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Ceci est un premier jet et a besoin encore de beaucoup relectures pour bien tenir la route. Si vous voyez des erreurs contactez moi.

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(1)

J.F. COSSUTTA

jean-francois.cossutta@wanadoo.fr

Ceci est un premier jet et a besoin encore de beaucoup relectures pour bien tenir la route. Si vous voyez des erreurs contactez moi.

ECRICOME 2014

EXERCICE 1

1.

NotonsE leR-espace vectoriel des applications deR+ dansR.

Notons queE est une partie deE et que (u1, v1, u2, v2, . . . , un, vn) est une famille d’´el´ements deE. Soitf un ´el´ement de E.

f ∈E⇐⇒ ∃(P, Q)Rn1[X]×Rn1[X], ∀x∈R+, f(x) =x P(x) +xln(x)Q(x).

f ∈E⇐⇒ ∃(a0, a1, . . . , an1)Rn, (b0, b1, . . . , bn1)Rn, ∀x∈R+, f(x) =x (n1

k=0

akxk )

+xln(x) (n1

k=0

bkxk )

.

f ∈E⇐⇒ ∃(a0, a1, . . . , an1)Rn, (b0, b1, . . . , bn1)Rn, ∀x∈R+, f(x) =

n1

k=0

akxk+1+ ln(x) (n1

k=0

bkxk+1 )

.

f ∈E⇐⇒ ∃(a0, a1, . . . , an1)Rn, (b0, b1, . . . , bn1)Rn, ∀x∈R+, f(x) =

n k=1

ak1xk+ ln(x) ( n

k=1

bk1xk )

.

f ∈E⇐⇒ ∃(a0, a1, . . . , an1)Rn, (b0, b1, . . . , bn1)Rn, ∀x∈R+, f(x) =

n k=1

ak1xk+

n k=1

bk1

(xk ln(x)) .

f ∈E⇐⇒ ∃(a0, a1, . . . , an1)Rn, (b0, b1, . . . , bn1)Rn, ∀x∈R+, f(x) =

n k=1

ak1uk(x) +

n k=1

bk1vk(x).

f ∈E⇐⇒ ∃(a0, a1, . . . , an1)Rn, (b0, b1, . . . , bn1)Rn, ∀x∈R+, f(x) = ( n

k=1

ak1uk+

n k=1

bk1vk

) (x).

f ∈E⇐⇒ ∃(a0, a1, . . . , an1)Rn, (b0, b1, . . . , bn1)Rn, f =

n k=1

ak1uk+

n k=1

bk1vk. f ∈E⇐⇒f Vect(u1, u2, . . . , un, v1, v2, . . . , vn,).

f ∈E⇐⇒f Vect(u1, v1, u2, v2, . . . , un, vn).

Par cons´equent :E= Vect(u1, v1, u2, v2, . . . , un, vn).

AlorsE est le sous-espace vectoriel deE engendr´e par la famille (u1, v1, u2, v2, . . . , un, vn) deE. Finalement : E est unR-espace vectoriel etE= Vect(u1, v1, u2, v2, . . . , un, vn).

I Exercice Montrons que la famille(u1, v1, u2, v2, . . . , un, vn)est libre. J

2.

Soit f un ´el´ement de E. CommeE = Vect(u1, u2, . . . , un, v1, v2, . . . , vn), il existe deux ´el´ements (α1, α2, . . . , αn) et (β1, β2, . . . , βn) deRn tels que :f =

n k=1

αkuk+

n k=1

βkvk.

(2)

∀k∈[[1, n]], ∀x∈R+, uk(x) =xk etvk =xk ln(x). Donc pour tout ´element kde [[1, n]], uk et vk sont continues sur R+.

De plus pour toutkdans [[1, n]], lim

x0+uk = lim

x0+xk= 0 et lim

x0+vk= lim

x0+

(xk ln(x))

= 0 (par croissance compar´ee...).

Alors : lim

x0+

f(x) = lim

x0+

( n

k=1

αkuk+

n k=1

βkvk

)

(x) = lim

x0+

( n

k=1

αkuk(x) +

n k=1

βkvk(x) )

=

n k=1

αk×0 +

n k=1

βk×0.

Ainsi lim

x0+

f(x) = 0.

Ainsif est continue surR+ et prolongeable par continuit´e en 0.

Chaque fonctionf deE se prolonge en une fonction continue surR+. I Remarque 1 On aurait pu aussi utiliser ”f(x) =x P(x) +xlnx Q(x)” pour montrer ce r´esultatJ

I Remarque 2 Soitf un ´el´ement de E. f se prolonge en une fonction continue sur R+ que nous noterons fbdans la suite.

