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Les dérivés carbonylés : Aldéhyde et cétones :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Les dérivés carbonylés : Aldéhyde et cétones :

Plan général du cours :

Version 2.0 - 02/10/2019


Généralités : 2

1) Réaction d’addition nucléophile (AN) : 4

Exemples de réaction d’additions nucléophiles : 6

1-1) Addition d’hydrure métallique (réduction) : 6

1-2) Addition d’eau (hydratation) : 6

1-3) Addition d’alcool : 7

1-4) Addition de thiol: 7

1-5) Addition d’acide cyanhydrique : 7

1-6) Addition de nucléophile azoté : 8

2) Mobilité des H en α du carbonyle : 8

2-1) Équilibre céto-énolique : 8

2-2) Réaction d’alkylation (=fixation d’un groupement alkyle) : 9 2-3) Halogénation en milieu acide (basique pas au programme) : 9

2-4) Aldolisation-cétolisation : 10

3) Réaction d’oxydation et de réduction : 11

3-1) Oxydation : 11

3-2) Réduction en alcool : 12

3-3) Réduction d’un carbonyle en alcane ; 12

3-4) Réaction d’oxydo-réduction (réaction de Cannizzaro) : 13

(2)

Généralités :

Groupement carbonyle C=O (σ,π), un C sp2, 1 O sp2

Structure plane au niveau de cette double liaison (4 atomes dans le même plan)

Nomenclature :

Aldéhyde : Toujours en bout de chaine. 


Quand prioritaire : Terminaison «-al»

Inutile de rajouter le 1-al.

Quand non prioritaire : préfixe : «formyl-»

Nomenclature usuelle (anciennes) :

- Aldéhyde + nom de l’acide carboxylique correspondant.

- Aldéhyde éthanoique, aldéhyde propanoïque.

- Méthanal= aldéhyde méthanoïque, formaldéhyde ou encore formol.

Cétone : 


Toujours en milieu de chaîne Quand prioritaire : «-one»

Quand non prioritaire : préfixe «oxo-»

H C

3

C H

O Éthanal

C O

H

CH

2

3

C H

Propanal

C O

H R

Aldéhyde

C O

H R

Aldéhyde

C O H

H

C O

’R R

Cétone

R = R’ symétrique

R <> dissymétrique

R’ dissymétrique

(3)

Nomenclature usuelle (ancienne) :

Nom des chaînes alkyles + cétone (ordre alphabétique)

Éthyl méthyl cétone = butan-2-one, diéthyl cétone= Pentan-3-one.

Propan-2-one, dimethyl cétone, acétone.

Réactivité :

➜ Addition nucléophile (catalyse H+)


➜ Mobilité d’un ou des hydrogènes en α (carbone à coté de celui qui possède la fonction carbonyle)


➜ Réaction d’oxydation (vers les acides), réaction de réduction (vers les alcools)

C

3

C H

3

C H

O

C C

H

O

< <

δ

+ Liaison C-H polaire pouvant se rompre et libérer un H+ 


(H mobile, acide)

Doublet é de O.


Réaction avec électrophile 
 (catalyse acide)

Insaturation : réaction d’addition C déficitaire en é (effet mésomère O) subira des

attaques nucléophiles.

Addition nucléophile

C O

’R R

Cétone R = R’ symétrique R <> dissymétrique

C O

CH2

3C H

3C H

Butan-2-one

C O

CH2

3C H

CH2

3C H

Pentan-3-one R’ dissymétrique

(4)

1) Réaction d’addition nucléophile (A

N

) :

Ordre de réactivité :

Réactivité face à l’AN: Formaldéhyde > Aldéhyde > Cétone

Formaldéhyde plus réactif que l’aldéhyde qui est plus réactif que la cétone.

Effet inducteur donneur + encombrement stérique Mécanisme : 2 différents en fonction du nucléophile.

- Nucléophile anionique :

Nu = nucléophile ; C’est ce cas de nucléophile anionique la plupart du temps - Nucléophile neutre :

Ici pas besoin d’étape d’hydrolyse car le proton vient du nucléophile de départ. 


Il n’y a plus de charge négative, il possède en revanche un doublet non liant.

C O

(5)

Catalyse :

Catalyse acide : (on rend le carbone + électrophile, on active le composé carbonylé)

H+ symbolise le milieu acide.

Catalyse basique :

On obtient un nucléophile anionique plus nucléophile que le neutre.

Stéréochimie :

Le nucléophile peut « attaquer » par dessus ou par le dessous

Si création d’un C* : Obtention d’un mélange de 2 énantiomères (= mélange racémique).

(6)

Exemples de réaction d’additions nucléophiles : 1-1) Addition d’hydrure métallique (réduction) :

Mécanisme :

Le bilan de la réaction nous fait comprendre qu’il s’agit d’une réaction de réduction.

Cette réaction génère des ions H- (qui réagissent comme des nucléophiles), on va lui opposer un site riche en électron (la double liaison du groupement carbonyle), on obtient alors soit un alcool primaire soit un alcool secondaire. AlLiH4= H- et on utilise aussi H2O pour avoir ensuite une molécule neutre

1-2) Addition d’eau (hydratation) :

H2O possède des hydrogènes, qui pourront réagir avec la double liaison.

