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C'est un paysage pittoresque que l'on peut admirer de part et d'autre de la route Avant de réflé¬ chir, le touriste ferait proba¬ blement sienne cette défi¬ nition

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REFLETS FR/BOURGEOIS REVUE BIMENSUELLE 10 JANVIER 1992 N°1 Fr.3.50

«Gottéron, ça c'est super...»

Vivre en bons voisins à Vesin

De veitiées en cabarets

(2)

de Gérard Bou rpuenoud

La protection des sites

Un site? ... C'est un paysage pittoresque que l'on peut admirer de part et d'autre de la route Avant de réflé¬

chir, le touriste ferait proba¬

blement sienne cette défi¬

nition. Dès lors, il n'est pas surprenant que ce dernier, devenu propriétaire, s'éton¬

ne en constatant que les autorités qualifient de site le cadre de vie quotidien (cen¬

tre urbain ou village) et même la forêt ou la rivière que tout promeneur fré¬

quente et utilise depuis tou¬

jours... Bien plus, les grandes sociétés publiques ou pri¬

vées, qui ont pour tâche d'équiper le pays en autorou- tes(N1), lignes électriques ou voies ferrées (Rail 2000), ne sont pas, elles non plus, tou¬

jours convaincues que des espaces de plusieurs milliers d'hectares sont dignes de la même protection juridique que des sites comme le lac Noir ou l'étang d'Echarlens.

La notion oe site est très imprécise et le demeurera, mais le concept, lui, fait for¬

tune Personne ne met en question l'intérêt général et vital qui s'attache à une bon¬

ne politique de défense des sites, même si les avis sont

très partagés sur la défini¬

tion de cette politique que les nouveaux élus au Conseil d'Etat fribourgeois feraient bien de s'inspirer pour éviter que trop de paysages et de sites continuent à être mas¬

sacrés pour des construc¬

tions exagérées ou des réali¬

sations inutiles. Le moment est venu de faire campagne pour protéger ce qui peut encore l'être

Quant aux marchands de biens et aux promoteurs, ils ont depuis. longtemps fait de ce vocable «site» un des mots-repères de leurs opéra¬

tions immobilières. Mais en définitive, seules importent les évolutions heureuses ou malheureuses des espaces urbains ou naturels et, s'il est impossible de deviner ce qui serait arrivé en l'absence de toute politique ou protec¬

tion des sites, on ne peut conclure à un bilan positif dans ce domaine, malgré quelques succès ponctuels et un retournement de ten¬

dance

L espace, le paysage, c'est avant tout ce qui sert de toi¬

le de fond à la maison indivi¬

duelle ou à un terrain de camping. La nature est vaste et généreuse, mais ce n'est pas une raison pour la détruire à tort. Dans bon nombre de villages les servi¬

ces s'efforcent de passer d'une époque où la sentence tombait de la bouche d'un seul architecte à une autre qui fait une large place à la concertation.

La protection nouvelle d'un site s'accompagne en princi¬

pe d'une étude de l'habitat et des lignes de force du pay¬

sage Le goût prononcé des Suisses, y compris des Fri¬

bourgeois, pour une maison familiale individuelle neuve sur un lopin de terre présen¬

te toujours autant de risques pour nos vieux villages que la pression touristique et révolution des méthodes agricoles modernes, qui ne cessent de faire peser de for¬

tes menaces sur nos espaces verts.

(3)

SOMMAIRE 10 JANVIER 1992 N° 1

Elle veut garder son autonomie

Elle, c'est la commune de Vesin, qui compte aujour¬

d'hui 230 habitants, lesquels sont heureux de vivre les uns près des autres sur ce coin de terre de la Haute- Broye. Les autorités comme la population n'ont qu'un seul souhait à exprimer en ce début d'année 1992: que Vesin puisse garder son autonomie et son identité.

PATRIMOINE Veillées et cabarets

ENVIRONNEMENT Des arbres et des plantes

NOS AÎNÉS

L'avenir appartient aux personnes âgées 8 VILLAGES DE CHEZ NOUS

Vivre en bons voisins à Vesin 11 REGARDS SUR...

Nouvelles rames GFM dans le Lac 16 NOTES MUSICALES

Chœur symphonique de Fribourg 19

Une attraction internationale

Château-d'Oex est devenu depuis quelques années

«La mecque européenne»

du vol de montgolfière grâce à son exceptionnel climat.

La prochaine semaine du ballon à air chaud (la 14e du nom) se déroulera du 18 au 26 janvier 92 et verra la par¬

ticipation de quelque 80 pilotes provenant de 16 pays. Une attraction qui atti¬

re chaque année des mil¬

liers de personnes dans ce village de montagne.

«Gottéron, ça c'est super...»

DIVERTISSEMENT

De l'air chaud dans le ciel 20

Lors de son entretien avec notre chroniqueur sportif, Jean-Pierre Dousse, chef technique du club fribour- geois, a insisté sur un objec¬

tif à atteindre à tout prix:

«Conserver la troisième pla¬

ce au classement qui lui paraît impératif et si possi¬

ble prendre de la distance avec Ambri pour permettre au HC Gottéron d'économi¬

ser de la substance physi¬

que pour les playoffs».

LES SPORTS

Des Fribourgeois au supercross de Genève Sur le chemin d'un titre de

champion suisse 21 HUITIEME DISTRICT

Avec nos compatriotes de Lausanne 26 REGARDS SUR...

La commune de Courtepin

se modernise 29

NOUVEAU

Rire et s'amuser.. 32

TRANSPORTS

12e Salon des véhicules utilitaires 35 US ET COUTUMES

Le Grenette de Berthoud 38

NOTRE COUVERTURE:

Gottéron avec Bykov et Khomutov Comme dit le proverbe: «Tonnerre d'hiver, tonnerre d'enfer». C'est ce qui se produit à la patinoire de Saint-Léonard depuis que le pré¬

sident du HC Fribourg-Gottéron, Jean Marti¬

net, a réussi un coup de maître, celui d'avoir au sein du club fribourgeois deux des meil¬

leurs joueurs de hockey sur glace du monde.

Nous voulons parler de Slava Bykov et Andrej Khomutov, que nous vous présentons sur cette photo de Marina Cox.

Photo tirée du livre «Fribourg», Editions Buchheim et Fra- gnière, Fribourg.

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PATRIMOINE

jt^S

Récréation dominicale près de Morat au début du siècle.

Pour économiser le feu, les bougies et les chandel¬

les, on se réunit à plu¬

sieurs familles les soirs d'hiver. Un soir chez l'un, un soir chez l'autre, selon un roulement préétabli. Le cycle des veillées débute dès la fin des travaux d'automne, souvent après la St-Martin, et se raréfie sitôt les fêtes pascales.

Dans la chambre commune, où trône le fourneau en molasse comprenant un ou deux étages pour s'asseoir, les femmes filent le chanvre et la laine, au rouet ou au fuseau, une quenouillée après l'autre.

Elles tricotent, cousent, bro¬

dent, tissent, préparent les châtaignes et les noix. Les hommes teignent le chanvre, tressent la paille ou réparent des outils. Ainsi, les veillées ont une justification écono¬

mique.

Elles sont également le véhi¬

cule d'une sagesse tradition¬

nelle, un lieu de réflexion fon¬

dée sur la mémoire collective.

Elles nourrissent une culture populaire mais «fonctionnel¬

le» dans la mesure où les motifs littéraires des contes les plus répandus punissent l'avarice et récompensent la générosité.