Comme lim

x0+f(x) = 0,fb(0) = 0. Ainsi∀x∈R+, fb(x) =

{f(x) six∈R+

0 six= 0 . Ce qui pr´ec`ede permet aussi de dire que, pour tout xdans R+,

x 0

f(t) dt converge et vaut

x 0

fb(t) dt.

Ainsi, pour tout xdansR+, 1 x

x 0

f(t) dtexiste et vaut 1 x

x 0

fb(t) dt. Alorsφ(f)(x)est d´efinie pour toutxdansR+. Finalementφ(f)est bien une application deR+ dansRet ceci pour tout f dansE.

φ est donc une application duR-espace vectoriel E dans leR-espace vectoriel E. J Soitkun ´el´ement de [[1, n]].

• ∀x∈R+, uck(x) =uk(x) =xk et cuk(0) = 0 donc∀x∈R+, uck(x) =xk. Alors∀x∈R+, φ(uk)(x) = 1

x

x 0

uk(t) dt= 1 x

x 0

c

uk(t) dt= 1 x

x 0

tkdt= 1 x

[tk+1 k+ 1

]x 0

= 1 x

xk+1 k+ 1 = 1

k+ 1xk. Ainsi∀x∈R+, φ(uk)(x) =

( 1 k+ 1uk

)

(x). Doncφ(uk) = 1 k+ 1uk.

SoitxdansR+. Soitεun ´el´ement de ]0,+[.

wk:t→ 1

k+ 1tk+1 et h:t→ln(t) sont de classesC1sur ]0,+[. De plus∀t∈R+, wk(t) =tk eth(t) = 1 Ceci autorise l’int´egration par parties suivante.

x ε

vk(t) dt=

x ε

tk ln(t) dt= [tk+1

k+ 1 ln(t) ]x

ε

x ε

tk+1 k+ 1

1 tdt.

x ε

vk(t) dt= 1

k+ 1xk+1 ln(x) 1

k+ 1εk+1 ln(ε)

x ε

tk

k+ 1dt= 1

k+ 1xk+1 ln(x) 1

k+ 1εk+1 ln(ε) [ tk+1

(k+ 1)2 ]x

ε

.

x ε

vk(t) dt= 1

k+ 1xk+1 ln(x) 1

k+ 1εk+1 ln(ε) xk+1

(k+ 1)2 + εk+1 (k+ 1)2·

x 0

vk(t) dt= lim

ε0+

x ε

vk(t) dt= lim

ε0+

( 1

k+ 1xk+1 ln(x) 1

k+ 1εk+1 ln(ε) xk+1

(k+ 1)2 + εk+1 (k+ 1)2

)

·

Donc par croissance compar´ee :

x 0

vk(t) dt= 1

k+ 1xk+1 ln(x)0 xk+1

(k+ 1)2+ 0 = 1

k+ 1xk+1 ln(x) 1

(k+ 1)2xk+1· Alorsφ(vk)(x) = 1

x

x 0

vk(t) dt= 1 x

( 1

k+ 1xk+1 ln(x) 1

(k+ 1)2xk+1 )

= 1

k+ 1xk ln(x) 1 (k+ 1)2xk.

(3)

φ(vk)(x) = 1

k+ 1vk(x) 1

(k+ 1)2uk(x) = 1

k+ 1vk 1

(k+ 1)2uk (x) et ceci pour toutxdansR+. Doncφ(vk) = 1

k+ 1vk 1 (k+ 1)2uk.

Pour toutkdans [[1, n]],φ(uk) = 1

k+ 1uk et φ(vk) = 1

k+ 1vk 1 (k+ 1)2uk.

3.

Rappelons queφest une application du R-espace vectoriel E dans leR-espace vectoriel E. Soitλun r´eel. Soientf etg deux ´el´ements deE.

∀x∈R+, φ(λ f+g)(x) = 1 x

x 0

(λ f+g)(t) dt=λ1 x

x 0

f(t) dt+1 x

x 0

g(t) dtcar toutes les int´egrales convergent.

∀x∈R+, φ(λ f+g)(x) =λ φ(f)(x) +φ(g)(x) =(

λ φ(f) +φ(g))

(x) doncφ(λ f+g) =λ φ(f) +φ(g).

Ainsi∀λ∈R, (f, g)∈E2, φ(λ f+g) =λ φ(f) +φ(g). Par cons´equent : φest lin´eaire.

