service d’épidémiologie, Institut Pasteur de Dakar, Dakar, Sénégal.

(3) Département de biologie animale, Université de Dakar, Dakar, Sénégal.

(4) IMTSSA,Le Pharo, Marseille, France.

(5) IRD, OCEAC, Yaoundé,Cameroun.

Plasmodium ovale, morbidité, Dielmo, Sénégal, Afrique intertropicale

P

lasmodium ovale est très répandu en Afrique tro p i c a l e avec des prévalences qui peuvent atteindre 10 % chez les

enfants asymptomatiques. Cependant, les accès palustres attri- bués à P. ovale sont rares et l’épidémiologie de l’infection est peu connue.

Pendant six ans, du 1e rjuin 1990 au 31 mai 1996, un suivi continu des principaux paramètres entomologiques, parasi- tologiques et cliniques du paludisme a été réalisé dans un vil- lage du Sénégal (Dielmo). Dans cette population, nous avons analysé la relation entre le niveau des densités parasitaires de P. ovale et le risque de fièvre et avons établi un critère para- sitologique pour distinguer un accès palustre dû à P. o v a l e des autres causes de fièvre. Nous avons ensuite étudié l’effet de certains facteurs entomologiques, épidémiologiques et génétiques dans la survenue des accès palustres dus à P. o v a l e . Le risque de fièvre n’était pas augmenté lorsque le rapport parasite/leucocyte était < 0,01 ou entre 0,01 et 0,1. En re v a n c h e , lorsque le rapport parasite/leucocyte était ≥0,1, les épisodes fébriles étaient attribuables à P. ovale. Sur les 6621 épisodes cliniques, 334 (5,0 %) sont survenus chez des personnes infec- tées par P. ovale, parmi lesquels 114 (1,7%) ont été attribués à P. o v a l e . La densité d’incidence a augmenté de 10,1 épisodes par 100 personne-année (PA) chez les nourrissons à un maxi- mum de 24,7 PA chez les enfants âgés entre 36 et 50 mois.

Elle a diminué ensuite rapidement avec l’augmentation de l’âge et était de 2,3 PA chez les adultes. L’analyse multivariée a montré que le risque de survenue d’un accès palustre dû à P. o v a l e était de 1,88 (1,01-3,52, IC : 95 %) fois supérieur chez les individus AS que chez les personnes ayant un taux d’hé- moglobine normal.

Ces résultats suggèrent que P. o v a l e est une cause assez fré- quente d’accès de paludisme dans les zones où cet hématozoai- re est rencontré. Cependant, la grande majorité des cas s u rviennent durant la jeune enfance. La plus forte susceptibili- té des individus AS vis-à-vis de P. o v a l e est probablement dû aux interactions entre P. o v a l e et P. f a l c i p a ru m , l’espèce prédominante.

Le paludisme pendant la saison sèche au S é n é g a l :

p e rsistance de l’infection mais ra reté des accès de paludisme après deux mois d’interruption de la tra n s m i s s i o n . F. Ba Fall, C. Rogier, D. Fontenille, A. Tall, B.A.El hadji, A.Spiegel & J. F. Trape

UR Paludologie afro-tropicale, Institut de recherche pour le développement,BP 1386, Dakar, Sénégal.Tél.:221 849 33 13. Fax :221 832 16 75.E-mail :sokhna@ird.sn

paludisme, saisonnalité, Ndiop, Sénégal, Afrique intertropicale

L

e but de ce travail était de préciser les variations de l’in- cidence des accès d’inoculation entomologique dans une population africaine exposée à une transmission du paludis- me strictement saisonnière. L’étude a été menée à Ndiop, un village du Sénégal de 350 habitants. Chaque épisode fébrile a été l’objet d’une goutte épaisse afin d’en établir une éven- tuelle étiologie palustre. L’existence de parasitémies asymp- tomatiques a été re c h e rchée par des gouttes épaisses eff e c t u é e s de façon systématique chaque mois. Des enquêtes entomo- logiques mensuelles (captures de nuit sur homme) ont per- mis de suivre l’évolution de la transmission. Les résultats des enquêtes ont montré la présence des vecteurs (A n o p h e l e s g a m b i a e et Anopheles arabiensis) uniquement entre juillet et o c t o b re, avec un taux d’agressivité maximum de 22,7 piqûre s par homme et par nuit en septembre et un taux d’inoculation entomologique global (estimé par ELISA) de 63 piqûre s infectées par personne. Sur un total de 486 accès palustres à

