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Academic year: 2022

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LYCEE TECHNIQUE PROFESSIONNEL CLOVIS HUGUES AIX EN PROVENCE 18 mai 2007

Enseignant, Braghieri Laurent

Version du document : mardi 19 juin 2007 20:47:19

Mercatique BTS VPT

BTS VPT volume 2

(2)

rcatique BTS VPT

Mercatique du Tourisme

BTS VPT volume 2

Table des matières

CHAPITREVII ... 6

LA STRATEGIE PRODUIT ... 6

PREMIEREPARTIE ... 7

LANOTIONDEPRODUITTOURISTIQUE ... 7

I. PREMIERE PARTIE :LA NOTION DE PRODUIT TOURISTIQUE ... 7

A. RAPPELS DES CONCEPTS DE BASE DE LA MERCATIQUE ... 7

B. LES PRODUITS TOURISTIQUES ... 8

C. LA STRUCTURE DES PRODUITS TOURISTIQUES ... 9

D. LES ELEMENTS DE BASE ET PARTICULIERS DES PRODUITS TOURISTIQUES...10

E. LES SPECIFICITES DES PRODUITS TOURISTIQUES ...13

F. FICHE METHODOLOGIE, ANALYSER ET DECORTIQUER UN PRODUIT TOURISTIQUE ...14

II. EXERCICES ET TP ...15

SECONDEPARTIE ...17

LECYCLEDEVIED’UNPRODUITTOURISTIQUE ...17

I. SECONDE PARTIE :LE CYCLE DE VIE DUN PRODUIT TOURISTIQUE...17

A. LES ETAPES DU CYCLE DE VIE ...17

B. LES ETAPES DU CYCLE DE VIE SPECIFIQUE AU TOURISME ...20

II. EXERCICES ET TP ...24

TROISIEMEPARTIE ...30

LAMARQUED’UNPRODUITTOURISTIQUE ...30

I. TROISIEME PARTIE :LA MARQUE DU PRODUIT ...30

A. DEFINITION DE LA MARQUE ...30

B. LES ELEMENTS, LES QUALITES ET LES FONCTIONS DUNE MARQUE ...31

1) LA MARQUE COMME SIGNE VERBAL (ORAL ET ECRIT) ...31

2) LA MARQUE COMME SIGNE FIGURATIF...31

3) LA MARQUE COMME SIGNE COMPLEXE (VERBAL + SIGNE FIGURATIF) ...32

4) LES QUALITES DUNE BONNE MARQUE ...33

5) LA MARQUE A DES FONCTIONS MERCATIQUES ...35

6) LE RESPONSABLE MERCATIQUE APPLIQUE DES STRATEGIES A LA MARQUE ...36

II. METHODE EXAMEN ...37

III. EXERCICE ET TP ...37

QUATRIEMEPARTIE ...39

LAGAMMED’UNPRODUITTOURISTIQUE ...39

I. QUATRIEME PARTIE :LA GAMME ET LA LIGNE DE PRODUIT ...39

A. DEFINITION DE LA GAMME ...39

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B. DEFINITION DUNE LIGNE ...40

C. LARGEUR, LONGUEUR ET PROFONDEUR DUNE GAMME ...40

D. LES STRATEGIES SUR LES LIGNES ET LES GAMMES ...41

II. EXERCICES ET TP ...42

CINQUIEMEPARTIE ...43

LESSTRATEGIESSURLEPRODUITTOURISTIQUE ...43

I. CINQUIEME PARTIE :LES STRATEGIES SUR LES PRODUITS ...43

A. DEFINITION DES DIFFERENTS STRATEGIES POSSIBLE ...43

B. BCG, OU LE PORTEFEUILLE PRODUIT ...44

II. EXERCICES ET TP ...45

A. EXERCICES ET TP SUR LE CHAPITRE ...45

B. EXERCICES ET TP SUR LE CHAPITRE ...45

C. EXERCICES ET TP SUR LE CHAPITRE ...45

D. EXERCICES ET TP SUR LE CHAPITRE ...45

CHAPITREVIII ...48

LA STRATEGIE PRIX ...48

I. LE PRIX PAR LES COUTS GESTION (RAPPELS) ...49

A. LE PRIX PAR LES COUTS ...49

LA FIXATION DU PRIX EN FONCTION DES COUTS ...50

II. LE PRIX EN FONCTION DE LA DEMANDE ...52

L’ELASTICITE ET LE PRIX PAR RAPPORT A LA DEMANDE ...52

DEUX EFFETS SOCIOLOGIQUES ...53

III. LE PRIX PSYCHOLOGIQUE ...54

TP PRIX PSYCHOLOGIQUE ...54

IV. LES STRATEGIES SUR LES PRIX ...59

DEFINITIONS ...59

V. LA PARTICULARITE DU YIELD MANAGEMENT ...60

VI. EXERCICES ET TP ...60

CHAPITREIX...61

LA STRATEGIE DISTRIBUTION ...61

I. PREMIERE PARTIE :LES DEFINITIONS ET CARACTERISTIQUES DE LA DISTRIBUTION ...63

LE PRINCIPE ...63

LES CARACTERISTIQUES DE LA DISTRIBUTION ...64

II. SECONDE PARTIE :LES STRATEGIES DE DISTRIBUTION ...75

LES DIFFERENTES STRATEGIES, PRINCIPES,+/- ...75

LES POLITIQUES DE DISTRIBUTION DES DISTRIBUTEURS EN TOURISME ...77

LE MERCHANDISING ...79

F-PDV-PLV ...81

III. EXERCICES ET TP ...93

LE VOL PARIS-NEW YORK, C'EST COMBIEN ? ...94

CHAPITREX ...97

LA STRATEGIE COMMUNICATION ...97

CHAPITREXI...99

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LA STRATEGIE MERCATIQUE ET LE PLAN ...99

PARTIEOTTAVIAINTEGRER ... 102

I LE DIAGNOSTIC COMMERCIAL ... 104

1.1 LE DIAGNOSTIC INTERNE ... 105

1.2 LE DIAGNOSTIC EXTERNE ... 105

1.3. LE DIAGNOSTIC DES PRODUITS DE LENTREPRISE ... 105

2. LES DOMAINES DACTIVITE STRATEGIQUES ... 106

Se brancher sur

internet Faire les exercices Outil Définition à retenir

pour l’examen

Article Observer Pour aller plus loin Conseils

A rendre à date fixe Trousse Travail à faire en

classe Attention danger

On aime Travail à rendre à

date fixe Observez

Equation à retenir moi Mécanismes

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COMMENT UTILISER CE MANUEL

Vous trouverez dans ce manuel : Un cours à lire.

Des définitions à apprendre.

Des lectures à faire.

Des travaux pratiques à faire en classe, seul ou en groupe.

Des exercices et travaux { remettre { l’enseignant.

Lectures et médias.

Vous avez choisi une nouvelle discipline, le tourisme. Pour pouvoir y évoluer, quelque soit le métier que vous choisirez, il vous faudra avoir avec vos semblables, un ensemble de connaissances

communes. Pour les acquérir, il n’y a pas de miracle, il faut lire et écouter et s’intéresser avec curiosité, à cette discipline.

1. La presse touristique

 L’écho du tourisme

 Tour Hebdo

 Le quotidien du tourisme

 La gazette officielle du tourisme 2. Les institutions

 Le ministère en charge du tourisme

 L’observation, développement et ingénierie touristique (ODIT)

 Le Maison de France et FNOTSI

 L’OMT Organisation Mondiale du Tourisme 3. Internet

 Les sites des professionnels (Air France, Jet tours, Kuoni, etc.)