Rappelons que pour tout kdans [[1, n]],φ(uk) = 1

k+ 1uk et φ(vk) = 1

k+ 1vk 1 (k+ 1)2uk. Ainsi pour tout kdans [[1, n]],φ(uk) et φ(vk) sont des ´el´ements de Vect(u1, v1, u2, v2, . . . , un, vn).

Alors Vect(

φ(u1), φ(v1), φ(u2), φ(v2), . . . , φ(un), φ(vn))

est contenu dans Vect(u1, v1, u2, v2, . . . , un, vn).

Soitf un ´el´ement de E. f est combinaison lin´eaire de (u1, v1, u2, v2, . . . , un, vn).

Commeφest lin´eaire,φ(f) est combinaison lin´eaire de(

φ(u1), φ(v1), φ(u2), φ(v2), . . . , φ(un), φ(vn)) . Doncφ(f) appartient `a Vect(

φ(u1), φ(v1), φ(u2), φ(v2), . . . , φ(un), φ(vn)) . Ainsiφ(f) appartient `a Vect(u1, v1, u2, v2, . . . , un, vn) donc `a E.

Si f est une fonction de E,φ(f) est une fonction deE.

I Remarque Ainsi on peut consid´erer queφest un endomorphisme deE. J

4.

Rappelons queB= (u1, v1, u2, v2, . . . , un, vn) est une base deE et qu’ainsiE est de dimension 2n.

Pour toutkdans [[1, n]],φ(uk) = 1

k+ 1uk et φ(vk) = 1

k+ 1vk 1 (k+ 1)2uk.

Pour toutkdans [[1, n]] notons alorsTk la matrice

 1

k+ 1 1 (k+ 1)2

0 1

k+ 1

deM2(R).

Alors la matrice de φdans la baseBest la matrice diagonale par blocs ´egale `a





T1

T2 (0)

. .. (0) Tn1

Tn





.

(4)

Alors la matrice de φdans la base B est la matrice diagonale par blocs ´egale `a





T1

T2 (0)

. .. (0) Tn1

Tn





o`u

pour toutkdans [[1, n]]Tk =

 1

k+ 1 1 (k+ 1)2

0 1

k+ 1

.

5.

La matrice deφest une matrice triangulaire sup´erieure. Alors l’ensemble de ses valeurs propres est l’ensemble de ses ´el´ements diagonaux.

Cet ensemble est { 1

k+ 1 ; k∈[[1, n]]

}

et il ne contient pas z´ero. 0 n’est pas valeur propre deM doncM est inversible et alors φest un automorphisme de E. Ajoutons que Spφ= SpM =

{ 1

k+ 1 ; k∈[[1, n]]

} .

L’endomorphismeφdeEest bijectif. L’ensemble des valeurs propres de φest { 1

k+ 1 ; k∈[[1, n]]

} .

6.

Rappelons queλest un ´el´ement de { 1

k+ 1 ; k∈[[1, n]]

}

. En particulierλn’est pas nul.

∀x∈R+, g(x) =x1/λ

x 0

f(t) dt=x1/λ

x 0

fb(t) dt.

fbest une application continue de [0,+[ dansR. Alorsx→

x 0

fb(t) dt est la primitive defbsur l’intervalle [0,+[ qui prend la valeur 0 en 0.

Doncx→

x 0

fb(t) dtest d´erivable sur [0,+[ et de d´eriv´eefb. De plus x→x1/λest d´erivable surR+.

Alors par produitg est d´erivable surR+. De plus∀x∈R+, g(x) =1

λx1/λ1

x 0

fb(t) dt+x1/λf(x).b

∀x∈R+, g(x) =1

λx1/λ1

x 0

f(t) dt+x1/λf(x) =1 λxλ1

(1 x

x 0

f(t) dt−λ f(x) )

.

∀x∈R+, g(x) =1 λxλ1(

φ(f)(x)−λ f(x)) .

Or f est un vecteur propre deφassoci´e `a la valeur propreλdoncφ(f) =λ f. Donc∀x∈R+, φ(f)(x)−λ f(x) = 0.

Alors∀x∈R+, g(x) =1

λx1λ ×0 = 0. Ainsig est de d´eriv´ee nulle sur l’intervalle ]0,+[.

Doncg est constante sur ]0,+[. Alors il existe un r´eel γtel que ∀x∈R+, γ =g(x) =x1/λ

x 0

f(t) dt.

Alors∀x∈R+,

x 0

f(t) dt=γ x1/λ.

Il existe un r´eelγ tel que :∀x∈R+,

x 0

f(t) dt=γ x1/λ.

