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Insuffisance rénale

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Insuffisance rénale

chronique Insuffisance rénale aigue

Promotion Arendt Patrick KIMBERG

Janvier 2021

(2)

L’insuffisance rénale chronique (IRC)

Définition

Diminution irréversible du débit de filtration glomérulaire (DFG) qui est le meilleur indicateur du fonctionnement rénal.

Elle résulte soit de l’évolution d’une

maladie rénale chronique (MRC), soit de la non-récupération après une agression rénale aiguë.

(3)

Définition

Réduction permanente et définitive du nombre de néphrons fonctionnels (ce qui la différencie de l'insuffisance rénale

aiguë ou fonctionnelle).

Insuffisance rénale chronique terminale quand le recours à la dialyse périodique ou à la transplantation rénale est

nécessaire car le rein ne fait plus face aux besoins de l'organisme.

(4)

les MRC(maladie rénale chronique) // IRC

Existence depuis plus de 3 mois d’une insuffisance rénale définie par un débit de filtration glomérulaire (DFG) inférieur à 60 ml/ min/1,73 m2 , h

et/ou d’une anomalie rénale morphologique ou histologique à condition qu’elle soit « cliniquement significative »

et/ou d’une anomalie dans la composition du sang ou de l’urine secondaire à une atteinte rénale. Les MRC peuvent aboutir à l’insuffisance rénale

terminale (IRT) et au décès.

Chez la plupart des patients en France, l’IRT peut être traitée par la transplantation rénale et/ou l’épuration extrarénale (hémodialyse ou dialyse péritonéale)

(5)

IRC . Insuffisance rénale chronique

Détérioration de longue date et progressive de la fonction rénale.

Anomalie rénale structurelle ou fonctionnelle

>Ou = à 3 mois

Débit de filtration glomérulaire <60ml/mn depuis + de 3 mois

(6)

prévalence

Age médian 71 ans 1200 patients/million

625 traités par hémodialyse, 43 par dialyse péritonéale

525 ayant une greffe rénale fonctionnelle.

L'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) touche environ 45 000 malades.

Les deux tiers sont actuellement traités par dialyse

un tiers par greffe rénale.

(7)

Epidémiologie IRC

(8)

Le risque de développer une insuffisance rénale chronique est élevé chez certains individus

hypertendus traités ou non;

diabétiques;

âgés de plus de 60 ans;

obèses (IMC > 30 kg/m2 );

infections urinaires récidivantes,

lithiases urinaires récidivantes ou un obstacle sur les voies excrétrices;

diminution (congénitale ou acquise) de leur capital néphronique ; exposés à des substances néphrotoxiques (médicaments ou toxiques);

antécédents de néphropathie aiguë ; antécédents familiaux de maladie rénale ; maladie auto-immune ;

infections systémiques;

maladie cardio-vasculaire athéromateuse ; insuffisance cardiaque.

(9)

- Le diabète

Les diabétiques représentent environ 30 % des formes d'IRC avec de larges variations d'un pays à l'autre et un gradient nord-sud.

(10)

L'hypertension artérielle

C'est la deuxième cause d'IRC.

Le risque de développer une IRC est multiplié par environ 30 lorsque la pression artérielle diastolique est supérieure à 120 mm Hg par rapport à 70 mm Hg.

Lorsque la pression artérielle systolique est

supérieure à 200 mm Hg versus 120 mm Hg, le risque relatif d'IRC est de 48.

(11)

Les néphropathies glomérulaires

Elles représentent la troisième cause d'IRCT.

Celles le plus souvent en cause sont : la néphropathie à dépôts mésangiaux d'IgA (maladie de Berger), la hyalinose

segmentaire et focale, la glomérulonéphrite membrano-proliférative et les

glomérulonéphrites lupiques.

-

(12)

Les néphropathies interstitielles

La néphropathie interstitielle représente environ 3 % des patients en IRCT.

C'est la deuxième cause d'IRCT chez l'enfant.

(13)

Les néphropathies héréditaires

Environ 5 à 8 % des patients avec une IRCT ont une forme de néphropathie héréditaire, en premier lieu la polykystose rénale mais aussi le syndrome d'Alport ou la maladie de Fabry.