 Les sites de la presse (Le figaro, Le monde, etc.)

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L ES TRAVAUX A RENDRE A DATE FIXE

Vous trouverez tout au long de ce manuel des travaux à réaliser : Soit en classe, seul ou en groupe,

Soit à la maison.

De façon générale, vos travaux ne pourront être remis en retard car vous avez déjà ici dans ce manuel les dates précises de remise.

Aucune excuse ne sera acceptée car vous êtes en situation professionnelle. En effet, que diriez- vous de votre Tour Opérateur s’il n’a pas communiqué votre passeport { temps à l’ambassade du Bhoutan, comme il s’y était engagé. Votre voyage serait annulé !

 Vérifiez donc régulièrement quels sont les travaux que vous devez me rendre et les dates de remise.

 Vérifiez également que votre imprimante est approvisionnée en encre et papier.

 Vérifiez que les courriels (email) que vous m’expédiez sont bien accompagnés, o 1 du document à joindre,

o 2 que ce document est au format lisible Word ou Open office.

En effet des petits malins, pour gagner du temps, s’amusent { jouer sur ces arguments pour ne pas rendre leurs travaux.

Voici le tableau des travaux à rendre :

Intitulé du travail à rendre Dates Vérifiez en faisant une croix TP2.2 page

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CHAPITRE VII

L A STRATEGIE P RODUIT

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PREMIERE PARTIE

LA NOTION DE PRODUIT TOURISTIQUE

I. Première partie : La notion de produit touristique

a. Rappels des concepts de base de la mercatique

Les premiers chapitres étaient consacrés dans la DEMARCHE MERCATIQUE (voir votre graphique du premier cours), { la prise en compte et l’analyse des éléments entourant un PROBLEME MERCATIQUE, analyse d’un marché, son offre, sa demande et son environnement.

Nous avions appris { segmenter et faire des recherches d’informations et notamment en

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rcatique BTS VPT utilisant les enquêtes. Cette première étape était donc consacrée à la REFLEXION et la

CONCEPTUALISATION.

Les chapitres qui vont suivre vont s’attacher { nous fournir des outils OPERATIONNELS, pour répondre au marché. C’est la partie technique, la MISE EN PLACE TECHNIQUES sur le marché des réflexions et décisions prises dans les premiers chapitres. Ainsi nous allons maintenant fabriquer le produit (le service ou la prestation) comme nous l’avions imaginé, lui appliquer un prix, le distribuer et le communiquer. C’est ce que l’on appelle le MIX-MERCATIQUE ou LE MARCHEAGE.

STRAGETIE ou

POLITIQUE PRODUIT STRAGETIE ou POLITIQUE PRIX

STRAGETIE ou POLITIQUE DISTRIBUTION

STRAGETIE ou POLITIQUE COMMUNICATION

Nous consacrerons un chapitre pour chacune de ces stratégies.

b. Les produits touristiques

Depuis bien longtemps, les professionnels du tourisme utilisent le concept de « PRODUIT TOURISTIQUE » pour désigner leur offre. Ce concept regroupe un ensemble de productions pourtant bien différentes. Un produit touristique peut être :

Exemples de produits touristiques

PRODUITS TOURISTIQUES OFFRES PROFESSIONNELLES

un week-end à Bordeaux organisé et vendu par une agence de voyages une randonnée en raquettes dans le Jura proposée par un gîte rural

Un pays le Vietnam, la France ou une ville Sydney

proposé par l’organisme d’état chargé de la promotion (ex : Maison de la France)

Une station balnéaire (Biarritz) ou thermale (Aix en Provence)

proposé par un OTSI, vendu par un T.O ou organisme de santé

Le musée de CAEN proposé et géré par une Société d’Economie Mixte Une nuit d’hôtel { Londres proposé par un hôtelier

La location d’un bateau sur le Canal du Midi proposé par un loueur de bateau

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A la lecture du tableau ci-dessus, le produit touristique désigne des services uniques (une nuit d’hôtel) ou un ensemble de prestations assemblées (un week-end avion, hôtel restaurant et golf) offerts à une clientèle pour la satisfaire. Pour tenter de définir maintenant un produit touristique, il faut étudier sa structure et considérer, ensuite, les différents éléments qui le composent.

c. La structure des produits touristiques

En réalité, on vient de le voir, les produits touristiques sont des services. Cependant, il convient de déterminer leur structure { l’aide des trois niveaux de concepts auxquels se rattachent les produits touristiques.

Le premier des trois concepts - et le plus fondamental - est le produit central. C’est le noyau de l’offre faite au client. Le produit central est la représentation concrétisable d’une idée, d’un désir ou d’une pratique. C’est l’avantage essentiel que le client peut retirer d’un service. Au fond, cela revient à répondre favorablement à ce que le client désire véritablement. La commercialisation porte sur les avantages et non pas les caractéristiques du produit. Exemples : la station thermale de Dignes les Bains, la station de Ski d’Innsbruck, le rallye pédestre de 21 jours dans le Cachemire, la croisière sur le Club Med 2, le village de vacances du VVF à Lozari en Corse ou en Bretagne à Groix sont des produits centraux.

Le produit global est le second concept. C’est le produit comprenant toutes ses caractéristiques tel qu’il apparaît aux yeux du client. Le produit global est le produit commercialisable, c’est { dire l’offre de service telle que la reconnaît le client. Exemple : Monsieur PAN achète un billet d’avion en agence { 12 heures pour un vol Paris - Toulouse à 18 heures. Le produit central est le transport aérien, le produit global est l’ensemble des caractéristiques du produit, les horaires, le billet, la porte d’embarquement, la classe de voyage.

Les caractéristiques du VVF de Groix (doc 1) représentent le produit global.

Le troisième niveau de conception du produit touristique est le produit élargi ou périphérique. C’est le produit qui incorpore d’autres éléments ou services pour personnaliser l’offre faite au client. Un séjour en Iran avec le Tour Opérateur CLIO est commenté par des guides professionnels qui s’adressent { la clientèle avec un discours soutenu en histoire de l’art.

L’image, les bénéfices psychologiques, la distinction par le bon goût ou le luxe sont des éléments qui permettent à un produit de satisfaire une clientèle particulière. Un produit élargi peut incorporer d’autres services comme, par exemples, les clients du groupement hôtelier de l’Esterel dans le Var { qui l’on remet une Carte Privilège pour bénéficier d’avantages. Les passagers de P&O (doc 3) obtiennent quant à eux des réductions avec la « visitor travelcard » (doc 2). Enfin,. Singapour Airlines met à disposition de ses clients un hôtel lorsque les escales sont de plus de 12 heures.

Analysez le document remis en classe en fonction de ces trois niveaux.

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d. Les éléments de base et particuliers des produits touristiques Le concept de produit élargi a mis en évidence la diversité des éléments ou services qui composent les produits touristiques. Ces derniers possèdent comme particularité, d’être étroitement liés à des productions de services plus ou moins intégrées.

Les éléments de base des produits touristiques

Les éléments de base des produits touristiques qui permettent les différents niveaux d’intégration sont :

LE TRANSPORT T

L’HEBERGEMENT H

LA RESTAURATION R

L’ANIMATION LOISIRS AL

LES AUTRES SERVICES (assurance, livret voyage, transfert, etc.) AS

En additionnant, ou non, ces éléments qui renvoient au fondement de la pratique touristique, on obtient alors les produits secs, combinés ou intégrés :

Les produits touristiques secs sont ceux qui ont pour objet exclusivement l’un ou l’autre des éléments de base. Il existe une infinité de produits touristiques secs.