Hydrate de cétone est très instable, équilibre vers cétone.

Avec aldéhyde : hydrate d'aldéhyde également très instable.

(7)

1-3) Addition d’alcool :

L’hémiacétal est instable (Carbone entre 2 atomes d’oxygène qui lui tirent les électrons) mais si on met un excès d’alcool, on obtient un acétal. 


L’équilibre est déplacé vers la cétone ou l’aldéhyde.

Déplacement de l’équilibre :


Comme il y a formation d’eau, on va la retirer ce qui va contraindre l’équilibre à se déplacer vers la droite alors qu’il était a la base vers la gauche

- Utilisation d’un desséchant ou Distillation de l’eau formée.

1-4) Addition de thiol:

Nucléophile souffré : thiol. Les thio-acétal sont utilisés en chimie pour protéger le groupement carbonné.

Le souffre est un peu moins électronégatif que l’oxygène.

1-5) Addition d’acide cyanhydrique :

Cyan… = Cyano = nitrile

…hydrique = hydroxyde = alcool

Même résultat avec: 1) KCN; 2) H2O

(8)

1-6) Addition de nucléophile azoté :

2) Mobilité des H en α du carbonyle :

2-1) Équilibre céto-énolique :

Cétone (aldéhyde) énolisable

Équilibre céto-énolique ou tautomérie céto-énolique :

Largement déplacé dans le sens de formation de la cétone/énol. Plus stable la cétone.

La tautomérie est un déplacement d’électrons et d’hydrogènes

(9)

Énol et énolate : Propriétés nucléophiles. L’anion énolate est une forme mésomère.

Donc les cétones et les aldéhydes énolisables ont la particularité d’avoir une propriété nucléophile, notamment par le carbone en α (arrachement de son H).

2-2) Réaction d’alkylation (=fixation d’un groupement alkyle) :

Alkylation : fixation d’un groupement alkyle.

Mécanisme :

2-3) Halogénation en milieu acide (basique pas au programme) :

Mécanisme :

Dans 90% des cas d’équilibre céto-énolique, la cétone est majoritaire. 


Dans ce cas-là il y a 99% de cétone.

(10)

2-4) Aldolisation-cétolisation :

On a condensation en milieu basique d’un composé carbonylé (aldéhyde ou cétone) sur lui même.

Aldol = aldéhyde et alcool (ALD-OL)

Même mécanisme pour les deux.

Nous on se concentre sur les réaction d’aldolisation d’un aldéhyde sur lui même et d’une cétone sur elle même.

Crotonisation : Déshydratation des aldols ou cétols : cela rappelle la déshydrations des alcools

Formation d’un alcène conjugué (le + stable)

(11)

3) Réaction d’oxydation et de réduction :

3-1) Oxydation :

Aldéhyde : Oxydation très facile : sensibles aux oxydants : utilisation d’oxydant légers : AgO (oxyde d’argent) ou HNO3 (oxyde nitrique) et même parfois l’O2 de l’air. Si on laisse un flacon d’aldéhyde ouvert on n’aura plus d’aldéhyde, il se sera transformé en acide. Si on met un gaz rare comme de l’Argon il n’y aura pas d’O2

dans le flacon.

Le mélange sulfate de cuivre et soude (base) : c’est le liqueur de Fehling (bleu au depart), on obtient un acide et du cuivre (devenu rouge). Ce test est utilisé pour vérifier si nous sommes en présence de cétone ou d’aldéhyde car la cétone reste bleu et ne devient pas rouge dans cette réaction!

Cétone : Oxydation très difficile

Cétone énolisable (possède au moins un H sur le Carbone en alpha) : plus sensible

On obtient un mélange d’acides carboxyliques, qui vient de la coupure oxydante.

Mécanisme : (un petit pourcentage est sous forme énol, il y a coupure oxydante) couleur rouge 


brique

(12)

3-2) Réduction en alcool :

Réactifs de réduction : H2 avec du Ni (ou Pt) ou 1)AlLiH4, 2) H2O

3-3) Réduction d’un carbonyle en alcane ;

Clemmensen: Zn(Hg) = amalgame de Zinc Milieu Acide + Chaleur

Wolf-Kischner : Milieu basique

Le bilan est strictement identique, mais les conditions sont différentes on a de l’hydrazine avec de l’eau en milieu basique et on chauffe.

➔ Méthodes complémentaires (et pas concurrentes) parce que Wolf-Kischner milieu basique et Clemmensen milieu acide. Donc si on a une molécule sensible au milieu acide on utilisera Wolf-Kischner pour ne pas abimer les autres

groupements tout en réduisant le carbonyle et inversement.

(13)

3-4) Réaction d’oxydo-réduction (réaction de Cannizzaro) :

Réaction spécifique des aldéhydes non énolisables (n’ont pas d’hydrogène sur leur C en alpha). C’est une réaction d’oxydo-réduction.

On a un aldéhyde dérivé du benzène, et le carbone en α n’a pas d’hydrogène libre, il est non énolisable. 2 aldéhyde, 1 oxydé en acide et 1 réduit en alcool. 


On a à la fois le produit oxydé et le milieu réduit (redox).

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