Résumés de la séance délocalisée

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P. f a l c i p a ru m ( f i è v re associée à une parasitémie ≥3 600/µl de sang) survenus pendant l’année de l’étude, 379 (78,0 %) ont été observés entre juillet et octobre, avec un maximum de 319 (65,6 % ) ; 85 accès palustres (17,5 %) ont été observés en n o v e m b re et 16 (3,3 %) en décembre. De janvier à juin, seu- lement 6 accès palustres sont survenus (1,2 %), dont 3 en janvier et 1 en février ; les 2 accès observés entre mars et juin sont tous survenus chez des personnes récemment re n t r é e s de voyage et probablement infectées hors du village. Durant la période janvier-juin, une parasitémie asymptomatique a persisté de façon détectable par goutte épaisse chez 22,0 % des villageois. Ces résultats suggèrent que seules les infec- tions récentes sont responsables d’accès cliniques à P. f a l c i - p a ru m en zone d’endémie palustre et que moins de 2 % des sujets présentent un accès palustre après une période de 2 mois d’interruption de leur exposition à la transmission.

Étude des taux d’infection paludique chez les enfants et adultes jeunes en différents niveaux d’endémicité

( T I E , taux d’inoculation entomologique).

M . Sogoba, I. Sagara, M. Sissoko, M. B . Niambélé, A. Dolo, G. D o l o , D .M . Sangaré, D. Yalcoué, A. Guindo, D. K a s l o w, A. Dicko, A . Klion, R. Sakai, D. A . Diallo, Y. Touré, O. Doumbo & L. M i l l e r DEAP/ENMP, BP 1805,Bamako, Mali.

Plasmodium falciparum, taux d’inoculation entomologique, incidence, réinfection, Sotuba, Donéguébougou,

Mali, Afrique intertropicale

L

a relation entre le taux d’inonculation entomologique (TIE) et l’incidence du paludisme dû à Plasmodium fal - c i p a ru m a été déterminée sur une période de quatre mois (sep- t e m b re - d é c e m b re 1998) dans deux villages Sotuba (zone péri-urbaine, méso-endémique TIE = 0,007 – 0,030) et Donéguébougou (zone hyperendémique, TIE = 0,026 – 0,204).

Les sujets ayant participé à l’étude étaient âgés de 7 à 20 ans.

À l’inclusion, tous les sujets ont été blanchis par administra- tion de la sulfadoxine/pyriméthamine à la dose standard de 1/4 comprimé pour 5 kg. Pour détecter les nouvelles infections palustres, un suivi hebdomadaire actif sur 12 semaines et un suivi passif à la demande du sujet présentant une symptoma- tologie paludéenne étaient institués. Au total, le taux de réin- fection paludique était de 80,7 % à Sotuba et 75,8 % à Donéguébougou. Les premiers cas de réinfection sont appa- rus entre J21 et J28 avec 0,8 % (1/120) à Donéguébougou et 2 , 8 % (3/109) à Sotuba Le pourcentage de réinfections symp- tomatiques à Sotuba était de 28,4 % (25/88) et de 31,9 % (29/62) à Donéguébougou. Malgré la forte diff é rence du TIE entre les deux zones, les taux de réinfection n’ont pas mon- tré une différence significative (p = 0,37). Il y aurait proba- blement un seuil minimum du TIE à partir duquel nous avons une saturation de la réinfection. Ainsi, ni l’effet du taux de transmission ni l’âge ne permettent de prédire l’incidence d’infection symptomatique.

En absence de corrélation de la pro t e c t i o n in vitro, il est néces- s a i re de trouver une méthode de tester l’efficacité des vaccins sur des échantillons de petite taille. En zone de transmission intense du paludisme où la plupart des adultes sont asymp- tomatiques, les études préliminaires des taux de réinfection sug- g è rent qu’il est possible de tester l’efficacité des vaccins sur des échantillons de petite taille.

Étude de la prévalence et de la morbidité palustre en zone de mangrove des Iles du Saloum (Fatick, Sénégal).

A.Diop, L.Konaté, J. F. Molez, M.Diouf, O.Gaye, M.Diagne

& O.Faye

UR paludologie afro-tropicale, Institut de recherche pour le développement,BP 1386, Dakar, Sénégal.Tél.:221 849 33 13. Fax :221 832 16 75.E-mail :sokhna@ird.sn

paludisme, mangrove, Anopheles melas, Anopheles arabiensis, prévalence, morbidité, Saloum, Sénégal, Afrique intertropicale

D

e juin 1995 à janvier 1998, des études entomologiques, associées à des enquêtes parasitologiques et cliniques, ont été réalisées pour mieux comprendre le rôle d’Anopheles m e l a s dans la transmission du paludisme en zone de man- grove.