Combinaisons Exemples de Produits touristiques secs

T Billet d’avion Paris - Bruxelles, Billet traversée de la Manche en bateau H Nuit d’hôtel deux étoiles, nuit d’hôtel quatre étoiles, nuit en gîte d’étape

R Repas gastronomique du Périgord

AL Stage de Voile, apprendre { faire des fromages, visite d’un écomusée AS Réservation en agence de voyage, Guide I.G.N. des Sentiers Equestres

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Les produits combinés sont des produits secs auxquels on ajoute, de façon complémentaire, un ou plusieurs autres éléments afin de satisfaire la clientèle et lui faciliter sa démarche.

Combinaisons Exemples de Produits touristiques combinés T + AS Billet T.G.V. + Réservation

H + R Nuit en chambre d’Hôte + Déjeuner

T + H Billet P&O traversée Calais Douvres Hôtel Londres, Train Couchette AL + H Musée + nuit hôtel, VTT + gîte

AL +R Une journée au ClubMed

Les produits intégrés ou à forfait sont aujourd’hui les produits les plus répandus. C’est la formule « package » ou « tout compris ». La presque totalité des éléments de base sont présents dans les produits à forfaits.

Combinaisons Exemples de Produits touristiques intégrés ou à forfait AL + R + H Week End Vieilles Voiles (Nioulargue) à Saint Tropez T+R+AL Une journée à Disneyland (SNCF A/R, Entrée, Déjeuner)

T+H+R+AL+AS USA OUEST, 12 jours, Avion, Hôtels, Restaurants, Visites parcs à thème et naturel, Guide francophone

Les produits à forfait sont devenus avec le temps beaucoup plus souples. Les professionnels laissent aujourd’hui le client combiner « à la carte » les éléments de base de son séjour selon ses souhaits et ses objectifs. Le client peut choisir le degré de confort de son hôtel et de son transport. Il peut également choisir sa formule de restauration (complète ou demi pension) comme le niveau des activités de loisirs qu’il souhaite pratiquer (surf débutant ou confirmé).

Cependant, nous pouvons dégager des éléments particuliers aux produits touristiques. La combinaison des éléments du produit touristique (transport, hôtellerie, etc.) ne suffisent pas à la réalisation d’une production de services touristiques. Les produits touristiques comportent d’autres éléments plus particuliers aux modèles et formes de tourisme pensés, souhaités et pratiqués par les touristes.

Le thème ou l’objet du voyage est très important. Le voyage de noces { l’île Maurice (doc 3), le safari photo au Kenya, la découverte du Métropolitan Muséum de New York, les bains de mer à la Baule ou la cure thermale { Amélie les Bains sont autant de thèmes et d’objets qui fondent l’essence d’un produit touristique. Le motif est donc essentiel. C’est en le découvrant et en le prenant en compte que l’agent de voyage pourra satisfaire pleinement son client.

Le site touristique fréquenté, comme la côte de Vénétie, le site culturel, comme le centre

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rcatique BTS VPT Verdun, le « dernier site » non fréquenté par les touristes, le site des grottes de Lascaux, le site de

la vallée du Mont Blanc et le Canal du Midi (doc 4) sont des exemples de l’importance de cet élément dans la composition des produits touristiques. Le site est en réalité très souvent à l’origine du thème du produit touristique.

Les conditions climatiques sont l’un des éléments qui rentrent dans la conception et la réalisation d’un produit touristique. Si les seniors partent aujourd’hui plus que les autres catégories d’actif en basse et moyenne saison, c’est parce qu’ils combinent les avantages pécuniers avec une moindre pression touristique et surtout des conditions climatiques d’arrière saison très convenables. Au XIX siècle, le tourisme se pratiquait l’été { la montagne ou { la campagne et l’hiver dans les stations balnéaires. Après l’inversion dans les années 1930 de cette pratique, les conditions climatiques n’ont cessé d’exercer une influence sur la programmation des produits touristiques.

L’image et l’imaginaire collectif pour une destination, un motif de séjour particulier sont des éléments très importants du produit touristique. Longtemps laissé aux foules « vulgaires », la station de Megève retrouve un peu de son image d’antan avec les courses de Horse-Ski pratiquées comme le polo sur neige pour et par une élite. L’imaginaire collectif, c’est par exemple les vacances en Provence, l’image, c’est celle d’un apéritif sous un platane sans mistral.

L’imaginaire collectif, c’est encore le désert rouge d’Australie avec une tribu aborigène plantée sous un arbre, l’image, c’est le boomerang. Ces éléments sont en fait la médiation entre la représentation mentale et le raccourci auquel le touriste et l’offreur de produits se livrent lorsque l’un demande des informations et l’autre crée des brochures.

Il existe bien d’autres éléments que les années d’expérience permettront de préciser et de catégoriser. Citons pêle-mêle, le niveau des infrastructures de transport (aéroport, autoroute), ou d’accueil (OTSI, Agences réceptives), le niveau des équipements de loisirs (base nautique, plage, piste, tennis) ainsi que l’animation continue (club et village de vacances) ou événementielle (festival).qui jouent un rôle sur la programmation et la qualité d’un produit touristique.

Les produits touristiques et la loi. La loi organisant la vente de produits à forfait a souvent évolué. Vous pouvez toujours vérifier les informations légales sur le site du ministère : http://www.tourisme.gouv.fr/

Pour préserver et renforcer les droits du consommateur en matière de produit touristique, les législateurs français ont décidé, depuis la loi du 13 juillet 1992 (appliquée en 1994) sur l’organisation et la vente de voyages et de séjours { forfait, que le produit touristique est défini comme un forfait touristique. Il représente une offre de service combinant plusieurs prestations fournies par différents prestataires sous la seule responsabilité de l’organisateur ou fabriquant. Cette loi donne à la notion de produit touristique une autre dimension, et reconnaît de fait, les professionnels aptes { faire du forfait, c’est { dire du produit intégré.

Le tableau ci-dessous, vous donne les différents régimes et professionnels reconnus par la loi de 1992 et l’ordonnance de février 2005.

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Ordonnance 2005

Licence Habilitation Habilitation Habilitation

Loi 1992 Licence Agrément

Tourisme

Autorisation Habilitation

Elle est

accordée aux agences de voyages

distributrices, réceptives, productrices et

aux tours

opérateurs.

Il est accordé aux associations dites

« de Tourisme » (loi 1901) dont l’objet social est orienté vers le tourisme.

(exemples, VVF, LVT, UCPA, VTF)

Elle est accordée aux organismes locaux du tourisme : SLA, CRT, CDT, OTSI, etc.

Elle est donnée aux autres professionnels du tourisme.

Gestionnaires

d’hébergements classés, transporteurs, agences immobilières, guide conférencier ou moniteur diplômé d’état, etc.

Source :http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=EQUX0400306R

e. Les spécificités des produits touristiques

Un constat s’impose, les produits touristiques représentent un ensemble hétérogène et hétéroclite de productions de la part des professionnels du tourisme. Cependant, quelque soit la structure ou les éléments qui composent le produit touristique, il est possible d’en dégager communément un ensemble de spécificités.

1- L’intangibilité

La première spécificité des produits touristiques est leur intangibilité. A l’inverse d’un produit industriel manufacturé, la voiture par exemple, le produit touristique n’est pas palpable.