Parfois, elles sont aussi une agence matrimoniale. A ce propos, l'étiquette qui régle¬

mente la conduite des amou¬

reux pendant les veillées est, dans toutes les régions, fort rigoureuse. Tant qu'une fille est libre, les garçons ont le droit collectif de faire valoir leurs prétentions en offrant des cadeaux, des consomma¬

tions le plus sucrées possible, parce que «le sucre augmente l'amour». Mais dès que la fil¬

le a manifesté sa préférence, les compétiteurs la laissent tranquille avec son galant attitré, mais pas question de folâtrer dans les étables ou les bergeries ! D'ailleurs, la fille a intérêt à rapidement faire le bon choix. On lui accorde une première erreur, mais si elle refuse un second galant, elle est l'objet de farces à mardi gras ou au premier mai.

Pourtant, en cet âge s'affirme de plus en plus un concurrent redoutable pour la veillée et surtout pour le dimanche, jour de repos hebdomadaire:

le cabaret.

Foyer privilégié de la sociabi¬

lité masculine, le cabaret inquiète fortement le clergé qui conjugue cabaret avec vice, débauche, contestation de l'ordre social. Si on y joue volontiers aux cartes, jeux de tarot ou de «tape» aux figu¬

res bizarres et pleines de sens pour les charlatans, on y organise souvent des «cas¬

sées», où la consommation de noix et de châtaignes gril¬

lées est prétexte à boire exagé¬

rément vin et eau-de-vie, à chanter, à faire danser les fil¬

les même après l'angélus,

«tous restes d'une ancienne vie de désordre inspirée par un sentiment égoïste, nuisible à la moralité et au bien-être de la population».

Albert Jaquet

(A suivre)

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Des arbres, des plantes et des lieux-dits

La gentiane

Commençons par Vounetz. En 1146, on écrit UUANESCHI, qui devient VOUNESCHI dans les environs de 1300 et Von- nechy vers 1700. A l'heure actuelle, on écrit Vounetz ou Vounetse. Du pâturage, le toponyme a chapeauté l'une des pointes des Dents-Vertes, que l'on nomme également DENT- DU-FEU; mais au début du

Récemment, nous nous sommes penchés sur le nom de Charmey.

Regardons, aujour¬

d'hui, Vounetz et cer¬

tains lieux-dits des environs. Ils sont tous tirés d'une plante ou d'un arbre, et prouvent l'intérêt qu'avaient nos lointains ancêtres à étudier, à aimer et à se

elle aidait et soulageait ceux qui avaient trop mangé et trop bu ! La «patience des Alpes»

Descendons sur le flanc sud- ouest de ce vanil. Nous avons le pâturage du Drotsu. Très en pente, il est totalement entouré de forêts. Cela étant, il aurait pu se nommer «la Cierne». Mais ici plus qu'ailleurs les Anciens y cueillaient de la «patience des

Vounetz au milieu et les Dents-Vertes à droite.

XVe siècle on parle du Vanel de Vuarussin. Comparez Uuanes- chi et Vuarussin: ils offrent une similitude. Le premier, pour les spécialistes, est dérivé en -ica ou -isca, d'un radical probable¬

ment celtique. Le second a son origine dans le nom d'une sorte de gentiane, la verosse (en patois), venu d'un radical pré-

indo-européen WAR. Donc la même origine.

La gentiane est connue pour ses propriétés médicinales. On uti¬

lise sa racine pour en faire un fébrifuge énergique et un bon stimulant des fonctions digesti¬

ves. A Charmey, on a très long¬

temps fabriqué de la gentiane.

Les lendemains de bénichons,

PHOTO PERRET

Alpes», ou de l'oseille, si vous préférez. Cette plante était utili¬

sée pour une infusion, un thé, car elle avait une valeur diuréti¬

que. Elle permettait de mieux faire... pipi! C'est dire que la prostatite (maladie de la prosta¬

te chez les hommes) n'est pas un mal des temps modernes; elle est vieille comme l'être humain.

Ce nom est tiré du patois DROUTSE, DROUTCHE =

«patience des Alpes». En 1400 on disait, pour nommer le pâtu¬

rage, «ou drouchy», devenu à travers les siècles simplement

«Drotsu».

Des buissons de houx

Passons juste au nord du Drot¬

su. Tous les Charmeysans con¬

naissent le petit vallon encaissé et boisé de la Grublex, que l'on domine lorsque l'on monte à Vounetz en télécabine. C'est là que le Riau des Arses ou Riau de Coppet prend sa source. La première citation écrite connue remonte à 1408. Alors, c'est Gri- bley. Ce mot est dérivé du vieux patois AGREBYO = le houx, provenant lui-même du latin ACRIFOLIUM. On cueillait le houx en ce lieu escarpé pour différentes raisons. A Charmey, les menuisiers ont toujours été des artistes. Avec ce bois, ils fai¬

saient des meubles, des man¬

ches d'outils et des fouets. Avec la seconde écorce du houx, ils préparaient de la colle, la glu, et quant aux feuilles, ils en fai¬

saient une bonne tisane sudori- fique; ils l'utilisaient contre les rhumes et autres refroidisse¬

ments. Les branches avec leurs feuilles vertes et piquantes, enfin, on les sert sous forme de décoration des appartements durant certaines fêtes, dont Noël et Nouvel-An. Cette méthode remonterait aux Cel¬

tes.

De l'ail et non de l'eau

Et la Place des Aulx? Elle est tout au bas de la Grublex, au bord de la route qui conduit au Ganet d'Avau. Les vieux Char¬

meysans venaient ici cueillir de l'ail sauvage. Ce mot provient du latin ALLIUM. L'ail sauva¬

ge, comme celui des jardins, est un stimulant et sa teinture a la propriété d'abaisser la tension artérielle. 11 produit également une action bienfaisante dans les affections pulmonaires.

Si vous montez à la Place des Aulx, regardez bien: les pro¬

priétaires ont fait une erreur; ils ont écrit: Place des Eaux. Bien sûr, il y a deux ruisseaux qui se rejoignent sur le pâturage... Et pourtant !

Marcel Perret

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Impossible d'affirmer si les pâtes ont été inventées en Chine et importées en Europe par Marco Polo ou si nos voisins méridionaux furent les premiers à les préparer. Une chose cependant est certaine:

les pâtes doivent être cuites «al dente», c'est-à-dire qu'elles doivent être fermes sous la dent.

Alors que les Italiens les apprécient en entrée et qu'ils laissent libre cours à leur fantaisie lors de leur préparation, chez nous les pâtes sont souvent servies en accompagnement d'un plat de viande, de poisson ou de légumes. Toujours est-il qu'elles sont délicieuses lors¬

qu'elles sont apprêtées dans les règles de l'art.

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NOS AÎNÉS

L'avenir appartient

Au cours des prochaines décen¬

nies, le nombre des bénéficiaires de l'AVS continuera d'augmen¬

ter considérablement, de même que leur proportion au sein de la population. Cet accroisse¬

ment concernera tout particu¬

lièrement les personnes âgées de plus de 80 ans. Le cas de la Suis¬

se n'est pas unique, puisque d'autres pays européens con¬

naissent aussi un fort vieillisse¬

ment de leur population.

Ce phénomène doit être analysé en fonction de deux conséquen¬

ces fondamentales:

Premièrement, le vieillissement donne lieu à une modification encore jamais vue de la pyrami¬

de des âges et à des change¬

ments considérables dans l'ha¬

bitat, la structure des ménages, les rapports de production et de consommation, ainsi que dans le comportement politique et

culturel de la population. Les relations entre les générations subissent en outre de sensibles modifications, de sorte que l'on peut se demander dans quelle mesure on pourra continuer à s'appuyer sur la solidarité entre générations et si les problèmes existants ne vont pas s'aggraver.