∀x∈R+, λ f(x) =φ(f)(x) = 1 x

x 0

f(t) dt= 1

xγ x1/λ=γ x1/λ1. Donc∀x∈R+, f(x) = γ

λx1/λ1(λn’est pas nul ).

(5)

Il existe un r´eelγ tel que∀x∈R+, f(x) = γ

λx1/λ1.

7.

Soitλune valeur propre deφ. Soitf un vecteur propre de φassoci´e `aλ.

D’apr`esQ6., il existe un r´eel γtel que ∀x∈R+, f(x) = γ

λx1/λ1. Posons∀x∈R+, ℓλ(x) =x1/λ1. Alors il existe un r´eelγ tel quef = γ

λℓλ. Doncf Vect(ℓλ).

Ainsi SEP (φ, λ)− {0E}est contenu dans Vect(ℓλ). Or 0E appartient `a Vect(ℓλ) donc SEP (φ, λ)Vect(ℓλ).

En particulier dim SEP (φ, λ)6Vect(ℓλ) = 1.

De plus dim SEP (φ, λ)>1 car un sous-espace propre n’est pas de dimension nulle. Alors dim SEP (φ, λ) = 1.

La dimension des sous-espaces propres deφest 1.

Nous avons vu que l’ensemble des valeurs propres de φest { 1

k+ 1 ; k∈[[1, n]]

}

. De plus 1 2 >1

3 >· · ·> 1 n+ 1· Ainsiφposs`edenvaleurs propres distinctes et chaque sous-propres de φest de dimension 1.

Alors la somme des dimensions des sous-espaces propres deφestn. Or dimE= 2n. Ainsi : φn’est pas diagonalisable.

(6)

EXERCICE 2

1.

Soitkun ´el´ement deNet soitxun r´eel strictement positif. Posons∀t∈]0,+[, fk,x(t) =( ln(t))k

ettx1. fk,xest continue sur ]0,+[ comme produit de trois fonctions continues sur ]0,+[.

fk,x est positive sur [1,+[. ∀t∈[1,+[, t2fk,x(t) =t2( ln(t))k

ettx1=( ln(t))k

ettx+1=

(ln(t))k

t

tx+2 et · Alors lim

t+

(t2fk,x(t))

= 0×0 = 0 par croissance compar´ee. Ainsifk,x est n´egligeable devantt→ 1

t2 au voisinage de +. Or ces deux fonctions sont positives sur [1,+[ (une positivit´e suffit...) et

+ 1

dt

t2 converge.

Les r`egles de comparaison sur les impropres de fonctions positives montrent alors que

+ 1

fk,x(t) dt converge.

• ∀t∈]0,1], t1x2 |fk,x(t)|=t1x2 ( ln(t))k

ettx1=tx2 (

ln(t))ket. Alors par croissance compar´ee : lim

t0+

(t1x2 |fk,x(t)|)

=|0| ×1 = 0 car x

2 est strictement positif.

Ainsi|fk,x|est n´egligable devantt→ 1

t1x2 au voisinage de 0.

Or ces deux fonctions sont positives sur ]0,1] (une positivit´e suffit...) et

1 0

dt

t1x2 converge car 1−x 2 <1.

Les r`egles de comparaison sur les impropres de fonctions positives montrent alors que

1 0

fk,x(t) dtconverge.

Finalement

+ 0

fk,x(t) dtconverge.

Pour tout ´el´ement kdeNet pour tout r´eelxstrictement positif

+ 0

(ln(t))k

ettx1dtconverge.

Exercice xappartient `a]− ∞,0]etk appartient `aN. Montrer que

1 0

(ln(t))k

ettx1dt diverge et que

+ 1

(ln(t))k

ettx1dt converge.

2.

Le cours indique que :

∀x∈]0,+[, Γ(x+ 1) =xΓ(x).

Rappelons que Γ est d´erivable et non nulle sur ]0,+[. De plus∀x∈]0,+[, Ψ(x) = Γ(x) Γ(x)·

∀x∈]0,+[, Γ(x+ 1) =xΓ(x) donc∀x∈]0,+[, Γ(x+ 1) = Γ(x) +xΓ(x).

∀x∈]0,+[, Ψ(x+ 1) = Γ(x+ 1)

Γ(x+ 1) =Γ(x) +xΓ(x) xΓ(x) = 1

x(x) Γ(x) = 1

x+ Ψ(x). Ainsi :

∀x∈]0,+[, Ψ(x+ 1)Ψ(x) = 1

∀n∈N, Ψ(n+ 2)Ψ(n) = Ψ(n+ 2)Ψ(n+ 1) + Ψ(n+ 1)Ψ(n) = 1 n+ 1+ 1

(7)

∀n∈N, Ψ(n+ 2)Ψ(n) = 1 n+ 1 +1

3.