(14)

Epidemiologie résumée

les principales causes d’IRT

Néphropathies vasculaires et hypertensives (25 %), Néphropathies diabétiques (22 %, essentiellement diabète type 2),

Glomérulonéphrites chroniques (11 %),

Néphropathies héréditaires (8 %, essentiellement polykystose rénale autosomique dominante),

Néphropathies interstitielles chroniques(moins de 5

%),

Néphropathies diverses (10 %),

Néphropathies d’origine indéterminée (16 %).

(15)

Diagnostic de l'IRC

(16)

Débit de filtration glomérulaire : méthode de mesure de la clairance de la créatinine

Débit de filtration glomérulaire : méthode de mesure de la clairance de la

créatinine

En pratique clinique….

on utilise:

« la clairance de la créatinine endogène ».

(17)

Quelle est la valeur normale de la clairance de la créatinine ?

La mesure de la clairance de la créatinine suppose la réalisation de deux examens distincts.

Dans un premier temps, la créatininémie sanguine est

réalisée par l'analyse d'un échantillon sanguin prélevé dans un laboratoire d'analyses biologiques. La créatininurie

(créatinine urinaire), elle, nécessite le recueil des

urines pendant 24 heures. Chez l'adulte, les résultats sont considérés comme normaux s’ils respectent les valeurs indicatives suivantes :

créatininémie comprise entre 7 et 13 mg/l chez l’homme, et entre 6 et 11 mg/l chez la femme ;

créatininurie comprise entre 1200 et 2000 mg/24 h chez l’homme, et entre 900 et 1800 mg/24 h chez la femme.

(18)

Rappel créatinémie

Dosage de la créatinine sanguine:

H/ 7 à 13mg/l ou 71 à 133 micromoles/l F/ 6 à 11 mg/l ou 62 à 106 micromoles/l CHU/Dijon Tube vert pâle

(19)

Clairance de la créatinine de Cockcroft et Gault

Femme Entre 8 et 16

mmol/24 heures

Homme Entre 9 et 18

mmol/24h

(20)

Examens physiques

(21)

Recherche surcharge volumique par défaut de filtration glomérulaire

Poids Taille IMC TA

Œdèmes (mou blancs et gardant le godet)

Bandelettes urinaires

(22)

Examens

paracliniques

(23)

Diagnostic positif

Bilan rénal ionogramme/urée/créatinine DFG

Protéinurie des 24h00

Ionogramme urinaire avec sodium et urée

(24)

Retentissement

NF/plaquettes /CRP

Bilan phosphocalcique Uricémie/HCO3

PTH

Vitamine D

(25)

Etiologie

Echographie rénale

recherche biopsie rénale/bilan

immunologique/problème vasculaire (artères rénales)/interstitielle(cysto.

rétrograde).

(26)

Bilan cardio-vasculaire

ECG

Anomalie lipidique

Glycémie écho cardiaque

(27)

A retenir bilan /IRC

Créatinémie DFG

Echo rénale Glycémie ECG

(28)

Manifestations

(29)

Manifestations endocriniennes et métaboliques

- ostéodystrophie rénale - ostéomalacie aluminique

- hyperparathyroïdisme secondaire - intolérance aux glucides

- hyperuricémie - hypothermie

- hypertriglycéridémie

- dénutrition protidocalorique

- anomalies de la croissance et du développement - stérilité et troubles sexuels

- aménorrhée

(30)

Manifestations gastro- intestinales

- anorexie

- nausées et vomissements - fétor urémique

- gastro-entérite - ulcère peptique

- hémorragie gastro-intestinale - hépatites

- ascite réfractaire de l'hémodialysé - péritonite

(31)

Manifestations cardiovasculaires et pulmonaires

- HTA

- Insuffisance cardiaque congestive ou œdème pulmonaire

- péricardite

- cardiomyopathie - poumon urémique

- athérosclérose accélérée - hypotension et arythmie

(32)

Manifestations

dermatologiques

- pâleur

- hyperpigmentation - prurit

- ecchymoses

(33)