La conception de l'existence individuelle change également, car on peut non seulement espé¬

rer vivre plus longtemps, mais aussi envisager d'exercer certai¬

nes activités à d'autres périodes de la vie.

Deuxièmement, les personnes actives qui prendront leur re¬

traite au cours des décennies à venir devraient, pour ce qui est de l'aspect social et économique ainsi que de l'évolution de leur état de santé et de leur équilibre psychosocial, être sensiblement différentes des retraités d'au-

Une chambre spacieuse d'un home de chez nous. PHOTOS G. BD

jourd'hui. Elles ont en effet reçu une meilleure formation et bénéficient d'une expérience professionnelle plus diversifiée;

elles ont souvent une situation financière plus confortable et sont plus dynamiques que les retraités actuels. Les change¬

ments dans les relations entre hommes et femmes devraient

aux personnes agees Toujours plus de personnes âgées.

également exercer une influence sur le mode de vie des retraités futurs.

Les modifications de la pyrami¬

de des âges, dues à l'accroisse¬

ment du nombre des personnes âgées et à la diminution de celui des jeunes, suscitent de nouvel¬

les réflexions dans des domai¬

nes aussi divers que la santé publique ou la politique sociale.

Le développement de la recher¬

che sur la vieillesse en Suisse est nécessaire pour que les milieux politiques, les organisations économiques et sociales ainsi que l'ensemble de la population puissent analyser de façon constructive les changements démographiques, sociaux, cul¬

turels et économiques qui sont déjà survenus ou qui se produi¬

ront. C'est pourquoi le Départe¬

ment fédéral de l'intérieur a mis sur pied une commission char¬

gée de rédiger un nouveau rap¬

port traitant du problème de la vieillesse en Suisse. De plus, cinq professeurs ont reçu man¬

dat de procéder à une analyse du système des trois piliers.

Il est fort louable qu'une entre¬

prise telle que la Winterthur-Vie aborde le thème «Vieillir dans la société d'aujourd'hui». Ain¬

si, grâce à des moyens objectifs et clairs, elle informe le grand public, de façon brève et néan¬

moins complète, sur le problè¬

me tant complexe que varié de la vieillesse.

Flavio Cotti Conseiller fédéral Chef du Département de l'intérieur

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ARTISANAT

EXPOSITION-VENTE À RUE C'est dans l'enceinte de la

jolie cité moyenâgeuse de Rue que les artisans de la région et d'ailleurs s'étaient donné rendez- vous pour une exposition qu'ils renouvellent chaque année le dernier week-end de novembre, laquelle atti¬

re à chaque fois de nom¬

breux curieux.

C'est la quatrième année con¬

sécutive que trois artisanes de Rue organisent cette exposi¬

tion pour laquelle elles ne choisissent qu'un seul artisan par discipline, ce qui offre une grande diversité des objets exposés.

Cette année, on pouvait ad¬

mirer: l'agile souffleur de ver¬

re, créant des formes multi¬

ples, toutes aussi gracieuses les unes que les autres; la dentellière, avec ses mains de fée; de la gravure sur verre ainsi que de la peinture sur soie et sur porcelaine. Des créations insolites de bougies, de montres peintes et de

bijoux. Une magnifique col- Que de belles lampes pour votre intérieur!

ltavail el création des artisans

Et que de merveilleux objets faits main!

lection de poupées, des clowns très originaux. L'ébé¬

niste d'art présentant ses meubles rustiques contrastait avec la présence d'un créateur de fauteuils en cuir très design.

PHOTOS DENISE BULLIARD

Un régal pour les yeux avec les arrangements floraux. Des tricots en laine de chèvres d'Angora multicolores et douillets. Une agréable façon de se vêtir afin d'affronter l'hiver. Une création cocasse:

des tableaux naïfs faits de lai¬

ne de mouton, de graines et de glands: ravissants. A voir aussi des lampes en macramé, des jouets en bois, de la pyro¬

gravure et plein de choses encore.

Les superbes caves voûtées avec leurs escaliers d'époque recevaient d'autre part un artiste peintre ainsi qu'un céramiste.

L'organisation d'une telle exposition quelques jours avant les fêtes de Noël a pro¬

curé aux visiteurs des idées pour leurs éventuels cadeaux de fin d'année. A noter que tous les articles sont d'un prix abordable, ce qui favorise donc la vente.

Félicitations donc à Denise Bulliard, Colette Bosson et Suzanne Prélaz pour leur dévouement à 1?, cause de l'artisanat.

Marinette Jaquier

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CHAQUE QUINZAINE CHEZ VOUS Il y a déjà plus de quinze ans que notre revue est bimensuelle.

Deux fois par mois, elle arrive dans votre boîte aux lettres tel un message d'une terre à laquelle tout Fribourgeois dans le sang demeure attaché.

Chaque membre de la famille la parcourt à sa manière, y prend plaisir à la lire, pour ensuite la passer aux enfants, aux grands- parents, aux amis. Pourquoi ne pas la proposer également à ceux et celles qui ne la connaissent pas encore et les encourager par la même occasion à souscrire à un abonnement!

Notre objectif est de vous offrir, à vous les fidèles lecteurs de Fribourg Illustré ainsi qu'à vous les futurs abonnés, une revue de plus en plus variée, une revue qui se respecte et qui préfère construire l'avenir de ce canton plutôt que de le démolir...

A tous ceux qui ont déjà réglé l'abonnement pour 1992 nous disons merci. Nous prions tous ceux qui ont omis de s'acquitter du montant de Fr. 78.50, montant qui n'a pas changé pour 1992, de bien vouloir le faire sans trop tarder. Cette sage décision vous évitera des frais de remboursement inutiles.

Fribourg Illustré

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VILLAGES DE CHEZ NOUS

Dans la Haute-Broye fri- bourgeoise, pour peu que l'on se donne la peine d'y faire escale, un village nous offre une agréable surprise. Nous voulons parler de Vesin, ce coin de terre où fermes et maisons familiales se côtoient dans le silence comme si elles étaient à la recherche d'une intimité villageoise.

Sise à une altitude de 515 mètres, cette commune se trouve à la croisée des rou¬

tes Granges-Marnand - Estayayer-le-Lac - Combre- mont - Payerne. En l'an 1223, elle se nommait Visins, qui vient du mot latin vicinus et du patois vesin, voisin.

Ce village broyard a tout pour être heureux. Et, ma foi, il l'est. Ou presque. De tout temps le Vesinois était connu pour son caractère

La commune de Vesin vue d'avion.

Bonjour

Monsieur le syndic de...

VESIN

Une commune qui veut garder son autonomie

frondeur, sa jovialité et sa propension à la bonne humeur. Et c'est avec cette compréhension mutuelle et une entente parfaite que l'Exécutif de Vesin admi¬

nistre cette commune de 230 habitants, laquelle est décidée à garder son auto¬

nomie et son identité.

Qui dit jovialité et sourire

ne dit pas obligatoirement manque de sérieux, c'est ce dont je me suis rendu compte en discutant à bâtons rompus avec le syndic de Vesin, M. Charly Haenni, un homme jeune et dynamique, qui a le don de recevoir ses hôtes dans son fief.

G. Bd

Charly Haenni, trente-cinq ans, deux enfants, agent géné¬

ral d'assurances, entré au Con¬

seil communal de Vesin en 1978, syndic depuis 1982, élu député au Grand Conseil fri- bourgeois en novembre 1991. Il est également président de VEconomy-Club de la Broyé et arbitre de football en ligue nationale.