SoitAun r´eel strictement positif. Soitεun r´eel appartenant `a l’intervalle ]0, A[.

SoitC([ε, A],R) l’espace vectoriel r´eel des applications continues de [ε, A] dansR. Posons :(f, g)(C([ε, A],R))2, < f, g >=

A ε

f(t)g(t) dt. < ., . > est un produit scalaire surC([ε, A],R).

L’ingalit´e de Cauchy-Schwartz indique que (f, g)(C([ε, A],R))2,(< f, g >)26< f, f > < g, g >.

(f, g)(C([ε, A],R))2, (∫ A

ε

f(t)g(t) dt )2

6

A ε

(f(t))2dt

A ε

(g(t))2dt.

Soitxun r´eel strictement positif. t→ln(t)e2t tx−12 et t→et2tx−12 sont continues sur [ε, A].

Ainsi (∫ A

ε

((

ln(t)e2ttx−12 ) (

e2t tx−12 ))

dt )2

6

A ε

(

ln(t)et2tx−12 )2

dt

A ε

(

et2tx−12 )2

dt.

Donc (∫ A

ε

ln(t)ettx1dt )2

6 (∫ A

ε

(ln(t))2

ettx1dt

) (∫ A ε

ettx1dt )

et ceci pour toutεdans ]0, A[.

Rappelons que

A 0

ln(t)ettx1dt,

A 0

(ln(t))2

ettx1dtet

A 0

ettx1dtconvergent.

Donc en faisant tendreεvers 0 dans l’in´egalit´e pr´ec´edente il vient : (∫ A

0

ln(t)ettx1dt )2

6(∫ A 0

(ln(t))2

ettx1dt

) (∫ A 0

ettx1dt )

.

(x, A)( R+

), (∫ A

0

ln(t)ettx1dt )2

6(∫ A 0

(ln(t))2 ettx1dt

) (∫ A 0

ettx1dt )

.

4.

Soitxun r´eel strictement positif.

∀A∈]0,+[, (∫ A

0

ln(t)ettx1dt )2

6(∫ A 0

(ln(t))2

ettx1dt

) (∫ A 0

ettx1dt )

.

Rappelons que

+ 0

ln(t)ettx1dt,

+ 0

(ln(t))2

ettx1dt et

+ 0

ettx1dt convergent.

Donc en faisant tendreAvers +dans l’in´egalit´e pr´ec´edente il vient : (∫ +

0

ln(t)ettx1dt )2

6

(∫ + 0

(ln(t))2

ettx1dt

) (∫ + 0

ettx1dt )

. Ainsi(

Γ(x))2

′′(x) Γ(x). Donc :

∀x∈]0,+[, ( Γ(x))2

6Γ(x) Γ′′(x).

Γ et Γ sont d´erivables sur ]0 +[, Γ ne s’anulle pas sur ]0,+[ et∀x∈]0,+[, Ψ(x) =Γ(x) Γ(x)· Alors Ψ est d´erivable sur ]0,+[ et∀x∈]0,+[, Ψ(x) =Γ′′(x) Γ(x)Γ(x) Γ(x)

(Γ(x))2 = Γ(x) Γ′′(x)( Γ(x))2

(Γ(x))2 ·

∀x∈]0,+[, ( Γ(x))2

>0 et Γ(x) Γ′′(x)( Γ(x))2

>0 d’apr`es ce qui pr´ec´ede. Alors∀x∈]0,+[, Ψ(x)>0. Ainsi :

(8)

Ψ est croissante sur ]0,+[.

5.

(a)La m´ethode naturelle est d’utiliser la d´ecomposition en ´el´ements simples :

∀k∈N, 1

k2−a2 = 1 2a

1 k−a− 1

2a 1 k+

Pour ´eviter aux gens qui ne connaissent pas d’avoir des remords je propose de montrer l’´egalit´e de la droite vers la gauche.

Notons que 1 +a >0, 1−a >0,∀k∈N, k+ 1 +a >0 et∀k∈N, k+ 1−a >0 caraappartient `a ]0,1[.

Ainsi 1 +aet 1−asont dans le domaine de d´efinition de Ψ et pour tout kdansN, k+ 1 +aetk+ 1−asont dans le domaine de d´efinition de Ψ.

Soitnun ´el´ement deN. PosonsAn = 1 2a

(Ψ(1 +a)−Ψ(1−a))

1 2a

(Ψ(n+ 1 +a)−Ψ(n+ 1−a)) . An= 1

2a

(Ψ(n+ 1 +a)−Ψ(1 +a)) + 1

2a

(Ψ(n+ 1−a)−Ψ(1−a)) .