Manifestations

neuromusculaires

- fatigue

- troubles du sommeil - céphalées

- troubles de conscience - léthargie

- astériosis

- hyperexcitabilité neuromusculaire - neuropathie périphérique

- syndrome des jambes sans repos - paralysie

- myoclonie - convulsion - coma

- crampes musculaires

- syndrome de déséquilibre dialytique - démence dialytique

- myopathie

(34)

Manifestations hématologiques et immunologiques

- anémie normochrome normocytaire - anémie microcytaire

- lymphocytopénie

- syndrome hémorragique

- augmentation de la susceptibilité aux infections

- splénomégalie et hypersplénisme - leucopénie

(35)

Manifestations électrolytiques

- expansion et contraction volumique - hyper et hyponatrémie

- hyper et hypokaliémie - acidose métabolique - hyperphosphatémie - hypocalcémie

(36)

Symptômes IRC à retenir:

Anorexie

Nausées et vomissements Stomatite

Dysgueusie Nycturie Asthénie Fatigue Prurit

Diminution de l’acuité mentale

Contractions et crampes musculaires Rétention d’eau

Dénutrition

Ulcères et hémorragie digestive Neuropathies périphériques

(37)

Complications

(38)

complications

Cardio vasculaire Ostéo-articulaires

Endocrino-métabolique Hematologiques

Hydroélectrolythique Syndrome urémique

(39)

Cardio-vasculaire

HTA (obstacle)

Athérosclérose (stase)

Atteinte cardiaque (hypertrophie VG)

(40)

Ostéo-articulaires

Hyperparathyroïdie secondaire

Hypocalcémie (carence en Vitamine D) Ostéodystrophie rénale (ostéomalacie) Fragilité osseuse

(41)

Endocrino-métabolique

Hyperuricémie (crise de goutte) Dyslipidémie hypertriglycéridémie (hypercholestérolémie )

Hypogonadisme (impuissance/aménorrhée) Dénutrition (hyper-catabolisme due à

l’acidose, hypo anabolisme par résistance à l’insuline)

(42)

Hématologique

Déficit en EPO : Anémie

Trouble de l’hémostase (thrombopénie urémique)

Déficit immunitaire

(43)

Hydro-électrolythique

Rétention hydro sodée aggravation HTA Hyperkaliémie (acidose métabolique) risque cardiaque trouble de la

conduction

(44)

Syndrome urémique

Asthénie

Crampes (urée, dyskaliémie, hypocalcémie) Digestifs (anorexie prédominante sur les

viandes, goût métallique, nausées et vomissements)

Prurit

Syndrome des jambes sans repos

Encéphalopathie/polynévrite/péricardite (urémique)

(45)

IRA /

Insuffisance

rénale aigue

(46)

Définition

L’insuffisance rénale aigue (IRA) est une diminution du débit de filtration glomérulaire d’apparition rapide Entraine: urémie et des troubles hydro-électrolytiques mettant en jeu le pronostic vital à court terme.

L’IRA est liée a une altération brusque des capacités d’excrétion du rein entrainant une rétention azotée et

de nombreux troubles hydro-électrolytiques.

Elle peut être anurique ou a diurèse conservée (diurèse > 500mL/24 h).

Les signes révélateurs d’IRA sont d’apparition plus tardive : nausées, vomissements, céphalées,

diarrhées et troubles visuels.

(47)

Diagnostic

L’insuffisance rénale aigue (IRA) est une diminution du débit de filtration

glomérulaire d’apparition rapide

entrainant une urémie et des troubles hydro-electrolytiques mettant en jeu le pronostic vital à court terme.

(48)

Différenciation du caractère aigu

Contrairement a l’insuffisance renale

chronique (IRC), l’IRA se caractérise par une élévation de la créatininémie

récente, avec notion de fonction rénale normale auparavant, des reins de taille normale, l’absence d’anémie et

l’absence d’hypocalcémie.

L’IRA est une élévation significative et récente (< 1 mois) de la créatininémie.

(49)

Il faut toujours faire préciser si cette IRA est:

diurèse conservée (> 500 mL/24 h) oligo-anurique (100– 500 mL/24 h) anurique (< 100 mL/24 h).