P a rmi les cinq villages prospectés, trois (Simal, Djilor et Marlothie) se trouvent en bordure du fleuve Saloum (bras de mer) et sont colonisés par An. arabiensis. Les deux autre s (Djifère et Diakhanor) sont situés entre l’océan et le fleuve et colonisés par An. melas. La prévalence parasitaire a été éva- luée chez des enfants de 0 à 9 ans, en fin de saison sèche, au milieu de la saison des pluies et en début de saison sèche. La morbidité palustre a été étudiée chez les patients venus en consultation au niveau des postes de santé.

La prévalence et la densité parasitaire ont été obtenues à par- tir de la lecture des gouttes épaisses.

La prévalence parasitaire a été plus faible dans le secteur d ’An. melas ( 8 , 5 %) que dans celui d’An. arabiensis ( 1 2 , 9% ) : p < 0,01. Elle a été plus importante en début de saison sèche dans toute la zone. La densité parasitaire moyenne n’a pas varié en fonction des secteurs, et environ 72 % des enfants ont eu des charges parasitaires de classe 3 (500 à 5 000 para- s i t e s / m m3de sang). Plasmodium falciparu m a été l’espèce prédominante (99 %). La prévalence de P. malariae a été très faible, en particulier dans la zone d’An. melas.

La morbidité palustre a affecté surtout les enfants en zone d ’An. arabiensis et toutes les classes d’âges en zone d’An. melas.

Délai de repositivation de Plasmodium falciparum après traitement systématique de quinine chez des adultes vivant en zone de transmission saisonnière courte.

C.S.Sokhna, F. B.K.Faye, A.Spiegel, H.Dieng & J. F. Trape UR paludologie afro-tropicale, Institut de recherche pour le développement,BP 1386, Dakar, Sénégal.Tél.:221 849 33 13. Fax :221 832 16 75.E-mail :sokhna@ird.sn

paludisme, quinine, parasitémie, Diohine, Sénégal, Afrique intertropicale

D

ans le but d’étudier la repositivation par P l a s m o d i u m f a l c i p a ru m , nous avons administré un traitement radical par quinine des stades sanguins du paludisme chez 48 adultes âgés de 19 à 66 ans résidant dans un village de la zone de N i a k h a r, Sénégal. La transmission du paludisme est saisonnière et voisine d’une dizaine de piqûres d’anophèles infectés par per- sonne et par an. Les taux quotidiens d’inoculation entomo- logique ont été évalués à 0,095 au début de l’étude puis ont sensiblement diminué (0,035, puis 0,014). Des gouttes épaisses ont été réalisées chaque semaine pendant 8 semaines et à l’ap- parition de fièvre ; 65 % des sujets avaient une goutte épais- se positive à P. f a l c i p a ru m à l’inclusion. La pro p o rtion de sujets repositivés à J28, J35 et J56 était de 25 %, 38 % et 54 % , respectivement. Le temps médian de repositivation par P. f a l - c i p a rum a été de 28 jours chez les adultes jeunes (< 40 ans). Ceci suggère que, dans ce groupe d’âge, la moyenne d’une seule

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piqûre d’anophèle infecté a été capable d’induire une parasi- témie chez la moitié des sujets. Les densités parasitaires ont été significativement plus élevées pendant la première semai- ne qui a suivi la repositivation que lors du début de l’étude et 8 % (2/26) des repositivations se sont accompagnés d’un accès clinique.

Quand la transmission est faible, la plupart des piqûres d’ano- phèles infectés occasionnent une parasitémie patente. Quand la transmission du paludisme dépasse quelques piqûres d’ano- phèles infectés par personne par an, un plateau est atteint dans le poids global du paludisme et notamment dans l’inci- dence de l’infection, de la morbidité et de la mortalité dues au paludisme.

Profil biologique du paludisme grave chez l’enfant gabonais.

A propos de 48 observations.

J.Koko, V. Guiyédi, D.Dufillot, T. H. Duong, A.Moussavou, E. Ngou-Milama & M. Kombila

Faculté de médecine et des sciences de la santé,BP 4009,Libreville, Gabon.

Tél.:241 70 03 05/76 52 94. Fax :241 70 27 06.E-mail :jkoko@assaka.com

Biological features of severe falciparum malaria in Gabonese children.

A study of 48 cases.