Il se réalise et prend forme exclusivement lors de sa consommation par le client. Cette notion d’intangibilité suggère la recherche constante d’un standard de production du service. Si un client se présente dans deux agences de voyages d’une même enseigne pour acheter un même voyage à Florence au printemps, elles ne lui fourniront jamais la même prestation même si elles y tendent fortement. Le professionnel { la vente, comme le fabricant du produit, doit s’imposer et respecter un cahier des charges pour que la production de son service soit le plus standard possible. Par ailleurs, il est difficile pour les professionnels d’identifier et de contrôler la qualité d’un produit avant qu’il ne soit réalisé, et il est tout aussi difficile de connaître les critères d’évaluation de la qualité pour chaque client sachant qu’il peut lui même en changer. Au début des années soixante, les Baléares étaient considérées comme la destination des clientèles européennes { hauts revenus. Ces clientèles ont migré vers d’autres destinations lorsque de nouvelles clientèles ont pu partir pour les Baléares.

2- La variabilité

La seconde spécificité des produits touristiques est leur variabilité. Non seulement les produits touristiques sont hétérogènes entre eux, mais un même produit peut l’être lorsqu’il est vendu plusieurs fois. Exemple : un forfait Week End à Nice au mois de mai peut être vendu à une

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rcatique BTS VPT personne deux années de suite et être totalement différent dans son contenu. Le mauvais temps,

un mauvais accueil { l’hôtel, une chambre d’hôtel très confortable ou un guide de musée excellent sont des éléments qui peuvent rendre ce produit touristique différent. Un nombre considérable d’éléments et facteurs rendent les produits touristiques variables dans la production et dans le temps.

3- L’inséparabilité

La troisième spécificité des produits touristiques est leur inséparabilité. Les différentes prestations d’un produit touristique ne se réalisent que lorsque le client les consomme les unes après les autres. La qualité d’un produit touristique dépend de l’exécution de chaque prestation et de leur cohérence.

4- La saisonnalité

La quatrième spécificité des produits touristiques est leur saisonnalité. Les produits touristiques ne sont pas stockables. Ils dépendent fortement de l’environnement géographique, climatique, et de la période à laquelle ils sont proposés. Les coûts et les prix des services varient fortement en fonction de la saisonnalité. Cette notion temporelle affecte les produits touristiques dans leur durée de vie. Ainsi, une manifestation programmée { date fixe, une chambre d’hôtel réservée par un tour opérateur sont des valeurs services perdues si les clients ne les achètent pas. Inversement, on note très souvent, pour une même place de bateau ou d’avion plusieurs personnes enregistrées, c’est le « surbooking » dû en partie, au problème de la saisonnalité des produits touristiques. Les professionnels préfèrent être surs que leur prestation sera achetée.

f. Fiche méthodologie, analyser et décortiquer un produit touristique

Reconnaître la structure, les éléments et les spécificités d’un produit touristique permet { l’agent de comptoir et au forfaitiste de mener à bien une vente ou une action mercatique auprès du client. Il est possible en utilisant la fiche ci - dessous de reconnaître et de déterminer les composantes d’un produit touristique. Il faut pour cela se poser les questions suivantes :

QUEL EST LE PRODUIT CENTRAL ?

1 GLOBAL ?

ELARGI ?

2 QUELS SONT LES ELEMENTS DE BASE T, H, R, AL, AS

S’AGIT-IL D’UN PRODUIT SEC ?

3 COMBINE ?

INTEGRE ?

4 QUELS SONT LES ELEMENTS PARTICULIERS THEME, SITE

ETC.

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II. Exercices et TP

Complétez la fiche de méthodologie ci-dessous en analysant le forfait Tamadi de la page suivante. (http://www.tamadi.org/)

QUEL EST LE PRODUIT CENTRAL ?

GLOBAL ?

ELARGI ?

QUELS SONT LES ELEMENTS DE BASE

T, H, R, AL, AS

S’AGIT-IL D’UN PRODUIT SEC ? COMBINE ? INTEGRE ? QUELS SONT LES

ELEMENTS PARTICULIERS

THEME, SITE, ETC.

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rcatique BTS VPT

SECONDE PARTIE

LE CYCLE DE VIE D’UN PRODUIT TOURISTIQUE

I. Seconde partie : Le cycle de vie d’un produit touristique

a. Les étapes du cycle de vie

Selon la célèbre analogie biologique introduite par l’américain R. Vernon, les produits se comportent comme des êtres vivants et ils ont un cycle de vie en quatre phases : naissance, croissance, maturité et déclin. L’évolution des ventes et de la taille du marché d’un produit en fonction du temps présente l’allure suivante :

Phase I –Lancement ou le produit naissant : marché monopolistique ou oligopolistique, problèmes de mise au point,

Phase II – Croissance ou le produit en plein développement (adolescent) : apparition de nombreux concurrents nouveaux, besoins d’investissements massifs pour acquérir ou conserver une part de marché,

Phase III – Maturité ou le produit ayant atteint l’âge mûr : peu de concurrents nouveaux, produit très rentable, demandant peu d’investissements,

Phase IV – Déclin ou le produit vieillissant : marché en régression.

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rcatique BTS VPT Les analyses en termes de cycle de vie des produits ont d'abord été utilisées pour les biens puis

pour les services. Le concept de cycle de vie d'un produit est également utilisé en analyse stratégique comme un critère de segmentation dans les analyses de portefeuille.

Analyse du cycle de vie des produits

PLC (product life cycle) - l'analyse du cycle de vie des produits recherche à quel stade du cycle de vie se situe chaque produit de l'entreprise. Ceci permet d'établir des priorités pour la stratégie de développement de produits afin de réaliser une croissance continue du chiffre d'affaires. Traditionnellement le cycle de vie d'un produit comporte 5 phases successives, avec chiffre d'affaires et des bénéfices plus ou moins importants.

Contribution aux

bénéfices

temps

A- La phase d'introduction : c'est la période durant laquelle un produit pénètre le marché. Les bénéfices sont négatifs étant donné les coûts élevés de la vente.

B- La phase d'expansion : le produit a réussi à conquérir une place sur le marché, les premiers bénéfices sont réalisés. La concurrence commence à s'intéresser au produit. L'amélioration du produit sur la base de l'input du marché et des réactions des premiers utilisateurs peut aider à assurer un avantage sur la concurrence.

C- La phase de maturation : le volume des transactions du produit accroît énormément. La part de marché diminuera généralement parce que la capacité de production l'innovateur est restreinte.

La phase de saturation : le marché se sature, la concurrence s'accroît, les prix et le volume des transactions diminuent. Seules les entreprises les plus fortes peuvent affronter cette concurrence.

D- La phase de déclin : augmentation des coûts par surcapacité et finalement retrait du marché.

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rcatique BTS VPT

La représentation du cycle de vie (estimé) de tous les produits de l'entreprise dans un même diagramme donne un aperçu de la situation dans l'entreprise et permet de formuler une réponse aux questions stratégiques suivantes :

Quels produits doivent être remplacés et de combien de temps dispose-t-on pour la conception ?

Quel sera (pourra-t-être) le niveau d'innovation du processus de développement ? Un nouveau produit (temps de conception long, nouveau PLC) ou un redesign (temps de conception court, prolongation du PLC actuel) ?

Faut-il intervenir pour prolonger la vente d'un produit (par un redesign) en attendant l'introduction d'un nouveau produit?

Cette situation

peut ainsi être améliorée pour aboutir à la situation suivante :

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rcatique BTS VPT

b. Les étapes du cycle de vie spécifique au tourisme

Il n’est pas aisé d’analyser le cycle de vie d’un produit touristique, parce que d’abord il s’agit de prestations aussi diverses que variées, d’autre part parce qu’il est difficile d’obtenir des données réelles sur un vrai produit. Nous allons cependant étudier un article portant sur le produit

« destination ».