Notons encore que pour toutkdansN,k+ 1 +a,k+a,k+ 1−aet k−asont strictement positifs et en particulier appartiennent au domaine de Ψ. Alors par ”t´elescopage” il vient :

An= 1 2a

n k=1

(Ψ(k+ 1 +a)−Ψ(k+a)) + 1

2a

n k=1

(Ψ(k+ 1−a)−Ψ(k−a))

= 1 2a

n k=1

1 k+a+ 1

2a

n k=1

1 k−a· An= 1

2a

n k=1

( 1

k−a− 1 k+a

)

= 1 2a

n k=1

k+a−(k−a) (k−a) (k+a) = 1

2a

n k=1

2a k2−a2 =

n k=1

1 k2−a2· Alors :

n k=1

1

k2−a2 =An = 1 2a

(Ψ(1 +a)−Ψ(1−a))

1 2a

(Ψ(n+ 1 +a)−Ψ(n+ 1−a)) .

Pour tout ´el´ement ndeN:

n k=1

1

k2−a2 = 1 2a

(Ψ(1 +a)−Ψ(1−a))

1 2a

(Ψ(n+ 1 +a)−Ψ(n+ 1−a)) .

Soitnun ´el´ement deN∗.

Ψ est croissante sur ]0,+[, 0< n+ 1−a6n+ 1 +a, 0< n+ 1 +a6n+ 2 et 0< n6n+ 1−a.

Alors Ψ(n+ 1−a)6Ψ(n+ 1 +a), Ψ(n+ 1 +a)6Ψ(n+ 2), Ψ(n)6Ψ(n+ 1−a).

Donc 06Ψ(n+ 1 +a)−Ψ(n+a+ 1), Ψ(n+ 1 +a)6Ψ(n+ 2),Ψ(n+ 1−a)6Ψ(n).

Finalement 06Ψ(n+ 1 +a)−Ψ(n+ 1−a)6Ψ(n+ 2)Ψ(n).

Pour tout ´el´ementndeN: 06Ψ(n+ 1 +a)−Ψ(n+ 1−a)6Ψ(n+ 2)Ψ(n).

(b)∀n∈N, 06Ψ(n+ 1 +a)−Ψ(n+ 1−a)6Ψ(n+ 2)Ψ(n) = 1 n+ 1 +1

n et lim

n+

( 1 n+ 1+ 1

n )

= 0.

Alors par encadrement il vient lim

n+

(Ψ(n+ 1 +a)−Ψ(n+ 1−a))

= 0.

Comme∀n∈N,

n k=1

1

k2−a2 = 1 2a

(Ψ(1 +a)−Ψ(1−a))

1 2a

(Ψ(n+ 1 +a)−Ψ(n+ 1−a)) :

nlim+

( n

k=1

1 k2−a2

)

= 1 2a

(Ψ(1 +a)−Ψ(1−a))

=Ψ(1 +a)−Ψ(1−a)

2a ·Alors : la s´erie ∑

n>1

1

n2−a2 est convergente et

+

n=1

1

n2−a2 =Ψ(1 +a)−Ψ(1−a)

2a ·

(9)

PROBL` EME

Dans tout ce probl`eme, p est un r´eel appartenant `a ]0,1[, q = 1p, et N est un entier naturel sup´erieur ou ´egal `a 3.

PARTIE I : ´ Etude d’un cas particulier.

1. Notons que la commanderandom cr´ee al´eatoirement un r´eel appartenant `a l’intervalle [0,1[ (et pas [0,1]). Nous le signalons tous les ans...

Avant de commencer la simulation (assez faible) demand´ee, ´ecrivons une fonction simple simulant le jeu dans le cas g´en´eral.

k sera la variable qui compte les parties. ssera la variable qui donne le nombre de parties gagn´ees par le joueur qui reste en jeu apr`es lak`eme partie. Notons que :

Apr`es la premi`ere partiesprend la valeur 1.

Sik>2 et si le joueurAk gagne lak`eme partie (qui est la premi`ere partie qu’il dispute)sprend la valeur 1. Si ce n’est pas le cas l’autre joueur gagne une nouvelle partie etsprend la valeur de s+ 1.

Sik>1, le joueurAk gagne lak`eme partie avec la probabilit´ep.

Le jeu s’arrˆete d`es quesprend la valeur de N.

Voil`a tout est dit !