Malaria remains a serious health problem in tropical area with increased mortality. A number of metabolic disturbances are res - ponsible for the majority of deaths.

While conducting a multicentre, open-label randomised controlled trial of efficacy and tolerance of artemether vs. quinine in severe falciparum malaria, from November 1993 to June 1994, we noted some biologically challenging presentations. In order to assess the importance and the frequency of these biological disturbances, files of all the 48 children (24 boys, 24 girls) included in the study, in the pediatric unit of the Owendo Pediatric Hospital in Libreville, were retrospectively reviewed. All patients fulfilled the WHO criteria for severe falciparum malarial infection and underwent hematological, parasitological and biochemical investigations on admission. The distribution of patients by age group was as follows: 0 – to – 11 months nine children (18.8%), 12 – to – 35 months 25 children (52.1%), 36 – to – 59 months nine children (18.8%), and over 60 months five children (10.4%). The clinical forms observed were severe anaemia (21 cases: 43.8%), cerebral malaria (16 cases:

33.3%), multiple convulsions (six cases: 12.5%), and severe anae - mia associated with cerebral malaria (five cases: 10.4%). The main biological disturbances included: acidosis (24 cases: 50%), hyper - glycemia (11 cases: 22.9%), parasitemia ≥ 5% (21 cases: 43.8%), increased AST (40 cases: 83.3%), hyperbilirubinemia (34 cases:

70.8%), hyponatremia (21 cases: 43.8%), leucocytosis

> 1 0 0 0 0 / m m3 (28 cases: 58.3%), and thrombocytopenia

100000/mm3 (37 cases: 77.1%). There were two fatal cases (4.2%).

A number of metabolic disturbances complicates severe falciparum malaria. If many of these ones like hypoglycemia and acidosis are well documented now, some others like hyperglycemia are uncom - mon. Further studies are required for a better understanding of these features.

paludisme grave, biologie, enfant, hôpital, Gabon, Afrique intertropicale Objectifs : Étudier l’importance et la fréquence de certaines anomalies biologiques pouvant expliquer le pronostic péjoratif des formes graves du paludisme chez l’enfant.

M é t h o d e s : Étude prospective du 1/11/1993 au 30/6/1994, dans le cadre d’une étude multicentrique sur l’efficacité et la tolérance de l’artéméther versus la quinine, dans l’accès palustre s é v è re. Les critères d’inclusion étaient ceux du paludisme grave tels que définis par l’OMS. Le bilan biologique standard à l’admission comprenait les examens suivants: NFS, réticu- locytose, frottis sanguin et goutte épaisse, ionogramme san-

guin, réserve alcaline, urée et créatinine, glycémie, calcémie, transaminases, phosphatases alcalines, et bilirubine.

Résultats : Quarante-huit enfants ont été inclus, 24 garçons et 24 filles (sex-ratio 1). La répartition par tranches d’âge retrouvait neuf enfants âgés de 0 à 11 mois (18,8%), 25 de 12 à 35 mois (52,1 %), neuf de 36 à 59 mois (18,8 %), et cinq de plus de 60 mois (10,4 %). La distribution des formes cliniques était la suivante: 21 anémies graves (43,8 %), 16 neuropalu- dismes (33,3 %), six autres paludismes graves (12,5 %), et cinq cas d’association anémie grave-neuropaludisme (10,4 % ) . Les principales anomalies biologiques observées ont été : une hyperleucocytose ≥8000/mm3(37 cas: 77,1 %), une throm- bopénie < 1 0 00 0 0 / m m3(37 cas : 77,1 %), une parasitémie

> 5 % (27 cas: 56,2 %), des transaminases SGOT > 40 UI/l (40 cas : 83,3 %), une hyperbilirubinémie (34 cas : 70,8 % ) , une hyperglycémie (15 cas: 31,2 %), une hyperazotémie (29 cas: 60,4%), une acidose sévère (24 cas: 50 %), et une hypo- natrémie (21 cas : 43,8 %). Deux enfants (4,2 %) sont décédés (neuropaludisme et infection post-transfusionnelle).

C o n c l u s i o n : le paludisme grave s’accompagne d’un véritable

“orage métabolique”. De la prise en compte de la fréquence et de l’intensité de ces perturbations dépend la survie du petit patient.

Augmentation de la susceptibilité du paludisme au cours du premier trimestre p o s t - p a r t u m .