ARTICLE : Dites-moi quel type de clientèle vous visite et je vous dirai si votre destination est sur le déclin! [14 novembre 2006]

C'est le pari que Stanley Plog a pris en déterminant un modèle qui apparie profil du voyageur et cycle de vie de la destination. Alors que les touristes débarquent en abondance, la sur- fréquentation annonce une phase critique de ce cycle. Pour éviter qu'elle se retrouve sur la pente descendante, il faut comprendre que la croissance touristique doit être planifiée et contrôlée.

Le cycle de vie d'une destination: de la découverte au déclin

Dans un texte précédent, «Destination: quand la réalité l'emporte sur l'intention!», nous expliquions les cinq différents segments de voyageurs définis dans le modèle de Plog: de l'aventurier au conservateur. Les différents profils de clientèle sont associés aux phases d'évolution d'une destination car, selon Plog, le type de touriste qui visite une région indique son niveau de développement et détermine en quelque sorte son cycle de vie. Le graphique 1 présente les différentes phases d'évolution d'une destination touristique (TALC) développées par R.W. Butler, Ph.D. en tourisme, en 1980.

Graphique 1

Source : Stanley Plog

Découverte

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rcatique BTS VPT

Alors méconnue, une destination voit son sol foulé par les premiers aventuriers qui ont soif de nouvelles découvertes et de coins inexplorés. Le bouche-à-oreille fait son bonhomme de chemin et inscrit l'endroit dans le grand livre touristique.

Découverte – Développement

Une fois l'aventurier débarqué, le quasi-aventurier lui emboîte le pas. Il constitue la première vague significative de visiteurs qui, plus exigeante que son prédécesseur en termes de services, initie un réel développement.

Développement

La notoriété de la destination croît et les médias, toujours à la recherche d'une nouveauté, rappliquent dans la nouvelle région et parlent avec enthousiasme du cachet et du charme de l'endroit. Cela «condamne» la destination à une croissance rapide et la clientèle dite du centre fait son arrivée. La croissance se poursuit et c'est le bonheur: la construction et la valeur des hôtels augmentent; les emplois se multiplient; les taxes gonflent les coffres de l'État; plusieurs secteurs s'embellissent; les acteurs locaux se pètent les bretelles; tous pensent qu'ils ont trouvé la mine d'or et que l'industrie touristique se révèle être parfaite pour assurer leur longévité... et l'on croit à une croissance indéfinie. Les aventuriers et les quasi-aventuriers ont déserté l'endroit, le tourisme de masse fait son entrée.

Cette phase se révèle cruciale car, lorsque la destination vit l'effervescence de la croissance, personne ne se soucie de la planification et du contrôle. C'est pourtant à ce stade qu'il importe d'agir afin que le développement ne parte dans toutes les directions et qu'une vision à long terme se définisse.

Maturité – Déclin

Surfant sur cette vague, la réglementation se fait (trop souvent) permissive: le parc hôtelier continue de s'agrandir; les chaînes de restauration rapide débarquent en force;

les magasins, cinémas et autres divertissements se multiplient; les voyagistes développent des forfaits. L'endroit revêt un «look touristique» et l'anarchie s'installe.

Difficile de résister à la manne touristique et à un développement non durable de la destination. Subissant une telle pression, la destination perd son caractère distinctif et ressemble à toutes les autres destinations. Au tour des centres de commencer à déserter et des quasi-conservateurs d'envahir la région. Selon Plog, si 30% ou plus des réservations pour une destination proviennent d'un forfait à prix réduit, la destination s'engage sur la pente descendante pour les prochaines décennies.

Déclin

Malgré toute cette effervescence, le déclin s’annonce. La destination intéresse désormais les conservateurs qui, eux, préfèrent les valeurs sûres, bien établies et les voyages répétitifs. Cette clientèle, souvent plus fidèle, dépense moins, reste moins longtemps et est plus inactive. La destination devient moins lucrative. Désertée par les autres segments de clientèle, le marché rétrécit. Les gestionnaires n'y comprennent rien car les choses n'avaient cessé d'évoluer. La destination se cherche un caractère distinctif et elle essaie de se repositionner.

Combien de fois cette histoire s'est-elle répétée? Des destinations en émergence qui deviennent

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rcatique BTS VPT de poindre. Sur-fréquentation, dégradation, modification des goûts et du profil de la clientèle... et

le vent tourne!

Évidemment, le modèle de Plog ne s'applique pas à toutes les destinations, mais il peut servir à alimenter la réflexion. En outre, une destination peut se retrouver à différentes positions sur la courbe dépendant du marché que l'on analyse: local, régional, national ou international.

Peut-on contrer le déclin?

Michael Leven (45 ans de carrière dans l'industrie hôtelière) souligne que seul un tremblement de terre peut faire revivre un produit rendu en fin de parcours. Pour contrer le déclin, une destination peut, entre autres, développer un nouveau produit qui lui redonne un nouvel élan ou se repositionner et changer sa stratégie marketing. Leven cite en exemple l'industrie des croisières qui a longtemps vogué en eau calme et qui a réussi à renverser la vapeur en développant des produits qui répondent aux goûts de différents segments de clientèle, allant de la croisière en Antarctique à la classique croisière de luxe, en passant par les croisières thématiques. (Lire aussi: La croisière: un produit réinventé pour de nouveaux passagers.)

Le cas du Costa Rica

Un groupe de chercheurs de la Cornell University School of Hotel Administration ont appliqué le modèle de Plog en étudiant le profil du voyageur américain (comportement et préférences) qui visite le Costa Rica.

De 1999 à 2003, le Costa Rica a vu sa clientèle touristique augmenter de 20%, alors que les Américains affichent la croissance la plus marquée, soit 30%. Actuellement, la beauté de sa nature en fait une destination des plus populaires en Amérique centrale et elle attire sans conteste plus de voyageurs internationaux que ses voisins (Bélize, Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua et Panama).

Avec l'augmentation des arrivées touristiques, on constate que la destination est en plein développement. Les résultats de l'étude le confirment aussi: ils indiquent que ce pays tend à devenir une destination appréciée par les centres et que les quasi-aventuriers se font moins nombreux. Si le Costa Rica veut poursuivre sur cette lancée, il faudra qu'il orchestre son évolution afin de ne pas se développer de manière excessive ou inappropriée, car ce pays jouit d'une importante notoriété en tant que destination écotouristique.

Le modèle de Plog, le Canada et la clientèle américaine

Alors que les statistiques nous apprennent que les Américains n'ont jamais autant voyagé à l'étranger (lire aussi: Touristes américains: où sont-ils passés?), la baisse drastique de cette clientèle au Canada peut-elle annoncer le déclin du Canada en tant que destination ou est-ce que le taux de change, le prix de l'essence et l'annonce du resserrement des mesures de sécurité peuvent à eux seuls expliquer cette chute? Peut-on penser que les quasi-conservateurs et les conservateurs (plus petite portion de la population) continuent de fréquenter le Canada alors que les centres (partie importante de la population) le désertent pour d'autres cieux plus évocateurs ou attirants? Est-il temps pour le Canada de courtiser d'autres États américains, de revamper et de repositionner son produit auprès de ses voisins ou même de cibler d'autres clientèles?

Maintenir son attractivité, la gloire ou les orties...