INTERVIEW FI - Monsieur le syndic, pouvez- vous nous définir la situation géographique de votre com¬

mune?

Charly Haenni - Situé en amor¬

ce de la Haute-Broye, notre vil¬

lage est échelonné en bordure de la route cantonale Estavayer- le-Lac - Granges-Marnand et sur la ligne de bus GFM Esta- vayer-le-Lac - Vuissens - Cugy.

Notre population jouit d'une vue qui s'étend du Jura aux Alpes bernoises, tout en ayant un coup d'œil agréable sur cette terre fertile qu'est la Broyé.

D'une superficie de 335 ha, notre commune a toujours fait partie de la paroisse de Cugy, où se trouve d'ailleurs la liaison fer¬

roviaire la plus proche.

- Quelle a été l'évolution démo¬

graphique de votre commune et va-t-elle garder son identité?

- La commune de Vesin a, com¬

me le district de la Broyé, connu une certaine stabilité démogra¬

phique jusqu'en 1950, période

(12)

VILLAGES DE CHEZ NOUS

durant laquelle elle comptait plus de 250 habitants. Puis ce fut l'exode jusqu'au début des années 80, pour atteindre le point crucial de 170 habitants en 1983. Face à cette situation, les autorités communales ont mis en place une stratégie dans le but d'enrayer ce phénomène.

Il le fut d'abord par la construc¬

tion d'un premier immeuble locatif selon le principe HLM, permettant ainsi de pratiquer une politique de loyers attracti¬

ve, laquelle a été jugée indispen¬

sable pour une commune com¬

me la nôtre qui n'a pas d'atouts importants à faire valoir. Les deux épiceries de notre village sont fermées. La distribution du courrier de Vesin est assurée par l'Office postal de Montet.

Parallèlement, notre commune

a aménagé un lotissement de six parcelles destinées à la cons¬

truction de maisons familiales, avec la particularité que le ter¬

rain est vendu à un prix modéré et exclusivement aux habitants de la commune, ceci dans le des¬

sein d'inciter les jeunes qui se marient à s'établir définitive¬

ment dans notre village. Ces ini¬

tiatives ont eu pour effet une augmentation de la population qui est aujourd'hui de 230 habi¬

tants. Notre commune était d'autre part confrontée à un vieillissement quelque peu inquiétant en ce sens que les personnes au bénéfice de l'AVS représentaient 25 % de la popu¬

lation, une proportion qui, depuis quelques années, a été ramenée à 13 Va.

Quant à l'identité, nous ne pen-

Une maison qui date de 1868.

L'école du village qui va probablement être l'objet d'une transformation et rénovation dans un proche avenir.

sons pas qu'elle soit propre à notre village, mais plus particu¬

lièrement aux gens qui l'habi¬

tent. Nous souhaitons simple¬

ment qu'elle évolue avec le rajeunissement de notre popu¬

lation.

L'Exécutif de Vesin avec, de gauche à droite, Roger Ansermet, conseiller; Gilbert Egger, boursier; André Decorges, conseiller; Charly Haenni, syndic; Sylvia Bersier, secrétaire; Ernest Veth, conseiller; Gabriel San- sonnens, conseiller.

Sociétés locales Société de tir, Vesin Martial Bersier, président Société de jeunesse, Vesin Gilles Borgognon, président

Ski-Club «Les Faucons», Vesin

Pascal Boigognon, président

Fanfare paroissiale, Cugy-Vesin Jean-Luc Chassot, président, Cugy Maurice Terrin, directeur Chœur-mixte paroissial, Cugy-Vesin

Jean-Pierre Grandgirard, président, Cugy Nicolas Demierre, directeur, Vesin Société de gymnastique, Cugy-Vesin

Charles Chuard, président, Cugy

Section des samaritaines, Cugy-Vesin

Paulette Bersier, présidente, Cugy

(13)

VILLAGES DE CHEZ NOUS

- Est-il exact que l'agriculture est encore bien enracinée à Vesin?

- Effectivement, le secteur pri¬

maire a encore sa place dans notre commune, puisqu'il occu¬

pe à l'heure actuelle un quart de la population active. Sur les vingt-deux exploitations agri¬

coles qui existaient en 1955, il en reste aujourd'hui sept qui se partagent les 256 ha de terres sur lesquelles nos agriculteurs cultivent des céréales, du maïs à ensiler et bien sûr, la Broyé obli¬

ge, du tabac. La production lai¬

tière atteint 450 000 kilos par an. Mis à part un débit de 4000 litres par année à la vente locale, la majorité de la production est vendue à Conserves Estavayer SA. Le domaine forestier, quant à lui, s'étend sur 61 ha, dont la plus grande partie est propriété de la commune.

- Est-ce que votre village abrite des artisans?

- Nous n'avons aucune industrie dans notre commune, mais par contre un forgeron, un menui¬

sier, un garagiste, un charpen¬

tier, un aubergiste et un cordon¬

nier qui exerce toujours son art.

Nous avons également l'entre¬

prise Savary «Béton frais et Gravières SA» qui occupe actuellement une vingtaine de personnes. Désireuse de favori¬

ser le développement de cette dernière, notre commune a créé

Une très jolie salle communale.

une zone artisanale spécifique par la vente d'un terrain à un prix attractif.

- L'infrastructure de votre com¬

mune est-elle réalisée?

- Au cours de la dernière décen¬

nie, un abri de protection civile a été construit au centre du vil¬

lage. Il abrite entre autres la sal¬

le communale et le local du ser¬

vice du feu. Nous avons d'autre part réussi à raccorder notre commune à la station d'épura¬

tion de l'Association intercom¬

munale de la Petite-Glâne (AIPG), laquelle a été construi¬

te sur le territoire de Bussy.

Etant donné que le principe d'un remaniement parcellaire a été accepté à une large majorité lors de l'assemblée communale du mois d'octobre 1990, nous nous trouvons dans l'obligation d'étudier un nouveau plan d'aménagement qui comprend deux zones à bâtir, dont l'une est déjà entièrement occupée.

- La culture, les loisirs et les sports font-ils partie de la vie quotidienne des habitants de Vesin?

- L'animation culturelle et spor¬

tive se fait avec le village voisin de Cugy. Je m'explique. La société de gymnastique, la fan¬

fare et le chœur mixte sont des sociétés paroissiales de Cugy- Vesin. Ce mariage de raison permet à la population de notre

Un quartier résidentiel.

commune de bénéficier des ins¬

tallations sportives de Cugy, comme d'ailleurs de la grande salle où nos sociétés villageoises organisent leurs lotos et mani¬

festations.

Les villages voisins d'Aumont, Nuvilly et Montet (précédem¬

ment Ménières) sont aussi des localités attractives, en particu¬

lier pour le football et le tennis.

Dans le cadre strictement com¬

munal, il nous sied de mention¬

ner le ski-club, la société de jeu¬

nesse et la société de tir qui a organisé le dernier tir en campa¬

gne de la Broyé et la rencontre de tous les ressortissants de la commune de Vesin à l'occasion du 700e anniversaire de la Con¬

fédération.

- Qu'en est-il de l'instruction scolaire?