1 Function CAS_GENERAL(N:integer;p:real):integer;

2

3 var k,s:integer;

4 5 Begin

6 k:=1;s:=1;

7

8 Repeat

9 k:=k+1;

10 If random<p then s:=1

11 else s:=s+1;

12 Until(s=N);

13

14 CAS_GENERAL:=k;

15 end;

I Exercice Ecrire la fonction CAS GENERAL en utilisant While.´ J

(a)RAS, sauf que l’on aurait pu pr´eciser `a quoi correspondait cette fonction !

1 function DUEL:integer;

2 3 begin

4 If random<0.5 then DUEL:=1

5 else DUEL:=0;

6 end;

(b)RAS !

(10)

1 function TEST_VICTOIRE(a,b,c:integer):boolean;

2 3 begin

4 TEST_VICTOIRE:=((a=b) and (b=c));

5 end;

I La ligne 4 surprendra quelques personnes... qui ont oubli´e que ((a=b) and (b=c))) est un boolean. J

(c)Je pr´ef`ere ´ecrire une fonction plutˆot qu’un programme qui oblige `a r´e´ecrire les deux fonctions pr´ec´edentes.

Je donne une version while et une version repeat.

1 function TOURNOI:integer;

2

3 var k,a,b,c:integer;

4 5 begin

6 k:=3;a:=DUEL;b:=DUEL;c:=DUEL;

7 while TEST_VICTOIRE(a,b,c)=false do

8 begin

9 k:=k+1;a:=b;b:=c;c:=DUEL;

10 end;

11 TOURNOI:=k;

12 end;

1 function TOURNOI:integer;

2

3 var k,a,b,c:integer;

4 5 begin

6 k:=2;a:=DUEL;b:=DUEL;

7 Repeat

8 k:=k+1;a:=b;b:=c;c:=DUEL;

9 until TEST_VICTOIRE(a,b,c);

10 TOURNOI:=k;

11 end;

I La ligne 9 surprendra quelques personnes... qui ont oubli´e que TEST VICTOIRE(a,b,c) est un boolean. J Q2. Le tableau suivant r´ecapitule les 8 r´esultats possibles des trois premiers duels.

duel 1 A0 A0 A0 A0 A1 A1 A1 A1 duel 2 A0 A0 A2 A2 A1 A1 A2 A2 duel 3 A0 A3 A2 A3 A1 A3 A2 A3

S’il y a un gagnant il a obtenu 3 victoires cons´ecutives. Il ne peut donc pas y avoir de gagnant `a l’issue du premier duel ou `a l’issue du second duel. DoncE1 etE2 sont des ´ev´enements certains. Alors P(E1) =P(E2) = 1.

Il y a un vainqueur `a la fin du troisi`eme duel si et seulement si l’un des joueursA0 etA1est gagnant.

Le joueur A0(resp. A1) gagne `a la fin du troisi`eme duel avec la probabilit´e (1

2 )3

·

(11)

La probabilit´e pour qu’il y ait un gagnant `a l’issue du troisi`eme duel est donc (1

2 )3

+ (1

2 )3

c’est `a dire (1

2 )2

·

La probabilit´e pour qu’il n’ait pas de gagnant `a l’issue du troisi`eme duel est donc 1 (1

2 )2

c’est `a dire 3 4· DoncP(E3) =3

4·

P(E1) = 1,P(E2) = 1 etP(E3) =3 4· 1

2P(E2) +1

4P(E1) = 1

2×1 + 1

4×1 = 3

4 =P(E3).

P(E3) = 1

2P(E2) +1 4P(E1).

Q3. Soitnun ´el´ement de [[3,+[[. Notons que s’il n’y a pas de vainqueur apr`es le duel num´eron, le vainqueur de ce duel `a obtenu une victoire ou deux victoires et pas plus.

Notons En (resp. En′′ ) l’´ev´enement il n’y a pas encore eu de gagnant du tournoi `a l’issue du duel num´ero n et le vainqueur dun`eme duel `a obtenu une victoire (resp. deux victoires) et pas plus.

Notons que le premier cas le vainqueur dun`eme duel estAn et dans le second c’estAn1. En est r´eunion disjointe deEn etEn′′ doncP(En) =P(En) +P(En′′).

En se r´ealise si et seulement il n’y a pas encore eu de gagnant du tournoi `a l’issue du duel num´eron−1 etAn gagne son premier duel. Ainsi P(En) =P(En1)×1

2.

E′′nse r´ealise si et seulement il n’y a pas encore eu de gagnant du tournoi `a l’issue du duel num´eron−2 etAn1gagne les duels num´erosn−1 etn.