N.Diagne, C.Rogier, C.S. Sokhna, A. Tall, D.Fontenille, C.Roussilhon, A.Spiegel & J. F. Trape

UR paludologie afro-tropicale, Institut de recherche pour le développement,BP 1386, Dakar, Sénégal.Tél.:221 849 33 13. Fax :221 832 16 75.E-mail :sokhna@ird.sn

paludisme, quinine, post-partum, parasitémie, Diohine, Sénégal, Afrique intertropicale

L

a grossesse augmente la susceptibilité des femmes vis-à- vis du paludisme. Mais une persistance possible de l’aug- mentation de cette susceptibilité après l’accouchement n’a pas encore été étudiée.

Du 1erjuin 1990 au 31 décembre 1998, nous avons entrepris un suivi entomologique, parasitologique et clinique des rési- dents du village de Dielmo au Sénégal où la transmission du paludisme est intense et pérenne. Dans cette population, nous avons analysé 71 grossesses chez 38 femmes sur une période d’un an avant la grossesse à un an après l’accouchement.

Pendant la période d’étude, 58 accès palustres dus à P l a s m o d i u m f a l c i p a ru m ont été observés lors de 61 081 personnes par jour de suivi clinique. L’incidence des accès palustres a été de 2 0 , 2p o u r 1 000 personnes par mois pendant l’année précédant la conception et de 12,0 p o u r 1 000 personnes par mois pen- dant la période de 91 à 365 jours après l’accouchement.

L’incidence des accès palustres a augmenté de façon significa- tive pendant le deuxième et le troisième trimestre de la gro s- sesse et a atteint un maximum de 75,1 p o u r 1 000 personne par mois pendant les 60 premiers jours après l’accouchement. Le risque relatif ajusté des accès palustres a été 4,1 (IC 95 % : 1,8- 9,5) fois plus élevés pendant les 60 premiers jours après l’ac- couchement que pendant l’année précédant la grossesse. La durée des fièvres au cours des accès palustres a été plus longue pendant la grossesse et le premier trimestre p o s t - p a rt u m . N o u s avons noté les mêmes observations pour la prévalence et la densité parasitaire des infections asymptomatiques.

Ces résultats suggèrent que dans les zones où la transmis- sion du paludisme est élevée, la susceptibilité des femmes vis-à-vis du paludisme augmente pendant le deuxième et le t roisième trimestre de la grossesse et cette augmentation per- siste pendant le premier trimestre du p o s t - p a rt u m .

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To l é rance et efficacité clinique d’une nouvelle formulation de gluconate de quinine

( Q u i n i m a x

®

) chez l’enfant à paludisme, non p e r o s, à Bobo Dioulasso, Burkina Fa s o, en 2000.

C o m p a raison de l’administration intra m u s c u l a i re et intra re c t a l e.

H.Barennes, T. Balima-Koussoube, E.Kambole, A.Hema, A.Ouedraogo, T. R.Guiguemde, A.Sawadogo & N. Nagot Unité de vaccinologie et de recherche opérationnelle, Centre Muraz,BP 153,Bobo- Dioulasso, Burkina-Faso.

Tél :226 97 44 29 ou 970 102. Fax :226 97 16 22 ou 970 177 ou 970 457.E-mail : barennes@fasonet.bf, vaccino.muraz@fasonet.bf

quinine, voie intramusculaire, voie intrarectale, paludisme, Bobo Dioulasso, Burkina Faso, Afrique intertropicale

L

es travaux menés au Niger ont précédemment apprécié la cinétique et l’efficacité de la quinine par voie intrarecta- le (QIR) en tant qu’alternative aux risques encourus avec les injections intramusculaires de quinine. Le but de cet essai cli- nique est de préciser la tolérance de la QIR sur la muqueuse rectale et d’apprécier son efficacité, comparativement à la voie i n t r a m u s c u l a i re, sur un large échantillon avec une nouvelle f o rmulation à base de gluconate de quinine de pH moins acide.

Un essai clinique randomisé ouvert a débuté en 2000 à Bobo Dioulasso, ville du Burkina Faso où la pratique fréquente de lavement peut représenter un facteur aggravant de mauvaise tolérance de la QIR. Nous présentons les résultats intermé- diaires à mi-parcours.

562 enfants (âge : 64 mois ± 44, poids : 17,9 kg ± 10), tempé- r a t u re : 38°9 ± 1,1 densité parasitaire 19 964 ± 20 847, (âge 63 mois ± 44, poids 17,8 kg ± 9,9) présentant un paludisme non per os ont été inclus. Les enfants recevaient deux fois par jour pendant 48 h e u res selon une randomisation préalable, soit du gluconate de quinine à la dose de 20 mg/kg par voie intra- rectale (QIR) dilué à 30 mg/ml avec de l’eau soit 12,5 m g / k g en injections intramusculaires (QIM). Relai par quinine sul- fate per os pour compléter à 5 jours. Un suivi clinique biquo- tidien et des densités parasitaires à J0, J3, J7 ont été réalisées.