- Notre commune fait partie d'un regroupement scolaire avec Aumont et Nuvilly depuis

Autorités communales Charly Haenni, syndic Administration générale - Urbanisme et aménage¬

ment du territoire - Affaires militaires et sociales Ernest Veth, vice-syndic Service des eaux - Epura¬

tion - Ecoles et corps ensei¬

gnant

Roger Ansermet, conseiller Culte, culture et loisirs - Routes et chemins - Eclaira¬

ge public - Voirie - Service du feu - Agriculture André Decorges, conseiller Hôpitaux et homes - Soins ambulatoires - Finances et impôts

Gabriel Sansonnens, conseiller

Gravières - Service de la voi¬

rie - Protection de la nature - Endiguement - Cimetière - Bâtiments communaux - Protection civile - Forêts - Ruisseaux

Administration communale Sylvia Bersier, secrétaire Gilbert Egger, boursier

(14)

VILLAGES DE CHEZ NOUS

1971. L'école de Vesin accueille les degrés I et II, celle de Nuvilly les degrés III et IV, tandis que celle d'Aumont a les élèves des degrés V et VI, ainsi que la clas¬

se enfantine. Ces trois villages totalisent quelque 80 élèves qui ont la chance de bénéficier d'un complexe scolaire et sportif moderne à Aumont.

- Comment se fait l'information communale auprès de la popu¬

lation?

- Il y a déjà dix ans que nous édi¬

tons deux à quatre fois par année un bulletin d'informa¬

tion destiné à renseigner la population sur les décisions de l'Exécutif, lequel a d'autre part décidé une permanence heb¬

domadaire à l'administration communale. Celle-ci est assurée à tour de rôle par le syndic et la secrétaire. Dans le but d'appor¬

ter un petit plus à l'animation de notre village, nous aimerions, nous membres du Conseil com¬

munal, développer l'organisa¬

tion de soirées d'information, telle que la première qui avait pour thème: «Les plantes médi¬

cinales et leurs vertus».

- Est-ce que votre commune a des projets à l'étude?

- Si personnellement je devais répondre par la négative, je pré¬

férerais abandonner ma fonc¬

tion de syndic. L'amélioration de la qualité de la vie étant une œuvre sans fin, il est évident que nous avons des projets que

Une ferme qui abrite également l'auberge villageoise.

nous devrons réaliser dans un très proche avenir. Il y a la der¬

nière étape de l'épuration avec son réseau de collecteurs dans la partie centrale de notre village, une réalisation qui va nous per¬

mettre d'améliorer le réseau d'eau potable et de construire un trottoir le long de la route cantonale. Nous devrons égale¬

ment nous soucier des captages d'eau et de leur amélioration ainsi que des zones de protec¬

tion y relatives. Il est d'autre part question de rénover le bâti¬

ment qui abrite l'école et l'admi¬

nistration communale.

- La situation économique de votre commune est-elle consi¬

dérée comme saine?

- Elle l'est malgré une dette de Fr. 2300.- par habitant. Alors

Une ferme qui date de 1831.

que la rentrée fiscale représente un montant de Fr. 390 000.- par année, les contribuables de Vesin ont, lors de la dernière assemblée communale, accepté une hausse du taux de l'impôt à Fr. 1.10, y compris celui de la paroisse.

- Le Conseil communal a-t-il des souhaits à exprimer?

- Comme toutes les autorités exécutives de ce canton et de ce pays, nous souhaiterions jugu¬

ler les charges qui nous sont imposées et qui réduisent sensi¬

blement la marge de manoeuvre des autorités communales, ce qui fait dire à certains que les conseillers communaux sont avant tout des gestionnaires canalisés, plutôt que d'être des décideurs de premier ordre.

PHOTOS G. BD

Il serait aussi temps que nous mettions un frein à la proliféra¬

tion de lois et règlements afin de rendre l'administration plus simple et plus accessible. Je dirais qu'il faut plus réfléchir avant de clamer haut et fort que la fusion est le seul remède à la viabilité d'une petite commune, en promettant une manne can¬

tonale importante. Ainsi, nous allons encore accentuer la démotivation des citoyens face à la chose publique.

La situation financière d'une commune ne devrait pas être le seul critère d'appréciation de sa viabilité, car la vie sociale est aussi importante et souvent fort développée dans les moyennes et petites communes. Devenons dépendant pour certaines cho¬

ses, élargissons les collabora¬

tions intercommunales, lais¬

sons tomber l'esprit de clocher et faisons preuve de solidarité, telles sont en quelques mots les notions à développer pour con¬

server l'autonomie communale.

Il serait bon aussi de mieux res¬

ponsabiliser les districts par l'exécutif élu, c'est-à-dire le pré¬

fet.

- Au cours de cette interview sur la vie économique de votre commune j'ai eu vent que vous avez été élu député au Grand Conseil fribourgeois en novem¬

bre 1991. Dans quels domaines allez-vous donc vous faire le porte-parole?

- Il y a effectivement bon nom¬

bre de problèmes qui me tien¬

nent à cœur, mais pour être bref dans cet entretien qui, me sem- ble-t-il, est déjà important sur la commune de Vesin, je n'en cite¬

rai que quelques-uns: l'écono¬

mie, la santé publique, l'autono¬

mie des petites communes, la notion des études et des trans¬

ports ainsi que l'amélioration des liaisons tant routières que ferroviaires avec la ville de Fri- bourg, ceci en particulier pour les enfants de la Broyé qui selon leur domicile sont contraints de se lever à six heures pour pren¬

dre le train ou le bus GFM, alors que les cours ne commencent qu'à huit heures dans la capitale du canton.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

(15)

myMàS* DE CHEZ NOUS

Surpris de voir à notre époque le mot «Chaussures» sur la faça¬

de d'une maison d'un village campagnard, je suis entré et j'ai découvert un petit magasin ain¬

si qu'un atelier de cordonnier dans lequel était assise une figu¬

re pittoresque de Vesin. Je veux parler de Louis Veth, un grand jeune homme de soixante-dix ans, qui s'est levé pour me saluer et m'accueillir avec le sourire.

Malgré sa modestie naturelle, j'ai engagé la conversation dans le dessein de connaître ce que fut sa vie.

Il a toujours vécu à Vesin, parce que son père était cordonnier dans ce village. Lui-même a choisi ce métier parce que dès l'âge de cinq ans il se passion¬

nait déjà pour le travail que pra¬

tiquait son père. En 1944, alors que ce dernier décidait de pren¬

dre sa retraite, Louis reprenait à son compte l'atelier de cordon¬

nier, bien qu'une telle activité professionnelle n'apportait pas beaucoup de pain à ses quatre enfants qu'il éleva avec son épouse décédée en 1961 déjà.

«Quelle chance que l'armée suisse m'a confié la fabrication des souliers militaires durant

vingt ans, sinon je n'aurais jamais été en mesure de nourrir ma famille», précise cet homme travailleur et courtois.

Possédant un moral à tout cas¬

ser, il prépare lui-même ses repas et s'occupe de l'entretien de sa maison. Il fait chaque jour une heure de marche dans la nature et consacre un peu de temps à réparer des souliers pour les gens de la région. Cha¬

que week-end, au volant de sa 2 CV, il se rend en Gruyère, tel un armailli qui veut revoir ses mon¬

tagnes. Cinq heures de marche ne lui font pas peur. Il a déjà gravi de nombreux sommets tels que la Berra, le Moléson, le Vanil-Noir, Brenleire, les Gast- losen et j'en passe. Son hobby:

découvrir tout ce qui fait la beauté de la nature avec ses ani¬

maux sauvages, ses plantes, ses fleurs, ses arbres, etc.

Dans le village de Vesin, Louis Veth n'est pas uniquement un cordonnier que chacun aime côtoyer, mais il est encore un fervent chanteur du chœur mix¬

te. Il a d'ailleurs été décoré de la distinction papale pour ses cin¬

quante ans de fidélité au chant sacré. Il est d'autre part un fin

guidon et l'automne dernier il a participé à un concours de tir dans la région.