AinsiP(En′′) =P(En2)×1 2×1

2·P(En′′) = 1

4P(En2).

Par cons´equentP(En) =P(En) +P(E′′n) = 1

2P(En1) +1

4P(En2).

∀n∈[[3,+[[, P(En) = 1

2P(En1) +1

4P(En2) (R1).

I Remarque En gardantN = 3 et en prenantpquelconque on a :

P(E1) =P(E2) = 1et∀n∈[[3,+[[, P(En) =p P(En1) +p q P(En2). J

Q4. ( P(En))

nin[[1,+[[ est une suite r´eelle v´erifiant une relation lin´eaire de r´ecurrence d’ordre 2.

Son ´equation caract´eristique estz∈Cetz21 2z−1

4 = 0 (ouiz∈C! !).

∀z∈C, z21 2z−1

4 = (

z−1 4

)2

(1

16+1 4

)

= (

z−1 4

)2

5 16 =

( z−1

4+

5 4

) ( z−1

4

5 4

) .

L’´equation caract´eristique pr´ec´edente `a deux racines distinctes appartenant `aR:r1=1−√ 5

4 etr2= 1 + 5 4 · Alors il existe deux r´eels λet µtel que∀n∈[[1,+[[, P(En) =λ rn1 +µ rn2.

On a encore∀n∈[[2,+[[, P(En) =λ r1n+µ r2n! !

(12)

Il existe quatre r´eelsλ,µ,r1, r2 tels que∀n∈[[2,+[[, P(En) =λ r1n+µ r2n.

I Remarque Reprenons∀n∈[[1,+[[, P(En) =λ r1n+µ r2n avecr1=1−√ 5

4 etr2= 1 + 5 4 · En r´esolvant le syst`eme

{λ r1+µ r2=P(E1) = 1 λ(r1)2+µ(r2)2=P(E2) = 1

il vientλ= 1

5

5 etµ= 1 +

5 5 · Ainsi ∀n∈[[1,+[[, P(En) =

( 1

5 5

) ( 1−√

5 4

)n

+ (

1 +

5 5

) ( 1 +

5 4

)n

.

Notons que l’on a encore :∀n∈[[1,+[[, P(En) =4 5 5

 (

1 + 5 4

)n+1

(

1−√ 5 4

)n+1

.

On peut simplifier les calculs en posant ∀n∈N, tn =P(En+1). Le syst`eme initial est plus simple... J I Exercice Dans le casN= 3 etpquelconque, montrer que r1=p−

p2+ 4pq

2 ,r2= p+√

p2+ 4pq

2 et

∀n∈[[1,+[[, P(En) =1 2

( 1

p− 1

p2+ 4pq )

rn1 +1 2

( 1

p+ 1

p2+ 4pq )

r2n.

Ou encore :∀n∈[[1,+[[, P(En) = 1 p

p2+ 4pq (rn+12 −rn+11 ).

Disons un mot sur le calcul. En r´esolvant le syst`eme

{λ r1+µ r2=P(E1) = 1 λ(r1)2+µ(r2) =P(E2) = 1

il vient :

λ= 1−r2

r1(r1−r2) etµ= 1−r1

r2(r2−r1)· Une piste pour le calcul deλ. λ= 1−r2

r1(r1−r2) = r2−r22 r1r2(r1−r2)·

Or r22=p r2+pq,r1+r2=petr1r2=−pq. Alorsr2−r22=r2−p r2−pq=q r2−pq=q(r2−p) =q(−r1).

λ= −q r1

(−pq) (r1−r2) = r1

p(r1−r2)= r1 p

p2+ 4pq. De mˆemeµ= r2 p

p2+ 4pq. La suite est claire. J Montrons maintenant que lim

n+P(En) = 0. r1=1−√ 5

4 etr2=1 + 5 4 ·

5<√

9 = 3. Alors 0> r1= 1−√ 5

4 > 13 4 =1

2 >−1 et 0< r2=1 + 5

4 < 1 + 3 4 = 1.

Doncr1 etr2 sont deux ´el´ements de ]1,1[. Alors lim

n+rn1 = lim

ninf ir2n= 0.

Ainsi lim

n+

(λ rn1 +µ rn2)

= 0 donc lim

n+P(En) = 0.

nlim+P(En) = 0.

Q5. La suite( P(En))

n>2est d´ecroissante pour l’inclusion car pour toutndans [[2,+[[ l’´ev´enementEn+1est contenu dans l’´ev´enement En.

Donc le th´eor`eme de la limite monotone montre que P (+

n=2

En

)

= lim

n+P(En) = 0.

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