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Corrigé du devoir surveillé N

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Université de Cergy-Pontoise Séries

Licence 2 MIPI 2015-2016

Corrigé du devoir surveillé N

3

Questions de cours.

1. Le rayon de convergenceR de la série entière ∑

n0

anzn est défini par

R= sup{

r R+,t.q.(anrn)n∈N est born´ee} .

2. Le critère de d’Alembert s’énonce ainsi :

“ Soit (an)n∈N une suite de nombres complexes non nuls à partir d’un certain rang. S’il existe un nombrel∈R+∪ {+∞}tel que

an+1

an

n+l, alors, le rayon de convergenceR de la série entière ∑

n0

anzn est égal à

R= 1 l, avec les conventions 10 = + et +1 = 0. ”

3. La fonction sinus est développable en série entière surR, et elle vaut

∀x∈R,sin(x) =

+∞

n=0

(1)n

(2n+ 1)!x2n+1.

Problème.

1.a. Par définition de la suite(bn)n∈N, nous avons bn+1

bn

= (n+ 1)d

nd(n+ 1) = 1 n+ 1

( 1 + 1

n )d

.

Par continuité de la fonctiont7→td en1, il vient (

1 + 1 n

)d

n+1d= 1, de sorte que

bn+1

bn

n+0.

b. Comme la suite(bn)n∈N est à termes positifs, il résulte du critère de d’Alembert que le rayon de convergence de la série entière ∑

n0

bnznest égal à +∞.

1

(2)

2.a. Par définition de la suite(a(p)n )n∈N, nous savons que p!n!a(p)n

np = n(n−1). . .(n−p+ 1)

np =

( 1 1

n )

. . . (

1−p−1 n

) .

Comme cette expression contient un nombre fini de produits, sa limite lorsque n→ +∞

est égale à1. Aussi avons-nous vérifié que a(p)n

n+

np p!n!.

b. Il résulte de l’équivalent précédent que le rayon de convergence de la série entière

n0

a(p)n zn est égal à celui de la série entière ∑

n0 np

p!n!zn, lequel est égal à + d’après la question 1.b.

c. Comme le rayon de convergence de la série entière ∑

n≥0a(p)n zn est égal à+∞, l’intervalle de convergence de sa sommeSp est égal àR.

d. La somme Sp est donc bien définie et de classe C sur R. De plus, la suite (a(p)n )n∈N vérifie

0≤n≤p−1, a(p)n = 0, d’où les identités

∀x∈R, Sp(x) =

+

n=p

a(p)n xn=

+

n=p

n(n−1). . .(n−p+ 1) p!n! xn

=xp p!

+

n=p

n(n−1). . .(n−p+ 1) n! xnp.

e. Par le changement d’indicem=n−p, il vient

∀x∈R, Sp(x) = xp p!

+

n=p

xnp

(n−p)! = xp p!

+

m=0

xm

m! = xpex p! .

3.a. Les nombresP(n) s’écrivent sous la forme

P(n) =nd (

ad+

d1

k=0

ak

ndk )

. Pour0≤k≤d−1, il vient

1 ndk

n→+∞0, de sorte que, par linéarité de la limite,

P(n) adnd

n+1.

Il s’ensuit que

P(n)

n+adnd, puis que

P(n)

n!

n→+∞

adnd n! . 2

(3)

b. Il découle de cet équivalent que le rayon de convergence de la série entière ∑

n0 P(n)

n! znest égal à celui de la série entière ∑

n0 nd

n!zn, soit, d’après la question 1.b, à+∞.

c. Comme le degré des polynômes Lp est égal à p, la famille de polynômes (Lp)0pd est échelonnée, et elle forme donc une base de l’espace vectoriel Rd[X] des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal àd.

d. Le degré du polynômeP est égal àd. Ce polynôme appartient donc à l’espace vectoriel Rd[X]. Par définition d’une base, il existe un unique d+ 1-uplet(α0, . . . , αd) Rd+1 tel que

P(X) =

d p=0

αpLp(X).

e. D’après la question 3.b, la somme de la série entière ∑

n0 P(n)

n! zn est définie et de classe C surR. D’après la question 3.d, elle vaut de plus

∀x∈R,

+

n=0

P(n) n! xn=

+

n=0

(∑d p=0

αpLp(n) n!

) xn.

Par linéarité des séries entières, il s’ensuit que

∀x∈R,

+

n=0

P(n) n! xn=

d p=0

αpSp(x) =

d p=0

αpxpex p! ,

où nous avons utilisé la formule pour les sommesSp de la question 2.e.

4.a. D’après la question 3.d, le polynôme Q(X) =X2−X+ 1 s’écrit de manière unique sous la forme

Q(X) =β0L0(X) +β1L1(X) +β2L2(X) =β0+β1X+β2

2 X(X−1), avec(β0, β1, β2)R3. La spécialisation de cette égalité en0,1 et2fournit le système



β0 =Q(0) = 1, β0+β1=Q(1) = 1, β0+ 2β1+β2 =Q(2) = 3, ce qui donne les valeurs

β0 = 1, β1 = 0, et β2 = 2.

b. D’après la question 3.b, le rayon de convergence de la série entière ∑

n0 n2n+1

n! zn est égal à+. Il découle alors des questions 3.e et 4.a que la somme de cette série entière vaut

∀x∈R,

+∞

n=0

n2−n+ 1 n! xn=

2 p=0

βpxpex p! =(

1 +x2) ex.

3

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