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rcatique BTS VPT

Si la recette magique existait, il y a longtemps qu'elle serait appliquée par bon nombre de destinations. Cependant, lorsque le cheminement est compris, il devient possible de contrôler le développement et de maintenir la destination dans une position idéale. Voici quelques pistes pour y arriver:

Comprendre ce qui fait l'attraction de la destination et capitaliser sur ses caractéristiques et ses avantages distinctifs.

Développer de nouveaux produits qui prennent en compte les changements sociodémographiques et les valeurs des voyageurs.

Connaître le profil des visiteurs.

Planifier et contrôler son développement.

Ne pas dénaturer les lieux.

Ne pas accepter que des entreprises fassent leur loi.

Orchestrer le marketing en fonction de la clientèle cible.

Amener les citoyens à participer à la réussite de l'expérience (les résidants ne veulent pas perdre leur qualité de vie et ce qui caractérise leur lieu de résidence).

Stanley Plog soutient que les destinations qui ne planifient pas leur développement se tirent dans le pied et perdent le charme qui y a attiré les aventuriers.

Source:

http://www.veilletourisme.ca/fr/titre_resume_article.aspx?sortcode=1.5.17&id_article=

711

ivante.

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II. Exercices et TP

QUESTION 1 – COMMENT ONT EVOLUE LES PARCS A THEME FRANÇAIS ?

2005 - EURO DISNEY va investir 240 MEUR au cours des prochains exercices

(AOF) - A l'occasion de la publication de son chiffre d'affaires trimestriel, Euro Disney a donné une première descrïption de son programme d'investissement de 240 millions d'euros qui sera mis en oeuvre au cours des prochains exercices. Ce programme, qui reste subordonné à la réalisation d'une prochaine augmentation de capital par émission d'actions, est fondé sur la stratégie de croissance de la société, qui consiste à augmenter son taux de pénétration sur le marché des first-timers - ces Européens qui connaissent le Resort, ont envie de venir mais ne l'ont pas encore fait.

Au cours de l'exercice 2006, Euro Disney ouvrira Buzz Lightyear's Laser Blast dans le Parc Disneyland. Dans cette attraction interactive, les visiteurs voyageront vers l'infini et au-delà pour aider Buzz l'Eclair à défendre l'univers contre l'impitoyable Empereur Zurg. L'ouverture de l'attraction viendra s'ajouter à la série de nouvelles offres du Parc Disneyland. En 2004, la société a présenté le spectacle de La Légende du Roi Lion, qui a été un succès. Dans les mois à venir, le Parc lancera de nouveau l'une de ses attractions les plus populaires, pour une expérience nouvelle, Space Mountain: Mission 2.

Les personnages de dessins animés débarqueront dans le Parc Walt Disney Studios lorsque Euro Disney y ouvrira Toon Studios au cours de l'exercice 2007. Dans ce nouveau pays, destiné à renforcer l'attrait du Parc pour les familles et les jeunes enfants, les visiteurs vivront de l'intérieur l'expérience du monde magique des dessins animés Disney. Dans ce "studio de création", l'équipe comme les acteurs sont incarnés par les personnages de dessins animés favoris, et ces attractions sont destinées à donner vie à leurs films autour des visiteurs.

Au cours de l'exercice 2008, la société a prévu d'ouvrir Tower of Terror dans le Parc Walt Disney Studios. Dans cette aventure Disney classique, monter dans l'ascenseur d'un mystérieux hôtel d'Hollywood devient un voyage à la fois palpitant et terrifiant dans une mystérieuse dimension nouvelle.

QUESTION 2 COMMENT A EVOLUE L’ATTRACTION SPACE MOUNTAIN ?

http://www.parkfunworld.be/database/index.php?page=coaster2&id=12 1

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rcatique BTS VPT

Space Mountain … Le grand huit mythique par excellence. A l’ouverture, c’était un chef d’œuvre, un petit bijou de design et de technique. Un peu moins de dix ans après, que reste-t-il ? Pas grand chose … Le parcours est devenu très désagréable, les effets spéciaux ne marchent plus, bref, la montagne a perdu beaucoup de son éclat.

Bon enfin, avant de peser le pour et le contre de la bête, petit aperçu géographique. Space Mountain se trouve dans un petit parc { l’est de Paris, j’ai nommé Disneyland, construit pour je ne sais combien de milliards de dollars et ouvert en 1992 a grand renfort de promo (ah, la soirée d’inauguration avec notre Jean Pierre national …). Mais il faut croire que l’argent et la démesure ne suffisent pas à attirer le public puisque celui-ci a été plutôt réticent à passer les portes du royaume magique. Du coup, grosse campagne d’investissement dès 1993 qui se terminera en 1995 avec l’ouverture donc de Space Mountain.

Contrairement aux trois précédentes versions de cette attraction (qui se trouvent à Orlando, Los Angeles et Tokyo), notre Space Mountain n’a pas pour thème l’espace et sa conquête mais est inspiré d’un ouvrage de Jules Vernes : De la Terre { la Lune. Niveau parcours, ça n’a également rien à voir. A Paris, il y a une catapulte, des inversions et un décor beaucoup plus poussé à l’intérieur de la montagne. Il y a également, pour la première fois sur une montagne russe, de la musique, synchronisée avec le parcours s’il vous plait !

Mais bon, avant d’arriver { l’attraction, il y a la file d’attente. Celle de Space Mountain n’est pas vraiment extraordinaire, mais possède tout de même quelques bons éléments. Tout d’abord, il y a une série de zigzag { l’extérieur le long de l’attraction. Pas grand chose { se mettre sous la dent à ce moment là. On peut toujours observer le Nautilus qui se trouve dans le bassin juste à côté ou écouter les passagers de l’attraction hurler lors du catapultage. Ensuite, on rentre { l’intérieur de l’attraction, et l{, chose très sympathique, la file la traverse de part en part. On a ainsi un beau point de vue sur une partie du circuit et il est assez amusant de voir passer les trains (dont les flancs sont couverts d’une bande fluorescente) qui semblent flotter dans l’obscurité. Ensuite on descend quelques marches, on passe une salle où sont expliquées les consignes de sécurité.

Encore un escalier et nous voici sur le quai d’embarquement, situé { l’extérieur de la montagne.

Pour assurer un bon débit, Space Mountain possède un double quai et les trains sont donc lancés alternativement, une fois du quai droit, une fois du quai gauche. Comme toujours chez Disney, vous ne pouvez pas choisir votre place dans le train, mais si vous le demandez gentiment, le Cast Member ne devrait pas voir trop d’inconvénient { ce que vous laissiez passer quelques personnes pour aller ensuite { l’avant (ce que je vous conseille vivement).

On prend alors place dans un des cinq trains qui comporte chacun six wagons de quatre personnes (sur deux rangées de deux). Autant le dire tout de suite, ce n'est pas le grand confort.

On est très serré, il y a assez peu de place pour les jambes, surtout au deuxième rang du wagon.

Niveau harnais, c’est le classique Horsecollar Vekoma, rembourré de tous les côtés avec de la mousse. Apparemment, le voyage va être mouvementé !

On quitte ensuite la gare, on passe l’aiguillage et le train effectue un demi-tour sur la droite, suivi d’une petite descente où est prise la photo du tour et nous voil{ dans le canon. La musique devient plus stressante à grand renfort de cuivre. Le suspens monte … Et puis le train avance ..

Ca va partir ! Ah non, il s’arrête { nouveau un peu plus haut. Quelques secondes d’attente {

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rcatique BTS VPT d’accélération brutale est renforcée par le fait que la catapulte soit inclinée. Hélas tout cela et

très court, et encore hélas, le train freine au sommet de la catapulte. Bon bien sûr, je sais, vu que la cassure au sommet du canon est assez brutale, il aurait été impossible que le train passe à pleine vitesse. Mais n’empêche, c’est bien triste qu’il freine tant. Ce que j’aime particulièrement sur Hulk (Islands of Adventure), qui est un des très rares autres grands huit à catapulte inclinée, c’est que justement, le train continue sur sa lancée, et accessoirement enchaîne avec un sublime Zero G Roll.