La tolérance de la QIR a été appréciée sur l’évolution des signes digestifs, l’examen local de l’anus et une anuscopie systématique (avant traitement, à J3, J5 et J7) chez les 240 p remiers enfants, puis en cas de signes digestifs évocateurs.

La tolérance de la QIM a été appréciée sur la douleur, les signes locaux et les signes fonctionnels.

520 enfants suivis au moins 48 h e u res ont fait l’objet de l’analyse. La durée des vomissements a été inférieure dans le g roupe QIR (6,6 ± 9,8 v e r s u s 9,4 ± 12h, p < 0,003). AH48 7 7 , 4 % des enfants dans le groupe QIR v e r s u s 8 2 , 3 % QIM présentaient une température < 37°5. AH48 les parasitémies étaient positives chez 11,8 % (QIR) v e r s u s 2 , 3 % (QIM) (p = 0,01). Tous les enfants étaient négatifs à J5.

Les enfants traités par la QIR présentaient significativement plus de trouble de transit, modérés avec 58 % de selles molles, 4 1 , 6 % de selles glaireuses à J24, résolutifs (3 % à J7). Ces t roubles du transit n’ont pas entraîné de diarrhée véritable. Sept enfants dans le groupe IR et deux dans le groupe IM ont pré- senté des selles glairosanglantes. Parmi les 89 KOP demandés, 24 présentaient des amibes.

Parmi les 240 anuscopies systématiques cinq enfants IR ont présenté à J3 une rougeur ou des micro-ulcérations de la muqueuse qui étaient normalisées à J5-J7. Parmi les autre s sans anuscopie à l’admission, un enfant a présenté à J3 des micro-ulcérations de la muqueuse, qui ont diminué progres- sivement pour disparaître à J14. Ces enfants présentaient à l’anamnèse une pratique traditionnelle de traitement intra- rectal.

Par contre, le caractère douloureux des injections IM était très significatif (93 % contre 0,8 %), persistant à J7 chez 37 patients et entraînant une impotence résiduelle chez quelques patients à J7.

Au total, ces résultats montrent une efficacité comparable de la voie IR et IM. Le passage à la voie per os est rapide en moins de 24 h e u res. La tolérance de la QIR est bonne avec des t roubles modérés du transit, résolutifs, pour lesquelles la mère doit être prévenue et qui ne contre-indiquent pas la poursui- te du traitement. Par contre, l’apparition de selles glairosan- glantes justifie de changer de voie d’administration. La QIR peut constituer un traitement précoce des formes de paludis- me non per os de l’enfant.

Paludisme d’importation grave dû à

Plasmodium falciparum, à l’île de La Réunion.

Expérience du service de réanimation du Centre hospitalier de Saint-Denis de La Réunion, de décembre 1988 à décembre 2 0 0 0 . B.A.Gaüzère & G.Desrus

Réanimation polyvalente, Centre hospitalier départemental F. Guyon,97405 Saint- Denis - Réunion, France. E-mail :ba-gauzere@chd-fguyon.fr

paludisme, réanimation, hôpital, La Réunion, Océan Indien I n t ro d u c t i o n : Le paludisme a été éradiqué à La Réunion depuis une quarantaine d’années. La dégradation des pro- grammes de contrôle des vecteurs dans les pays voisins et le regain des échanges entre les îles de l’Océan Indien entraî- nent une recrudescence du paludisme d’importation (140 cas notifiés annuellement).

Patients et méthode : Ont été admis en réanimation, les palu- dismes dus à Plasmodium falciparum associés à au moins un des critères de définition des formes sévères (OMS).: coma non réveillable, anémie normocytaire sévère, insuffisance rénale, O.A.P, hypoglycémie, collapsus cardio-vasculaire, hémorra- gie spontanée/C.I.V.D, état de mal convulsif, acidose méta- bolique, hémoglobinurie. La gravité clinique été évaluée selon les scores de réanimation: indice de gravité simplifié (IGS1), score oméga et le recours aux thérapeutiques lourdes: venti- lation mécanique (VM), dialyse.