Pour être bref, tel est le souhait de «Louis le Grand», il ne me reste plus qu'à lui souhaiter une bonne et heureuse année, que sa

santé physique soit aussi bonne que son moral, afin qu'il puisse dès le printemps revenu s'épa¬

nouir par des excursions en montagne.

Texte et photo G. Bd Il était une fois un cordonnier...

il l'est encore... à Vesin

De belles créatures et en plus dociles

Alors que je flânais dans le vil- foin, l'orge, l'avoine et le maïs, läge de Vesin à la recherche Bien que passionnée par les che- d'images, j'ai eu l'agréable sur- vaux depuis sa plus tendre prise de rencontrer Josette enfance parce que son père, Decorges-Pochon qui pratique comme son grand-père, avaient l'élevage de chevaux pur sang déjà de si belles créatures dans qui, en plus, ont du tempéra- leur exploitation agricole et ment. A ce jour, elle en a cinq étaient en plus dragons dans qui occupent tout son temps, en l'armée suisse, Josette a accom- ce sens que durant la semaine pli l'école hôtelière des Vieux elle est seule pour les nourrir, les Bois, à Genève, en 1963. Les soigner, leur faire prendre l'air qualités acquises dans ce et effectuer des promenades domaine étaient destinées à lui dans la nature. Le week-end, elle faciliter la tâche dans l'éventuel- est secondée par son mari et sa le exploitation de l'auberge du fille Jeanne, seize ans, laquelle village, propriété de ses parents, pratique le sport équestre Elle a préféré choisir l'élevage depuis une année et qui réussit à des chevaux que pour rien au se classer lors de chaque con- monde elle ne voudrait aban- cours hippique. Tous deux lui donner,

donnent également un coup de

main lorsqu'il faut engranger le G. Bd

(16)

fife-' -REGARDS SURr.:

Deux nouvelles rames pour le district du Lac

considérée comme indispensa¬

ble pour ceux qui vont travail¬

ler ailleurs et également pour les étudiants qui s'en vont poursuivre leurs études en ville.

La deuxième escale se fit à Cressier-sur-Morat, où les par¬

ticipants furent accueillis en musique et par des chants des élèves sur un air de San Fran¬

cisco, ainsi que par quelques paroles sensibles de Noël Simonet, syndic de cette locali¬

té. Puis ce fut l'allocution du conseiller d'Etat Edouard Gre- maud, président du Conseil d'administration des GFM, laquelle fut raccourcie en rai¬

ses armoiries de la commune de Cressier sur l'une des nouvelles rames GFM.

son de la température glaciale de cette journée qui prit fin par un apéritif en chansons et un repas au Buffet de la Gare de Cressier-sur-Morat.

G. Bourquenoud Texte et photos Allocution de M. André Genoud, directeur des GFM.

Au Pays de Fribourg il est de tradition que le 6 décembre soit marqué par un événement heu¬

reux. L'année du 700e de la Confédération, dont nous avons déjà tourné la page, a vu le bon saint Nicolas prendre le train à Fribourg pour se rendre dans le district du Lac avec deux nouvelles rames des GFM baptisées aux armoiries de Courtepin et de Cressier- sur-Morat. Dans chacune de ces localités, autorités, cadres de l'entreprise de transports publics, population, musiciens et enfants des écoles étaient sur les quais pour accueillir le bel évêque accompagné de Père Fouettard dont la hotte était comble de friandises.

A la gare de Courtepin, André Genoud, directeur des GFM, exprima sa satisfaction de pou¬

voir enfin offrir, après neuf ans d'attente, deux rames nouvelles destinées à remplacer celles qui étaient en service depuis 1945 sur la ligne Fribourg-

Morat-Anet. Dans son message en qualité de syndic de cette commune lacoise, Jean-Louis Böschung a relevé que cette ligne de chemin de fer était

Cadeau du cinquantenaire des GFM

La manifestation en gare de Courtepin.

(17)

REGARDS SUR...

Extrait de l'allocution de M. Edouard Gremaud, conseiller d'Etat, président du Conseil d'administration

Allocution de M Edouard Gremaud, président du Gouvernement, en gare de Cressier-sur-Morat.

Pour marquer dignement l'inauguration de ces nouvel¬

les rames GFM, permettez- moi de rappeler dans quel contexte la compagnie GFM est née en 1942, donc un demi-siècle l'an prochain. Ce jubilé ne coïncide, bien sûr, pas avec l'introduction du chemin de fer dans notre can¬

ton, qui, elle, date déjà de la fin du XIXe siècle. Le prem ier

chemin de fer à traction à vapeur, le Bulle-Romont, a été construit en 1868, grâce à l'initiative d'un comité d'action qui reçut une conces¬

sion et une subvention canto¬

nale de 800 000francs.

L'arrivée de ce premier chemin de fer encourageait le déve¬

loppement économique des régions concernées. Grâce à ce moyen de transport, on pou¬

vait se déplacer et transporter animaux et marchandises avec beaucoup plus de facilité.

En 1888, l'Etat de Fribourg devient propriétaire de /'«Entreprise des eaux et forêts» dans le but de produi¬

re l'énergie électrique, intro¬

duire l'éclairage, tirer tout le profit possible de nos rivières.

Le but visé en définitive: créer une source de recettes pour construire l'Université et per¬

mettre aux Fribourgeois de recevoir une formation acadé¬

mique chez eux.

Le développement de l'énergie électrique inf luença probable¬

ment les ingénieurs du Fri- bourg-Morat-Anet, qui optè¬

rent pour la traction électri¬

que, par un 3'' rail conducteur en 1903 lors de la construction du chemin de fer dans le dis¬

trict du Lac. Lu réalisation ensuite des Chemins de fer électriques de la Gruyère (CEG), au début du siècle, puis la fondation des Entre¬

prises électriques fribourgeoi- ses, et, bien sûr, de la Banque de l'Etat vinrent concrétiser cette volonté de développe¬

ment dans notre canton.

Quant à l'introduction des transports par ta route, elle se fit en 1916, date à laquelle une première ligne de bus fut

inaugurée entre Fribourg et La Roche.

Naissance des GFM En 1942, sur la décision du Conseil d'Etat et de la Confé¬

dération, les compagnies Bulle-Romont, Fribourg-

Morat-Anet et les Chemins de fer électriques de la Gruyère fusionnent pour donner nais¬

sance à la Compagnie des chemins de fer fri bourgeois (GFM).

Alors que 140 millions avaient été investis durant ht décennie

1980-90 dans le renouvelle¬

ment d'infrastructures ferro¬

viaires et autres, le Conseil d'administration des GFM a, l'an passé, adopté le program¬

me GFM 2000 pour les dix prochaines années. L'investis¬

sement prévu se monte à 180 millions de francs. Or, malgré la situation financière plus difficile des pouvoirs publics, il était de notre devoir de sou¬

tenir les transports publics qui font partie de notre patrimoi¬

ne et qui jouent un rôle de cohésion cantonale en reliant les régions rurales aux centres urbains. De plus, ils permet¬

tent de jeter des ponts entre les différentes régions et les cultures. Les voies de commu¬

nication ne favorisent-elles pas le développement écono¬

mique, qu'il soit touristique, industriel ou commercial?

E. G.

Les enfants de Cressier étaient de la fête.

(18)

NOTE^ MUSICALES

Trois solistes, le chœur et Vorchestre. photo d. s.