Mais revenons à Space Mountain. Après avoir passer le sommet de la catapulte, le train plonge dans le noir. S’en suit un grand cercle tout autour du dôme qui débouche sur un deuxième plongeon au bas duquel se trouve la première inversion, le Sidewinder Loop. Alors que jusque là, le parcours était plutôt doux, ce premier renversement, en plus de nous mettre la tête en bas, nous offre également notre première baffe. Heureusement les harnais sont bien rembourrés, mais ce n’est pas agréable pour autant ! Après un demi-tour arrive le premier frein de mi parcours qui ralentit pas mal de train. Première réaction : grrrr, pourquoi une telle décélération ! Mais on comprend très vite : la descente en virage à la sortie du bloc de la zone de freins (qui passa { travers une météorite) est particulièrement serrée, donc c’est finalement un gagné pour un perdu : on a ralenti certes, mais au moins on a évité la baffe !

Enfin le répit est de courte durée car voilà la Corkscrew, un classique de chez Vekoma, jamais très agréable, et celle de Space Mountain ne fait pas exception. Pour ne pas trop perdre le rythme niveau baffes, on enchaîne directement avec un virage bien serré et bien mal incliné, donc re bang dans le harnais ! A la sortie du virage nous attend le deuxième lift qui fonctionne avec des pneus. Il est assez court et plutôt rapide. On a juste le temps d’observer la lune qui nous sourit que le train replonge déjà dans la suite du parcours. Et là arrive la pièce de résistance : la Tongue. Il s’agit d’une sorte d’Overbanked Turn très incliné et très serré qui enverra avec un plaisir certain votre tête à la rencontre du harnais. Pour finir, le train fait une dernière fois le tour du dôme avant d’être freiné dans l’Electro de Velocitor et de retourner { la gare.

Au final, Space Mountain est-il un bon grand huit ? J’aurai tendance { dire oui et non…

D’un côté, on a vraiment affaire { une montagne russe hors du commun, qui ne ressemble { aucune autre. L’attraction a vraiment une dimension mythique, elle est très imposante depuis l’extérieur avec son énorme canon et son design art nouveau. Techniquement parlant, il n’y a rien { dire, c’est du grand art. De la catapulte { la musique synchronisée avec le parcours, en passant par les effets spéciaux (qui hélas sont souvent en panne), tout a été pensé, scénarisé. Le parcours est aussi très bien fichu et ne se contente pas de faire des spirales comme c’est généralement le cas pour les grands huit couverts. Il y a des descentes, pas mal de changements de direction, bref, on ne tourne pas en rond comme dans le Rock’n Roller Coaster. Autre chose appréciable, les éléments sont assez variés, et niveau intensité c’est tout { fait correct, avec quelques bonnes doses de G notamment dans l’entrée du Sidewinder Loop ou dans la spirale finale.

Mais le gros point noir de l’attraction, c’est le confort ! Tout d’abord les trains sont mal horriblement mal fichus, on est très serré, assez mal assis et il a très peu de place pour les jambes. Ensuite, ben comme la plupart des Vekoma, Space Mountain a très mal vieilli, et ce phénomène a de plus été renforcé par le fait que l’attraction fonctionne 365 jours par an avec jusqu’{ cinq trains simultanément sur le circuit. Une grosse réhabiltation est prévue en 2005...

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rcatique BTS VPT

effet de gâcher tout le plaisir ! Il y en a peut être qui peuvent faire abstraction de ce problème, moi je ne peux pas, je ne supporte pas que sur un grand huit ma tête passe son temps à ricocher de gauche à droite sur le harnais.

Les +

- Le concept, la thématisation, tout le design - Le parcours, très réussi et très varié Les –

- Le confort : les trains sont horribles et ca secoue comme c’est pas permis !

- Les effets qui ne marchent plus, la musique qui fait des sienne, le son de l’Electro de Velocitor qui ratatouille, etc.

Space Mountain Mission 2 Présentation de l'attraction

Nom: Space Mountain Mission 2

Ancien Nom: Discovery Mountain (1992 avant ouverture) - 1992-2005 : Space Mountain :de la Terre à la Lune à Parc Disneyland

Ouverture officielle: 4 juin 1995

Constructeur: Vekoma

Designer: Tim Delanay - Walt Disney Imagineering

Statut: SBNO - Reouverture le 9 avril

Parc: Parc Disneyland

Nom précédent:

EuroDisney (1992) EuroDisneyland (1993) Disneyland Paris (1994-2001)

Resort: Disneyland Resort Paris

Pays: France

Région/Ville: Marne-la-Vallée

Ouverture: 12 avril 1992

Groupe: Euro Disney SCA

Site Web: http://www.disneylandparis.com

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rcatique BTS VPT Fiche technique de l'attraction

Ride Train(s)

Type: Steel Launched

Indoor

Nombre de trains: 5

Modèle: Custom MK-

1200 Vekoma

Poids par train: 7500 kg

Superfie de l'attraction:

4400 m² Harnais/Sécurité: Horsecollar

Longueur: 1000 m Passagers par train: 24 Hauteur maximale: 31 m Installation des

passagers:

6 wagons

Descente maximale:

? 4 personnes par

wagon

Angle de descente: ?

Vitesse maximale: 70 km/h Thématisation Accélération

maximale:

?

Inversion(s): 2 Thème: Un voyage vers la Lune.

D’après le roman « De la Terre à la Lune » de Jules Verne.

Type(s)

d'inversion(s):

Sidewinder

Loop -

Corkscrew -

Description: Le circuit dans un dôme, la catapulte dans un canon.

Type de

propulsion:

1. Catapultage (câble) - 2. Lift à pneu

Couleurs des rails: Noirs

Voie(s) de garage: 2 Couleurs des supports: Noirs Nombre de quai: 2 Couleurs/thématisatio

n des trains:

Thématisés véhicules lunaires couleur cuivre.

Bande sonore.

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Divers Organisation

Photo au tour: Oui Durée du parcours: 2'15 Prix de l'attraction

1995

20 000 000 € Débit: 2400pers./heure

Prix de l'attraction 2005

5 000 000 € Personnel: 10

Taille obligatoire: 132 cm

Particularités techniques ou autres

- Circuit couvert très sinueux avec un catapultage incliné à 32°, deux inversions et bien d’autres éléments dont un virage très incliné appelé "Tongue".

- Space Mountain a été la première montagne russe à posséder une catapulte inclinée.

- Les trains sont équipés d'un système audio synchronisé avec le parcours.

- Lors du catapultage, les trains accélèrent de 0 à 50km/h - Equipé du Fast Pass

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rcatique BTS VPT

TROISIEME PARTIE

LA MARQUE D’UN PRODUIT TOURISTIQUE

I. Troisième partie : La marque du produit

a. Définition de la marque

Comme nous l’avons vu précédemment, tout produit touristique possède un cycle de vie que le responsable mercatique va contrôler par diverses actions. Parmi ces actions, le choix d’une MARQUE { appliquer { un produit est important. Elle va déterminer pour l‘entreprise et le consommateur un ensemble de fonctions dont la principale est l’identification ou l’authentification du produit.