R é s u l t a t s : De décembre 1988 à décembre 2000, 29 cas de paludisme grave dû à Plasmodium falciparum ont été admis:

22 hommes et 7 femmes non immuns, âge moyen: 40,4 ± 11, infectés à Madagascar (22), Comores (3), Afrique de l’Est (2), de l’Ouest (1), Mayotte (1). Taux de mortalité élevé (51,7 % ) , en rapport avec des défaillances multiviscérales (DMV), 1 rupture splénique, 1 trouble du rythme (surdosage en quini- ne). Tous présentaient un ou plusieurs critères OMS : 3 critère s (15), 2 critères (10), 1 critère (4): neuropaludisme (15), insuf- fisance rénale (19), anémie norm o c y t a i re sévère (8), état de mal convulsif (3), acidose métabolique (2), œdème aigu du poumon (5), collapsus card i o - v a s c u l a i re par ru p t u re splénique (1). Parasitémie moyenne élevée (25 %, max. 50 %), négati- vée en 3,7 ± 1 jours, avant la survenue du décès, sauf dans 2 cas de décès lors de l’admission. Plusieurs patients présen- taient des facteurs de co-morbidité : éthylo-tabagisme (5), éthylisme isolé (1), éthylisme et épilepsie (1), grossesse (2), SIDA (1), asthme et insuffisance coronarienne (1), thrombo- pénie essentielle (1), diabète (1), hépatite C (2), toxicomanie (1). Dans 2 cas, le diagnostic était rétrospectif et post-mort e m , le décès survenant lors de l’admission (ru p t u re splénique, DMV chez un patient séropositif pour le VIH). Durée moyen- ne de séjour 7,6 ± 11 jours, indice de gravité simplifié (IGS1) : 14,1 ± 9, score oméga: 118 ± 181. Traitement spécifique du paludisme: chlorhydrate de quinine IV avec dose de charge

(5)

(19), méfloquine (1), sulfadoxine-pyriméthamine après échec halofantrine (1), non instauré dans 2 cas en raison de l’évolu- tion fulgurante et du diagnostic rétrospectif. 15 patients ont reçu au moins 2 traitements lourds, 9 au moins 1: VM (13), VM avec monoxyde d’azote (6), dialyse (8), splénectomie d’hémostase (1), transfusion globulaire (10), transfusion pla- quettaire (4). Complications de réanimation dans 6 cas: sep- ticémie (4), pneumopathie nosocomiale (2), cholécystite alithiasique (1), nécrose des extrémités (1). Décès après néga- tivation de la parasitémie et amélioration de l’état de conscien- ce (4): choc septique à bacille pyocyanique et E. coli, trouble du rythme (surdosage en quinine au 6ejour (nécropsie)).

D i s c u s s i o n : C h i m i o p rophylaxie soit inadaptée à la zone, ( c h l o roquine seule 11 cas), soit absente (15), soit adaptée mais i n t e rrompue précocement (2). Diagnostic tardif ou fort u i t .

F o rte parasitémie à Plasmodium falciparu m ( 1 - 5 0 %). Mise en route du traitement tardive. Traitement mal conduit dans plu- sieurs cas (chloroquine, sous-dosage en quinine, traitement per os malgré les vomissements). Hormis la grossesse au rôle aggravant bien connu, les facteurs de co-morbidité ont com- pliqué la réanimation et peuvent re n d re compte, associés à l’hyperparasitémie et au retard de diagnostic, du fort taux de décès par DMV.

Conclusion : Forte mortalité du paludisme d’importation à Plasmodium falciparum malgré une réanimation lourde bien conduite. Mauvaise information des médecins et des voya- geurs, cofacteurs de morbidité associés. Nécessité de cam- pagnes de sensibilisation et d’information des professionnels de santé, des voyageurs et des voyagistes.

En prévision pour les prochains bulletins

• Numéro courant:

Ecoéthologie des vecteurs et transmission du paludisme dans la région rizicole de basse altitude de Mandritsara,Madagascar.

Vectors ethology and malaria transmission in the lowlands, rice-growing region of Mandritsara in the northwest of Madagascar. - Ravoahangimalala RO, Rakotoarivony HL,Le Goff G & Fontenille D

Epidémiologie du paludisme dans un village de savane soudanienne du Mali (Bancoumana): réponse immunitaire humorale anti-TRAP et anti-CS.

Epidemiology of malaria in a village of sudanese savannah area in Mali: anti-TRAP and anti-CS humoral response. - Dolo A, Poudiougo B, Modiano D, Camara F, Kou- riba B, Diallo M,Bosman A,Crisanti A,Robson K & Doumbo O

Place de l'infection par le virus de l'hépatite C au cours des hépatopa- thies chroniques au Mali.Effect of infection by hepatitis C virus in chronic hepatopathies in Mali. - Maïga MY et al.