Chœur symphonique de Frïbourg:

un succès inespéré A l'origine le Chœur symphonique de Fri-

bourg souhaitait monter la version d'opéra de Porgy and Bess avec dix solistes noirs américains. Les héritiers du compositeur ayant malheureusement refusé les droits de représentation au chœur - ils les avaient déjà accordés en exclusivité à une troupe des USA en tournée européenne - Pierre Huwi- ler, directeur artistique, et Rémy Goumaz,

président, ont choisi de donner la version de concert pour chœur, orchestre et deux solis¬

tes. Comme les huit autres solistes engagés n'avaient plus de rôle à chanter dans la pièce de Gershwin, il fut décidé de consacrer la première partie de la soirée à une suite de negro spirituals que chanterait l'ensemble des artistes noirs regroupés sous le nom d'Heritage Ensemble (Yolanda Williams;

La Shelle Smith et Pieta Cooper, sopranos;

Sharon Woodson, contralto; Tasha Buck- ner, alto; Regginald Gatson et David Wal¬

ker, ténors; Sam Davis, Dwight Hamilton et Gregory Mooses, barytons).

Le negro spiritual est un chant religieux liturgique et paraliturgique des Noirs aux Etats-Unis; il réalise une symbiose du chant européen protestant et de la musique et des traditions religieuses africaines, d'où le choix de thèmes bibliques adaptés à la situa¬

tion concrète des esclaves. Très rythmée et contrastée (alternance de groupes vocaux, dialogues hommes-femmes, échanges entré un soliste et le chœur), cette musique est très appréciée des Européens.

L'opéra Porgy and Bess raconte l'histoire dramatique des amours d'un infirme avec une jeune fille aux prises avec un ivrogne et un marchand de drogue. La foule représen¬

tée par le chœur vit derrière les volets clos ou déambule indifférente durant toute l'action. Le compositeur américain George Gershwin (1898-1937) a écrit cette œuvre à 35 ans. Bien que géniale, elle fut si mal accueillie par la critique qu'elle précipita la fin de son auteur.

L'aula de l'Université était archicomble pour admirer la prestation du Chœur symphonique soutenu par le Nouvel Orchestre de Montreux, placés sous la baguette de Pierre Huwiler. Le Chœur symphonique a été fondé en 1957 par Pierre Kaelin. Composé d'amateurs de Fribourg et des environs, le chœur s'est attaché à pré¬

senter chaque année une œuvre classique avec orchestre. Il a travaillé avec de grands chefs comme Igor Markewitch ou Charles Dutoit et il se produit en Suisse et en France.

L'accueil enthousiaste fait à l'Heritage Ensemble et à Porgy and Bess prouve une fois de plus que la musique brise toutes les barrières raciales.

Dominique Schweizer

(19)

Frannavr-^SOCIETE—I

PRAROMAN EN FÊTE

Réception du conseiller d'Etat Augustin Macheret

Il était heureux, rayonnant, le nouveau conseiller d'Etat, dans son village de Praroman en fête.

Tout concourait à la réussite de sa réception. Le ciel avait tenu à se faire pardonner le froid et le brouillard. Le préfet du dis¬

trict, les autorités communa¬

les, les délégués des communes de Sarine-Campagne, la fanfa¬

re, le chœur mixte, les enfants et la population de Praro¬

man étaient là pour célébrer ce joyeux avènement. L'ambiance était chaleureuse, détendue.

Toute une région, remplie d'une légitime fierté, accueillait le

conseiller d'Etat Augustin Ma¬

cheret, lui offrait sa sympathie, l'accompagnait dans la premiè¬

re et très émouvante visite de son mandat. Emouvante, en effet, parce que c'est dans une famille, un village, que se forme une personnalité, qu'elle se développe, dans ce terreau que se préparent les épanouisse¬

ments de la maturité.

Que de fleurs aussi dans les allo¬

cutions qui exprimaient la joie profonde d'une population par la voix du syndic de Praroman, Pierre Thalmann, qui se plut à relever les qualités intellectuel-

Message de bienvenue prononcé par M. Pierre Thalmann, syndic de Praroman.

Madame Augustin Macheret et le nouveau conseiller d'Etat encadrés par quelques personnalités du district et de ta commune de Praroman.

' /

Allocution de M. Hubert Lauper, préfet de la Sarine.

les du nouveau conseiller d'Etat qui va devoir assumer de lour¬

des responsabilités dans un can¬

ton en constante évolution.

Pour le préfet de la Sarine, Hubert Lauper, cet événement met au premier plan de notre vie politique une personnalité atta¬

chante qui a su conquérir la confiance des électeurs par ses convictions, son travail, ses compétences et son enthousias¬

me. Le mot de la fin de cette partie officielle appartenait à Augustin Macheret qui, par des paroles très sensibles, remercia tous ceux et toutes celles qui lui ont permis d'accéder à cette haute fonction. L'honneur qui lui est fait par cette élection est conféré au peuple fribourgeois qu'il aura plaisir à rencontrer lors de manifestations dans ce beau Pays de Fribourg. Tout se partageait dans la simplicité, les vœux et les compliments com¬

me le pain et le vin.

Elle fut belle cette fête villageoi¬

se organisée en l'honneur du conseiller d'Etat Augustin Ma¬

cheret et de Madame qui l'accompagnait en tant que tel à cette réception.

Texte et photos G. Bd

(20)

DIVERTISSEMENT

De l'air chaud

Les spécialistes et ama¬

teurs de la montgolfière se retrouveront du 18 au 26 janvier prochains dans les Alpes vaudoises pour par¬

ticiper à la 14e Semaine internationale des ballons à air chaud de Château- d'Oex.

Ce village de montagne est devenu depuis plu¬

sieurs années «la Mec¬

que» européenne du vol en montgolfière grâce à son exceptionnel microcli¬

mat. Les organisateurs de la manifestation de Châ- teau-d'Oex ont reçu cette année plus de 200 deman¬

des de participation éma¬

nant du monde entier. Pour des raisons de sécurité, ce sont finalement 80 pilotes

de 16 pays et leurs aéro¬

nefs qui ont été sélection¬

nés et invités à cet événe¬

ment unique en son genre.

Compétitions et formes bizarres

Réparties sur les 9 jours, 15 compétitions permettront de départager les meilleurs aéros- tiers du moment, selon leurs capacités qui seront jugées lors d'atterrissages sur diverses cibles, de chasses, de vols aller- retour ou de vols longue distan¬

ce. Le record de cette dernière épreuve est, par ailleurs, tou¬

jours détenu par le regretté Michel Arnoud, qui, en 1983, s'était posé en Italie, dans la région du lac de Garde, après un vol de 320 kilomètres.

Durant toute la semaine, des vols de plaisance seront égale¬

ment proposés au nombreux public (en 1991 - 45 000 specta¬

teurs). Tout un chacun pourra ainsi découvrir, au son des brû-

à Château-d'Oex

PHOTO DUPERREX, CHATEAU-D'OEX

PHOTO G. BD leurs, des sensations de liberté totale et la beauté irréelle du Pays-d'Enhaut colorée de montgolfières chatoyantes aux formes parfois de clown ou de Père Noël! Les attractions seront en outre complétées par des exploits spectaculaires de parachutistes et de vélideltistes qui s'envoleront à partir des nacelles.

Hôtes de marque

L'ouverture officielle de cette semaine, le samedi 18 janvier, se verra honorée de la présence de Miss Suisse 1991. Anita Aeger- ter donnera le coup d'envoi de la première compétition par un décollage groupé de tous les ballons.

L'un des plus grands profession¬

nels du domaine de la montgol¬

fière fera également partie de la fête de Château-d'Oex. Per Lindstrand, premier homme à avoir traversé en ballon l'océan Pacifique, présentera en pre¬

mière suisse un film relatant cet exploit qu'il a réalisé il y a tout juste quelques mois.