(50)

Rappel créatinémie

Les valeurs « normales » de la créatininémie sont situées :

− entre 60 et 107 µmol/L chez la femme ;

− entre 80 et 115 µmol/L chez l’homme.

(51)

Il est important de déterminer la clairance a la créatinine (Cl-Cr)

Cl-Cr = creatininurie [U] × volume des urines des 24 h

Sur un volume urinaire des 24h00

(52)

Résultats IRA // clairance à la créatinine

IR si Cl-Cr < 80/60 mL/min IR franche si < 30 mL/min IR severe si < 15 mL/min

(53)

Etiologies

Fonctionnelles (ionogramme) Obstructives (échographie) Organiques (protéinurie ECBU)

(54)

Étiologies IRA fonctionnelle

DEC :

déshydratation extra cellulaire HEC:

Hyper-hydratation extra cellulaire

(55)
(56)

Insuffisance rénale aiguë obstructive

Étiologies

Il faut évoquer un obstacle sous-vésical dont :

● hypertrophie bénigne de prostate (HBP) ;

● prostatite ;

● cancer de la prostate ;

● sténose de l’uretre ;

● maladie du col vésical ;

● phimosis serre ;

● valves de l’urètre postérieur ;

● vessie neurologique ;

● prise d’anticholinergiques ;

● tumeur pelvienne vésicale, utérine ou rectale.

(57)

Insuffisance rénale aiguë organique

4 grandes causes

SHU : syndrome hémolytique et urémique PTT : purpura thrombotique thrombopénique PAN : périarthrite noueuse

GNRP : glomérulonéphrite rapidement progressive

(58)

diagnostic

ECBU

Protéinurie des 24h00 Biopsie rénale

(59)

Complications évolutives

et pronostic

(60)

mortalité

La mortalite au cours de l’IRA en reanimation ou necessitant la prise en charge en dialyse est en

moyenne

de 50 % toutes causes confondues.

Elle est liee a la maladie causale (choc septique ou hemorragique, convulsions, insuffisance

respiratoire,

grand traumatisme dus au terrain et aux comorbidités du patient (Age, coronaropathie, pancréatite…

insuffisance respiratoire, diabète, cancers), aux complications secondaires de la réanimation et en

particulier aux infections nosocomiales.

Principales complications Infections nosocomiales.

Hémorragies digestives (ulcère de stress).

Complications cardio-vasculaires : ( phlébite, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, sont favorises par les complications de décubitus, les variations tensionnelles,)

l’hypoxemie.

Complications métaboliques propres a l’IRA : (acidose métabolique et

hyperkaliémie) ;

surcharge hydro sodée/OAP ;

risque de dénutrition car souvent hyper catabolisme azote.

(61)

Algorithme de la prise en

charge / IRA

(62)

résumé

IRA:Insuffisance Rénale Aiguë:

Diminution rapide de la fonction rénale en quelques jours à quelques semaines, entraînant une augmentation de produits azotés dans le sang (urémie). La créatinine et l’urée augmentent dans le sang. Provoquant des troubles électrolytiques, dont les plus graves sont l’hyperkaliémie et la surcharge liquidienne (possiblement responsable d’un oedème du poumon).

Causes:

Néphropathie intrinsèque avec progression rapide A la suite d’une intervention chirurgicale Trama grave

Symptômes:

Anorexie Nausées Vomissements

Si pas de ttt convulsions-coma Troubles électrolytique Troubles acido-basique Examens:

Biologique

Fonction rénale (créatinine sérique) Sédiment urinaire

Indice d’insuffisance rénale IRA: prérénale, rénale et postrénale

(63)

Merci

de votre attention

(64)

Bibliographie

http://www.agence-biomedecine.fr/uploads/document/rapport-rein- 2014.pdf

http://www.has-

sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/guide_ald_19_nephropat hie.pdf

c UMVF - Universite Medicale Virtuelle Francophone

Collège universitaire des enseignants de néphrologie : Ouvrage national. 2010

Cours P.Kimberg EIADE 2011

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