La définition de la marque selon l’Institut National de la Propriété Industrielle (l’INPI) est la suivante :

Pour créer et déposer une marque, il faut trouver un nom de marque soi-même, soit faire appel à un cabinet spécialisé. On fait une étude d’impact auprès des futurs clients. Ensuite, on vérifie que celle-ci n’existe pas déj{, ou n’est pas interdite par la loi. Enfin, le responsable la dépose auprès de l’INPI ou du tribunal de commerce

Pour le dépôt d'une marque communautaire UE : 975 Euros + 200 € lors de l'enregistrement.

Pour le dépôt d'une marque internationale à l'Office Mondial de la Propriété Industrielle à Genève (En francs suisses), un émolument de base de 653 Francs suisses + 73 Francs suisses lors de l’enregistrement.

Faites un tour sur le site de l’INPI pour en savoir plus : http://www.inpi.fr/

LA MARQUE EST UN SIGNE DISTINCTIF QUI PERMET A UNE PERSONNE PHYSIQUE OU MORALE DE DISTINGUER SES PRODUITS OU SES SERVICES DE CEUX DES TIERS.

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rcatique BTS VPT

b. Les éléments, les qualités et les fonctions d’une marque La marque peut prendre deux formes. Elle est un signe verbal et / ou un signe figuratif.

1) La marque comme signe verbal (oral et écrit)

Une marque peut être caractérisée par un mot ou signe verbal.

Le signe verbal peut être un patronyme Renault, Partouche, Disney

Le signe peut être un pseudonyme Bic (Baron Bich)

Le singe verbal peut être un nom de lieu Evian, Iberia

Le signe verbal peut être une dénomination arbitraire

Danone, Club Med, Fram

Le signe peut être un chiffre ou un sigle Bière 1664, M6, F1

2) La marque comme signe figuratif

Une marque peut être caractérisée par un signe, auquel on ajoute un mot ou non.

Le signe figuratif peut être un dessin :

La virgule de Nike ou la tête corse pour la

CorsicaFerries

Le signe figuratif peut être un logotype (forme des

caractères)

« SG » de la société générale, Vacances air

Transat (ressemble à du sanscrit)

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rcatique BTS VPT

3) La marque comme signe complexe (verbal + signe figuratif)

Les signes peuvent être enfin la combinaison de signes verbaux et figuratifs auxquels on ajoute un jingle et ou un slogan (son, musique, slogan).

De façon générale, une marque combine tous ces éléments pour former un tout.

L’Oréal (mot + logotype + slogan)

CNP (mot + logotype + musique)

« Framissiommo »

« La montagne ça vous gagne »

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rcatique BTS VPT

4) Les qualités d’une bonne marque

Une bonne marque doit être avoir plusieurs qualités : Visible, lisible, facile à prononcer, originale, évocatrice, mémorisable, déclinable et internationale.

Commentaires Exemple

VISIBLE

LISIBLE

FACILE A PRONONCER

ORIGINALE

EVOCATRICE

MEMORISABLE

DECLINABLE

INTERNATIONALE

DISPONIBLE INPI http://www.inpi.fr/

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rcatique BTS VPT Coup de pouce examen.

Il se peut que l’on vous demande d’examiner dans un sujet, une « CHARTE GRAPHIQUE ». La méthode est la même. La charte graphique est un document de travail qui contient l'ensemble des règles fondamentales d'utilisation des signes graphiques qui constituent l’identité graphique d’une organisation, d'un projet, d'une entreprise. Le but de la charte graphique est de conserver une cohérence graphique dans les réalisations graphiques d'une même organisation, projet ou entreprise quels que soient les différents intervenants de la production. La marque d’un produit doit très souvent suivre une charte graphique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_graphique

Essayez vous

Installé en Haute Savoie au pied du massif des Bornes-Aravis, Stéphane VIRON, Accompagnateur en montagne et Guide Naturaliste, vous propose des randonnées en raquettes ou pédestres, naturalistes, et aussi des activités pour les séminaires

http://www.tracesetdecouvertes.fr

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rcatique BTS VPT

5) La marque a des fonctions mercatiques

Le responsable marketing applique à son produit une marque car elle a un double ensemble de fonctions qui lui sont propres.

5.1 Les fonctions pour l’entreprise

La marque permet { l’entreprise d’authentifier son travail auprès des consommateurs et des concurrents. (Air France, Easyjet)

Elle permet de distinguer entre eux les produits d’une même entreprise, mais également vis { vis de la concurrence. (DONATELLO Europe Centrale, DONATELLO ITALIE)

Elle permet de figurer la SEGMENTATION aux clients en proposant des signes distinctifs. (F1, SOFITEL) (Club Med 3 tridents, Club Med 1 trident)

Elle permet de positionner le produit par rapport à une cible (segment clientèle). (Clio Voyages, Voyageurs du Monde, Fram, Pacha Tours)

Enfin, elle permet de communiquer et d’éliminer la contrefaçon.

5.2 Les fonctions pour le consommateur

La marque permet aux consommateurs d’identifier et de repérer les produits de l’entreprise (Georges V, Air France, Go Voyages, lastminute).

La marque permet de communiquer et elle peut devenir un nom commun du langage (le club med, tente Trigano, Frigidaire).

La marque peut garantir la qualité et être le support d’image. (Terre d’Aventures, Singapour Airlines).

Elle peut représenter pour le consommateur un style de vie (Nike, Levis, Disneyland, le Club Med).

Il existe différents types de marques

Le responsable marketing peut faire le choix d’appliquer { sa production deux grands types de marques.

o La marque propre à sa production (Costa, PARC ASTERIX)

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rcatique BTS VPT o La marque de distributeurs ou MDD. Les MDD sont créées et détenues par des

distributeurs (Carrefour, FNAC).

Les distributeurs mais également aujourd’hui les réseaux, avec les franchises (AFAT, SELECTOURS), travaillent sur ce modèle marketing.

Leclerc Voyages peut apparaître comme une MDD.

Carrefour Voyages peut apparaître comme une marque enseigne.

Les entreprises peuvent produire un même produit directement sous leur appellation et produire également pour un distributeur MDD. C’est le cas de Look Voyages qui vend sous son nom et sous l’enseigne carrefour, les produits qu’il fabrique. Son objectif est de faire un prix moyen pour chaque voyage vendu.

6) Le responsable mercatique applique des stratégies à la marque

L’entreprise doit faire des choix et appliquer des stratégies { sa marque.

Elle peut décider que toute sa production portera la même marque. L’avantage est que les produits d’entrée ou de milieu de gamme bénéficient de l’image de marque des produits de prestige. L’inconvénient est qu’un seul produit peut anéantir l’image de tous les autres produits.

L’entreprise peut appliquer une marque par ligne de produit. Elle les cloisonne et les cantonne.

L’impact positif ou négatif d’image, ne se fait alors que sur la ligne de produit. Sauf { dire qu’elle communique en disant, « ce sont tous mes produits » (Danone, Nestlé).

L’entreprise peut utiliser une marque ombrelle. La marque générique couvre de sa renommée tous les produits (Disney).

L’entreprise peut enfin créer une marque par produit (Unilever = skip, omo, coral, wisk).

Pour conclure, un produit possède un cycle de vie, il est donc important, pour le responsable marketing, de suivre dans le temps « l’image de marque de son produit ». Il lui faudra programmer des études de notoriété et d’image pour contrôler les variations ou divergences des représentations mentales des clients vis à vis du produit. Cela revient à dire, « la marque de mes produits est-elle toujours pertinente auprès des publics pour faire vendre mes produit ».

Exemple : après étude le Club Méditerranée est devenu Club Med.

Références

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