Les noctambules auront eux aussi leur spectacle, puisque vendredi 24, en soirée, une cin¬

quantaine de ballons répartis dans la vallée feront fonction¬

ner leurs brûleurs de manière coordonnée; offrant ainsi une illumination toute poétique de Château-d'Oex.

(21)

LES ARTS

Françoise Ostermann Henchoz Pour peu son prénom - sin¬

gulièrement ses arbres pleins d'oiseaux - et son âme écologiste nous inclinent à entrevoir un saint François d'Assise.

Ses doigts de fée manipu¬

lent le ciseau avec une habi¬

leté diabolique. Son œil aiguisé - ses talents innés - font le reste.

Françoise a beaucoup de cordes à son arc, ne serait-ce que députée au Grand Con¬

seil du canton de Vaud. Elle a de qui tenir. Son père n'est-il pas conservateur presque octogénaire du Musée de Château-d'Oex?

Sa sœur, Christiane Méné- trey, artiste peintre et sculp-

teur, complète la palette artistique.

Galerie Antika, Charmey- Gruyère. Tél. 029/ 7 12 57.

Chantai Müller van den Berghe

A travers de nombreux ouvrages, Chantai a dialo¬

gué avec les enfants.

Aujourd'hui, pour la pre¬

mière fois, c'est le chemin inverse. Avec les originaux de ses illustrations de livres et d'autres œuvres inédites, ce sont les enfants qui vien¬

nent parler aux parents.

Son nom laisse apparaître une contradiction ; il se vou¬

drait hollandais et «de la montagne». Ne cherchez pas. Il n'y a pas d'ambiguïté entre Chantai et ses œuvres.

Sa présence à Charmey transcendera sa personnali¬

té en une totale harmonie.

Exposition ouverte jus¬

qu'au 12 janvier à la Galerie Antika, Charmey-Gruyère.

Tél. 029/ 7 12 57.

(22)

hUUJXIÈME DISTRICT

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

Le Grahya de Lojena

Bin le bon dzoa lè j'èmi dou patè fribordzè mè chinbyè ke li a dza grantenè ke lè patèjan dou C.F.L. fan dou tredon è a dévejâ dè là. Nouthron groupémin la yu le zoa in 1973.

Binchur ke li avi dza on pâr dè tin ke kotyè mimbro l'avan on bokon l'innouyo dè nouthron patè. Lè pochin ke ouna punya chè chon betâ outoua d'ouna trâbya è l'an déchidâ dè betâ chu pi on groupémin ke lé jou batchy «lè Grahyà». Che to n'è pâ jou chimpyo, no jan kan mimo bin fè nouthron tsemin, chin ke no j'a parmè dè montâ chovin chu lè pounè, dè man- tigny nouthrè kohemè, chuto le patè. Apri ouna pitika krije ke no ja vayu kotyè démchyon, no j'an répré le bon tsemin è ora no chin 35 mimbro. Chin ke lè bin galé.

Amis patoisants, si le cœur vous en dit, venez nous rejoindre.

Vous serez les bienvenus. Nos réunions ont toujours lieu au Restaurant du Cazard, à Lau¬

sanne, chaque 1er mercredi du mois.

Adresse de la responsable:

Suzanne Monney, chemin de Contigny 30, 1007 Lausanne, tél. 021/617 85 41.

Le Masque 15 ans, l'âge de la pleine adoles¬

cence avec toutes les promesses d'avenir que cela comporte, tel est l'anniversaire que notre groupe théâtral Le Masque a le plaisir de célébrer avec vous ce soir. C'est en effet au mois de septembre 1976 que quelques membres de notre cercle ont décidé de s'unir pour fonder un groupe théâtral.

Ttois membres de cette premiè¬

re équipe, Gilberte Maillard, Anne-Lyse Maillard et Roger Andrey font encore activement partie de notre groupement dans sa composition actuelle.

Nous profitons de l'occasion qui nous est donnée ici pour 'vous présenter nos compliments et vous remercier de votre sympathie et pour les encoura¬

gements que vous nous avez témoignés jusqu'à ce jour.

Devant les difficultés que nous rencontrons, hélas comme tou-

tes nos sociétés sœurs, à recruter de nouveaux membres, nous faisons appel à toutes celles et tous ceux qui désireraient se joindre à nous, et nous serions

heureux de les accueillir lors d'une de nos prochaines répéti¬

tions, qui ont lieu tous les mar¬

dis à 20 h 30 au Café Terminus, route de Bussigny 1, à Renens.

Vous pouvez aussi vous adresser auprès de notre responsable:

Roger Andrey, avenue de M or¬

ges 161, 1004 Lausanne, tél.

021/24 72 21 ou 021/25 30 73.

F.

(23)

HUITIÈME DISTRICT

Quelques compatriotes de Berne lors d'une sortie à Chapelle-sur-Oron.

»

*

Un couple de danseurs du «Liseron»

de Prilly.

Il a fière allure ce dzodzet d'Yverdon en bred- Des membres du chœur mixte «Moléson» d'Onex.

zon!

Trois compatriotes du canton du Jura. Un groupe de Fribourgeois d'Yverdon.

:Ù. '•**,

(24)

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REGARDS SUR.

Nouvel instrument de travail pour l'administration

Un soir de décembre 91, alors que le brouillard embau¬

mait toute la campagne lacoise, la commune de Courte- pin, elle, inaugurait ses nouveaux locaux aménagés dans l'ancienne école, un bâtiment dont l'architecture a fière allure dans ce village. Personnalités et maîtres d'état furent accueillis par le dynamique syndic du lieu, Jean-Louis Böschung, qui fit un bref tour d'horizon sur l'histoire de cette école qui date de 1909 et exprima la satisfaction des autorités sur la réussite de cette réalisa¬

tion.

Excellente initiative que celle de la commune de Courtepin de mettre en valeur ce bâtiment dont l'architecture a fière allure.

communale de Courtepin L'architecte Albert Oberson, qui

fut mandaté pour la transfor¬

mation de ce bâtiment, se fit un plaisir de présenter la concep¬

tion de ce dernier qui, au rez, comprend une salle de confé¬

rence, l'administration commu¬

nale et la salle du Conseil com¬

munal. Le premier étage est en partie occupé par le Centre de santé de la Croix-Rouge, alors que des locaux de 60 m2 sont à La salle du Conseil où le syndic Jean-Louis Böschung se sent à l'aise pour

accueillir ses hôtes.

Allocution de Joseph Deiss, conseiller national et syndic de Barberêche.

disposition de qui voudra bien les prendre en location. Le deuxième étage comprend l'appartement du responsable de l'entretien du bâtiment et un studio en location. Au sous-sol, on y découvre un local de réu¬

nion pour les sociétés locales, une salle pour les cours donnés par le Conservatoire de Fri- bourg, les archives de la com¬

mune, ainsi que le dispositif de commande pour l'alimentation en eau potable et incendie de la commune de Courtepin réalisé par l'entreprise Rittmeyer, de Cormondes.

Honorée par un conseiller national récemment élu, cette manifestation prit fin par une allocution de Joseph Deiss, pré¬

sident de l'Association des com¬

munes lacoises et syndic de Bar¬

berêche, village qui entretient des contacts très étroits avec la commune de Courtepin. Cette personnalité a tenu à relever le dynamisme des autorités de la

«métropole» du Haut-Lac et s'est réjoui avec elles de l'ins¬

trument de travail mis à dis¬

position de Francis Aeby, ad¬

ministrateur communal qui se distingue par ses compétences et sa fidélité aux affaires publi¬

ques.

Texte et photos G. Bd

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