Application du test ELISA pour la quantification du venin d'Androcto - nus australis Hector dans les sérums de personnes envenimées avant et après immunothérapie. /Application of ELISA test for the quantification of Androctonus australis hector venom in envenomed sera of human and rats before and after immunotherapy. - Hammoudi-Triki D, Ferquel E,Bon C,Choumet V

& Laraba-Djebari F

Etude de l'antigène HBs et des anticorps antivirus de l'hépatite C au cours des hépatopathies chroniques./ HBs antigen and anti-hepatitis C an virus antibodies in chronic liver diseases. - Maiga MY et al.

C y s t i c e rcosis and epilepsy: a case-control study in Mbam Va l l e y, C a m e ro o n . Cysticercose et épilepsie: étude cas-témoins dans la vallée du Mbam, Cameroun.

Dongmo L et al.

Plasmodium falciparum : épidémiométrie de la transmission homme- moustique et de l'infection chez le vecteur./ Plasmodium falciparum: epide - miometry of the transmission from man to mosquito and the infection within the vector. - Boudin C & Robert V

Prévalences des virus des hépatites B et C,de l'HTLV-1 et du VIH dans les syndromes lymphoprolifératifs de type B au Gabon./ Hepatitis B virus, Hepatitis C virus, HIV and HTLV-1 infections prevalences in Gabonese patients with B lymphoproliferative disorders. A case-control study. - Perret Jl,Moussavou- Kombila Jb, Delaporte E,Minko-Mi-Etoua D, Pemba Lf, Boguikouma Jb, Nzenze Jr, Deparis X & Larouze B

Efficacité thérapeutique de la chloroquine en région de savane du nord de la Côte d'Ivoire (26 juin 2002)./ Therapeutic efficacy of chloroquine in savannah region of northern Côte d'Ivoire (26 june 2002). - Assi SB et al.

Séroprévalence de l'hépatite C chez les malades polytransfusés.

Seroprevalence of C hepatitis in multitransfused patients at university hospital of Brazzaville. - Elira Dokekias A

Agents des méningites communautaires de l'enfant :tendance épidé- miologique à Abidjan,Côte d'Ivoire, de 1995 à l'an 2000./ Community acquired bacterial meningitis in childhood: epidemiological trends in Abidjan, Côte d'Ivoire from 1995 to 2000. - Faye-Ketté H et al.

Caractéristiques des souches d'entérocoques isolées chez des patients neurotropéniques au Centre national de greffe de moëlle osseuse de Tunis./ Characteristics of Enterococcus strains isolated from neutropenic patients at National Bone-marrow Transplantation Center of Tunis. - Abbassi MS et al.

Profil et sensibilité aux antibiotiques de 115 staphylocoques septicémiques isolés dans un hôpital général tunisien./ Profile and sensi - tivity to antibiotics of 115 Tunisians strains septicemic staphylococcus.

Boukadida J, Ben Abdallah H & Boukadida N

Pathologies ORL et VIH/sida.A propos de 19 cas.ENT pathologies and HIV/

aids. about 19 cases. - Ag Mohammed A

La cryptococcose neuroméningée au cours de l'infection par le VIH au Centre hospitalier de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)./ Cryptococcal meningitis in HIV-infected patients at Bobo-Dioulasso Hospital (Burkina Faso).

Millogo A,Ki-Zerbo G-A,Andonaba JB, Lankoandé D, Sawadogo A,Yaméogo I

& Sawadogo AB

Détection de l'ADN du virus transmis par la transfusion (VTT) dans le sérum de population à risque , une étude transversale multifocale à Abidjan,Côte d'Ivoire en 2001. /Detection of transfusion transmitted virus (TTV) DNA in sera among three population groups in Abidjan, Côte d'Ivoire in 2001.

Ekaza E,Ogniangué NC, Kouassi-M'Bengue A,Kamtchueng FM,Bankolé HS, Ehuié P, Lohoues-Kouacou J, Faye-Ketté H & Dosso M

Effets neurologiques secondaires méconnus de l'amodiaquine : à pro p o s de 35 cas chez l'enfant au CHU de Yopougon à Abidjan - Côte d'Ivoire.

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Gestion de l’espace et schistosomose urinaire à Daloa (Côte d’Ivoire).

Geographical management and urinary schistosomiasis in Daloa (Côte d’Ivoire).

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Références

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